|
Je n'aime pas avoir mal au coeur
Dans le temps noir qui égrène ses heures.
Au sein du monde des diables et des voleurs
Périt le rythme ronronnant des ventilateurs.
Nuit soit le linceul qui efface les peurs
Les doutes, les craintes et les torpeurs.
|
|
Doux désespoir, mais pas sans fin ..
|
|
Entendez vous le chant plaintif des vents qui courent sur la lande ,
Emportant avec eux les hurlements des coeurs en demande
Ils tournent , valsent, soulèvent, caressent les chênes obscurcis
Spectrale vision crépusculaire du jour las qui cède à la nuit.
A eux le rire lugubre des ombres qui s'étendent dans les vallées
L'amertume tiède qui glisse entre les doigts chairs esseulés,
Les êtres innocents qui s'abandonnent aux brumes naissantes,
Le cristal des âmes dérobées par les maudites dryades amantes.
A la lumière des follets qui vacillent sur la ténébreuse lande
Avance ta triste solitude, le corps nu et le désir en offrande
Au cri du corbeau qui s'envole entre les griffues éveillées
Noie toi, passant, dans la lactescence de la mélopée de Séléné
|
|
Citation de "sibelius"Doux désespoir, mais pas sans fin ..
la nuit est à la fois désespoir et salutaire. Rien n'a jamais de fin en poésie
|
|
Citation de "morganna"Je n'aime pas avoir mal au coeur
Dans le temps noir qui égrène ses heures.
Au sein du monde des diables et des voleurs
Périt le rythme ronronnant des ventilateurs.
Nuit soit le linceul qui efface les peurs
Les doutes, les craintes et les torpeurs.
Ivre de nostalgie amour loin sépare
Assombri des jours règne blanc rancart
Diablesse mondiale qui ponde à veau l'eau
Sans rythme,ni vent,souffrant et se tuant
Jours drapés blanc,rouge en noir se déverse
Sans doute craintive moisson, dragons semeurs
ihi
Modifié il y a 8 ans, le dimanche 10 juillet 2016 à 19:43
|
|
opi (clôturé)
il y a 8 ans
Bonjour....la nuit est le symbolisme du "romantisme"
Nuit
Le ciel d'étain au ciel de cuivre
Succède. La nuit fait un pas.
Les choses de l'ombre vont vivre.
Les arbres se parlent tout bas.
Le vent, soufflant des empyrées,
Fait frissonner dans l'onde, où luit
Le drap d'or des claires soirées,
Les sombres moires de la nuit.
Puis la nuit fait un pas encore.
Tout à l'heure, tout écoutait.
Maintenant nul bruit n'ose éclore ;
Tout s'enfuit, se cache et se tait.
Tout ce qui vit, existe ou pense,
Regarde avec anxiété
S'avancer ce sombre silence
Dans cette sombre immensité.
C'est l'heure où toute créature
Sent distinctement dans les cieux,
Dans la grande étendue obscure,
Le grand Être mystérieux !
Victor HUGO
|
|
Citation de "ihi"Citation de "morganna"Je n'aime pas avoir mal au coeur
Dans le temps noir qui égrène ses heures.
Au sein du monde des diables et des voleurs
Périt le rythme ronronnant des ventilateurs.
Nuit soit le linceul qui efface les peurs
Les doutes, les craintes et les torpeurs.
Ivre de nostalgie, amour loin sépare
Assombri des jours, règne blanc rancart
Diablesse de monde qui ponde à veau l'eau
Sans rythme,ni vent,souffrant et se tuant
Jours drapés blanc,rouge en noir se déverser
Sans doute crainte moisson, dragons semeurs
ihi
fe dachra sa ira mieux
|
|
Citation de "i"Bonjour....la nuit est le symbolisme du "romantisme"
Nuit
Le ciel d'étain au ciel de cuivre
Succède. La nuit fait un pas.
Les choses de l'ombre vont vivre.
Les arbres se parlent tout bas.
Le vent, soufflant des empyrées,
Fait frissonner dans l'onde, où luit
Le drap d'or des claires soirées,
Les sombres moires de la nuit.
Puis la nuit fait un pas encore.
Tout à l'heure, tout écoutait.
Maintenant nul bruit n'ose éclore ;
Tout s'enfuit, se cache et se tait.
Tout ce qui vit, existe ou pense,
Regarde avec anxiété
S'avancer ce sombre silence
Dans cette sombre immensité.
C'est l'heure où toute créature
Sent distinctement dans les cieux,
Dans la grande étendue obscure,
Le grand Être mystérieux !
Victor HUGO
Bonsoir Opi
Hugo, j'en suis honorée.... Merci du choix, j'apprécie beaucoup.
|
|
Ouvre moi les bras, ange nocturne aux ailes myrifiques
que mon âme se perde aux confins de tes terres elfiques.
Entends tu, amour, le cri de la chouette qui hulule ?
avant l'aube la chauve souris aura son crépuscule.
Ouvre moi les bras, ange noir aux ailes flamboyantes
que sous ta dague en mon coeur ma mort soit lente.
Vois tu, amour, la vipère qui se blottit sous la roche ?
avant demain son passé mué sera jeté, fantoche.
Ouvre moi les bras, ange aux ailes de pourpre et de soie
que mon être entier s'abandonne à ta volupté aux abois.
Sens tu , amour, les embruns des sentes de tes nuits ?
il mènent à l'aurore après avoir succombé à ta folie.
|
|
amorosa (clôturé)
il y a 8 ans
La vipère
La vipère d'un sifflement lointain
Glissait sous les ombres des arbres chenus
Enroulé, à l'abri
De la mort diurnale.
De ces légendes que raconte l'inconnu,
Le serpent à la langue vénéneuse,
Etait passé un soir par la porte des enfers,
Rouge était le cercle de matière
Du sceau D'Azaroth
Formé était son sort triangulaire.
Dans les sentes de la nuit
Un ange noir descendit,
Du Baphomet appelé.
Et la dague de l'amour mortel
Aux confins des terres elfiques
Fit d'un chant succombé
L'aube du crépuscule.
|