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pate_chinois (clôturé)
il y a 7 ans
La carpe asiatique est arrivée dans les Grands Lacs :
http://media2.ledevoir.com/images_galerie/de_484524_341665/image.jpg
Photo: Archives Associated Press
Des carpes argentées dans la rivière Illinois, aux États-Unis, en décembre 2009.
Les carpes représentent, à certains endroits de ce cours d'eau, plus de 90 % de la biomasse animale.
Pêches et Océans Canada estime que les conséquences «pourraient être extrêmement graves»
28 janvier 2017
Les carpes asiatiques ont été introduites dans les années 1970 dans les exploitations piscicoles du sud des États-Unis. Mais ces poissons se sont retrouvés accidentellement dans le bassin du Mississippi à la suite d’inondations.
Les carpes ont alors réussi à remonter le mythique fleuve et à envahir les cours d’eau rattachés à celui-ci sur une distance de plus de 1500 kilomètres. Tout cela en moins de 20 ans.
Leur capacité d’adaptation a d’ailleurs été phénoménale.
Prédateur indélogeable, une telle bête peut mesurer plus d’un mètre, dépasser les 45 livres et vivre plus de 20 ans.
Elle pèse au moins deux livres après sa première année de vie, ce qui fait qu’elle ne peut être une proie pour d’autres espèces. Et elle mange chaque jour l’équivalent du tiers de son poids.
En entrevue au Devoir l’an dernier, le biologiste et coordonnateur de l’équipe du MFFP sur les carpes asiatiques, Michel Legault, avait souligné qu’il est très probable qu’on retrouve un jour ces poissons au Québec. Et selon lui, ces carpes seraient parfaitement à l’aise dans le fleuve. Elles pourraient alors coloniser les très nombreuses rivières qui se jettent dans le fleuve Saint-Laurent.
Une fois qu’elles seront présentes au Québec, les carpes asiatiques seront pour ainsi dire indélogeables.
Tout au plus, il faudra essayer de « limiter la propagation » pour tenter de protéger le plus possible la faune aquatique indigène du Québec.
Le gouvernement fédéral a confirmé vendredi l’arrivée de la carpe asiatique dans les Grands Lacs, première étape de la propagation de cette espèce envahissante très prolifique qui a fait des ravages dans les cours d’eau américains.
Une situation dont les conséquences « pourraient être extrêmement graves », reconnaît même Pêches et Océans Canada.
Selon les résultats d’une « évaluation du risque » publiée par le gouvernement fédéral et le gouvernement de l’Ontario, la carpe de roseau — une des quatre espèces de carpes asiatiques — est « arrivée » dans certaines zones du bassin des Grands Lacs, « en particulier dans les lacs Michigan, Érié et Ontario ».
Concrètement, cela signifie que l’espèce a commencé à se propager dans les eaux canadiennes et à accroître sa présence.
Fait à noter, une carpe de roseau a été pêchée au printemps dernier dans le fleuve Saint-Laurent, dans le secteur de Contrecoeur, en aval de Montréal.
Il s’agissait d’un poisson de près d’un mètre, pour un poids avoisinant les 60 livres.
Dans le cas des Grands Lacs, Pêches et Océans a précisé vendredi que 23 carpes de roseau ont été capturées dans les eaux canadiennes depuis 2012.
Mais le pire pourrait bien être à venir. Le ministère admet lui-même que « les conséquences écologiques de la présence de la carpe de roseau dans la plupart des zones du bassin des Grands Lacs pourraient être extrêmement graves dans les 50 prochaines années ».
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/490321/la-carpe-asiatique-est-arrivee-dans-les-grands-lacs
Modifié il y a 7 ans, le mardi 31 janvier 2017 à 11:35
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compote.depomme2 (clôturé)
il y a 7 ans
J'espère que cette carpe est consommable. Ce serait meilleur à manger que le ver de terre, qui dit-ont sera notre alimentation future.
Un coup de filet et hop on nourrit pas mal de monde.
Agrémentée de notre algue envahissante.
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pate_chinois (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "domimi"Salut beau brun !
Les remous des carpes asiatiques font même remonter les épaves
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pate_chinois (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "compote.depomme2"J'espère que cette carpe est consommable. Ce serait meilleur à manger que le ver de terre, qui dit-ont sera notre alimentation future.
Un coup de filet et hop on nourrit pas mal de monde.
Agrémentée de notre algue envahissante.
Ce n'est pas très bon, de la carpe. La chair a un goût vaseux. D'ailleurs, ce poisson prolifère dans des cours d'eau éminemment pollués, et comme il est bout de la chaîne alimentaire il accumule dans sa chair les résidus toxiques qui le rendent impropres à la consommation.
C'est une catastrophe écologique que la prolifération de cette horreur : à moyen terme, il n'y aura plus que ce montre dans nos rivières et nos lacs : adieu truites, dorés, perchaudes, brochets, ouananiches, achigans, maskinongés, poulamons, loches...
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Citation de "pate_chinois"Citation de "domimi"Salut beau brun !
Les remous des carpes asiatiques font même remonter les épaves
Espèce de robineux !
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pate_chinois (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "domimi"Citation de "pate_chinois"Citation de "domimi"Salut beau brun !
Les remous des carpes asiatiques font même remonter les épaves
Espèce de robineux !
Oui, c’est bien évident qu’il n’y a qu’un robineux pour se soucier de l’inéluctable et irrémédiable perte de nos écosystèmes…
C’est amusant et plutôt inattendu que vous me qualifiez de la sorte… C’est un vocable qui n’est plus guère usité.
Robineux... Si c'était le cas, je serais le dernier représentant d'une espèce sociale disparue de l’espace urbain canadien depuis quelques décennies…
De mon jeune temps, au tournant des années soixante, la majorité des robineux qui traînaient dans le centre-ville de Montréal étaient des vétérans post-traumatisés de la Deuxième Grande Guerre dont le désespoir avait poussés sur le trottoir ;
Les robineux quémandaient sur les avenues commerciales pour s’acheter à la Commission des liqueurs du sherry qui coûtait à l’époque moins de deux dollars.
Toutefois, le terme robine se référait à l'alcool à friction ou à toutes autres substances, comme le parfum, avec lesquelles les robineux s'enivraient sur la voie publique.
Par extension, le terme robineux désignaient tous les clochards, même ceux qui ne s’adonnaient pas à la robine.
Les amateurs de robine ont cédé la place depuis belle lurette aux itinérants qui carburent aux pilules, si ce n’est parce que les anxiolytiques, les analgésiques et les antidépresseurs sont couverts par l’État.
Il faut dire qu’aujourd’hui, l’État a tellement majoré le prix de l’alcool que ceux qui vivent sur la rue n’ont plus guère les moyens de boire pour échapper à leur misère.
Tenez! Si vous prenez la peine d’écouter ce documentaire sur le centre-ville de Montréal du début des années soixante, vous en verrez à satiété des robineux :
https://www.onf.ca/film/adultes_avec_reserve_boulevard_saint-laurent/
Modifié il y a 7 ans, le mardi 31 janvier 2017 à 20:04
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