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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
Yo Yankee-parano-exemple-pour-les-banlieusards-et- accessoirement-pro-americain-aveugle-pointeur-du-net.
" Tout ceci t’emmène vers les pires confusions, que seul un esprit cultivé et raisonné pouvait pondérer."
MDR quand je dis que tu te sens pas pisser ...
Tu parles de cynisme de démagogie ...de mepris de l'humain ...
N'inverses pas tout une nouvelle fois, celui qui nous érige des faits divers ponctuels en nous les decrivants comme généralisé et quotidien c'est toi et ta copine ... ceux qui font des liens là ou il n'y en a pas ceux qui se refusent à comdamner et à minimiser le quasi-determinisme qui sévit dans nos banlieues c'est encore et toujours toi et ta copine.
Ah ué y nous manquait plus qu'une chose le populisme ...
" merci steph, merci hugues vous etes mes amiiiiiis.Milene micoton rencontre moi stp :( "
T'es en manque d'affection ? T'as besoin que d'autres viennent à ton aide ?
" Si le pays est à la dérive, c'est de la faute du gouvernement, pas d'une catégorie d'individus. Les racailles n'ont pas d'impact sur la France globalement.
Juste sur les journalistes et les démagos."
Mince quand Hugues nous lache ça ( je suis pas d'accord avec lui) mais toi t'aurais de quoi te sentir viser, il est en totale contradiction avec ce que t'essaye par tes raisonnements démagogiques de nous faire avaler. A savoir que ceux que vous appelez " racailles" sont responsables des malheurs de la France et du monde.
Et ué j'oublis pas que t'as osé pretendre que les banlieues françaises étaient plus responsables des 30 000 morts irakiens que les Gi.
Quant au prétendus troubles que j'apporterai au débat citoyen ma foi on a qu'a observer via nos posts mutuels qui nous à privé de l'avis éclairé d'Eonath par ses piques et attaques personnels.
T'es un pauvre type Yankee et pour reprendre les propos d'un pote qui s'exprime sur un autre topic qui n'a d'ailleurs rien à voir avec la politique.
T'es rien de plus qu'une salope qui s'exprime sur le net.
T'y vois de la vulgarité ? Ué et alors ? En rl tu begayerais et tu la bouclerais.
T'étais ou quand les voitures brulées ? C'est là qu'il fallait faire le vaillant pas sur un forum tout perdu sur le net.
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Heu mais vous vous plaignez vraiment de racisme ?
If faudrait trouver une personne dans le genre de Gandhi ou Martin Luther King, nan ?
Parce que là, j'ai l'impression que tu pars vers la direction radicalement opposée.
Insultes, "vaillance" ?
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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
il faudrait, mais faut pas oublier que les deux ont fini assassiné : O
Si t'en connais dans le genre parles leurs en.
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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
Tu noteras que je mes " plains " de rien du tout.
Je constate qu'il y a des discriminations le racisme n'est qu'une forme parmi d'autre ! : )
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Bruler des voitures, c'etait pas se plaindre ?
Mais t'as raison, en brulant des voitures, personne finira assassiné.
T'es quelqu'un de convaincant !
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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
MDR hugues tu mélanges encore une fois, je crois que tu confond colère et plainte, on a largement depassé le stade de la plainte.
Et niveau rethorique c'est vrai que t'as des leçons à me donner tes métaphores avec les joujous j'en reve, sans parler de tes relativisations si convaincantes
" les africains qui meurent à gibraltar aimeraient bien avoir leurs places."
Cool
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Marrant ça, tu joues sur les mots.
Plaintes, mécontentement, colère, problèmes... appelle ça comme tu veux. Tu n'as pas compris ce que je voulais dire ?
Et pour les Africains, tu pensent qu'ils aspirent à quelle vie en venant en France ? Vivre dans un pavillon à Versailles ou coucher dans le métro ?
Tu te fourvoies souvent sur la forme de la discussion, mais rarement sur le fond.
T'en fais pas les "nantis" eux s'en foutent. Au pire, ils se rachètent une bagnole.
Tandis que le pauv gars qui a perdu son outil de travail, ne s'en sortira peut-etre pas.
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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
Et d'aprés toi si tu leurs donnes le choix tu crois qu'ils iront remplacer " la racaille " ou leurs victimes de ces même quartiers, ou les nantis de neuilly ?
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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
ralala le besoin de mettre la forme au service du fond.
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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
la vérité c'est qu'on est tous exploité par les potes à deltayankee nldr
le grand patronat les multinationales. La démocratie c'est rien de plus que l'illusion d'un choix : /
on se fait exploiter qu'on travail ou pas, qu'on soit en europe, en afrique, en amerique du sud c'est la même.
la reserve du grand capital c'est les misereux du monde entier : ) et la mondialisation n'est qu'une de leurs ruses de plus.
Mince je vais encore me faire insulter de marxiste ^_^
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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
Alors petit pd tu te prend pour un guerrier urbain mdr
allez racontes nous un ou deux de tes exploits fictifs, baltringue.
Non hugues même si je ne suis pas d'accord avec lui je le repete est nettement different de toi il n'ae ut de cesse de relativiser et même d'infirmer ta thése selon laquelle " la racailles " est responsable des maux de la france, me pousse pas à aller fouiller dans tes posts je vais m'enerver en te relisant petasse.
Saloperie de démago, celui qui fait le jeu de la droite décomplexé ici c'est toi, et recommences pas ton interprétation de petit chien comme quoi tout ce qui est à ma droite je le juge extremiste. J'ai été fan de Juppé dans ma prime jeunesse moi monsieur !
Ué tu m'enerves quand t'ériges des faits divers en généralités, tu m'enerves quand tu te refuses à reconnaitre un role au determinisme.
T'es une pute quoi.
Tu oses me demander des sources, les tiennes te contredisent petit batard, mais comme le bon démago que t'es tu joues dessus, bien beau de reproché la desinformation et le terrorisme intellectuel aprés ça.
Maintenant si tu veux de la source, je vais t'en donner ...
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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
Banlieues : qui sont les jeunes en colère ?
LEMONDE.FR | 04.11.05 | 11h56 • Mis à jour le 07.11.05 | 21h49
L'intégralité du débat avec Eric Marlière, sociologue, chercheur au Cesdip (Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales).Eric Marlière est notamment l'auteur de "Jeunes en cité, diversité des trajectoires ou destin commun ?" (L'Harmattan, 2005)
lasouille : Voyez-vous dans ce qui s'est passé ces derniers jours une revendication profonde de tout ou partie de la jeunesse des banlieues françaises, le signe d'un malaise social important, ou n'y voyez-vous que de la violence gratuite devant être réprimée ?
Zazor : S'agit-il d'un phénomène de colère ou bien d'un élan de désordre généralisé, une bonne occasion de se défouler et de casser gratuitement ?
Nina : A votre avis, qu'est-ce qui rend les jeunes si révoltés ?
Eric Marlière : A mon sens, c'est plutôt un sentiment d'injustice et d'inégalité qui, suite à un incident, peut passer à des relents de colère et de révolte. La violence gratuite n'existe pas. Elle fait suite parfois à des violences symboliques telles que les discriminations, l'exclusion sociale qui peuvent s'illustrer dans les banlieues défavorisées.
François : Les jeunes en colère n'ont-ils pas d'autre manière de s'exprimer qu'en mettant le feu aux voitures ?
Eric Marlière : Je répondrai par une question : qu'est-ce qui amène, dans notre société, des jeunes à vouloir casser et brûler des voitures ? Il y a eu d'autres tentatives, de par le passé, des jeunes des cités pour entrer en dialogue avec le politique, comme par exemple la "marche des Beurs", mais on a vu les résultats, qui n'ont pas été très encourageants pour une partie de la jeunesse issue de l'immigration. Malheureusement, la violence physique, qui est condamnable, et à juste titre, et doit être sanctionnée, est la seule réponse possible pour ces jeunes.
"IL N'Y A PAS DE CONCERTATION ENTRE CES JEUNES"
François : Pourquoi cette violence touche-t-elle seulement les jeunes ?
Mat : Dans quelle tranche d'âge se situent ces "jeunes" ? Leur organisation en bande est-elle occasionnelle ? Bref, qui commande dans tout ça, car j'imagine qu'harceler la police sans égratignure suppose une organisation.
Eric Marlière : Je ne peux pas parler de concertation entre ces jeunes. Ce qui reviendrait à renforcer une vision paranoïaque de nos cités. En revanche, dans mes travaux, j'ai pu constater chez les jeunes de cités - quelles que soient les trajectoires, aussi bien les diplômés que les salariés, mais encore les "galériens" et les délinquants - l'existence d'un sentiment de destin commun. A travers leur image médiatique, mais aussi leur traitement institutionnel, que ce soit sur le marché du travail ou à l'école. Même parmi ceux qui ont réussi.
La plupart de la jeunesse, qu'elle soit des cités, de milieux populaires en général, ou même des classes moyennes, depuis une quinzaine d'années, subit une phase de dépression économique, qui fait qu'elle ne connaît pas le même destin que la jeunesse des "trente glorieuses". Ce qui fait que pour beaucoup de ces jeunes, une frustration grandit entre le niveau de vie désiré et le niveau de vie qu'ils ont actuellement lorsqu'ils comparent les trajectoires sociales et économiques, parfois miraculeuses, de leurs parents ou de leurs aînés.
Luna95 : Quel est le pourcentage de jeunes qui cassent pour s'amuser et non pas par rébellion pour défendre des valeurs ?
Eric Marlière : Je ne suis pas en mesure de répondre. Mais pour donner une idée, les jeunes qui sont dans des pratiques qualifiées de déviantes au sein des cités n'excèdent pas 15 à 20 % des jeunes qui vivent en cité HLM. La grande majorité des jeunes des cités sont relativement éloignés de ce type d'agissements.
Gimli007 : Pourquoi ces jeunes agissent-ils chez eux en détruisant leur environnement direct et pas à l'extérieur des banlieues ?
Eric Marlière : Les jeunes qui investissent régulièrement l'espace résidentiel ont fait de ce territoire leur espace. Et parfois, ils se trouvent pris dans cet espace, dans lequel ils peuvent circuler. Par ailleurs, les autres espaces publics leur sont plus ou moins fermés.
Ce qui fait qu'ils se retrouvent à la fois propriétaires symboliques de cet espace, mais en même temps prisonniers. Et cet espace, finalement, est non seulement un lieu de sociabilité commun, mais aussi un espace où ils peuvent faire toutes sortes d'activités, dont celle, médiatique actuellement, de vandalisme.
Crozer : En consultant depuis plusieurs mois, notamment, certains sites franco-africains, je suis frappé par le discours de plus en plus dur, comme par exemple l'affaire Dieudonné l'a récemment révélé. En outre, je constate que le sentiment d'hostilité à l'égard de la France est de plus en plus aigu en Afrique. Enfin, j'ai été horrifié par l'image de délabrement des Africains rejetés dans le désert après avoir essayé d'entrer à Melilla et Ceuta. Je pense que tout cela n'est pas sans conséquence sur l'attitude des jeunes qui, d'une manière ou d'une autre, reçoivent ces informations. Pour ma part, je pense qu'il existe des vases communicants entre tous ces aspects et qui augurent de l'impossibilité de le régler sur le seul plan social comme on le prétend généralement.
Eric Marlière : C'est une remarque très intéressante, mais qui invite à mon sens à une sorte de sociologie de la réflexivité, notamment à une sociologie de la réception et du comment le public perçoit les images des médias et les informations qui arrivent sans arrêt, sans contexte et parfois sans explications. Je ne peux pas répondre davantage.
"UN CONFLIT LATENT ENTRE LES JEUNES ET LES INSTITUTIONS, QUI COUVE DEPUIS PLUS DE VINGT ANS"
Djez : Bonjour, pensez-vous que les violences actuelles risquent d'évoluer encore et toucher encore plus de départements ? Pensez-vous que la forte médiatisation de ces violences n'est pas un peu responsable de cet embrasement ?
Eric Marlière : C'est une question à laquelle il est difficile de répondre. Tout d'abord, un sociologue ne peut pas se lancer dans le prophétisme. Par contre, l'ensemble des sociologues ne sont pas étonnés d'assister à ce genre de violences actuellement. Ce type de violences médiatisées met en évidence un conflit latent entre les jeunes et les institutions, qui couve depuis plus de vingt ans. Et ces manifestations de violence ne sont pas nouvelles. Je pourrais faire allusion au célèbre film de Mathieu Kassowitz, La Haine, qui date maintenant de dix ans.
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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
Texte-pétition élaboré par des habitants de Nanterre que vous pouvez diffuser aussi largement que vous le souhaitez.
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Faire preuve de volonté
Les événements de ce qu'il est convenu d'appeler « les banlieues » soulignent l'urgence de sortir de l'opposition stérile de la répression et du discours compassionnel. La réduction des inégalités doit désormais être au cœur des processus de décision et de l'évaluation des politiques publiques.
Il faut faire plus pour ceux qui ont moins, certes, mais surtout ne plus songer acheter la paix civile et continuer de cantonner les plus pauvres en marge des villes. L'objectif doit être de favoriser des circulations sociales, culturelles et urbaines qui réduiront la distance entre le centre et les périphéries.
Cette exigence s'applique à tous les échelons de la société.
- A commencer par le sommet de l'Etat, alors que le chômage, la précarité et la pauvreté progressent, que le gouvernement se désengage des politiques locales au prétexte de décentralisation et que les services publics sont chaque jour davantage fragilisés.
- A l'échelle des régions, des départements, des communautés urbaines qui doivent organiser la solidarité entre des territoires aux besoins différents et aux ressources inégales.
- Dans les communes, entre les quartiers et afin de permettre à toutes les populations de jouir de la ville dans son intégralité.
A l'échelon communal, cinq exigences peuvent constituer des premiers éléments de réponses à cette ambition.
1 Construire des immeubles de logements sociaux en centre-ville et dans les quartiers qui en sont dépourvus.
2 Développer des transports publics qui désenclavent les quartiers isolés.
3 Concentrer les moyens municipaux (ASEM, intervenants, matériels) dans les secteurs scolaires les plus en difficultés.
4 Favoriser l'accès des habitants en zones sensibles aux activités culturelles et sportives, par des tarifs adaptés et des priorités d'inscription dans les équipements des centres-villes.
5 Permettre l'expression et la représentation de tous dans les publications municipales, hors la dialectique stigmatisante de la racaille et du héros.
L'enjeu auquel nous sommes confrontés n'est pas de venir en aide aux banlieues comme à un tiers-monde intérieur, car elles sont la France et, davantage encore, la France de demain. L'enjeu est de vivre ensemble, et non côte à côte ou dans le déni de l'autre.
Proner le metissage Urbain (si je puis dire) ! J'aime ça ! Les banlieues c'est la France !
A coté de ta démagogie, un vrai bonheur :)
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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
Je t'oublis entre deux parties je pense à toi ma salope.
« Tout cela n’aurait pas pu se produire si ces enfants d’immigrés n’avaient pas intériorisé quelques-unes des valeurs fondamentales de la société française, dont, par exemple, le couple liberté-égalité, analyse le démographe Emmanuel Todd (2). Je lis leur révolte comme une aspiration à l’égalité. »
Les banlieues françaises ne sont pas des ghettos, mais les conditions de vie y sont très éloignées de l’idéal du pavillon, porté par de larges couches de la société. Les jeunes – en particulier ceux qui portent leurs origines sur leur front – sont victimes d’inégalités sociales et de discriminations qui leur rappellent régulièrement leurs origines. S’y ajoute un mépris de la société pour la jeunesse immigrée, qui s’affiche désormais au grand jour. Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l’Intérieur (1997-2000), avait déjà utilisé le terme de « sauvageons ». « Le harcèlement policier, le fait d’être traités de “racailles” par Nicolas Sarkozy, qui incarne pour ces jeunes l’arrogance des couchées aisées de Neuilly, la conscience forte que les écarts sociaux s’accroissent, ont fini par mettre le feu », estime Stéphane Beaud, sociologue, professeur à l’université de Nantes.
On peut rétablir l’ordre par la force, mais rien ne sera réglé tant qu’on ne s’attaquera pas aux les racines du problème. Il faut assurément lutter contre les discriminations spécifiques dont ces jeunes sont l’objet ; il faut surtout offrir un avenir à tous les jeunes issus des catégories défavorisées après vingt-cinq ans de chômage de masse.
Alternatives economiques.
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l3aroudeur (clôturé)
il y a 18 ans
" Le mot discrimination revient dans toutes les conversations. L’idée que, en France, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. « Le gamin qui a vu son grand frère, pendant des années, se faire jeter avec ses CV à cause de son nom arabe, que voulez-vous qu’il pense ? interroge encore Samir, l’éducateur sportif. Il grandit avec l’idée que la société ne veut pas de lui, voire pire, qu’elle n’a même pas besoin de lui ! Ce genre de truc, ça tue tout espoir dans la tête des jeunes... » Mais pas seulement. Cela les unit aussi. Les fédère autour de cette terrible impression de vivre un destin commun : celui des laissés-pour-compte, des relégués, des méprisés."
T'as raison sur un point petasse, on a tellement perdu qu'on peut plus gagner.
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