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et si on parlait un peu d'identité fragmentée ou d'identité plurielle à l'heure de la balkanisation identitaire......
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au début, on était français, et on se foutait pas mal de savoir si "nos ancêtres les gaulois..." avait mis les pieds dans tel ou tel bled de l'Etat français. Ensuite, on a commencé à parler "minorités ethniques", on a arranger les lois de l'Etat pour les "minorités religieuses", certaines lois ne s'appliquent pas à l'ensemble de la population, on réinvente la discrimination et la ségrégation, en y collant l'adjectif antinomique "positive". Mais en quoi la discrimination peut-elle être positive? n'est-ce pas un retour à la féalité que de traiter prioritairement certains individus plutôt que d'autres? n'est ce pas très raciste d'accorder tel poste ou tel faveur, non pas en fonction des mérites, mais en fonction de la couleur de la peau?!?
comment se retrouver, dans ce bordel? Peut-on encore être français tout court, ou faut-il nous coller nécessairement une étiquette "français de souche", "français issu de l'immigration", "français d'origine...", "français muslman" (si,si, on l'entend!). n'est ce pas une façon de détruire irrémédiablement tout sentiment d'apartenance à la Patrie que d'ostraciser volontairement tel ou tel groupe?
De toute façon, avec l'Europe, nous ne serons bientôt plus français, puisque la France est condamnée à être divisée en 7 provinces européenne, fédérées par Bruxelle. Mais que serons-nous, alors? des "européens d'origine française cf boeuf charolais)" des "européens d'origine française issus de l'immigration"?
très perturbant, tout ça!
Véro.
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Année après année l'identité occidentale et chrétienne semble se noyer dans un relativisme culturel assez consternant. Nos (sois-disant) élites ne font qu'encourager ce mouvement.
Bien évidemment il est une très bonne chose que les minorités en france ne soient pas victime de persécutions (il y a certes des gens racistes, mais la france n'est pas globalement un pays raciste). Je ne suis pas en sur en revanche qu'il soit une bonne chose que les minorités deviennent majorités.
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aux enfants d'émigrés, nés en France,on à refusé la culture française, sous prétexte de respecter leur minorité "ethnico-culutrelle", culture que leurs parents ne leur ont pas transmise non plus...
les pays du maghreb ne veulent pas plus sur leur territoire de ces jeunes mal éduqués, amoraux, agressifs, violents, que beaucoup de français, ces derniers étant incapables de reconnaitre leurs manquements, leurs tord vis-à-vis de ces gamins de banlieue.
c'est un cercle infernal. on leur dit "la France, tu l'aime ou tu la quitte". Peut-on aimer cette France qui ne montre pas un visage respectable, s'excusant à tout bout de champs, à tord et à travers...? et la quitter? alors qu'elle apporte tout sur un plateau d'argent? le RMI, la CMU, les bons d'achats gratuits, les alloc'? et pour aller où? dans des pays où ces gosses paresseux et mal élevés ne sont pas les bienvenus? Combien ont répondu à l'invite du président du Sénégal, en 2005?
ils ne quitteront pas la France, parce qu'en dehors de cette matronne sur-protectrice, il leur faudra travailler, gagner leur vie à la sueur de leur front, obéir docilement à un patron, se lever le matin, être assidu et ponctuel, et poli... On ne le leur a pas appris!!!
ils ne veulent pas s'identifier à la France qu'ils méprisent, mais ils ne sont plus de nulle part, ces gamins... ils sont devenus des "zissus de l'immigration". c'est un statut flou, insolite, à part entière, qui à pour vocation de cacher consciencieusement sous cette appellation pseudo-sociologique la misère d'une génération errante.
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stator (clôturé)
il y a 18 ans
lollllllllll
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Pourquoi ce rire moqueur ? si vous avez des choses à dire dites-les
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Tu parles pour la majorité de ces jeune "zissus de l'immigration" comme tu dis ?
Ou nous parles tu d'une minorité certe plus médiatique ?
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je ne prétends parler pour personne d'autre que moi meme, ce n'était qu'un simple constat...
Véro.
ps: et toi, pour qui parles-tu? (à défaut de demander pour quoi...)
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Manifestement tu fais semblant de pas comprendre ma question ...
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ne me prend pas pour une sotte, s'il te plaît...
je ne parle pas "pour...", je parle "de..."
(reprends ta grammaire française)
je parle des jeunes immigrés en général. tous n'ont pas mis le feu aux banlieues en nov.2005. ce n'est pas pour autant que tous n'éprouvent pas un malaise par rapport à la france.
principe du "je t'aime moi non plus"
véro.
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je trouve ca drole ton histoire d'identitée !!
tu veut un mouchoir !!
tout francais et meme europeen est perdu qu'il soit immigré ou non !!
et alors !!
facile de mettre la faute sur le gouvernement !!
et tes parents ils ont fais quoi ?
car l'éducation ne doit en aucun cas etre fais par l'état mais les parents !!
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toupla (clôturé)
il y a 18 ans
Est-ce que, finalement, la notion d'identité ne serait pas un concept nuisible qui ne fait que créer des divisions artificielles entre les hommes? Est-ce que les deux seules sortes d'identités qui comptent ne devraient pas être l'identité individuelle et l'identité universelle? Ne devrions-nous pas, à l'inverse de ce que prônent certains leaders d'extrême-droite, nous sentir plus humains qu'Européens, que Français, que de telle région, de telle ville?
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toupla (clôturé)
il y a 18 ans
Je remarque simplement que les appartenances identitaires, quand elles sont trop revandicatives, ont tendance à nous faire oculter nos points communs pour nous focaliser sur nos différences, et que cela engendre parfois des oppositions qui peuvent s'avérer futiles, si on réfléchit un peu. A ce moment précis, je pense à certains supporters d'équipes de foot qui vont jusqu'à se taper dessus parce qu'ils sont de villes différentes. Mais il y a bien d'autres exemples, et bien plus graves.
Je ne dis pas qu'il faut renier ses origines, mais simplement qu'il faudrait se contenter de les considérer comme une partie de nous-même parmi d'autres, sans en tirer une arrogance particulière. Juste histoire de sortir du "on est meilleurs qu'eux parce qu'on est de tel ou tel endroit".
Je vais peut-être choquer, mais personnellement, je n'ai jamais ressenti la moindre fierté à être Français. Cela ne veut pas dire que j'en ai honte. Je suis Français, c'est un fait, c'est tout. J'aurais très bien pu naître ailleurs, ça n'aurait pas changé grand chose, identitairement parlant. La notion de patriotisme est quelque chose qui m'a toujours un peu géné, justement parce qu'il a tendance à entraîner des sentiments négatifs (ou en tout cas moins positifs) injustifiés vis-à-vis de l'extérieur.
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admettons une guerre, civile ou entre pays...:
je commence par sauver ma famille, mes enfants,
si je peux, j'essaie de sauver mes amis, mes voisins;
si cela m'est possible, je viendrais en aide aux gens de mon quartier;
ensuite, à ceux de ma ville;
ensuite, à ceux de ma région;
ensuite à ceux de mon pays;
je ne prétant pas sauver mon pays! alors pas de vannes foireuses làessus... je voulais juste montrer que j'appartiens en premier lieu à ma famille, puis à mes amis, et ainsi de suite... c'est en grande partie grâce à eux que mon identité se construit; ainsi que grâce à l'histoire, d'abord de ma famille, des amitiés que j'ai nouées, de ma ville, de ma région, etc...
et si une guerre éclate, c'est triste à dire, mais je me fous de ce qui arrivera à telle famille qui vit à 50Km de moi, je m'occuperai de mettre d'abord MA famille en sûreté!
Véro.
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« Femme pleine de grâce
Quand l'étranger à l'entour
De ta maison passe
Noir Blanc juif ou Berbère
Laisse ton coeur désigner
Celui qu'il préfère.
Mélangez-vous, mélangez-vous,
Quand toutes les peaux finiront
Par se ressembler,
Mélangez-vous, mélangez-vous
Un jour les hommes sauront
Même plus sur qui taper... »
mais la beauté ne nait-elle pas aussi de la diversité?
Véro.
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