Les "inconditionnels"
Ce qui est beau et admirable chez les inconditionnels, c'est le postulat suivant.
Tu peux les sodomiser, à sec, avec du sable collé au bout, tout en leur faisant les poches !
Ils resteront des inconditionnels. C'est comme les "fans" d'un chanteur de variétés.
Dans ce sens, François Fillon c'est un peu comme Johnny Halliday ou Eddy Mitchell.
Tu paies pour les voir. Tu les écoutes bouche ouverte. Tu applaudis. Tu es "conquis".
Seulement, il y a une différence fondamentale entre ces artistes et le bonimenteur.
Il y a un abîme entre François Fillon, ce roublard patenté et les artistes cités plus haut.
François Fillon à une ambition carriériste qui frise l'obsession morbide d'un psychopathe.
Il n'a aucun talent pour la chanson, aucun talent pour la musique, ni même pour l'Art.
Pourtant, plus jeune, il s'imaginait en "chanteur pour dame" en étant pilote de Formule 1.
François Fillon rêvait d'être riche et célèbre malgré tout. Il voulait briller, être une "star".
La seule solution qui reste à ces individus sans réel talent, "vides", c'est la "Politique".
Ils s'y lancent à corps perdu. Ils sont bouffés d'ambition. Ils vendraient père et mère.
François Fillon illustre ce curieux phénomène de la plus belle des manières. Avec panache.
N'ayant pas peur du ridicule, du mensonge, de l'escroquerie et du vol de de la confiance.
Et vous savez quoi ?
Les inconditionnels, un concombre dans le cul, vont continuer à aller écouter ses balivernes.
Ceux qui l'auront enfoncé le plus profondément, malgré la douleur, iront même lui porter leur voix.
C'est "céleste", non ?
NOTE
Au Super U, ce matin, le concombre est à 1,45 euros.
A ce prix là ce n'est plus du vol, c'est de la dictature...
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