laperouse

OAS

il y a 10 ans
Auteur Message
Photo de laperouse
laperouse il y a 10 ans

Sellal aujourd'hui a paris.deja reçu ce matin par hollande.....l'oas ne l'entend pas de cette oreille !!!!!!!

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

Citation de "laperouse" Sellal aujourd'hui a paris. deja reçu ce matin par hollande.....l'oas ne l'entend pas de cette oreille !!!!!!!

Expliquez, s'il vous plait ?

(s)

Photo de cousin-hubert
cousin-hubert il y a 10 ans

Citation de "sibelius"Citation de "laperouse" Sellal aujourd'hui a paris. deja reçu ce matin par hollande.....l'oas ne l'entend pas de cette oreille !!!!!!!

Expliquez, s'il vous plait ?

(s)


Ben oui l'Optimisation Absolue de la Surdité

Photo de bzh-artyeahjoie
bzh-artyeahjoie il y a 10 ans

!!! viva Aussaresses !!!!

!! Bastien-Thiry au Panthéon !!

:jememarre:

Photo de laperouse
laperouse il y a 10 ans

Citation de "bzh-artyeahjoie"!!! viva Aussaresses !!!!

!! Bastien-Thiry au Panthéon !!

:jememarre:




Dans un livre paru en mai 2001, l'ancien coordinateur des services de renseignements à Alger en 1957, dont la mort a été annoncée ce mercredi, a reconnu avoir assassiné le dirigeant du FLN Larbi Ben M'Hidi et l'avocat Ali Boumendjel. Il dit avoir agi à la demande de Massu et des autorités gouvernementales de l'époque.

Nous republions le décryptage de Lucien Degoy, dans l'Humanité du 3 mai 2001.

" Une fois dans la pièce, avec l'aide de mes gradés, nous avons empoigné Ben M'Hidi et nous l'avons pendu, d'une manière qui puisse laisser penser à un suicide... " L'aveu tient en une phrase, courte, explicite, sans appel. On pourrait dire sobre s'il ne s'agissait d'évoquer la sordide mise à mort, ce soir du 4 mars 1957, dans le secret d'une ferme isolée au sud d'Alger, du premier responsable du FLN de l'époque. Un assassinat prémédité et organisé par des officiers de l'armée française. Le témoin du meurtre et son principal exécutant, celui qui parle quarante-quatre ans après, est le général de brigade Paul Aussaresses à l'époque commandant parachutiste, détaché à l'état-major de Massu. L'ouvrage qu'il signe, Services spéciaux, Algérie 1955-1957 - Mon témoignage sur la torture, ajoute l'éditeur-, rendu public, hier, fait déjà l'effet d'un brûlot.

Implications à haut niveau

Car à propos de cet épisode dramatique et de quelques autres de toute première importance, telle la mort de l'avocat Ali Boumendjel - autre grande figure nationaliste, dont on apprend qu'il a été lui aussi " suicidé " par les militaires - ou, encore, l'utilisation de la torture, le " nettoyage " par les commandos parachutistes de la sous-préfecture de Philippeville en juin 1955 (bien avant la bataille d'Alger), Aussaresses confirme ce que nombre d'historiens supputaient mais qu'aucun de ses complices de l'époque, et surtout ce qu'aucune autorité militaire ou civile n'a reconnu jusqu'ici: l'implication directe et personnelle de nombre de cadres et dirigeants de la République dans la torture, l'assassinat, l'exécution sommaire et leur complicité dans les mensonges officiels fabriqués pour dissimuler ces forfaits pendant des décennies aux yeux de l'opinion française.

[Larbi Ben M'Hidi] À quatre-vingt-deux ans donc, Aussaresses parle. Ce n'est pas la première fois. On se souvient qu'après Massu, fin novembre dernier - alors que se développait la campagne des Douze avec l'Humanité, pour la reconnaissance de la responsabilité de la France dans la torture - il avait donné à Florence Beaugé du Monde, une interview dans laquelle il reconnaissait avoir lui-même pratiqué la torture et mis à mort 24 personnes. Cette fois, il précise et va plus loin. Donne des lieux, des dates, des noms et ceux d'autres témoins.

Aussaresses l'a pendu

Larbi Ben M'Hidi, c'est Aussaresses qui l'a pendu, a vérifié qu'il était mort, avant de faire porter le cadavre à l'hôpital. Boumendjel, c'est lui, Aussaresses, qui ordonne à l'un de ses lieutenants de le jeter dans le vide du haut d'un 6e étage. Il ne fallait surtout pas, explique-t-il, que ces combattants nationalistes soient jugés par un tribunal - dans les règles donc -, ce qui " aurait entraîné des répercussions internationales ", voire, dans le cas du " brillant avocat " algérien accusé par les militaires d'avoir commandité un assassinat, " lui aurait assuré l'impunité ".

La défenestration n'était-elle pas, aussi, le moyen de dissimuler les traces compromettantes de tortures? Aussaresses assure que son prisonnier y aurait échappé... Contrairement à Bigeard, il ne respecte pas ses adversaires, les qualifie au passage et suivant les cas de " petits truands ", " trafiquants " ou " proxénètes".



Audin livré au "docteur"

[Maurice Audin par Mustapha Boutadjine]

Il se montre un peu moins insultant à l'égard des Européens, membres du Parti communiste algérien, affirmant avoir été " naturellement prévenu " de l'arrestation de Maurice Audin par les hommes du 1er RCP puis de celle d'Henri Alleg, qu'il a " croisé " au moment de son arrestation. Il dit aussi avoir livré ces deux hommes au lieutenant Charbonnier - celui qu'on surnommait le " docteur " pour sa fascination du scalpel - afin qu'il les interroge. Dans ce livre, comme dans les deux heures d'émissions que consacre à Aussaresses Pierre-André Boutang, l'ancien " liquidateur " de la bataille d'Alger, chef de l'" escadron de la mort ", expression qu'il reprend à son compte, réaffirme ne rien savoir des circonstances de la disparition d'Audin - ce qui à l'évidence ne tient pas. D'autant moins, que le général donne beaucoup à voir et à comprendre sur sa tâche de " coordinateur " du sale boulot - entre autres à la villa des Tourelles où " il était rare que les prisonniers interrogés la nuit se trouvent encore vivants au petit matin " - ou comme éminence grise de Massu, superpréfet d'Alger, montrant par le détail comment il parvient à court-circuiter le fonctionnement normal des institutions démocratiques, juges, avocats et procureurs ou parlementaires en mission d'enquête.

3024 exécutions sommaires

C'est d'ailleurs ce pourquoi Massu avait, confirme-t-il, reçu les pleins pouvoirs du gouvernement Guy Mollet de l'époque : être efficace quels que soient les moyens employés. Si la torture n'était pas " banalisée " précise-t-il encore, " elle a été largement utilisée ". En s'accusant, Aussaresses prend bien soin de ne revendiquer de forfaits dont il ne puisse partager avec d'autres la responsabilité politique ou morale : les ordres précise-t-il toujours (et contrairement à ce qu'il avait affirmé en novembre au Monde) " venaient d'en haut ". Lacoste ministre résident était quotidiennement informé par le détail. Aussaresses affirme que les liquidations de personnalités furent réclamées par Massu, accuse le juge Bérard - correspondant direct à l'état-major du garde des Sceaux, François Mitterrand - de lui avoir demandé d'empoisonner Larbi Ben M'Hidi, confirme de nouveau, les 3 024 exécutions sommaires effectuées parmi les Algériens assignés à résidence et qu'en langage codé on appelait " évasions manquées".

Réseau Jeanson

Les seuls crimes monstrueux qu'il prenne pour lui tout seul n'ont pas dépassé le stade de l'intention: l'assassinat de Ben Bella qu'il se faisait fort d'éliminer dans la prison où il était secrètement maintenu en France, "dans un accident dû au gaz", ou la "neutralisation" d'une douzaine de sympathisants de la cause algérienne, membres du réseau Jeanson - il cite Olivier Todd, Hervé Bourges, Gisèle Halimi, qu'il "manque de peu d'intercepter" alors que l'avocate venait de rencontrer secrètement à Alger Suzanne, la femme du général Massu, laquelle se donnait, semble-t-il, un rôle modérateur.

Quel crédit accorder à ces allégations qu'on peut toujours mettre sur le compte de la gloriole militaire ou de la provocation politique d'un personnage qui, au fil des pages, règle des comptes avec d'anciens collègues ou complices dont il dit qu'ils " savent " mais auraient préféré qu'il se taise? Que vaut le témoignage d'un spécialiste du contre-espionnage, expert en coups tordus et fausses nouvelles, l'ancien para qui côtoyait au 1er RCP des légionnaires ayant fait leurs armes sous l'uniforme nazi?

Absence totale de regrets

Est-ce l'ancien adhérent des Jeunesses étudiantes chrétiennes, qui se livre à examen de conscience au soir de sa vie - mais alors comment défendre son absence totale de regrets ou de remords? Veut-il, lui le gaulliste de la première heure - ce qui lui valut, explique-t-il, de lourdes inimitiés dans une partie de la caste militaire qui complota contre la République - mettre les gouvernants d'aujourd'hui en demeure de réagir plus qu'ils ne l'ont fait, à des actes confirmant l'implication étroite du pouvoir politique de l'époque dans la sale guerre?

Sans doute, il y a un peu de tout cela. Mais peu importent, finalement, les motivations: le fait gravissime n'est-il pas que cet homme portait comme d'autres l'uniforme de la République, qu'il agissait au nom de la France : c'est cela qui, aujourd'hui, est insupportable.

A lire aussi:

Notre dossier: Mort de Paul Aussaresses, général tortionnaire pendant la guerre d'Algérie


Photo de laperouse
laperouse il y a 10 ans

Citation de "cousin-hubert"Citation de "sibelius"Citation de "laperouse" Sellal aujourd'hui a paris. deja reçu ce matin par hollande.....l'oas ne l'entend pas de cette oreille !!!!!!!

Expliquez, s'il vous plait ?

(s)


Ben oui l'Optimisation Absolue de la Surdité




L’OAS et ses nombreux crimes

**L’Etat français a collaboré avec l’OAS

selon les déclarations de Jean-Jacques Susini

L’oraganisation terroriste est responsable de l’élimination de nombreux algériens sans jugement

L'OAS et ses nombreux crimes arton2733-00f10

Jean-Jacques Susini, le numéro 2 de l’organisation terroriste, a indiqué que l’Etat français, en particulier les services de police et l’armée, a collaboré avec l’organisation de l’armée secrète « OAS » pour l’élimination des personnes qui sympatisaient avec le FLN durant les derniers jours de la guerre de libération. Susini a reconnu l’assassinat de l’écrivain Mouloud Feraoun ainsi que quatre de ses compagnons comme « une erreur très regrettable ».

Le livre d’entretiens du journaliste français Bertrand le Gendre, une des têtes pensantes de l’organisation terroriste (OAS) et dont le journal « libération » a publié certaines pages, indique que l’Etat français qui devait « frapper les fiefs de l’OAS et la combattre », travaillait et était son complice dans l’élimination de nombreux militants algériens, adhérents au FLN ou simples collaborateurs. Susini a honnêtement répondu aux questions de Le Gendre « nous avons reçu des renseignements sur nos adversaires c’est-à;-dire les pros-FLN qu’ils soient musulmans ou européens par les services de police en Algérie ».A une question sur la possibilité que l’OAS soit le « sous-traitant » de la police pour les basses besognes, Susini a déclaré que « Si les forces régulières arrêtent un agent du FLN qui ne mérite pas d’être déféré à un tribunal, il faut bien que quelqu’un se charge de son exécution », sous-entendant que l’organisation terroriste s’est chargée de l’élimination de nombreux algériens sans jugement. Le numéro 2 de l’organisation (OAS) a ajouté que « Souvent, les noms des partisans du FLN nous étaient transmis par ceux-là mêmes qui, officiellement, nous combattaient ». Et a déclaré que « Cela peut paraître paradoxal, mais c’était pour eux la solution. Nous avions le même ennemi commun ».Susini a indiqué que Cette collaboration remontait à la Bataille d’Alger, et a considéré que les zouaves transmettaient à des volontaires européens la liste d’opérations qu’ils ne pouvaient ou ne voulaient pas mener à bien eux-mêmes ». Et ajouté que « à partir du moment où l’Etat n’a pas le courage d’appliquer les sanctions radicales qui s’imposent, où il craint la réprobation de l’opinion, il nous revenait à nous, clandestins, de se substituer à lui. Toutes les guerres de résistance sont passées par là ».Rappelons que Jean-Jacques Susini est né à Alger en 1933, est un militant d’extrême droite, et a occupé le poste de président de l’association générale des étudiants d’Algérie, il a fui en Espagne après l’échec du coup d’état des généraux français contre le général de Gaulle en 1961, et a fondé là-bas en compagnie du général Raoul Salan, Pierre Lagaillarde et Jospeph Ortiz l’organisation de l’armée secrète, et a alors été condamné à mort avant d’être amnistié par de Gaulle en 1968. Susini avait déclaré en 2008 lors d’un entretien avec le magazine français « le point » qu’il « regrette l’assassinat de l’écrivain Mouloud Feraoun, qui était une erreur grave ». (El Khabar-16.03.2012.)

L’écrivain Mouloud Feraoun

**Les crimes de l’OAS ont fait 1.100 victimes parmi les civils algériens à Oran entre 1961 et 1962

arton2734-7ceb2

Le chercheur algérien Sadek Ben Kada est parvenu dans une étude scientifique sur laquelle il a travaillé durant 10 ans sans interruption à la conclusion que les crimes atroces perpétrés par l’organisation de l’armée secrète « OAS » avait fait plus de 1100 victimes parmi les civils algériens à Oran entre 1961 et 1962, victimes des opérations terroristes des éléments de l’organisation, la terreur et l’écho des ces crimes sont parvenus à toute la région ouest du pays dont la ville de Tlemcen et les environs d’Oran.

Le militant national Omar Achachi a déclaré à El Khabar que l’écho de la terreur suscitée par les crimes de l’OAS au niveau de la ville d’Oran particulièrement après l’accord pour le cessez-le-feu en mars 1962 était parvenu jusqu’à la ville de Tlemcen et la peur avait habité les habitants de la ville de différentes communautés, musulmans, juifs, colons et espagnols. Et a évoqué la crainte que suscitaient les sirènes incessantes des ambulances et des patrouilles de l’armée et de la police, et comment la morgue de l’hôpital de Tlemcen s’étaient remplie de corps des victimes des assassinats commis par les éléments de l’OAS. Omar Achachi a déclaré que deux des clients du magasin de véhicule que possédait son père sur le chemin Lorette à l’est de Tlemcen ont été tué dont le jeune intellectuel Abdelakder Khaled et ce en mai 1962, qui après avoir réparé sa voiture avait décidé d’aller à Oran mais Hadh Omar l’avait mis en garde contre la dangerosité de la route et lui avait caché son bidon d’essence pour le retarder, mais il avait persisté à vouloir partir, et l’après-midi était parvenu la nouvelle de son assassinat à l’entrée de la ville d’Oran et son corps avait été ramené à Tlemcen. Hadj Omar ajouté que son corps avait le premier à avoir été enterré avec sur lui le drapeau de l’Algérie indépendante dans un enterrement solennelles au milieu de la stupéfaction des colons. Notre interlocuteur a également indiqué que le défunt Baba Ahmed Abdelaziz qui était également un client du garage du grand maghreb que possédait la famille Achachi, s’était rendu à Oran au domicile de son beau-frère à la cité des palmiers pour préparer son départ définitif d’Oran mais a été surpris par des éléments de l’OAS près de la porte de la villa de son beau-frère et l’a tué par balle. Achachi a ajouté que « il y a eu des moments terribles à l’hôpital de Tlemcen qui s’est rempli de blessés et de morts », ajoutant : « j’ai vu de mes yeux comment la peur a habité la communauté chrétienne et juive qui se trouvait dans les grands villes particulièrement à Oran et Tlemcen et comment ils avaient afflué dans les gares, les ports et les aéroports dans une immigration collective, c’était la plus importante immigration de la communauté juive parmi les habitants de Tlemcen vers Israël, c’était des colons d’origines juives et bilingues parlant l’arabe et le français. Hadj Omar Achachi a conclu son entretien avec nous en déclarant que son père commentait l’immigration et la fuite des colons juifs et chrétiens comme étant la punition divine des massacres des chrétiens contre les musulmans en Andalousie il y a cinq siècles. (El Khabar-16.03.2012.)

**photos sur les crimes de l’OAS

Attentat de l‘OAS, contre les populations civiles

L’école Eugène Étienne sous les flammes de l’OAS

Des attentats sanguinaires de l'OAS ont frappé Alger après l'annonce du cessez-le-feu

**Comment l’OAS a été créée…selon Jean-Jacques Susini

Cinquante ans après l’indépendance de l’Algérie, le masque tombe sur le fonctionnement de la terrible Organisation armée secrète (OAS). Le numéro deux de cette organisation terroriste, Jean-Jacques Susini, est passé aux aveux! Jamais un ancien responsable de l’OAS ne s’est confessé sur son rôle au sein de cette hydre de Lerne. Même le général Raoul Salan, premier responsable de l’OAS, n’en a soufflé mot dans les quatre volumes de ses mémoires.
Désormais, c’est fait! L’ouvrage du journaliste Bertrand Le Gendre «Entretiens avec Jean-Jacques Susini Confessions du n°2 de l’OAS» paru récemment en France, retrace le parcours de cet «intraitable activiste» aux «références fascisantes». Ces entretiens d’«une vingtaine d’heures d’enregistrement» comme le souligne le journaliste «ont eu lieu chez lui (Susini) à Paris de septembre à décembre 2011». Ils donneront naissance à un ouvrage de 192 pages, réparti en cinq chapitres. «A 78 ans, il est le dernier responsable de l’état-major de l’OAS-Algérie à pouvoir raconter celle-ci de l’intérieur», assure Le Gendre. Des remords? Loin s’en faut.
«Parfois, pourtant, il se dérobe et fuit un pan de son histoire tant il voudrait laisser de lui le souvenir d’une tête politique qui n’a été mêlée que de loin aux crimes de son camp. Des blessures sont toujours à vif, des sujets sentent encore le soufre», nuance l’auteur dans son avant-propos (P13).
Aux premières lignes de son ouvrage, Bertrand Le Gendre présente Susini comme «l’un des personnages-clés de cette guerre franco-française (l’OAS et les ultras de l’Algérie française opposés au général De Gaulle). Seulement, cette guerre «franco-française» se déroulait sur la terre d’Algérie, alors que la Révolution qui était à sa cinquième année s’était dotée d’une représentation souveraine: le Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra). Elle avait pour objectif de faire avorter le processus d’indépendance de l’Algérie, lequel processus avait été rendu irréversible suite à l’internationalisation de la question algérienne. Rappelé en sauveur à la tête de l’Etat français, le général De Gaulle mit un temps pour comprendre que le vent de l’histoire avait tourné. Lui qui avait déclaré, lors de sa première visite en Algérie comme président du Conseil du 27 au 31 août 1959 que «moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur l’Algérie», avait fini par admettre, une année après (le 5 septembre 1960), que «l’Algérie algérienne» était «en route»…

La naissance de l’OAS
Jean-Jacques Susini a 27 ans. Il est sous le coup du procès dit «des Barricades». Ce procès met en cause les meneurs des «semaines des Barricades» à Alger, journées insurrectionnelles menées du 24 janvier au 1er février 1960 par les partisans de l’Algérie française qui rejettent le droit du peuple algérien à l’autodétermination. Ils manifestaient leur mécontentement suite à la mutation du général Massu, en métropole, le 19 janvier 1960.
«La population algéroise (européenne) avait pour le général Massu une grande admiration… Son rappel à la métropole à la suite de l’une de ses déclarations à la presse fait figure à nos yeux d’une déclaration de guerre», se souvient Susini (P45).
Début 1960, Massu qui a mené la bataille d’Alger contre le FLN déclare à un journaliste autrichien: «De Gaulle était le seul homme à notre disposition. L’armée a peut-être commis une faute». Le 18 janvier, le journal Südddeutsche Zeitung publie ses propos. Le lendemain, il est convoqué à l’Elysée. Une décision qui, avec le discours de «De Gaulle sur l’autodétermination, provoque la semaine des barricades».
Bilan: 22 morts et 150 blessés. En même temps. la question algérienne gagne du terrain sur le plan international. Les négociations de Melun, du 25 au 29 juin 1960, échouent. Le Gpra évite, ainsi, le piège politique tendu par De Gaulle qui voulait réduire les négociations à un cessez-le-feu. Les pressions internationales s’accentuent sur la France coloniale. De Gaulle effectue son dernier voyage à Alger, à la fin de l’année. Il y est accueilli avec les imposantes manifestations du 11 décembre en faveur de l’indépendance de l’Algérie. Le 20 décembre, les Nations unies reconnaissent au peuple algérien son droit à l’autodétermination. L’accélération de l’histoire brouille les cartes.
En fuite, Susini est en Espagne… à la recherche de «l’Algérie française» perdue.
«… Pour faire avancer notre cause, j’ai pris des contacts avec toutes sortes de gens. J’ai même rencontré Otto Skorzeny, l’ancien SS (homme de confiance de Hitler). Deux fois», avoue Susini. Ce dernier rencontre le général Raoul Salan à Madrid, ancien gouverneur d’Alger, en fuite lui aussi et interdit de retour à Alger où vivent sa femme et sa fille.
L’Espagne de Franco accueille les fous de l’Algérie française. S’y trouvent, entre autres, Pierre Lagaillarde et Joseph Ortiz. L’un est ancien député d’Alger et ex-parachutiste. L’autre est patron du bar algérois (de l’époque) le Forum. Des échanges entre ces extrémistes naît l’OAS. «Il n’y a pas eu de congrès constitutif de l’OAS mais des discussions entre nous et des échanges de lettres, qui ont duré un certain temps», explique Susini (P69).
L’OAS voit le jour en Espagne fin janvier 1961, mais sème la terreur à Alger.

Le putsch des généraux: Massu pessimiste
L’année 1961 s’annonce porteuse d’espoir pour la cause algérienne et d’incertitudes pour Susini, Salan et leurs acolytes. Seulement, elle portera aussi son lot de victimes. Le 8 janvier, nouvelle avancée de la cause algérienne: les Français se prononcent à 75% pour le droit du peuple algérien à l’autodétermination.
Cette situation provoque un trouble au sein des troupes militaires coloniales, engagées en Algérie. Le putsch est imminent. Un noyau de conspirateurs se constitue. Il comprend les colonels Charles Lacheroy, Antoine Argoud, Joseph Broizat, Yves Godard et Jean Garde. Quatre généraux s’installent à la tête de ce noyau, fin mars. Il s’agit de Edmond Jouhaud, Jacques Faure, André Zeller et Paul Gardy. Ces officiers supérieurs installent le général Maurice Challe à la tête de leur conspiration. Le général Massu se montre sceptique. «Il me dit: Ils échoueront. Ils n’ont rien compris. Ils n’auront jamais l’armée avec eux». Il dit aussi des militaires: «Ce sont des gens qui ne sont pas faits pour la politique», regrette l’ancien n°2 de l’OAS (P 69). Lancé dans la nuit du 21 au 22 avril, le putsch échoue.
En conséquence, le général Maurice Challe, le général André Zeller, le commandant Hélie Denoix de Saint Marc se livrent aux autorités. Les autres vont former l’état-major de l’OAS. Un état-major dont Susini était, sous l’autorité lointaine de Salan, le héraut, chargé du secteur Action psychologique et propagande. Comme le souligne Bertrand Le Gendre: «Ce dernier est un politique à la tête froide aux références historiques qui croit aux vertus révolutionnaires.» Il est au coeur de l’action de l’OAS. C’est lui qui est en charge du volet politique de l’Organisation.
«Très lié à Roger Degueldre, le chef des commandos Delta, le bras armé de l’OAS, Jean-Jacques Susini était mieux placé que quiconque pour témoigner de la violence de l’Organisation», relève Bertrand Le Gendre.

Les victimes de l’OAS
Selon la description faite par Susini, cette organisation terroriste comptait «des centaines de militaires approximativement, groupés dans une trentaine de commandos». Une minorité de militaires aguerris et une majorité de pieds-noirs. La violence? Elle sert d’«outil de propagande et comme préparation à une insurrection armée» (P127). La majorité des victimes de l’OAS sont d’origine musulmane. Mais les Européens engagés en faveur de la Révolution ne sont pas épargnés. Les chiffres donnent froid dans le dos.
«Un décompte qui s’arrête au 20 avril 1962, le jour de l’arrestation de Salan, fait état de 1622 morts dont 1383 musulmans et 239 Européens. Et de 5148 blessés dont 4086 musulmans et 1062 Européens. La proportion Musulmans/Européens est de 85% pour les morts», affirme dans un décompte macabre Susini qui, 50 ans après, n’éprouve aucun regret à l’évocation de ces victimes. Ce monstre froid né à Alger le 10 juillet 1933 dans une famille d’origine corse. Il a grandi sous l’influence de sa grand-mère maternelle, Thomasine Palmieri. «Elle était monarchiste et maurrassienne. C’est elle qui m’a élevé et m’a formé. Elle m’a profondément influencé. Un jour je l’ai vue pleurer en écoutant Mussolini à la radio» révèle celui qui porte la responsabilité de la mort de centaines de personnes, coupables selon lui d’avoir enterré à l’«Algérie française»…(L’Expression-19.03.2012.)

****************************

*Qui ont brûlé les 400.000 livres d’Alger?

Ce jour du 7 juin 1962, des pieds-noirs français ont brûlé la bibliothèque de l’université d’Alger.

Elle est « belle », cette «civilisation» qui brûle les livres

actualite2[28917]

Elle est belle la «civilisation» qui incendie les bibliothèques! La loi française du 23 février 2005 devrait porter, chez nous, le nom de «loi du 7 juin 1962». De ce jour où des pieds-noirs ont brûlé la bibliothèque de l’université d’Alger. 400.000 livres ont été ainsi réduits en cendres. Le 50e anniversaire de cet acte criminel qui marque de son empreinte indélébile la «civilisation» des pieds-noirs en Algérie, a été commémoré, jeudi dernier, sur les lieux mêmes du crime. Troublante coïncidence, cet anniversaire a été précédé par la mort, mercredi dernier à Los Angeles, de l’écrivain américain, Ray Bradbury. Celui qui a le mieux décrit ce type de «civilisation». C’est lui qui a écrit «Fahrenheit 451». Un livre de science- fiction qui raconte la vie dans une société où la lecture est strictement interdite. Les pompiers de ce pays sont chargés de faire la chasse aux personnes qui lisent et de brûler tous les livres qu’ils trouvent. Le pays de Bradbury était imaginaire lorsqu’il a écrit le livre en 1953. Il ne s’imaginait pas qu’une telle société existait déjà en Algérie et qu’elle allait faire, neuf ans plus tard, exactement ce qu’il décrit dans son livre et brûler 400.000 livres. Mais en 1966, le réalisateur français, François Truffaut, qui adapta le livre au cinéma a dû penser que Bradbury était un grand visionnaire pour avoir, par la fiction, anticipé une tragique réalité. Tant le livre que le film eurent un succès considérable. Succès comparable à «Vingt mille lieues sous les mers» de Jules Verne. Au pays imaginé par Bradbury la lecture empêche les gens d’être heureux. Ou si vous voulez, l’ignorance garantit le bonheur. C’était bien la «civilisation» des pieds-noirs en Algérie. En fermant toutes les écoles algériennes dès 1830 et en soumettant les indigènes à l’ignorance. A quelques exceptions, les Algériens n’ont vu s’entrebâiller les portes du savoir que sous la pression de la guerre de Libération nationale. Ce qui explique qu’à l’indépendance, 5% seulement des 9 millions d’Algériens savaient lire et écrire à des niveaux variables. Elle est belle, en effet, cette civilisation qui brûle les livres! Avec cet incendie de la bibliothèque universitaire, les pieds-noirs d’Algérie porteront pour l’éternité leur racisme. Certains vont dire que c’est l’OAS qui est responsable de l’incendie. Mais qui est (oui! au présent car le germe «vive l’Algérie française!» n’est pas mort) l’OAS sinon une organisation sectaire composée de pieds-noirs? Le gros des 900.000 personnes qui composaient cette «civilisation» en 1962 sont arrivés de divers pays comme d’Espagne, d’Italie, de Malte, etc., auxquels il faut ajouter les juifs d’Algérie devenus français en 1870. Ce qui explique que le référendum du 8 avril 1962 ne concernait que les Français de l’Hexagone. Lesquels ont répondu «OUI» à 91% à la question: «Etes-vous pour l’indépendance de l’Algérie?». Les «civilisateurs» pieds-noirs étaient exclus de la consultation. Comment ont-ils réussi alors à faire rallier à leur thèse le Parlement français? La question et sa réponse sont strictement franco-françaises. Le président français, Francois Hollande, vient d’ailleurs de battre en brèche cette falsification en dénonçant le colonialisme, aussitôt avoir été investi. La célébration du cinquantenaire de notre indépendance nous donnera l’occasion de revenir amplement sur cette distinction à faire entre pieds-noirs et Français. Mais avant et pour mesurer le poids réel des rapatriés en France, il est utile de préciser qu’il suffit de quatre personnes réparties aux coins d’une salle pour faire croire à l’unanimité des présents. C’est une vieille technique. Plus vieille que l’Algérie de papa qui brûlait les livres! *Par Zouhir MEBARKI – Samedi 09 Juin 2012- L’Expression.

Photo de laperouse
laperouse il y a 10 ans

Citation de "cousin-hubert"Citation de "sibelius"Citation de "laperouse" Sellal aujourd'hui a paris. deja reçu ce matin par hollande.....l'oas ne l'entend pas de cette oreille !!!!!!!

Expliquez, s'il vous plait ?

(s)


Ben oui l'Optimisation Absolue de la Surdité




boutef malade.il envoie sellal à paris.sellal est un MEMBRE actif.

Photo de bzh-artyeahjoie
bzh-artyeahjoie il y a 10 ans



!!! HU HI HU HI HU HI HU HI !!!

... quelle chance !!
,, chuis tombé sur un décérébré schizo du copié/collé !! MDRR !!

Photo de laperouse
laperouse il y a 10 ans

Citation de "bzh-artyeahjoie"



il fallait pas partir....mais l'oas a semée la terreur et a tout brulée.torture,massacre de population,bombes,tirs a vue,viols,etc etc.

Photo de laperouse
laperouse il y a 10 ans

Citation de "bzh-artyeahjoie"

!!! HU HI HU HI HU HI HU HI !!!

... quelle chance !!
,, chuis tombé sur un décérébré schizo du copié/collé !! MDRR !!



désolé tu comprends rien....un imbecile heureux !!!!

Photo de cousin-hubert
cousin-hubert il y a 10 ans

Citation de "bzh-artyeahjoie"

!!! HU HI HU HI HU HI HU HI !!!

... quelle chance !!
,, chuis tombé sur un décérébré schizo du copié/collé !! MDRR !!


Tu verras, il y a quelques beaux spécimens ici et presque toujours ce sont des DZ. Mdrrrrr


Photo de bzh-artyeahjoie
bzh-artyeahjoie il y a 10 ans

Citation de "cousin-hubert"Citation de "bzh-artyeahjoie"

!!! HU HI HU HI HU HI HU HI !!!

... quelle chance !!
,, chuis tombé sur un décérébré schizo du copié/collé !! MDRR !!


Tu verras, il y a quelques beaux spécimens ici et presque toujours ce sont des DZ. Mdrrrrr




,,, ce qu' il y a de jouissif avec eux ,,, c'est qu' il n'y a pas besoin de mettre une piastre dans le juxe-box !!!

,, tu mets un coup de latte ,,, et hop' ils démarrent !!! LOL !!

Photo de graindeson69
graindeson69 il y a 10 ans

ça ne changera jamais.......même dans 100 ans on nous le reprochera encore....pfffff

Photo de laperouse
laperouse il y a 10 ans

Citation de "cousin-hubert"Citation de "bzh-artyeahjoie"

!!! HU HI HU HI HU HI HU HI !!!

... quelle chance !!
,, chuis tombé sur un décérébré schizo du copié/collé !! MDRR !!


Tu verras, il y a quelques beaux spécimens ici et presque toujours ce sont des DZ. Mdrrrrr





oh putain de connaisseur !!!!!! tu en rafole !!!!!


Participants

Photo de laperouse Photo de sibelius Photo de cousin-hubert Photo de bzh-artyeahjoie Photo de graindeson69