ananas785

Les SALAIRES POUR SAUVER Une VIE ?????????

il y a 11 ans
Auteur Message
Photo de ananas785
ananas785 il y a 11 ans

POMPIERS POUR SAUVER Une VIE :1800€
policiers pour risquer :1700€
Les MEDECINS :5500€

Photo de sibelius
sibelius il y a 11 ans

http://argentaire.blogspot.fr/2013/07/les-10-footballeurs-les-plus-payes-au.html

1 David Beckham - 50,6 millions de dollars / an
Club: Paris Saint-Germain
Pays: France
Salaire: 6,5 millions de dollars

Autres revenus: 44,1 millions de dollars. Grands contrats de sponsoring de Beckham comprennent Adidas, Breitling, et H&M.


# 2 Cristiano Ronaldo - 43,5 millions de dollars / an
Club: Real Madrid
Pays: Espagne
Salaire: 21,9 millions de dollars

Autres revenus: 21,6 millions de dollars. Grands contrats de sponsoring de Ronaldo comprennent Nike et Castrol.


# 3 Lionel Messi - 40,3 millions de dollars / an
Club: Barcelone
Pays: Espagne
Salaire: 21,2 millions de dollars

Autres revenus: 19,1 millions de dollars. Grands contrats de promotion de Messi comprennent Adidas, Pepsi, EA Sports, Dolce & Gabana et Turkish Airlines.


# 4 Sergio Aguero - 20,8 millions de dollars / an
Club Manchester City
Pays: Angleterre
Salaire: 16,6 millions de dollars

Autres revenus: 4,2 millions de dollars. Grands contrats de sponsoring de Aguero comprennent Puma et Pepsi.


# 5 Wayne Rooney - 20,3 millions de dollars / an
Club: Manchester United
Pays: Angleterre
Salaire: 17,8 millions de dollars

Autres revenus: 2,5 millions de dollars. Grands contrats de sponsoring de Rooney comprennent Nike et Harper Collins.


# 6 Yaya Touré - 20,2 millions de dollars / an
Club: Manchester City
Pays: Angleterre
Salaire: 16,6 millions de dollars

Autres revenus: 3,6 millions de dollars. Le plus grand contrat de sponsoring de Touré est avec Puma.


# 6 Fernando Torres - 20,2 millions de dollars / an
Club: Chelsea
Pays: Angleterre
Salaire: 16,6 millions de dollars

Autres revenus: 3,6 millions de dollars. Grands contrats de sponsoring de Torres comprennent Nike et Pepsi.


# 8 Neymar - 19,5 millions de dollars / an
Club: Santos
Pays: Brésil
Salaire: 10,4 millions de dollars

Autres revenus: 9,1 millions de dollars. Grands contrats de sponsoring de Neymar comprennent Nike, Red Bull, Panasonic et Volkswagen.


# 9 Ricardo Kaka - 19,3 millions de dollars / an
Club: Real Madrid
Pays: Espagne
Salaire: 14,3 millions de dollars

Autres revenus: 5,0 millions de dollars. Grands contrats de sponsoring de Kaka comprennent Adidas et Pepsi.


# 10 Didier Drogba - 17,8 millions de dollars / an
Club: Galatasaray
Pays: Turquie
Salaire: 15,7 millions de dollars

Autres revenus: Les plus grands contrats de sponsoring de Drogba comprennent Nike et Pepsi.


Photo de azalee.zoa
azalee.zoa (clôturé) il y a 11 ans

Notre Georges W Bush français, il gagne combien à faire connerie sur connerie ???

Photo de sibelius
sibelius il y a 11 ans

Citation de "azalee.zoa"Notre Georges W Bush français, il gagne combien à faire connerie sur connerie ???

http://www.journaldunet.com/economie/magazine/le-salaire-des-politiques-et-des-elus/president-de-la-republique.shtml

Président de la République : 14 910 € bruts par mois
)%!Le président de la République ne peut cumuler son indemnité avec aucune autre. © ParisPhoto - Fotolia.com
Traitement mensuel : 14 910,31 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (11 580,82 €), une indemnité de résidence (347,43 €) et une indemnité de fonction non imposable (2 982,06 €).

Avantages : logement de fonction à l'Elysée, accès gratuit au réseau SNCF, voitures de fonction et chauffeurs, mise à disposition d'une flotte d'avions, jouissance de plusieurs résidences secondaires.

Cumul : impossible. Les éléments de rémunération du président de la République sont exclusifs de tout autre traitement, pension, prime ou indemnité, hormis celles à caractère familial.

Le 19 juillet 2012, les députés ont voté la baisse de 30% du salaire du président de la République et du Premier ministre.

Nicolas Sarkozy et François Fillon, les prédécesseurs respectifs de François Hollande et Jean-Marc Ayrault, percevaient une rémunération mensuelle de 21 300 € bruts.



:-)

Photo de sibelius
sibelius il y a 11 ans

http://www.sudouest.fr/2012/08/29/nicolas-sarkozy-va-t-il-etre-paye-250-000-euros-pour-une-conference-806747-4705.php

" Une banque d'affaires américaine a proposé à l'ancien président d'intervenir lors d'une conférence. Sa rémunération ? 250.000 euros les 45 minutes, selon le Canard Enchaîné "

:-)

Photo de sibelius
sibelius il y a 11 ans

Fortune famille LE PEN : :-)

http://www.sudouest.fr/2013/04/11/la-suisse-embarrasse-le-front-national-1021406-710.php

" Ce compte helvétique et les révélations sur son ancien trésorier ont plombé la journée du FN


Jean-Marie Le Pen : « Ce compte a été fermé après remboursement ». © Nul ne semble pouvoir se présumer à l?abri du grand déballage qui s?empare de la vie politique française , en écho au coup de tonnerre déclenché par l?affaire Cahuzac . Marine Le Pen l?apprend à ses dépens.

Tandis que le parti frontiste fustigeait la « gauche Caïman », en référence au trésorier de campagne de François Hollande, qui avait pris des participations dans des sociétés installées dans ce paradis fiscal, c?est Jean-Pierre Mouchard, l?ex-trésorier du microparti lepéniste Cotelec , qui est à son tour visé par Mediapart.

Selon le site d?investigation, celui-ci aurait également eu recours à des sociétés offshore dans les années 1990. L?affaire sonne comme un coup de semonce à l?endroit de l?ancienne candidate à la présidentielle, qui espérait bien prospérer... "


http://www.politique.net/2007122602-enquete-sur-la-fortune-de-le-pen.htm

ean-Marie Le Pen est extrêmement riche. Il possède une immense propriété à Saint-Cloud dans le parc de Montretout, une maison familiale à la Trinité, un portefeuille d'actions, des liquidités et la moitié des parts d'une société de champagne. Pourtant, à en croire sa déclaration d'impôt, il ne paierait que 1643 euros d'ISF, correspondant à un patrimoine de 1 million d'euros. C'est plus que Ségolène Royal, certes, mais bien moins que le président de la République, Nicolas Sarkozy. La somme est dérisoire lorsque l'on calcule les différentes sources de richesse du président du Front National. Dans son numéro daté du 21mars 2007, Le Canard Enchaîné a mené l'enquête pour savoir d'où vient la fortune de Jean-Marie Le Pen et la raison pour laquelle il paye si peu d'impôts. Selon le journal, celui-ci doit tout simplement beaucoup d'argent au fisc.

En cette fin d'année, tous les journaux, les radios, les télévisions proposent des rétrospectives de l'année 2007. En politique, on pourrait revenir sur le sacre de Nicolas Sarkozy, les cafouillages de Ségolène Royal pendant la campagne, les épisodes du Sarko Show depuis le 6 mai. Mais, au lieu de vous resservir des informations réchauffées, Politique.net vous propose une série en 7 épisodes des informations qui sont quasiment passées inaperçues pendant l'année.

Episode 2 : Enquête du Canard Enchaîné sur la fortune de Le Pen
L'héritage de 30 millions de francs de Jean-Marie Le Pen
Il est de notoriété publique que le leader du Front national est issu d'un milieu très modeste. Ses parents habitant la Bretagne étaient issus des couches populaires. Sa mère était couturière tandis que son père était marin pêcheur. En 1942, il mourut en mer, son bateau explosant sur une mine. Jean-Marie Le Pen devint donc un « pupille de la nation ». Ce n'est donc pas grâce aux biens de ses parents qu'il a pu devenir richissime, c'est plutôt grâce à un autre héritage.
Il rencontre dans les années 1970 un certain Hubert Lambert, héritier en partie de la dynastie des ciments Lambert. L'homme est fasciné par Jean-Marie Le Pen au point de voir en lui un futur chef d'Etat. Pour l'aider dans son accession au pouvoir, Hubert Lambert va lui financer son parti, le Front National. Avant de mourir, à l'âge de 42 ans, celui-ci établit une douzaine de testaments, dont un à l'adresse de son protégé. Il lui fait don d'une somme colossale, estimée à 30 millions de francs. Pourtant, un cousin d'Hubert Lambert, ayant lui aussi hérité de sa fortune, se sent lésé. Il aurait bien envie de lui faire un procès mais après avoir calculé les risques, se récuse, comme d'ailleurs Jean-Marie Le Pen. Chacun voit l'intérêt de s'arranger à l'amiable plutôt que de passer devant un tribunal où ils risqueraient de sortir tous deux perdants, Hubert Lambert ayant d'autres cousins non concernés alors par ces parts d'héritage. Les deux hommes trouvent donc un arrangement : Jean-Marie Le Pen hérite de la maison de Saint-Cloud.
Le Canard enchaîné rapporte que le chef du FN aurait fait quelques autres héritages, beaucoup moins considérables que celui de Hubert Lambert, mais permettant de grossir son immense fortune.
Le manoir de Saint-Cloud
Grâce à l'héritage d'Hubert Lambert, Jean-Marie Le Pen est devenu le propriétaire d'une demeure gigantesque à l'Ouest de Paris. Elle se situe dans le parc de Montretout, qui s'étend sur un demi-hectare. Le manoir en lui-même mesure 430m² et possède en plus deux dépendances. Les anciennes écuries de 380 m² ont été transformées en appartement. Le domaine possède également un très grand chenil. Dans le manoir, le rez-de-chaussée est consacré aux salles de réception, le premier étage aux bureaux du Front national.
Quand Le Pen en devient propriétaire, à la fin des années 1970, la maison était estimée environ à quelques dizaines de millions de francs, aujourd'hui, elle en vaut 6.45 millions d'euros !
La maison familiale à la Trinité
En mars 2007, Jean-Marie Le Pen a reçu des journalistes dans sa maison d'enfance à la Trinité;-sur-Mer, en Bretagne. Malgré ses origines modestes, il possède une maison de grande facture. En effet, celle-ci se compose d'une bâtisse en longueur, d'un pavillon ainsi que d'un terrain de 815 m². Selon les agents immobiliers, le bien est estimé à près d'un million d'euros. Cette propriété qui compte être mis en vente est en fait une copropriété : les différents membres de la famille Le Pen se partagent les parts.
Le Pen détient 50% des parts d'une marque de champagne
Jean-Marie Le Pen a trouvé un autre investisseur, décidé à lui augmenter sa fortune personnelle : il s'agit de Patrick Bourson, entrepreneur et qui fut candidat FN aux législatives de 2007 dans la Marne. Patrick Bourson est bien implanté dans sa région. Sa femme comme lui-même oeuvrent depuis des années pour le Front national. Celle-ci est même conseillère régionale FN. Grâce à la seconde épouse de Jean-Marie Le Pen, les deux couples se rencontrent et décident de faire ensemble des affaires. Les Bourson sont viticulteurs. En 2003, ils rachètent une marque de champagne et demande à Jean-Marie Le Pen d'être actionnaire. Il possède la moitié des parts de la société. Selon Le Canard Enchaîné, la société réalise aujourd'hui plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Une location à Rueil Malmaison
Si Jean-Marie Le Pen possède une immense et très luxueuse maison à Saint-Cloud, il ne faudrait pas s'imaginer qu'il y réside quotidiennement. Le chef du FN et son épouse Jany vivent dans le quartier rupin de Rueil-Malmaison dans deux habitations avec piscine, terrasses et terrain de 1800 m² ! Jean-Marie Le Pen n'en est pas le propriétaire, lui et sa femme n'en sont que locataires. La résidence a appartenu à Janie Le Pen et à son premier mari avant d'être revendue et louée par celle-ci !
Jean-Marie Le Pen contourne l'ISF : moins d'un million d'euros de patrimoine déclaré
Depuis 25 ans, Jean-Marie Le Pen a des ennuis avec le fisc. En effet, depuis qu'il a acquis son manoir à Saint-Cloud, il a eu la bonne idée de créer une société civile immobilière (SCI) où il détient la quasi-totalité des parts. La création de cette société lui permet d'éviter d'inclure le manoir de Saint-Cloud dans sa déclaration de patrimoine (une société n'est pas un patrimoine) et donc de payer un montant élevé d'Impôt sur la Fortune. Il n'est donc pas propriétaire direct du manoir et se verse à lui-même (à la SCI) un loyer très peu élevé. Pour tromper le fisc et réduire le montant de l'ISF, il est le locataire du manoir et ne paie que 750 euros par mois ! Ce détournement lui a valu plusieurs redressements fiscaux. En 1992, la SCI a dû reverser 847 636 francs aux impôts pour les seules années de 1989 à 1991. En décembre 2005, le Conseil d'Etat estime que Le Pen est coupable non seulement de détournement du système fiscal mais aussi de mauvaise foi, lui qui a une ardoise fiscale estimée en fin d'année 2004 à 750 000 euros. En juin 2006, le médiateur de Bercy décide d'effacer l'ardoise de Le Pen.
En 2001, le Conseil d'Etat avait aussi épinglé Le Pen pour avoir oublié de déclarer un gain de 754 361 francs gagné en Bourse en 1979 et 1980. A cette même époque, Le Pen aurait perçu une somme en liquide 591 500 francs sur son compte bancaire. Cet argent proviendrait de dons de militants recueillis au cours des meetings pour financer le Parti national.

Le Front National est donc fortement endetté, mais les finances de Jean-Marie Le Pen se portent bien.


*** Liens
Encyclopédie
- Biographie de Jean-Marie Le Pen
- Le Pen et le 1er mai : Jeanne d'Arc, symbole de l'extrême droite
- Identité nationale, préférence nationale : un vocabulaire d'extrême droite
- Histoire : Le Pen et la torture pendant la guerre d'Algérie

Actualités
- Elections 2007 : la déroute de l'extrême droite
- Front National : des comptes dans le rouge après les législatives
- Fin de carrière pour Le Pen
- Mathématiquement, Le Pen ne pouvait pas être au second tour en 2007
- Le Pen dans le texte : retour sur un reportage, 10 ans après
- Le Pen et les médias : quand les journalistes deviennent complices

Vidé;os en ligne
- Jean-Marie Le Pen à l'Elysée pour ses 79 ans
- Jean-Marie Le Pen face à Jean-François Kahn à L'Heure de vérité
- Le dérapage de Bruno Gollnish chez Marc-Olivier Fogiel sur M6



Patrimoine

Dynastie Le Pen : chez eux, la seule chose à gauche, c’est l’argent
Mots clés : fn, marine le pen, fiscalité, jean-marie le pen, évasion fiscale, patrimoine, fraude fiscale, comptes suisses,


ENQUÊTE. L’affaire du compte en Suisse que Jean-Marie Le Pen a détenu révèle la relation à l’argent de la famille du président d’honneur du Front national, qu’il dirige depuis quarante ans. Entre politique et enrichissement personnel, nous sommes loin des pré;occupations sociales affichées 
par sa fille Marine.

«Mieux vaut hériter de bons chromosomes conduisant à la richesse, plutôt que de faibles chromosomes qui vous font perdre le magot légué. » Cette citation, tirée de Droite et Démocratie économique, une brochure rédigée par Jean-Marie Le Pen en 1978, pourrait figurer au fronton de sa propriété du très chic parc de Montretout, à Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine (1). La famille Le Pen en a fait son code de conduite. Car si l’ancien président du Front national et sa fille Marine 
Le Pen ont présenté le FN comme « le premier parti ouvrier de France », ses dirigeants roulent plutôt sur l’or.

L’affaire du fameux compte en Suisse 386.047.00.W, ouvert à l’Union des banques suisses (UBS) en 1981, qui resurgit aujourd’hui ? « Du bidon, du pipeau, du violoncelle », selon Jean-Marie Le Pen. N’empêche, elle illustre une manière très personnelle de vivre les liens entre politique et argent. Le président du Front national, qui plaidait récemment pour que les élus publient plutôt leur patrimoine « en début et en fin de carrière » pour savoir s’ils « se sont enrichis exagérément », confiait à Henri Chapier, sur son ­Divan, le 9 décembre 1989, n’avoir « aucun problème avec l’argent. Quand on n’en a pas besoin, on est un homme libre. » Le patriarche a su mettre sa famille à l’abri du « besoin ». Après la destruction de leur appartement dans l’attentat de la villa Poirier et un séjour de trois mois chez leur ami Jean-Marie Le Chevallier, les Le Pen s’installent , dans la demeure de Montretout, chez Hubert Lambert. Nous sommes en 1976, « l’année qui voit changer la situation matérielle de Jean-Marie Le Pen dans des proportions notables », note Éric Roussel dans le Cas Le Pen, paru en 1985. Le 25 septembre, l’héritier de « la dynastie Lambert, des ciments du même nom », ­décède. Aussitôt après avoir fait poser des scellés « sur sa future demeure », nous apprend Libération du 18 octobre 1985, Le Pen père fait valoir un testament, signé du défunt, qui le fait légataire universel de sa fortune. Héritage, frais déduits : « Un minimum de 30 millions de francs d’avoirs financiers et bancaires », selon (2), « 40 millions de francs lourds », selon Pierrette Le Pen, interrogée par Genève Home Information après son divorce, en décembre 1987. Et 50 % de la ­société civile immobilière propriétaire de l’hôtel particulier de Montretout, soit 365 mètres carrés et 11 pièces sur trois niveaux, ceint d’un parc de 4 700 mètres carrés, le tout estimé entre 10 et 15 millions de l’époque (estimation portée à 6,5 millions d’euros aujourd’hui), plus un immeuble rue du Cirque, dans le 8e arrondissement de Paris. Philippe Lambert, cousin du disparu, intente un procès en nullité de testament. Il se désiste en 1977, car un « arrangement » est trouvé : les cousins Lambert gardent les ciments, les parts industrielles et un gros chèque.

Les milliards générés par "le bagne Lambert" dont a hérité Le Pen en 1976

Jean-Marie Le Pen comme sa fille ont souvent dénoncé les travailleurs immigrés, coupables selon eux de « vivre aux crochets des Français ». Mais l’héritage Lambert, sur lequel ils ont construit leur fortune, s’est constitué « par le travail, la peine, parfois même la mort d’un personnel en grande partie étranger », relevaient Jean Chatain et Maryse Lelarge, dans l’Humanité du 23 septembre 1987. Asiatiques après la Première Guerre mondiale, puis Polonais, et après la Seconde Guerre, Espagnols, Italiens, Maghrébins sont entrés dans ce que l’on nommait « le bagne Lambert ». « Dans les années 1960, on dénombrait 17 nationalités différentes » dans les carrières de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise) et Vaujours (Seine-Saint-Denis), logés dans les « cités Lambert », qui possédait aussi sa propre coopérative de distribution, selon le modèle en vigueur dans les corons. « Logés par l’usine, endettés à l’usine, les travailleurs n’avaient alors (qu’à) trimer afin d’accumuler les milliards dont le chef du Front national a hérité en 1976 », écrivait l’Humanité. La somme reçue par Le Pen « équivalait au salaire qu’un ouvrier de Lambert aurait pu espérer toucher en l’espace de… dix siècles » !

La validité « morale » de l’héritage a maintes fois été contestée, notamment par Jean-Maurice Demarquet, médecin de Lambert et ancien compagnon de route de Jean-Marie Le Pen. Car malgré son origine, l’argent des Lambert devait servir « à défendre les idées nationales ». C’est du moins ce qu’a cru le défunt. Dans À contre flots, Marine Le Pen rapporte ce propos très précis d’Hubert Lambert à son père, daté de 1976 : « Je veux que tu aies les moyens financiers de ne jamais dépendre de personne (…) je te fais mon héritier, car je sais que la liberté que je t’apporterai, tu t’en serviras pour défendre les idées nationales. » On peut mettre en doute l’exactitude de la tirade – Marine Le Pen avait huit ans –, pas le flou que l’héritière Le Pen entretient dans la destination du magot. L’héritage lui a été donné « pour la cause », répète à l’envi Jean-Marie Le Pen, « même s’il prend bien soin de le garder à son nom et non de le mettre à celui du Front national », complètent Fourest et Venner.

« Déjà, en 1974, révélait Libération en octobre 1985, le président du Front national avait hérité de Julien 
Le ­Sabazec », d’un testament écrit « entre deux tentatives de suicide ». Sa fragilité n’a pas joué : « Je suis avant tout respectueux de la volonté du défunt », avait déclaré Le Pen. Ce fut également sa ligne de conduite pour Lambert et, plus proche de nous, pour l’héritage d’Henri Bussière. En 1994, ce gendarme retraité voulait léguer ses biens (une maison et 500 000 francs d’économies) au Front national, mais le trésorier du FN, sur commande, lui avait fait modifier son testament en faveur de Jean-Marie Le Pen, en son nom propre. Après intervention de la sœur d’Henri Bussière, le tribunal de grande instance d’Épinal avait fait annuler la succession, arguant que le parti s’était « livré à une manœuvre prohibée » par le Code civil. Marine Le Pen, déjà avocate, avait pourtant plaidé devant la cour, « au nom de la morale », pour « respecter la volonté d’un mort ».

Jean-Marie Le Pen a toujours bien choisi ses "amis"

Le pater familias, qui rappelle à qui veut l’entendre ses origines modestes, fils de pêcheur élevé « dans un deux pièces sans eau courante » de La Trinité;-sur-Mer, a toujours bien choisi ses amis : des « oncles d’Amérique », plaisante-t-il. Ses épouses ont le même profil. À la naissance de sa cadette Marine, « la famille vit des avoirs et des biens immobiliers de Pierrette », sa première femme, notamment « la location de deux ­appartements dont elle a hérité ». Sans compter la maison familiale de Mainterne, près de Dreux – vendue après l’héritage Lambert – qui permettait « aux enfants qui habitaient le 15e de voir des vaches au lieu des Arabes », déclare-t-il, sur Public Sénat, en avril 2010. Sans oublier la maison de pêcheur de La Trinité;-sur-Mer. Le couple « peut aussi compter sur les dons de plusieurs amis fortunés qui soutiennent la cause ». Son deuxième mariage obéit aux mêmes règles : Jany Le Pen, née Paschos, fille d’un marchand de tableaux grec et d’une aristocrate apparentée aux Borghese, possède une somptueuse villa de 200 mètres carrés, 1 600 mètres carrés de jardin avec piscine à Rueil-Malmaison… Maison vendue en 1987 à une société immobilière, mais que le couple va néanmoins occuper jusqu’en 1995.



Même son divorce, qui a traîné de 1985 à 1987, est affaire de gros sous : « Je n’ai pas touché une miette de ­patrimoine familial en quittant le foyer », déclarait Pierrette Le Pen sur Europe 1, le 21 octobre 1985. Élégant, le président du Front national conseille à sa femme de « faire des ménages » pour gagner de l’argent : elle le prend au mot et pose nue, ­déguisée en soubrette, dans ­Playboy. Une première étape de sa vengeance, puisqu’elle déballera dans la presse une partie des affaires de son ex-mari. Dans un manuscrit jamais publié mais dont Backchich livrait des extraits en juin 2010, elle écrit que Jean-Marie Le Pen a « nargué le fisc », « reprochant à l’administration de l’avoir dépouillé à outrance sur ce fameux héritage Lambert en France », dans un compte ouvert au nom de la Serp (la maison d’édition de Le Pen) par Jean-Pierre Mouchard, également trésorier de la Cotelec, microparti de financement du FN. Ce que confirmaient déjà, bien avant que Mediapart n’en fasse état cette semaine, des enquêtes de l’Événement du jeudi et du Canard enchaîné. En décembre 1987, dans Genève Home Information, l’ex-femme du pourfendeur du « capitalisme apatride » dit tout : « Il y avait une fondation. La fondation Saint-Julien, dont 
M. Brocard père et fils étaient gestionnaires. Jean-Marie a demandé que cette fondation soit réalisée, en liquide, et l’argent a été déposé à l’UBS, et nous avons mis de l’argent à la banque Darier. » De temps à autre, Pierrette Le Pen sera chargée par son mari de retirer de ce compte des « petits nègres », un code correspondant à 10 000 francs. Jean-Marie Le Pen a réagi, mercredi, en justifiant le ­recours à une banque suisse pour cause de diabolisation : il avait « du mal à trouver du crédit dans les banques françaises », dit-il.

Dès qu’on touche à l’argent, Jean-Marie Le Pen a toujours nourri les soupçons. En 1998, il est « redressé » pour un montant d’un million de francs, pour dissimulation de revenus : il a oublié de déclarer deux millions de francs de plus-values sur des placements boursiers. L’administration épingle également le patron du FN suite à la découverte d’un million de francs « d’origine indéterminée », versé en chèques et espèces par des militants du FN et transitant sur les comptes personnels de son président, révèle l’Express en novembre 1999. Dans le Matin du 13 décembre 1983, son ancien mentor Pierre Poujade définit Le Pen comme « un être amoral », « un battant » et « un orateur de talent. Sa stratégie a réussi. Il est même devenu milliardaire grâce à cela ». Une manne dont, publication de patrimoine personnel ou pas, sa fille profite toujours.

(1) Où la présidente du Front national 
occupe toujours une dépendance


:-)

Photo de ananas785
ananas785 il y a 11 ans

Les AGRICULTEURS Et Les PAYSANS GAGNENT Au MOINS 800€
POUR NOURRIR La POPULATION
MAIS COMME TU Le DIS Les FOOTBALLEURS POUR TAPER DANS Une BABALLE!!!
Le PRESIDENT Ou Les MINISTRES NOUS POURRISSENT La VIE!!!!!!!
POUR S EMPRENDRENT AUX PROSTITUES QUELLES MISERES

Photo de sibelius
sibelius il y a 11 ans

Citation de "ananas785"Les AGRICULTEURS Et Les PAYSANS GAGNENT Au MOINS 800€
POUR NOURRIR La POPULATION
MAIS COMME TU Le DIS Les FOOTBALLEURS POUR TAPER DANS Une BABALLE!!!
Le PRESIDENT Ou Les MINISTRES NOUS POURRISSENT La VIE!!!!!!!
POUR S EMPRENDRENT AUX PROSTITUES QUELLES MISERES


Oh non, ce sont les banquiers, assureurs, et spéculateurs de tout poil qui se chargent de nous pourrir la vie .. et sont le vrai pouvoir ...

Bon NOël, malgré tout (s)0

Photo de azalee.zoa
azalee.zoa (clôturé) il y a 11 ans

Citation de "sibelius"Citation de "ananas785"Les AGRICULTEURS Et Les PAYSANS GAGNENT Au MOINS 800€
POUR NOURRIR La POPULATION
MAIS COMME TU Le DIS Les FOOTBALLEURS POUR TAPER DANS Une BABALLE!!!
Le PRESIDENT Ou Les MINISTRES NOUS POURRISSENT La VIE!!!!!!!
POUR S EMPRENDRENT AUX PROSTITUES QUELLES MISERES


Oh non, ce sont les banquiers, assureurs, et spéculateurs de tout poil qui se chargent de nous pourrir la vie .. et sont le vrai pouvoir ...

Bon NOël, malgré tout (s)0


pas d'accord, tout ça est de notre faute, nous qui avons choisi l'Europe. Il est tout de même anormal que les paysans vivent de subventions et non de leur travail

Photo de azalee.zoa
azalee.zoa (clôturé) il y a 11 ans

Citation de "sibelius"Citation de "azalee.zoa"Notre Georges W Bush français, il gagne combien à faire connerie sur connerie ???

http://www.journaldunet.com/economie/magazine/le-salaire-des-politiques-et-des-elus/president-de-la-republique.shtml

Président de la République : 14 910 € bruts par mois
)%!Le président de la République ne peut cumuler son indemnité avec aucune autre. © ParisPhoto - Fotolia.com
Traitement mensuel : 14 910,31 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (11 580,82 €), une indemnité de résidence (347,43 €) et une indemnité de fonction non imposable (2 982,06 €).

Avantages : logement de fonction à l'Elysée, accès gratuit au réseau SNCF, voitures de fonction et chauffeurs, mise à disposition d'une flotte d'avions, jouissance de plusieurs résidences secondaires.

Cumul : impossible. Les éléments de rémunération du président de la République sont exclusifs de tout autre traitement, pension, prime ou indemnité, hormis celles à caractère familial.

Le 19 juillet 2012, les députés ont voté la baisse de 30% du salaire du président de la République et du Premier ministre.

Nicolas Sarkozy et François Fillon, les prédécesseurs respectifs de François Hollande et Jean-Marc Ayrault, percevaient une rémunération mensuelle de 21 300 € bruts.



:-)


sauf que la réduction de salaire n'a jamais été appliquée

Photo de azalee.zoa
azalee.zoa (clôturé) il y a 11 ans

Citation de "sibelius"Fortune famille LE PEN : :-)

http://www.sudouest.fr/2013/04/11/la-suisse-embarrasse-le-front-national-1021406-710.php

" Ce compte helvétique et les révélations sur son ancien trésorier ont plombé la journée du FN


Jean-Marie Le Pen : « Ce compte a été fermé après remboursement ». © Nul ne semble pouvoir se présumer à l?abri du grand déballage qui s?empare de la vie politique française , en écho au coup de tonnerre déclenché par l?affaire Cahuzac . Marine Le Pen l?apprend à ses dépens.

Tandis que le parti frontiste fustigeait la « gauche Caïman », en référence au trésorier de campagne de François Hollande, qui avait pris des participations dans des sociétés installées dans ce paradis fiscal, c?est Jean-Pierre Mouchard, l?ex-trésorier du microparti lepéniste Cotelec , qui est à son tour visé par Mediapart.

Selon le site d?investigation, celui-ci aurait également eu recours à des sociétés offshore dans les années 1990. L?affaire sonne comme un coup de semonce à l?endroit de l?ancienne candidate à la présidentielle, qui espérait bien prospérer... "


http://www.politique.net/2007122602-enquete-sur-la-fortune-de-le-pen.htm

ean-Marie Le Pen est extrêmement riche. Il possède une immense propriété à Saint-Cloud dans le parc de Montretout, une maison familiale à la Trinité, un portefeuille d'actions, des liquidités et la moitié des parts d'une société de champagne. Pourtant, à en croire sa déclaration d'impôt, il ne paierait que 1643 euros d'ISF, correspondant à un patrimoine de 1 million d'euros. C'est plus que Ségolène Royal, certes, mais bien moins que le président de la République, Nicolas Sarkozy. La somme est dérisoire lorsque l'on calcule les différentes sources de richesse du président du Front National. Dans son numéro daté du 21mars 2007, Le Canard Enchaîné a mené l'enquête pour savoir d'où vient la fortune de Jean-Marie Le Pen et la raison pour laquelle il paye si peu d'impôts. Selon le journal, celui-ci doit tout simplement beaucoup d'argent au fisc.

En cette fin d'année, tous les journaux, les radios, les télévisions proposent des rétrospectives de l'année 2007. En politique, on pourrait revenir sur le sacre de Nicolas Sarkozy, les cafouillages de Ségolène Royal pendant la campagne, les épisodes du Sarko Show depuis le 6 mai. Mais, au lieu de vous resservir des informations réchauffées, Politique.net vous propose une série en 7 épisodes des informations qui sont quasiment passées inaperçues pendant l'année.

Episode 2 : Enquête du Canard Enchaîné sur la fortune de Le Pen
L'héritage de 30 millions de francs de Jean-Marie Le Pen
Il est de notoriété publique que le leader du Front national est issu d'un milieu très modeste. Ses parents habitant la Bretagne étaient issus des couches populaires. Sa mère était couturière tandis que son père était marin pêcheur. En 1942, il mourut en mer, son bateau explosant sur une mine. Jean-Marie Le Pen devint donc un « pupille de la nation ». Ce n'est donc pas grâce aux biens de ses parents qu'il a pu devenir richissime, c'est plutôt grâce à un autre héritage.
Il rencontre dans les années 1970 un certain Hubert Lambert, héritier en partie de la dynastie des ciments Lambert. L'homme est fasciné par Jean-Marie Le Pen au point de voir en lui un futur chef d'Etat. Pour l'aider dans son accession au pouvoir, Hubert Lambert va lui financer son parti, le Front National. Avant de mourir, à l'âge de 42 ans, celui-ci établit une douzaine de testaments, dont un à l'adresse de son protégé. Il lui fait don d'une somme colossale, estimée à 30 millions de francs. Pourtant, un cousin d'Hubert Lambert, ayant lui aussi hérité de sa fortune, se sent lésé. Il aurait bien envie de lui faire un procès mais après avoir calculé les risques, se récuse, comme d'ailleurs Jean-Marie Le Pen. Chacun voit l'intérêt de s'arranger à l'amiable plutôt que de passer devant un tribunal où ils risqueraient de sortir tous deux perdants, Hubert Lambert ayant d'autres cousins non concernés alors par ces parts d'héritage. Les deux hommes trouvent donc un arrangement : Jean-Marie Le Pen hérite de la maison de Saint-Cloud.
Le Canard enchaîné rapporte que le chef du FN aurait fait quelques autres héritages, beaucoup moins considérables que celui de Hubert Lambert, mais permettant de grossir son immense fortune.
Le manoir de Saint-Cloud
Grâce à l'héritage d'Hubert Lambert, Jean-Marie Le Pen est devenu le propriétaire d'une demeure gigantesque à l'Ouest de Paris. Elle se situe dans le parc de Montretout, qui s'étend sur un demi-hectare. Le manoir en lui-même mesure 430m² et possède en plus deux dépendances. Les anciennes écuries de 380 m² ont été transformées en appartement. Le domaine possède également un très grand chenil. Dans le manoir, le rez-de-chaussée est consacré aux salles de réception, le premier étage aux bureaux du Front national.
Quand Le Pen en devient propriétaire, à la fin des années 1970, la maison était estimée environ à quelques dizaines de millions de francs, aujourd'hui, elle en vaut 6.45 millions d'euros !
La maison familiale à la Trinité
En mars 2007, Jean-Marie Le Pen a reçu des journalistes dans sa maison d'enfance à la Trinité;-sur-Mer, en Bretagne. Malgré ses origines modestes, il possède une maison de grande facture. En effet, celle-ci se compose d'une bâtisse en longueur, d'un pavillon ainsi que d'un terrain de 815 m². Selon les agents immobiliers, le bien est estimé à près d'un million d'euros. Cette propriété qui compte être mis en vente est en fait une copropriété : les différents membres de la famille Le Pen se partagent les parts.
Le Pen détient 50% des parts d'une marque de champagne
Jean-Marie Le Pen a trouvé un autre investisseur, décidé à lui augmenter sa fortune personnelle : il s'agit de Patrick Bourson, entrepreneur et qui fut candidat FN aux législatives de 2007 dans la Marne. Patrick Bourson est bien implanté dans sa région. Sa femme comme lui-même oeuvrent depuis des années pour le Front national. Celle-ci est même conseillère régionale FN. Grâce à la seconde épouse de Jean-Marie Le Pen, les deux couples se rencontrent et décident de faire ensemble des affaires. Les Bourson sont viticulteurs. En 2003, ils rachètent une marque de champagne et demande à Jean-Marie Le Pen d'être actionnaire. Il possède la moitié des parts de la société. Selon Le Canard Enchaîné, la société réalise aujourd'hui plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Une location à Rueil Malmaison
Si Jean-Marie Le Pen possède une immense et très luxueuse maison à Saint-Cloud, il ne faudrait pas s'imaginer qu'il y réside quotidiennement. Le chef du FN et son épouse Jany vivent dans le quartier rupin de Rueil-Malmaison dans deux habitations avec piscine, terrasses et terrain de 1800 m² ! Jean-Marie Le Pen n'en est pas le propriétaire, lui et sa femme n'en sont que locataires. La résidence a appartenu à Janie Le Pen et à son premier mari avant d'être revendue et louée par celle-ci !
Jean-Marie Le Pen contourne l'ISF : moins d'un million d'euros de patrimoine déclaré
Depuis 25 ans, Jean-Marie Le Pen a des ennuis avec le fisc. En effet, depuis qu'il a acquis son manoir à Saint-Cloud, il a eu la bonne idée de créer une société civile immobilière (SCI) où il détient la quasi-totalité des parts. La création de cette société lui permet d'éviter d'inclure le manoir de Saint-Cloud dans sa déclaration de patrimoine (une société n'est pas un patrimoine) et donc de payer un montant élevé d'Impôt sur la Fortune. Il n'est donc pas propriétaire direct du manoir et se verse à lui-même (à la SCI) un loyer très peu élevé. Pour tromper le fisc et réduire le montant de l'ISF, il est le locataire du manoir et ne paie que 750 euros par mois ! Ce détournement lui a valu plusieurs redressements fiscaux. En 1992, la SCI a dû reverser 847 636 francs aux impôts pour les seules années de 1989 à 1991. En décembre 2005, le Conseil d'Etat estime que Le Pen est coupable non seulement de détournement du système fiscal mais aussi de mauvaise foi, lui qui a une ardoise fiscale estimée en fin d'année 2004 à 750 000 euros. En juin 2006, le médiateur de Bercy décide d'effacer l'ardoise de Le Pen.
En 2001, le Conseil d'Etat avait aussi épinglé Le Pen pour avoir oublié de déclarer un gain de 754 361 francs gagné en Bourse en 1979 et 1980. A cette même époque, Le Pen aurait perçu une somme en liquide 591 500 francs sur son compte bancaire. Cet argent proviendrait de dons de militants recueillis au cours des meetings pour financer le Parti national.

Le Front National est donc fortement endetté, mais les finances de Jean-Marie Le Pen se portent bien.


*** Liens
Encyclopédie
- Biographie de Jean-Marie Le Pen
- Le Pen et le 1er mai : Jeanne d'Arc, symbole de l'extrême droite
- Identité nationale, préférence nationale : un vocabulaire d'extrême droite
- Histoire : Le Pen et la torture pendant la guerre d'Algérie

Actualités
- Elections 2007 : la déroute de l'extrême droite
- Front National : des comptes dans le rouge après les législatives
- Fin de carrière pour Le Pen
- Mathématiquement, Le Pen ne pouvait pas être au second tour en 2007
- Le Pen dans le texte : retour sur un reportage, 10 ans après
- Le Pen et les médias : quand les journalistes deviennent complices

Vidé;os en ligne
- Jean-Marie Le Pen à l'Elysée pour ses 79 ans
- Jean-Marie Le Pen face à Jean-François Kahn à L'Heure de vérité
- Le dérapage de Bruno Gollnish chez Marc-Olivier Fogiel sur M6



Patrimoine

Dynastie Le Pen : chez eux, la seule chose à gauche, c’est l’argent
Mots clés : fn, marine le pen, fiscalité, jean-marie le pen, évasion fiscale, patrimoine, fraude fiscale, comptes suisses,


ENQUÊTE. L’affaire du compte en Suisse que Jean-Marie Le Pen a détenu révèle la relation à l’argent de la famille du président d’honneur du Front national, qu’il dirige depuis quarante ans. Entre politique et enrichissement personnel, nous sommes loin des pré;occupations sociales affichées 
par sa fille Marine.

«Mieux vaut hériter de bons chromosomes conduisant à la richesse, plutôt que de faibles chromosomes qui vous font perdre le magot légué. » Cette citation, tirée de Droite et Démocratie économique, une brochure rédigée par Jean-Marie Le Pen en 1978, pourrait figurer au fronton de sa propriété du très chic parc de Montretout, à Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine (1). La famille Le Pen en a fait son code de conduite. Car si l’ancien président du Front national et sa fille Marine 
Le Pen ont présenté le FN comme « le premier parti ouvrier de France », ses dirigeants roulent plutôt sur l’or.

L’affaire du fameux compte en Suisse 386.047.00.W, ouvert à l’Union des banques suisses (UBS) en 1981, qui resurgit aujourd’hui ? « Du bidon, du pipeau, du violoncelle », selon Jean-Marie Le Pen. N’empêche, elle illustre une manière très personnelle de vivre les liens entre politique et argent. Le président du Front national, qui plaidait récemment pour que les élus publient plutôt leur patrimoine « en début et en fin de carrière » pour savoir s’ils « se sont enrichis exagérément », confiait à Henri Chapier, sur son ­Divan, le 9 décembre 1989, n’avoir « aucun problème avec l’argent. Quand on n’en a pas besoin, on est un homme libre. » Le patriarche a su mettre sa famille à l’abri du « besoin ». Après la destruction de leur appartement dans l’attentat de la villa Poirier et un séjour de trois mois chez leur ami Jean-Marie Le Chevallier, les Le Pen s’installent , dans la demeure de Montretout, chez Hubert Lambert. Nous sommes en 1976, « l’année qui voit changer la situation matérielle de Jean-Marie Le Pen dans des proportions notables », note Éric Roussel dans le Cas Le Pen, paru en 1985. Le 25 septembre, l’héritier de « la dynastie Lambert, des ciments du même nom », ­décède. Aussitôt après avoir fait poser des scellés « sur sa future demeure », nous apprend Libération du 18 octobre 1985, Le Pen père fait valoir un testament, signé du défunt, qui le fait légataire universel de sa fortune. Héritage, frais déduits : « Un minimum de 30 millions de francs d’avoirs financiers et bancaires », selon (2), « 40 millions de francs lourds », selon Pierrette Le Pen, interrogée par Genève Home Information après son divorce, en décembre 1987. Et 50 % de la ­société civile immobilière propriétaire de l’hôtel particulier de Montretout, soit 365 mètres carrés et 11 pièces sur trois niveaux, ceint d’un parc de 4 700 mètres carrés, le tout estimé entre 10 et 15 millions de l’époque (estimation portée à 6,5 millions d’euros aujourd’hui), plus un immeuble rue du Cirque, dans le 8e arrondissement de Paris. Philippe Lambert, cousin du disparu, intente un procès en nullité de testament. Il se désiste en 1977, car un « arrangement » est trouvé : les cousins Lambert gardent les ciments, les parts industrielles et un gros chèque.

Les milliards générés par "le bagne Lambert" dont a hérité Le Pen en 1976

Jean-Marie Le Pen comme sa fille ont souvent dénoncé les travailleurs immigrés, coupables selon eux de « vivre aux crochets des Français ». Mais l’héritage Lambert, sur lequel ils ont construit leur fortune, s’est constitué « par le travail, la peine, parfois même la mort d’un personnel en grande partie étranger », relevaient Jean Chatain et Maryse Lelarge, dans l’Humanité du 23 septembre 1987. Asiatiques après la Première Guerre mondiale, puis Polonais, et après la Seconde Guerre, Espagnols, Italiens, Maghrébins sont entrés dans ce que l’on nommait « le bagne Lambert ». « Dans les années 1960, on dénombrait 17 nationalités différentes » dans les carrières de Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise) et Vaujours (Seine-Saint-Denis), logés dans les « cités Lambert », qui possédait aussi sa propre coopérative de distribution, selon le modèle en vigueur dans les corons. « Logés par l’usine, endettés à l’usine, les travailleurs n’avaient alors (qu’à) trimer afin d’accumuler les milliards dont le chef du Front national a hérité en 1976 », écrivait l’Humanité. La somme reçue par Le Pen « équivalait au salaire qu’un ouvrier de Lambert aurait pu espérer toucher en l’espace de… dix siècles » !

La validité « morale » de l’héritage a maintes fois été contestée, notamment par Jean-Maurice Demarquet, médecin de Lambert et ancien compagnon de route de Jean-Marie Le Pen. Car malgré son origine, l’argent des Lambert devait servir « à défendre les idées nationales ». C’est du moins ce qu’a cru le défunt. Dans À contre flots, Marine Le Pen rapporte ce propos très précis d’Hubert Lambert à son père, daté de 1976 : « Je veux que tu aies les moyens financiers de ne jamais dépendre de personne (…) je te fais mon héritier, car je sais que la liberté que je t’apporterai, tu t’en serviras pour défendre les idées nationales. » On peut mettre en doute l’exactitude de la tirade – Marine Le Pen avait huit ans –, pas le flou que l’héritière Le Pen entretient dans la destination du magot. L’héritage lui a été donné « pour la cause », répète à l’envi Jean-Marie Le Pen, « même s’il prend bien soin de le garder à son nom et non de le mettre à celui du Front national », complètent Fourest et Venner.

« Déjà, en 1974, révélait Libération en octobre 1985, le président du Front national avait hérité de Julien 
Le ­Sabazec », d’un testament écrit « entre deux tentatives de suicide ». Sa fragilité n’a pas joué : « Je suis avant tout respectueux de la volonté du défunt », avait déclaré Le Pen. Ce fut également sa ligne de conduite pour Lambert et, plus proche de nous, pour l’héritage d’Henri Bussière. En 1994, ce gendarme retraité voulait léguer ses biens (une maison et 500 000 francs d’économies) au Front national, mais le trésorier du FN, sur commande, lui avait fait modifier son testament en faveur de Jean-Marie Le Pen, en son nom propre. Après intervention de la sœur d’Henri Bussière, le tribunal de grande instance d’Épinal avait fait annuler la succession, arguant que le parti s’était « livré à une manœuvre prohibée » par le Code civil. Marine Le Pen, déjà avocate, avait pourtant plaidé devant la cour, « au nom de la morale », pour « respecter la volonté d’un mort ».

Jean-Marie Le Pen a toujours bien choisi ses "amis"

Le pater familias, qui rappelle à qui veut l’entendre ses origines modestes, fils de pêcheur élevé « dans un deux pièces sans eau courante » de La Trinité;-sur-Mer, a toujours bien choisi ses amis : des « oncles d’Amérique », plaisante-t-il. Ses épouses ont le même profil. À la naissance de sa cadette Marine, « la famille vit des avoirs et des biens immobiliers de Pierrette », sa première femme, notamment « la location de deux ­appartements dont elle a hérité ». Sans compter la maison familiale de Mainterne, près de Dreux – vendue après l’héritage Lambert – qui permettait « aux enfants qui habitaient le 15e de voir des vaches au lieu des Arabes », déclare-t-il, sur Public Sénat, en avril 2010. Sans oublier la maison de pêcheur de La Trinité;-sur-Mer. Le couple « peut aussi compter sur les dons de plusieurs amis fortunés qui soutiennent la cause ». Son deuxième mariage obéit aux mêmes règles : Jany Le Pen, née Paschos, fille d’un marchand de tableaux grec et d’une aristocrate apparentée aux Borghese, possède une somptueuse villa de 200 mètres carrés, 1 600 mètres carrés de jardin avec piscine à Rueil-Malmaison… Maison vendue en 1987 à une société immobilière, mais que le couple va néanmoins occuper jusqu’en 1995.



Même son divorce, qui a traîné de 1985 à 1987, est affaire de gros sous : « Je n’ai pas touché une miette de ­patrimoine familial en quittant le foyer », déclarait Pierrette Le Pen sur Europe 1, le 21 octobre 1985. Élégant, le président du Front national conseille à sa femme de « faire des ménages » pour gagner de l’argent : elle le prend au mot et pose nue, ­déguisée en soubrette, dans ­Playboy. Une première étape de sa vengeance, puisqu’elle déballera dans la presse une partie des affaires de son ex-mari. Dans un manuscrit jamais publié mais dont Backchich livrait des extraits en juin 2010, elle écrit que Jean-Marie Le Pen a « nargué le fisc », « reprochant à l’administration de l’avoir dépouillé à outrance sur ce fameux héritage Lambert en France », dans un compte ouvert au nom de la Serp (la maison d’édition de Le Pen) par Jean-Pierre Mouchard, également trésorier de la Cotelec, microparti de financement du FN. Ce que confirmaient déjà, bien avant que Mediapart n’en fasse état cette semaine, des enquêtes de l’Événement du jeudi et du Canard enchaîné. En décembre 1987, dans Genève Home Information, l’ex-femme du pourfendeur du « capitalisme apatride » dit tout : « Il y avait une fondation. La fondation Saint-Julien, dont 
M. Brocard père et fils étaient gestionnaires. Jean-Marie a demandé que cette fondation soit réalisée, en liquide, et l’argent a été déposé à l’UBS, et nous avons mis de l’argent à la banque Darier. » De temps à autre, Pierrette Le Pen sera chargée par son mari de retirer de ce compte des « petits nègres », un code correspondant à 10 000 francs. Jean-Marie Le Pen a réagi, mercredi, en justifiant le ­recours à une banque suisse pour cause de diabolisation : il avait « du mal à trouver du crédit dans les banques françaises », dit-il.

Dès qu’on touche à l’argent, Jean-Marie Le Pen a toujours nourri les soupçons. En 1998, il est « redressé » pour un montant d’un million de francs, pour dissimulation de revenus : il a oublié de déclarer deux millions de francs de plus-values sur des placements boursiers. L’administration épingle également le patron du FN suite à la découverte d’un million de francs « d’origine indéterminée », versé en chèques et espèces par des militants du FN et transitant sur les comptes personnels de son président, révèle l’Express en novembre 1999. Dans le Matin du 13 décembre 1983, son ancien mentor Pierre Poujade définit Le Pen comme « un être amoral », « un battant » et « un orateur de talent. Sa stratégie a réussi. Il est même devenu milliardaire grâce à cela ». Une manne dont, publication de patrimoine personnel ou pas, sa fille profite toujours.

(1) Où la présidente du Front national 
occupe toujours une dépendance


:-)


ce n'est pas moral, mais combien sont comme lui mais beaucoup moins médiatisés ??? Sib, tu me rappelles "Civilisateur" tes posts sont, à mon avis, trop longs et on a du mal à aller jusqu'au bout


Participants

Photo de sibelius