- LES AVENTURES DE GISELE FRONCHIAR -
Moi qui rêvait déjà d'une belle histoire, avec toi, chère Gisèle, j'ai déchanté trop rapidement. Triste.
Mais, rassure toi, tout va très bien. Je suis même allé faire mes courses ce matin au nouveau Super U.
La jeune femme de la caisse No 6 a toujours cet étrange sourire chevalin et ce curieux regard bovin.
Chère Gisèle
Je comprends ton désarroi et tes interrogations. Je peux même te l'assurer avec certitude.
Mais je profite de ce sujet que tu as ouvert pour te répondre. J'ai apprécié notre rencontre.
Nous avons passé tous deux un excellent moment d'échanges et de découvertes réciproques. Super.
Nous avons de nombreux points communs. Notamment cette passion pour la philatélie sous-marine.
Je n'évoque même pas nos goûts communs pour le cinéma impressionniste Allemand des années 30.
Quand à nos attirances mutuelles pour la copocléphilie, il tombe sous le sens que c'est une passion.
Mais, vois-tu, chère Gisèle, je suis un homme "normal". La nature m'a doté d'un superbe matériel.
J'aime admirer le regard enchanté et émerveillé des filles "normales" qui le découvrent en gloussant.
Dans la voiture, je t'ai proposé de jouer un peu avec la superbe poupée que j'ai toujours dans la poche.
Ma déception fut grande lorsque je découvrais que tu étais une coincée, une inhibée. Tu ne suces pas !
Vois-tu Gisèle, moi, il faut me sucer. Et de préférence en soirée. Je ne suis pas un homme du matin.
La pénétration, ce n'est pas vraiment mon truc. Lorsque je t'ai proposé un cunnilingus, tu as grimacé.
Pourtant, les rapports génitaux buccaux, entre gens de "bon goût", restent quand même un vrai Must !
< Je ne fais pas "ça, parce que "ça" me dégoûte ! > m'as-tu alors lancé en sortant de la voiture par le toit.
Moi, en remballant mon "affaire", en te suivant sur le chemin, je te proposais un superbe cunnilingus.
C'est là que je me suis rendu compte que tu étais une fille désespérément quelconque. Sentimentale.
Aussi, j'espère que ma réponse saura éclairer d'une lumière nouvelle mon attitude d'homme "normal".
Tu peux toujours te rattraper et te faire pardonner. Tu sais comment et surtout tu sais ce que j'aime.
Ton Robert adoré