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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Kerouac parle français. Vers 06:21, des franco-américains de Lowell (Massachusetts) sont interviewés.
Modifié il y a 8 ans, le mercredi 23 mars 2016 à 18:44
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compote.depomme2 (clôturé)
il y a 8 ans
J'ai lu "sur la route" de cet auteur.
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "compote.depomme2"J'ai lu "sur la route" de cet auteur.
Et vous a-t-il incitée à la prendre, la route ?
Pour ma part, je suis de ceux qui croient que Jack Kerouac a tiré sa prose de la correspondance épistolaire qu'il entretenait avec Neal Cassady.
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Ouaaaaah un auteur américain ... !!!
La honte Apocope !!!
Sûppot du diable Mickey camouflé faux québécois
PTDR
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "maquis"Ouaaaaah un auteur américain ... !!!
La honte Apocope !!!
Sûppot du diable Mickey camouflé faux québécois
PTDR
Jack Kerouac est franco-américain... Il est né aux USA de parents Canadiens-français (d'origine bretonne par le père). Toi qui es un indéfectible wikipédien, tu y trouveras facilement sa biographie.
Dès le XIXe siècle, beaucoup de Canadiens-français ont émigré en Nouvelle-Angleterre, notamment au Massachusetts.
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Tu es un raciste anti américain en fait
Ce besoin de te justifier
Ridicule
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "maquis"Tu es un raciste anti américain en fait
Ce besoin de te justifier
Ridicule
Ce qui serait ridicule, c'est que je perde encore mon temps à te répondre.
Bon! Allons-y tout de même...
Je ne crache pas systématiquement sur les États-uniens.
Je suis à quelques heures de voiture des USA.
J'ai vécu près de la frontière américaine. Enfant, j'écoutais Captain Kangaroo...
J'ai voyagé à de nombreuses reprises aux USA.
Au fil du temps, j'ai parcouru les États-Unis du Nord au Sud de l'Ouest à l'Est, sur le pouce, à pied, en vélo, en bateau (canot, yacht, traversier), en auto, en autobus... J'aurais même pu obtenir ma carte verte...
Des Américains, j'en ai côtoyé beaucoup, notamment des réfractaires à la guerre au Vietnam (À l'époque, ils étaient nombreux réfugiés au Canada). J'ai même eu une copine américaine...
J'aime la campagne américaine. J'ai des affinités avec la culture du terroir, mais la production culturelle, l'industrie culturelle m'horripile. C'est cette nuance qui échappe à ton entendement; on peut tout à la fois conspuer l'impérialisme culturel américain, et au détour d'une route saluer de la main un fermier du Vermont assis sur un tracteur à labourer son champ. Ce n'est absolument pas incompatible. Sinon, autant taxer d'anti-américains des auteurs comme Noam Chomsky et Michael Moore...
Je lis des romanciers américains, mais des auteurs dans le genre de Nelson Algérien, James Cain, Richard Wright, Raymond Chandler...
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
C'est ce que je m'évertue à essayer de te faire comprendre depuis le début
Enfin tu argumentes
Je déteste comme toi l'impérialisme culturel américain
Mais mon auteur préféré s'appelle Henry Miller qui n'a cessé de fustiger ce qu'il appelait
" le cauchemar climatisé" en parlant des USA
On dit sans doute la même chose au fond c'est le plus drôle en fait
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Bon sinon à part çà
« Ils ont foncé dans la rue tous les deux , tout ce qui les entourait les bottait ,
façon première manière , qui est devenue depuis bien plus triste et plus lucide aussi ; mais à l’époque, ils dansaient dans la rue comme des ludions , et moi je traînais la patte derrière eux , comme je l’ai toujours fait quand les gens m’intéressent ,
parce que les seuls qui m’intéressent sont les fous furieux , les furieux de la vie ,
les furieux du verbe qui veulent tout à la fois ,ceux qui ne bâillent jamais,
qui sont incapables de dire des banalités , mais qui flambent , qui flambent ,
qui flambent , jalonnant la nuit comme des cierges d’église . »
« Sur la route » / Jack Kerouac
Sur la route m'est un peu tombé des mains
Je préfère de loin beaucoup d'autres auteurs américains
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Certains aujourd'hui déboulonnent l'idole...
En regard de ses premiers écrits, la prose de Kerouac semble avoir été influencée par la correspondance épistolaire qu'il entretenait avec Neal Cassady (lequel n'a jamais rien publié).
Par exemple, cette lettre enlevante que Cassady écrivit à Kerouack :
Letter from Neal Cassady to Jack Kerouac (March 7, 1947)
Dear Jack:,
I am sitting in a bar on Market St. I'm drunk, well, not quite, but I soon will be. I am here for 2 reasons; I must wait 5 hours for the bus to Denver & lastly but, most importantly, I'm here (drinking) because, of course, because of a woman & what a woman! To be chronological about it:
I was sitting on the bus when it took on more passengers at Indianapolis, Indiana -- a perfectly proportioned beautiful, intellectual, passionate, personification of Venus De Milo asked me if the seat beside me was taken!!! I gulped, (I'm drunk) gargled & stammered NO! (Paradox of expression, after all, how can one stammer No!!?) She sat -- I sweated -- She started to speak, I knew it would be generalities, so to tempt her I remained silent.
She (her name Patricia) got on the bus at 8 PM (Dark!) I didn't speak until 10 PM -- in the intervening 2 hours I not only of course, determined to make her, but, how to DO IT.
I naturally can't quote the conversation verbally, however, I shall attempt to give you the gist of it from 10 PM to 2 AM.
Without the slightest preliminaries of objective remarks (what's your name? where are you going? etc.) I plunged into a completely knowing, completely subjective, personal & so to speak "penetrating her core" way of speech; to be shorter (since I'm getting unable to write) by 2 AM I had her swearing eternal love, complete subjectivity to me & immediate satisfaction. I, anticipating even more pleasure, wouldn't allow her to blow me on the bus, instead we played, as they say, with each other.
Knowing her supremely perfect being was completely mine (when I'm more coherent, I'll tell you her complete history & psychological reason for loving me) I could concieve of no obstacle to my satisfaction, well "the best laid plans of mice & men go astray" and my nemesis was her sister, the bitch.
Pat had told me her reason for going to St. Louis was to see her sister; she had wired her to meet her at the depot. So, to get rid of the sister, we peeked around the depot when we arrived at St. Louis at 4 AM to see if she (her sister) was present. If not, Pat would claim her suitcase, change clothes in the rest room & she and I proceed to a hotel room for a night (years?) of perfect bliss. The sister was not in sight, so She (not the capital) claimed her bag & retired to the toilet to change ---- long dash ----
This next paragraph must, of necessity, be written completely objectively --
Edith (her sister) & Patricia (my love) walked out of the pisshouse hand in hand (I shan't describe my emotions). It seems Edith (bah) arrived at the bus depot early & while waiting for Patricia, feeling sleepy, retired to the head to sleep on a sofa. That's why Pat & I didn't see her.
My desperate efforts to free Pat from Edith failed, even Pat's terror & slave-like feeling toward her rebelled enough to state she must see "someone" & would meet Edith later, all failed. Edith was wise; she saw what was happening between Pat & I.
Well, to summarize: Pat & I stood in the depot (in plain sight of the sister) & pushing up to one another, vowed to never love again & then I took the bus to Kansas City & Pat went home, meekly, with her dominating sister. Alas, alas ----
In complete (try & share my feeling) dejection, I sat, as the bus progressed toward Kansas City. At Columbia, Mo. a young (19) completely passive (my meat) virgin got on & shared my seat ... In my dejection over losing Pat, the perfect, I decided to sit on the bus (behind the driver) in broad daylight & seduce her, from 10:30 AM to 2:30 PM I talked. When I was done, she (confused, her entire life upset, metaphysically amazed at me, passionate in her immaturity) called her folks in Kansas City, & went with me to a park (it was just getting dark) & I banged her; I screwed as never before; all my pent up emotion finding release in this young virgin (& she was) who is, by the way, a school teacher! Imagine, she's had 2 years of Mo. St. Teacher's College & now teaches Jr. High School. (I'm beyond thinking straightly).
I'm going to stop writing. Oh, yes, to free myself for a moment from my emotions, you must read 'Dead Souls' parts of it (in which Gogol shows his insight) are quite like you.
I'll elaborate further later (probably?) but at the moment I'm drunk and happy (after all, I'm free of Patricia already, due to the young virgin. I have no name for her. At the happy note of Les Young's 'jumping at Mesners' (which I'm hearing) I close till later.
To my Brother
Carry On!
N.L. Cassady
http://www.litkicks.com/Texts/CassadyLetter.html
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Tu n'as pas la traduction française du coup
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "maquis"Tu n'as pas la traduction française du coup
Tu es incapable de lire les auteurs américains dans le texte ?
La traduction ne rend pas la justesse de la prose; elle ne rend compte que des idées.
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Tu es incapable de lire les auteurs américains dans le texte ?
çà t'arrive d'être humble
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apocope (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "maquis"Tu es incapable de lire les auteurs américains dans le texte ?
çà t'arrive d'être humble
Bien! Puisque tu me demandais la traduction de la lettre de Neal Cassady, je pouvais présumer que tu ne lis pas l'anglais, a fortiori l'américain.
Qu'est-ce que l'humidité vient faire là ? C'est tout de même paradoxal d'adhérer à la culture d'une nation, sans en connaître la langue.
Par ailleurs, la forme contractée du pronom
<< cela >> sous un registre familier s'orthographie
<< ça >>, tandis que c'est l'adverbe de lieu
<< çà >> (p. ex. çà et là) qui a la voyelle suscrite
d'un signe diacritique ainsi que l'interjection
(p. ex. Ah! Çà!) qui souligne l’étonnement ou
l’impatience.
Tiens! Pour te familiariser avec l'américain :
Modifié il y a 8 ans, le jeudi 24 mars 2016 à 20:19
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maquis (clôturé)
il y a 8 ans
Qu'est-ce que l'humidité vient faire là ? C'est tout de même paradoxal d'adhérer à la culture d'une nation, sans en connaître la langue.
Sans commentaire
Tu ne lis pas les réponses qu'on te fait
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