à mon avis c'est l'infini - la croix donne la verticalité,deux sens au moins à ce qui n'en a pas;représenter l'infini sur un plan en 2 dimensions,je ne vois pas comment.
( PS: ce n'est pas la plus belle toile sur ce sujet. "
une invitation à la découverte - du moins si tu ne connais pas......
" EDOUARD PIGNON
(1905-1993)
À PROPOS
"Je ne suis pas "revenu" à la figuration sous une quelconque influence : j’y suis toujours resté sans y être. Car ce mot ne veut absolument rien dire. Mais à travers mes toiles les plus lisibles ou les plus illisibles, ma quête de la réalité ne s’est jamais interrompue." Contre courant, Paris, Editions Stock, 1974, p.26
Figure essentielle de la peinture française de la seconde moitié du XXe siècle, Edouard Pignon (1905-1993) reste encore pour beaucoup un artiste à découvrir. Pourtant, de l’immédiat après-guerre jusqu’au cours des années 1980, il est l’un des principaux acteurs du débat qui agite la scène artistique, notamment par sa contribution fondamentale à la question de la figuration. Sa position singulière tient d’ailleurs en ce que son œuvre - ni figurative, ni abstraite - ne se limite pas à une reproduction du visible mais, bien plus, franchit l’obstacle du réel pour refigurer le monde, en donner une image plus juste, tant il lui apparaît comme une évidence que "[sa] seule manière de vivre est d’interroger le monde" en peinture. "
" L'art abstrait n'aurait pas eu autant de succès sans l'intervention de la CIA "
23 novembre 2023
" Mark Rothko ou Jackson Pollock n'étaient pas des agents du renseignement américain, mais leurs peintures ont été utilisées comme des outils de soft-power. Ce qui a inspiré la meilleure série de BD animalo-policière du moment, «Grandville».
Imaginez. La bataille de Waterloo, au lieu de plomber le come-back de Napoléon, a renforcé son pouvoir et lui a donné les armes pour vaincre la Grande-Bretagne et régner sur l'Europe. La famille royale anglaise a été guillotinée et il a fallu que les anarchistes de l'autre côté de la Manche s'activent pour que le pays redevienne indépendant, sous le nom de «République socialiste de Grande-Bretagne». C'est ce qu'on peut lire dans la série Grandville, imaginée par l'auteur anglais de bande dessinée Bryan Talbot, pour qui toutes les histoires, si elles divertissent, doivent être politiques.
Quand il a créé, en 1978, le personnage de Luther Arkwright, à qui il a fait vivre des péripéties dans un monde de science-fiction, c'était pour s'attaquer à l'extrême droite. «Ses aventures, je les ai écrites durant l'ascension du Front national britannique, quand Thatcher était au pouvoir. Les fascistes défilaient dans la rue et je m'attaquais à ça. J'ai d'ailleurs fait des dessins pour la branche locale de la Ligue anti-nazi.» Depuis, avec Mary Talbot, son épouse et coautrice, ils ont consacré un livre à la communarde Louise Michel (Louise Michel, la Vierge rouge) et un autre à la peintre mexicaine surréaliste Leonora Carrington (Armed with Madness: The Surreal Leonora Carrington). "