Gisèle est une jeune femme moderne, bien de son temps et évoluant parfaitement dans son époque.
Nous allons découvrir ici les merveilleuses aventures de notre nouvelle amie, une héroïne féminine.
Les héros sont le plus souvent des hommes. Enfin, avec Gisèle Fronchiar, honneur est fait aux femmes.
Gisèle au Salon de Thé - (Episode 1) -
Gisèle Fronchiar apprécie tout particulièrement ce salon de thé de caractère situé en périphérie de la ville.
Ce salon de thé est accolé aux sanitaires du camping de la jolie petite commune voisine de Barge-les-Ecluses.
En toute saison, ce lieu charmant, convivial est très bien fréquenté par une clientèle de qualité. Sélectionnée.
Lors de sa première visite, Gisèle a découvert la grande propreté et l'hygiène irréprochable des toilettes.
Le sèche main est électrique et silencieux. La robinetterie est silencieuse, laitonnée et de très grand luxe.
Tout respire le haut de gamme. Même ce distributeur de saucisse, dans le mur, à droite, dans le cabinet.
Aussi, tout en bavardant avec sa meilleure amie, Josiane Frouchiez, notre amie Gisèle retient son pissou.
Savourant leur chocolat accompagné d'une tranche de tarte à la myrtille, les jeunes femmes bavardent.
<< Tu as déjà remarqué le distributeur de saucisses dans les toilettes ? >> demande Gisèle à sa copine.
<< Oh oui, la dernière fois, j'ai goûté une saucisse de Morteau ! >> répond Josiane avec un clin d'œil appuyé.
<< Toi aussi ! Et il y avait du "Chaussée-aux-Moines" au bout ? >> demande encore Gisèle en éclatant de rire.
Les deux amies rigolent comme des petites folles en évoquant leurs aventures gastronomiques et épicées...
Gisèle, n'en pouvant plus de se retenir, se lève pour se rendre aux toilettes. Elle descend l'escalier. Sous-sol.
Gisèle ne s'assoit jamais sur la lunette de la cuvette dans les cabinets publics. Elle préfère faire l'équilibriste.
En équilibre instable, cambrée au-dessus de la cuvette, la jeune femme se soulage en poussant un long soupir.
Soudain, là, sur sa gauche, de ce trou parfaitement rond d'environ 6 cm de diamètre, jaillit une belle saucisse.
Cette fois c'est une belle saucisse de Lyon. L'odeur de l'ail ne laisse aucun doute quand à ses origines. Rhône.
Ayant terminé son pissou, Gisèle s'accroupit pour scruter cette spécialité lyonnaise. Elle en hume les odeurs.
Toutes les merveilleuses effluves parfumées du Rhône lui envahissent les narines. Gisèle renifle avec passion.
Gisèle peut même découvrir les senteurs de la fameuse Rosette de Lyon. Ce fromage au goût bien prononcé.
Quel n'est pas le plaisir de Gisèle en découvrant les arômes de cette spécialité lyonnaise à nulle autre pareille.
Longuement Gisèle se régale en poussant de petits gloussements de plaisir. De petits cris de ravissement.
Lorsqu'elle revient s'asseoir à la table, tout en s'essuyant la bouche, elle dit : << Saucisse à l'ail de Lyon ! >>
<< Je vois ! Tu as un peu de jus qui a coulé, là, sur le haut de ton pull ! >> lui fait Josiane qui se lève à son tour.
Les deux jeunes femmes se promettent de revenir bientôt. Il y a peu de monde entre 15 h30 et 17 h. C'est bien.
En sortant du Salon de thé, Gisèle et Josiane passent devant les sanitaires du camping. Il y a deux ouvriers.
Josiane montre la camionnette sur laquelle est écrit en grosses lettres : "Tuyauterie & Plomberie de Lyon"...
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Maître Robert - (Végétarien) -
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Gisèle au salon de thé - (Episode 2)
Il fait plutôt agréable en cet après-midi d'automne. Il fait doux, presque chaud. Un vrai été Indien.
C'est toute seule que notre amie Gisèle a préféré venir au salon de thé. Cet endroit est si charmant.
Il y a de l'animation dans le camping adjacent. La fin de la saison impose certainement des travaux.
Il n'y a pas grand monde. Gisèle est assise entre le grand aquarium bleu et les plantes vertes géantes.
Il y a un couple qui bavarde à la table du fond. Il y a deux dames âgées qui papotent devant un café.
Gisèle a choisi un grand chocolat chaud avec une tranche de tarte aux myrtilles. "Made in Romania".
Gisèle, un peu fébrile, plutôt impatiente, descend l'escalier qui mène au sous sol. Il y a là les toilettes.
Gisèle peut entendre le bruit d'une perceuse. Les toilettes sont mitoyennes à celles du camping voisin.
Notre amie est toujours admirative devant la grande propreté qui règne en ces lieux. Hygiène parfaite.
Le dévidoir des serviettes en papier est d'un blanc immaculé. Le lavabo et le miroir sont bien brillants.
Tout ici respire un souci d'entretien évident. Jusqu'aux rouleaux de papier parfumés au jasmin. Odeur.
Même si Gisèle, lorsqu'elle fait pipi, ne s'assoit jamais, elle doit constater l'éclatante propreté du WC.
Gisèle, cambrée sur ses jambes, genoux fléchis, sa main gauche en appui sur le mur, peut faire son pissou.
Soudain, là, sur sa gauche, du distributeur de saucisses, jaillit une belle et superbe saucisse de Morteau.
Gisèle termine sa petite affaire avant de s'accroupir devant le distributeur de saucisse afin de la humer.
C'est une véritable saucisse de Morteau fumée au feu de bois dans un de ces tuyés typiques du Jura.
La saucisse est luisante, pas trop grasse. Cette spécialité se déguste en tous lieux, à toutes occasions.
Gisèle constate même qu'il y a du Morbier au bout. Du Morbier, délicieux fromage de Franche-Comté.
Lentement, humant longuement toutes les effluves parfumées du Jura contenues là, Gisèle renifle.
Il y a là toutes les senteurs délicates du Jura. Tout spécialement celles du petit village de Saint Claude.
Rapidement, n'y tenant plus, Gisèle se met à goûter. Les yeux fermés, gloussant de joie, elle savoure.
Poussant de petits cris de ravissement, gémissant de plaisir, Gisèle déguste cette spécialité du Jura.
Les beaux terroirs de France réservent bien des surprises à celles qui s'attardent sur leurs découvertes.
Repue, s'essuyant la bouche avec un mouchoir en papier, Gisèle remonte. Il est quand même déjà 18 h.
En sortant, après avoir remercié la serveuse et le patron, Gisèle passe devant le camping. Animation.
Elle remarque cette camionnette qui ressemble à celle de Louis la Brocante. Un tube Citroën de 1956.
Dessus, en lettres gothiques, est écrit : " Spécialités charcutières du Haut Doubs". Le chauffeur rigole...
Maître Robert - (Fournisseur attitré en saucisses de toutes provenances)
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Gisèle au salon de thé - (Episode 3) -
En cet agréable après-midi de début octobre, Gisèle n'a qu'une envie, sortir pour se changer les idées.
Gisèle Fronchiar aime beaucoup le sentier qui passe entre la rivière et le camping en travaux. Balade.
Vêtue de son jean, d'un simple sweat, chaussée de ses baskets, Gisèle porte son petit sac à dos en cuir.
A l'intérieur, une petite bouteille d'eau, une pomme et quelques barres de céréales. La voilà partie en virée.
La nature est belle en ce début d'automne. Quelques feuilles jonchent déjà le sol. Le gazouillis des oiseaux.
Gisèle aime ce sentier à flanc de colline. C'est une agréable promenade, à la belle saison ou à la mauvaise.
Oh, il arrive parfois qu'au détour du chemin, près du cabanon en ruine qu'elle rencontre ce même type.
Un vieil exhibitionniste qui lui raconte toujours les mêmes cochonneries. Un vieux vicelard pathétique.
Gisèle, altruiste et humaniste lui consacre toujours quelques instants d'un bavardage tendancieux. Rires.
Il est 17 h lorsque Gisèle arrive au salon de thé. Elle y aime l'ambiance, le bon chocolat chaud et fumant.
Il y a des livraisons au camping dont le mur est mitoyen à celui des toilettes du salon de thé. Au sous sol.
Gisèle voit des livreurs, des ouvriers et même la dame des cabinets du camping à qui elle fait un coucou.
Assise devant une grande tasse de chocolat chaud, Gisèle feuillette un "Figaro Madame" spécial "Johnny".
Un irrépressible et impérieux besoin naturel vient un peu gâcher la lecture de l'article sur Leticia Hallyday.
Gisèle descend l'escalier qui mène aux toilettes. Comme toujours, tout est propre, irréprochable. Hygiène.
Les robinets en laiton sont étincelants. La faïence est éclatante. Les chromes sont brillants. Tout sent bon.
Le dérouleur de tissus pour s'essuyer les mains sent le jasmin. Le distributeur de saucisses sent la vanille.
Gisèle, lorsqu'elle fait pipi ailleurs que chez elle, ne s'assoit jamais sur la lunette des WC. Elle fait debout.
Sa main gauche en appui sur le mur , un morceau de P.Q. dans la main droite elle retient son souffle. Apnée.
Soudain, là, sur sa droite, du distributeur de saucisse jaillit une magnifique saucisse de Francfort. Luisante.
Emerveillée par cette apparition, Gisèle s'empresse de s'essuyer pour s'accroupir devant le distributeur...
Quelle n'est pas son enchantement de découvrir qu'il y a même du fromage au bout. Un "Allgäuer Bergkäse".
L'Allgäuer Bergkäse, ce fameux fromage de montagne Allemand enivre rapidement Gisèle de ses effluves.
Il y a là toutes les saveurs de la charcuterie Teutonne. Du fromage en plus. Gisèle hume longuement l'odeur.
Gisèle, après avoir reniflé longuement les senteurs de la saucisse de Francfort, ne peut réfréner son désir.
Gisèle y goûte en gémissant de plaisir. Il n'y a pas que les gourmets pour apprécier la saucisse de Francfort.
Gisèle se régale de ce bouillon bien chaud qui suinte avec le gras du fromage et de la saucisse. Un bonheur !
Il faut penser à remonter. Gisèle, en s'essuyant la bouche avec un mouchoir en papier, s'empresse de partir.
Au moment de sortir, après avoir payé son chocolat, la serveuse fait à Gisèle : << Vous avez du frome, là ! >>
La serveuse lui montre le haut du sweat avant de rajouter : << Il y en a aussi un peu dans vos cheveux ! >>
Gisèle se retrouve dans la rue. En passant devant le camping, elle voit plusieurs camionnettes garées là.
Il y a notamment cette camionnette Allemande sur laquelle est écrit : "Frankfurter Würst specialiten".
Lorsqu'il la voit passer, le chauffeur de la camionnette rigole. Il fait un clin d'œil à Gisèle un peu gênée...
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Gisèle au salon de thé -(Episode 4) -
Gisèle Fronchiar apprécie des dernières belles journées d'octobre. C'est vraiment magnifique. Agréable.
L'expression "Eté Indien" prend là toute sa signification. C'est assez exceptionnel pour être souligné ici.
Le thermomètre extérieur, en ce début d'après-midi, indique 22°. Aussi, Gisèle est vêtue comme en juin.
Comme souvent, les flâneries de Gisèle l'entraînent à l'orée du bois où elle aime à se promener. Sympa.
Au retour, Gisèle passe près du camping municipal. Comme toujours il y règne une certaine effervescence.
Il y a les travaux de l'automne. Quelques camionnettes, des véhicules utilitaires, une petite grue. Chantier.
A côté il y a le Salon de Thé préféré de Gisèle. Gisèle aime y savourer un délicieux chocolat bien chaud.
Accompagné d'un croissant, ce chocolat est un peu la récompense que s'accorde Gisèle après sa virée.
Feuilletant le dernier numéro de Closer, Gisèle est soudain saisie de l'irrépressible besoin de faire pipi.
Gisèle descend rapidement aux toilettes du sous-sol. Toilettes mitoyennes à celles du camping voisin.
Comme toujours la propreté des lieux est remarquable. Les faïences brillent de mille feux. Rutilantes.
Le laiton des robinetteries laisse perplexe par son éclat irréel. Le dérouleur de serviette est immaculé.
Les carrelages reflètent l'image des pieds de Gisèle. Le distributeur de saucisses est reluisant. Propre.
Comme toujours, lorsqu'elle n'est pas chez elle, Gisèle fait son pissou debout, en appui contre le mur.
Soudain, du trou parfaitement rond du distributeur de saucisse, apparaît une saucisse de Montbéliard.
Terminant son pissou, se torchant rapidement, Gisèle s'accroupit pour admirer cette saucisse luisante.
Pas de doute, à l'odeur, c'est bien une saucisse de Montbéliard. Toutes les senteurs de la Franche-Comté.
Il y a d'ailleurs même du gruyère de Comté qui colle au bout. Gisèle hume longuement, les yeux fermés.
Il y a là toutes les effluves parfumées du haut Doubs, du Jura et même un peu de la Suisse toute proche.
Gisèle passe le doigt sur la saucisse de Montbéliard. C'est un peu gras. Tant pis pour le régime. Le plaisir.
Gisèle renifle les senteurs irrésistibles du fromage fondu. N'y tenant plus, elle goûte en gémissant. Joie.
Gisèle se régale de cette saucisse de Montbéliard en parfait gourmet et avec tous les honneurs au Jura.
Il y a ce jus caractéristique, légèrement acidulé aux reliquats vinaigrés, qui évoque un vin du Jura. Délice.
Gisèle se régale longuement. Il faut quitter. Elle remonte les escaliers en s'essuyant avec un mouchoir.
Gisèle donne sa préférence aux mouchoirs Lotus, car ils permettent de s'essuyer la bouche comme l'anus.
Alors que les mouchoirs Kleenex permettent également de s'essuyer le sexe. Lotus/ Anus. Kleenex/sexe.
Après avoir payé son chocolat et son croissant Gisèle se retrouve dans la rue. Elle passe devant le camping.
Elle remarque cette camionnette sur laquelle est écrit "La saucisse de Montbéliard, c'est pour les tricards".
Gisèle remarque ce curieux sourire et le clin d'œil que lui fait le chauffeur en refermant son pantalon.
Gisèle a encore le goût de cette saucisse au Comté dans la bouche lorsque le chauffeur lève son pouce...
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Soyez nombreux à découvrir la saison 2 dont le premier épisode paraît bientôt...