alors que Tintin est toujours sur le site dés 3 plombes du mat..
jusqu'au soleil levé..
et sans parler de ses activités de chef d'entreprise..
et aussi de scientifique..
bientôt de stratège des forces armée..!
c'est vrai ..24 h par jour..
pour ces gens là..
c'est pas suffisant...
par contre ce qui est suffisant..
c'est le con susnommé..
lol
Salut Arthur,
je me propose de faire le c/c d'un texte d'un jeune auteur que Savanee a posté sur mon topic,et qui résume assez bien la situation en France:
" FRANCE DES OUBLIÉS
Loin de la cacophonie ambiante
La France des oubliés se lamente
D'être ainsi ostracisée, méprisée
Elle trouve interminable l'attente
La France des oubliés ne veut pas être considérée
Comme des gens agressifs et mauvais
Ceux qui ne sont rien, des niais
Encore moins des illettrés
La France des oubliés se trouve dans la rue
Celle des sans domicile, des parvenus
Des chômeurs de longue ou de courte durée
Qui veulent simplement vivre et travailler
La France des oubliés, elle ne part pas très loin
Les vacances, pour elles, sont un rêve incertain
Finir le mois est déjà une corvée au quotidien
Entre vivre et survivre, c'est un choix cornélien
La France des oubliés compte chaque centime
Un euro de plus pour l'essence, c'est la dîme
Rognée sur leur salaire, un souci permanent
Les politiciens peuvent-ils en dire autant ?
La France des oubliés ne veut pas la charité
Elle veut simplement de la sincérité et de la dignité
C'est "la France d'en bas" comme disent certains
Ceux qui considèrent le peuple de très loin
La France des oubliés, je la connais bien
Elle est non-essentielle et irresponsable
Considérée comme égoïste et donc coupable
Gênant la bien-pensance qui ne comprend rien !
France des oubliés, lève-toi, c'est le moment
De t'exprimer, ne s'abstient plus, le temps
Est venu de montrer que en as marre
Jette des millions de pavés dans cette immense mare !
Nicolas BOUVIER
La Licorne m'a dit "
Lui ( Vavounet ) et son humanisme façon gauche caviar( dée/dante ) ne m'intéressent pas.
Certes parfois je lui réponds.
Qui vient sur ses topics ? - Ils sont à l'image du journal " Le Monde " - et quelques autres du même tonneau.
Aucun intérêt en dernier ressort......
quand les lettres mettaient des mois à parvenir à leur destinataires..
alors là oui...
les mots étaient choisis ..
et ciselés..
presque déposés en un écrin...
cet écrin fin et doux avec ses senteurs..
qu’était le papier....
un écrin jaloux de ses mots contenus..
ou saillants comme un couperet..
qui pouvait trancher une tête ..
dans une prison...!
aïe..!
m'fin tu vois ce qu j'veux dire..!
lol...
" moi j’écris comme je parle... " - c'est bien.Moi pas......
Pour rester dans la veine littéraire,je recommande:
" Lettres d'une vie "
Par George Sand
( En édition de poche - Le lisant,c'est là qu'on réalise à quel point,depuis,notre usage de la langue Française s'est appauvri. )
" Or ce tyran seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni de l’abattre. Il est défait de lui-même,
pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s’agit pas de lui ôter quelque chose,
mais de ne rien lui donner. Pas besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu
qu’il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui
se font malmener, puisqu’ils en seraient quittes en cessant de servir. C’est le peuple qui s’asservit
et qui se coupe la gorge ; qui, pouvant choisir d’être soumis ou d’être libre, repousse la liberté et
prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche... S’il lui coûtait quelque chose
pour recouvrer sa liberté, je ne l’en presserais pas ; même si ce qu’il doit avoir le plus à coeur est
de rentrer dans ses droits naturels et, pour ainsi dire, de bête redevenir homme. Mais je n’attends
même pas de lui une si grande hardiesse ; j’admets qu’il aime mieux je ne sais quelle assurance de
vivre misérablement qu’un espoir douteux de vivre comme il l’entend. Mais quoi ! Si pour avoir
la liberté il suffit de la désirer, s’il n’est besoin que d’un simple vouloir, se trouvera-t-il une nation
au monde qui croie la payer trop cher en l’acquérant par un simple souhait ? Et qui regretterait sa
volonté de recouvrer un bien qu’on devrait racheter au prix du sang, et dont la perte rend à tout
homme d’honneur la vie amère et la mort bienfaisante ? Certes, comme le feu d’une petite étincelle
grandit et se renforce toujours, et plus il trouve de bois à brûler, plus il en dévore, mais se consume
et finit par s’éteindre de lui-même quand on cesse de l’alimenter, de même, plus les tyrans pillent,
plus ils exigent ; plus ils ruinent et détruisent, plus où leur fournit, plus on les sert. Ils se fortifient
d’autant, deviennent de plus en plus frais et dispos pour tout anéantir et tout détruire. Mais si on
ne leur fournit rien, si on ne leur obéit pas, sans les combattre, sans les frapper, ils restent nus et
défaits et ne sont plus rien, de même que la branche, n’ayant plus de suc ni d’aliment à sa racine,
devient sèche et morte. "
" Discours de la servitude volontaire " Étienne de la Boétie ( Extrait )
- Le R.I.C,sinon rien
Modifié il y a 2 ans, le mardi 12 avril 2022 à 15:48
" Or ce tyran seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni de l’abattre. Il est défait de lui-même,
pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s’agit pas de lui ôter quelque chose,
mais de ne rien lui donner. Pas besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu
qu’il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui
se font malmener, puisqu’ils en seraient quittes en cessant de servir. C’est le peuple qui s’asservit
et qui se coupe la gorge ; qui, pouvant choisir d’être soumis ou d’être libre, repousse la liberté et
prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche... S’il lui coûtait quelque chose
pour recouvrer sa liberté, je ne l’en presserais pas ; même si ce qu’il doit avoir le plus à coeur est
de rentrer dans ses droits naturels et, pour ainsi dire, de bête redevenir homme. Mais je n’attends
même pas de lui une si grande hardiesse ; j’admets qu’il aime mieux je ne sais quelle assurance de
vivre misérablement qu’un espoir douteux de vivre comme il l’entend. Mais quoi ! Si pour avoir
la liberté il suffit de la désirer, s’il n’est besoin que d’un simple vouloir, se trouvera-t-il une nation
au monde qui croie la payer trop cher en l’acquérant par un simple souhait ? Et qui regretterait sa
volonté de recouvrer un bien qu’on devrait racheter au prix du sang, et dont la perte rend à tout
homme d’honneur la vie amère et la mort bienfaisante ? Certes, comme le feu d’une petite étincelle
grandit et se renforce toujours, et plus il trouve de bois à brûler, plus il en dévore, mais se consume
et finit par s’éteindre de lui-même quand on cesse de l’alimenter, de même, plus les tyrans pillent,
plus ils exigent ; plus ils ruinent et détruisent, plus où leur fournit, plus on les sert. Ils se fortifient
d’autant, deviennent de plus en plus frais et dispos pour tout anéantir et tout détruire. Mais si on
ne leur fournit rien, si on ne leur obéit pas, sans les combattre, sans les frapper, ils restent nus et
défaits et ne sont plus rien, de même que la branche, n’ayant plus de suc ni d’aliment à sa racine,
devient sèche et morte. "
" Discours de la servitude volontaire " Étienne de la Boétie ( Extrait )
- Le R.I.C,sinon rien
j'ai lu ce texte avec passion..!
merci La Boetie..
c'est un peu ça...
la poésie..
pas celle qui ahane...
des vers insipides..
sortis d'un dictionnaire...
dictateur de rimes...
lol..
Modifié il y a 2 ans, le mercredi 13 avril 2022 à 02:18
Citation de arthur_rambo
j'ai lu ce texte avec passion..!
merci La Boetie..
c'est un peu ça...
la poésie..
pas celle qui ahane...
des vers insipides..
sortis d'un dictionnaire...
dictateur de rimes...
lol..
Salut Arthur,
un texte instructif donc à ruminer.
Le texte est plaisant à lire mais je m'en tiens pas là. - Alors je le répète,c'est quasiment un devoir d'homme que de le lire car il donne matière à de multiples réflexions qui concernent tout autant le XXI siècle.
PS: Condo a bien regardé les tableaux de Picasso - c'est ça ? ( )