3e jour de confinement au pays du conflit de connard. Ou plutôt du confit, du magret, de la soupe et de la carcasse de canard, j'ai nommé le Périgord Noir, la Dordogne.
Il fait beau, chaud. Tout va bien.
On se promène, tranquille, au bord de l'eau. En forêt. Aux champignons.
Les femmes sont belles - quoiqu'un peu con tout de même. Les gars ne sont pas mieux, mais je m'adapte.
Sinon, à midi, déjeuner en terrasse. Vers 5 heures, apéro-pétanque.
Bref, jusqu'ici RAS.
Modifié il y a 4 ans, le jeudi 19 mars 2020 à 22:06
Me voilà en chemin vers le supermarché du coin. Coin-coin.
Impossible d'y aller par la route. Obligé à faire des détours et de couper au travers de propriétés privées, faute de laisser-passer, d'AUSWEIS.
Si je ne reviens pas, c'est que je suis à Guantanamo.
Citation de schnockdu
Me voilà en chemin vers le supermarché du coin. Coin-coin.
Impossible d'y aller par la route. Obligé à faire des détours et de couper au travers de propriétés privées, faute de laisser-passer, d'AUSWEIS.
Si je ne reviens pas, c'est que je suis à Guantanamo.
Bon, ben j'suis revenu.
Tout le monde s'en branle ? Moi pas !
Exemple type de l'homo conardus viral.
Dangereusement mortel et ennuyeux, pour ne pas dire fâcheux, avec une certaine tendance à se répandre exponentiellement de post en post à la vitesse d'un pet.
Précaution à prendre avant de lui répondre, un masque et des gants !
Citation de schnockdu
Est-ce que quelqu'un me voit ?
Est-ce que quelqu'un m'entend ?
Suis-je le seul ? le dernier survivant...
EDIT: merci
Salut D...
Pour ma part, pas besoin de te voir, ni de t'entendre pour me rappeler que tu existes.
Tu existes même encore bel et bien, car on sent que l'être n'est pas mort psychologiquement ; c'est à dire qu'au delà du souffle ventilant encore les alvéoles pulmonaires, il y a l'autre de souffle ; celui qui ventile une certaine lucidité qui se veut ne pas s'arrêter d'être toujours en quête de l'autre ; et pas une quête de simplement circonstance facile, mais une quête qui tente d'aller plus droit au but d'une certaine difficulté...à la fois provoquer l'autre dans sa possible léthargie et lui signifier qu'on a conscience aussi qu'il existe.
EDIT :
Je m'aperçois que j'ai oublié du coup de répondre à ton interrogation concernant...comment on vit la Chose.
Et bien, de cette problématique, j'essaie d'en évacuer un certaine partie en m'occupant ; par exemple, étant du genre procrastinateur, à faire différentes chose et travaux chez moi que j'ai délaissé. Et puis, si confinement devait encore durer bien au delà de 3 à 4 semaines, je vais me programmer pour arrêter de fumer...manière d'échanger une contrainte contre quelque chose de positif.
Modifié il y a 4 ans, le dimanche 22 mars 2020 à 12:47
En cette belle journée dominicale, le ciel est vide. Les églises aussi. Un désert. Plus aucun chemtrails. Rien que des nuages, quelques insectes précoces et des avions à plumes.
Un ange passe...
…l’impression de vivre dans une autre dimension, comme ci extraordinairement prit par la lecture d’un roman parce que vous le lisez d’une traite en vous imprégnant très fortement de chaque détail, vous vous trouviez à quasiment le vivre.
Un autre lieu à une autre époque, fait de presque silence, d’air un peu plus pur, de choses qui deviennent simples à faire, non de leur éventuelle complexité ou difficulté, mais parce qu’elles ne vous sont pas imposées ; découvrant ainsi en vous cet étrange et nouveau plaisir de vouloir les faire parce que vous les avez choisies , un peu beaucoup pour habiller cet étrange instant…qui dure.
Et quand vous ne faites pas les choses, vous vous posez un instant plus ou moins long pour savourer cet étrange phénomène que parfois on se prête à rêver…la sérénité.
Un lieu, un moment que vous associez à une vie moins trépidante, un peu comme certains avants si vous les avez vécu, où il y avait moins de monde, moins de cavalcade en tous sens, moins de bruits et plus d’insouciance, surtout en rapport à un avenir que l’on pensait…possible.
NOTA : Du fait de mon métier, celui-ci n’étant pas de ceux nécessaires, il m’a été momentanément très restreint, ce qui me permet d’avoir par contrecoup ce temps libre pour…(voir plus haut) ; mais cela ne m’empêche pas de penser à ceux dont le métier est d’une utilité majeure et qui sont de plus beaucoup sollicité. Eux, n’auront jamais malheureusement le temps de…(voir plus haut).