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Booz s'était couché de fatigue accablé
Par un presse purée
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
munie d'un strapon, ah oui, quand même!
qu'il avait cassé
Se venait assoupir la figure du monde.
Tous la queue à la main formant une ronde
Pour aller traire la brebis alitée
Et d'étranges rêves, comme des soleils
Distraitement docile à quelque merveille
Hurlait dans l'ombre des bois
Le famélique loup aux abois
Le frère Milotus, un oeil à la lucarne
Ultramontin, d’un Veuillot qu’il incarne,
n'avait-il réalisme de cet offrant spectacle
que sa sensibilité régentée en obstacle.
mon dieu quelle débâcle!
c'est a ce moment qu'il arriva
comme le loup sortant du bois
Suant, rotant comme une biche qui renâcle
Chacun en liberté l'y blâme ou l'idolâtre.
Soit ! Et bien jouissons de ce théâtre !
sans jamais nous laisser abattre
la scie sauteuse culbuta l'albâtre!
Qui racola tous ses amis
couchés par terre sur un tapis
loin de l’albâtre, tête de stuc
Du côté de pernanbuc !
Triste image que celle des durs lendemains
Gorets et loups perdus loin du butin.
Qu ils puissent encore s'encanailler
Rechigner et râler,à défaut d assumer.
Ils sont là, cachés
Attendant leur vieux pain
Prêts à rogner comme des lapins !
Pourvu que l'aubaine soit bonne
Et qu'ils en deviennent charognes !
Le pain que l'on te donne d'une main
Est celui que tu paieras sans fin !
celui qu'on te donnera de la gauche,
on te le reprendra de la droite...
il faudra peut-etre que tu fauches
car notre système boite!
Fauchez ! Fauchez !!! Si t'es pas paysan
Tu n'sais comment !!!!
Mais si tu es droitier
Tu sauras fauciller
un coup d'soleil tudieu
m'a fait rouge devenir !
Modifié il y a 6 ans, le jeudi 28 décembre 2017 à 13:04
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