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Modifié il y a 6 ans, le lundi 15 octobre 2018 à 14:11
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Citation de bullit77
MELI MELO DES MOTS ENTRE DEUX GENTLEMEN.
On tricote bon mot, monsieur a la cote.
Merci mon cher, mais motus, le silence est d'or.
Rassurez-vous, je ne dit que phrase en emphase avec le silence.
Vous savez, très cher, que le silence va de fil en aiguille. Il file là où le son des mots s' effilochent.
Parfaitement, cher monsieur. Mais on peut aussi rafistoler un son maladroit en un bienveillant murmure.
Certes, mon cher. Mais à quoi bon emmurer un bon silence si c'est pour ensuite lui donner un coup de masse vibrante ?
Vous savez, tant que les phrases sont vibrantes, les mots ne boivent pas la tasse.
D'où ce bol d'avoir affaire au silence. Le silence est une douce mélodie toute en nitescence.
J'approuve cette quintessence mon cher. J'espère que le son de ma voix n'est nullement une indécence. J' encense vos mots, croyez-moi.
Loin de moi de le penser. Pour preuve, un parfum d'encens envahi les murs. Vos mots sont bien mûres. Si bien mûres que j'ai mûri dans mon esprit chaotique.
Alors permetez moi de vous dire, mon cher, qu'en tant que catholique, ma cueillette de vos mots est loin d'offrir une sévère colique. Je les digère avec grande saveur. J'en éprouve même, une grande ferveur.
Je vous retourne le compliment, cher monsieur. Les vôtres sont une compile de piments fort honnête. Ils mettent du piment dans vos phrase.
Excusez-moi, n'avez-vous pas entendu une sonnette ?
Une sonnette, vous dites ? Un sonnet à la limite, mais une sonnette. Ne pensez surtout pas que je crois à une quelconque sornette à votre égard. Je crois fermement à vos dires.
Nulle ire de ma part, très cher. Et chose heureuse, je viens de découvrir notre léger malentendu. La cause est due à mon serpent à sonnette. Nos mots l'ont réveillé.
Monsieur a bon goût. Quel bel animal. Vous savez, moi j'ai un coucou à sonnette. C'est lui qui me réveille. Peut être faudrait il les présenter tous les deux. Un serpent qui fait coucou, ça sonne bien.
Quelle belle idée ! Un serpent à deux ailes. Une merveilleuse occasion de faire renaître un dragon.
Formidable ! Vous êtes formidable ! Un va cracher des mots brûlants à faire réveiller les déesses, l'autre va souffler bons mots aux anges !
Quelle jolie once d'espoir vous m' imposez. Finis les mots venins et les phrases vipères.
Hâtons-nous de trouver une fée à tâtons ! De préférence celle à hauts talons. Elles ont un talent certain pour nous en offrir l'élégance d'une belle créature. Ah...je laisse imaginer mes yeux se délecter d'un dragon sonnette.
Quelle fusion, n'est ce pas ? Tout ceci rendu possible pour avoir, ensemble, infusé bons mots dans ce silence majestueux. Le silence est mort, l' éclat de nos voix est d'or.
Quel beau destin nous avons fait. Alors, très cher monsieur, comment la voyez-vous notre chère créature ?
Aussi attirante qu'une littérature bien fondée j'ose profondément espérer.
Bien entendu cher ami. Si on trouve la bonne fée, notre créature aux sonnets brûlants sera d'une intime conviction pour les regards émerveillés.
Ma joie respire enfin ! Il est temps de faire les présentations de mon serpent à sonnette à votre coucou sonnette.
Alors allons-y gaiement mon très cher ! Ne vous inquiétez pas pour la fée, en chemin allons la trouver.
Bullit.
Hé, la bulle ?!
Le bullit...
À la relecture de votre pavé introductif, je me rend compte de l'erreur d'interprétation de ma lecture d'hier. Sans doute, l'esprit embrumé des vapeurs du forum m'aura t-il fait perdre quelque peu les sens, la vue, l'ouïe et jusque l'entendement, sans parler peut-être aussi d'une ou deux pédales que j'aurais laissé en cours de route, au bord du chemin. Ou bien encore est-il possible que, m'électrisant moi-même de certaines décharges hautement voltées et survoltantes, voire parfois révoltantes, ou révoltées, reçues çi et là en cet endroit très chargé d'electricité à haute-tension, n'est-ce pas, je ne me sois donc laissé grillé et fondre l'un ou l'autre de mes derniers plombs encore bons, ultimes fusibles à mon équilibre et ma station debout d'être vivant où vous m'y voyez remonté dès aujourd'hui. Rechargé à bloc.
Aussi, pardon donc pour ce coup d'épée dans l'eau d'hier après-midi.
Ceci dit, je ne retire en rien certaines de mes critiques à propos de votre plume. Là, mes mots allaient droit au but et touchaient au cœur du sujet, sans bien sûr aucunement vouloir blesser ou offenser. Nous sommes entre gentlemen si j'en crois votre titre, et de noblesse, et de topic. Un joli thème, par ailleurs, en ces jours où tout pue le déshonneur et la lâcheté !
Merci donc.
Il est des jours comme ça, où l'on pisse à côté de ses pompes sans voir plus loin que le bout de son engin. Ou à contre-vent comme à contre-temps.
Nul n'est parfait, hélas.
Je ne vous salue pas, cela n'étant pas dans mes habitudes, mais le cœur y est.
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Quel bel échange que celui entre vous deux où le recul d'une autre réflexion salutaire, vous aura fait tellement mieux vous entrevoir.
L'égo est un compagnon que nous avons tous au plus intime de nous dès l'aube de nôtre existence et donc et par forciori de cette si intime et durable proximité, est-il parfois si difficile de s'échapper de toute son emprise.
Bravo d'avoir, là, maintenant, fait bande à part d'avec lui, ne serait-ce que le temps d'en partager la composante positive, celui du soi-même dont on se rend compte qu'il n'est pas si loin de celui d'un autre.
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Je persiste dans mon choix, c'est chiant et sans intérêt, vide et sans rien, sans rien oui, pas de et encore moins de ....
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Les deux gentlemen
Ça commençait bien. J'aime les textes. Je suis bon client lorsqu'il y a de la bonne lecture.
Surtout que c'est bien écrit. C'est intelligible. C'est un excellement moment de détente.
Ça change de ces post qui commencent sans majuscule. De ces phrases sans ponctuations.
C'est bien construit. Il y a de la sémantique. Une maîtrise de l'expression écrite. J'apprécie.
bullit77 et duschnock, si vous pouviez persévérer ou récidiver. D'avance merci.
Un lecteur assidu et passionné
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Maître Robert est grand. Je le verrai bien comme chef d'orchestre.
Juste d' éviter d' avoir dans la troupe un quinaud et une péronnelle.
Alors à ce moment là, on pourra dire qu'il y a beaucoup de cavillation dans cette opérette.
On pourrait même l'intituler " L' opérette des charrettes. "
Les voix de choeur en porte-jarretelles, quel spectacle !
Juste de bien inspecter la scène pour obvier un quelconque oubli des partitions.
Et de bien vérifier l'état du foin dépassant de la charrette.
Les fumeurs de foin s'en donneront à coeur joie pour cette vérification.
Mais rien ne garantira d'un discours nitide.
Les autres finiront sur la paille.
Heureusement que l'herbe pousse vite.
Aussi vite que les verbes.
Question de verve.
Le tout est à mettre sur une certaine réserve.
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Hélas, il apparaît que d’entre ces deux sus-dits « gentlemen », l’un d’eux ne fut qu’une péronnelle à demie travestie, doublée d’un putain de troll. De prime abord, certes, on y voit une forte lumière semblant éclater telle qu’une explosion de super-nova et briller de mille éclats, de loin en loin, mais finalement dont plus on s’approche d’elle et plus la portée semble s’éloigner et aller diminuant, jusqu’à s’éteindre peu à peu, pour disparaître enfin. Et las, alors, du fond de cette obscurité où règne désormais la ténèbre, point de clarté aucune qui ne luise ni ne guide vers rien, aucun écho, serait-ce lointain, non. Néant. Le vide. Point
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Et un satellite gravite autours, avec à ses commandes un astronaute en perdition cherchant le chemin du retour, inlassablement.
Il fini par en perdre la raison face à cette étendue infinie.
Tellement perdu la raison qu'un beau jour, il appela Nova " Mamie"
Son seul contact, de l' astronaute Duche, est le forum.
Hélas, la réception n'est pas très bonne : ça grésille et ça saute. Les phrases surtout.
Heureusement que l' astronaute Duche ne lâche rien.
Il s' obstine à garder le contact avec nous. Il en éprouve cette importance de nous faire partager son lointain voyage aux confins de l'univers.
Nous, on s' en délecte.
Le valeureux astronaute Duche, seul dans sa bulle qui gravit inlassablement autour d'un astre, son épopée est grandiose.
Et nous, cette chance de pouvoir la partager.
A part lorsque la réception est mauvaise et ne comprenant plus grand chose.
Normal en fin compte, que l' astronaute Duche pète parfois un plomb. Dans cet univers hostile, c'est compréhensible.
Surtout durant les périodes de forte compression dans son module, un coup il voit des bites à Toto et des culs à Titi, une autre fois des fakes et des Mickey.
Trop d' oxygène donne des hallucinations. Il faut le comprendre.
Si seulement il pouvait nous envoyer des photos de cette grande épopée.
Fin de la transmission " Écho-Duche. "
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Citation de duschnock
Hé, la bulle ?!
Le bullit...
À la relecture de votre pavé introductif, je me rend compte de l'erreur d'interprétation de ma lecture d'hier. Sans doute, l'esprit embrumé des vapeurs du forum m'aura t-il fait perdre quelque peu les sens, la vue, l'ouïe et jusque l'entendement, sans parler peut-être aussi d'une ou deux pédales que j'aurais laissé en cours de route, au bord du chemin. Ou bien encore est-il possible que, m'électrisant moi-même de certaines décharges hautement voltées et survoltantes, voire parfois révoltantes, ou révoltées, reçues çi et là en cet endroit très chargé d'electricité à haute-tension, n'est-ce pas, je ne me sois donc laissé grillé et fondre l'un ou l'autre de mes derniers plombs encore bons, ultimes fusibles à mon équilibre et ma station debout d'être vivant où vous m'y voyez remonté dès aujourd'hui. Rechargé à bloc.
Aussi, pardon donc pour ce coup d'épée dans l'eau d'hier après-midi.
Ceci dit, je ne retire en rien certaines de mes critiques à propos de votre plume. Là, mes mots allaient droit au but et touchaient au cœur du sujet, sans bien sûr aucunement vouloir blesser ou offenser. Nous sommes entre gentlemen si j'en crois votre titre, et de noblesse, et de topic. Un joli thème, par ailleurs, en ces jours où tout pue le déshonneur et la lâcheté !
Merci donc.
Il est des jours comme ça, où l'on pisse à côté de ses pompes sans voir plus loin que le bout de son engin. Ou à contre-vent comme à contre-temps.
Nul n'est parfait, hélas.
Je ne vous salue pas, cela n'étant pas dans mes habitudes, mais le cœur y est.
Pas trop fair-play, pour un soit-disant gentilhomme, de ne pas me citer ni me répondre alors que le Duche a fait plus qu’un pas en arrière vers toi, le Bullit !
Serais-tu donc de ces lâches et de ces couards capables de frapper quelqu’un à terre, ou le dos tourné ? Visiblement, tu as encore quelques leçons à prendre et recevoir en ce qui concerne l’honneur, la chevalerie ou la noblesse du cœur, d’âme et d’esprit...
Tu m’en viens chercher querelle et noise sur d’autres posts, de façon vile, sournoise. Traîtreuse. Piquant ici et là ou tentant de le faire, pour voir, par-devant, par-derrière. Tâtant ceçi, cela. Tel qu’un tout petit insecte. Une simple mouche-à-merde attirée par l’espoir d’une fraîche et jolie galette de bouze à déjeuner, mais sache que l’heure de faire ripaille ou de festoyer n’a pas encore sonné. C’est une autre pendule qui pour toi va résonner, un autre cloche. Pour l’heure et pour commencer, je vais donc te chasser d’un simple revers de main et m’employer ici à t’apprendre la vie. Leçon N°1. D’ailleurs, je te conseille de ne t’en revenir qu’après avoir enfiler un second slip, voire un troisième – au cas où. Ton calfouet risque d’embaumer sous peu, je le sens déjà, et puisque tu tapes en-dessous de la ceinture sans chercher à nous élever tous deux au-dessus de nos misérables conditions humaines et autres petites misères, eh bien, soit, restons-y.
En garde, tête de bite !
S’armer ou s’harnacher d’un lourd vocabulaire,
Et de tout ce fatras fait de bric et de broc,
Ne vous donne sur moi qu’une avance sommaire,
À peine une longueur pour parer cet estoc.
Coinçé dans votre armure et engonçé de même
Sous cette carapace cottée de mailles épaisses,
Aux mots "bullshités", sans phrasés, ni poème,
Et à l’injure basse, vous chantez des deux fesses.
Donnez-vous un peu d’air, relevez votre heaume,
Respirez donc à plein – moi, je m’en cure le nez !
Peut-être bien pourrais-je, ô tout petit bonhomme,
M’en faire pleine vendange en vous laissant souffler.
Ainsi que vous voyez, je suis nu tel un ver,
Une plume à la main en guise d’arme, seule,
Nul m’est besoin d’épée pour vous jeter à terre
La face la première, ni te péter la gueule...
Sois heureux, tu es sauf, pour cet instant du moins,
Fourbis tes vers ou bien ta prose, et me reviens.
Modifié il y a 6 ans, le samedi 20 octobre 2018 à 19:17
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PS : La prochaine fois, amène-nous plutôt cet espèce de serpent -à- sornettes ou cette sorte de coucou dont tu parlais si bien.
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Où est-il ce dragon fabuleux ? Où est-elle
cette dragonne qui le retient de s’envoler,
Tel un ballon gonflé d’hélium, sans besoin d’ailes,
Et toi avec, emporté de par le poignet.
Comme un toutou qui s’en allant devant son maître,
L’emmènerait faire ses besoins au square d’enfants,
Te voici donc la queue branlant de tout ton être,
Forcer d’y faire la chose aux pied d’un toboggan.
Toi qui rêvais, jadis, éveiller les déesses,
Ou tutoyer les anges en leur soufflant dedans,
Te voilà humblement à déposer tes fèces
En une pieuse offrande aux dieux des excréments.
Qu’il t’en soit rendu grâce, mille fois, sois-tu bénis,
Ta fienteuse prière n’aura point été vaine,
Accepte en récompense un étron de celle-ci,
Que l’on t’offre, eux et moi, en réponse à la tienne.
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Je n'ai pas lu. Je sais , ce n'est pas très poli de ma part.
Je m'en veux même. Tout ce travail pour rien.
Désolé de ma négligence. C'était peut être intéressant en plus.
Encore désolé.
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De la part d’une petite traviole dans ton genre, il n’y a rien-là d’étonnant. Ni d’autre à attendre.
(fin de la première et dernière leçon)
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Je sais que tu aimes les ravioles. Bien épicées surtout.
Ceci est loin d'être un défaut, bien au contraire.
Le tout est de bien savoir touiller.
Mijoter surtout.
Monsieur à bon goût.
D'aimer les ravioles.
Ensuite on se ferait bien une petite farandole, non ?
Histoire de bien se gondoler.
Et de finir ensuite par s' élever au ciel.
Avec une Mongole...
Fière de nous y hisser.
Du coup ça me fait penser que je n'ai pas encore mangé.
J' ai faim.
Ça tombe bien, je vais me faire des raviolis.
Les miennes sont délicieuses ! A tomber.
Un peu comme tes ravioles je pense.
Pour ça qu'on s'entend bien.
Les amis, c'est important.
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