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Citation de "emilivre"La Femme avec un grand F....et si elle te sourit, complètement édentée,et s'ouvre à toi pas du tout épilée, voudras toujours te délecter de son nectar?... Je me permet également de laisser un petit écrit. "D'un amant à l'autre j’apprends. De leur peau, de leurs mots, de leurs boniments, de leurs vices, de leurs tripes et de moi ils apprennent tout autant. Aristocrate du sentiment, je ne poursuit aucun rendement. Si tu vas trop vite je ripe et m'isole un moment. Mon seul désir: sentir, voir, découvrir l’écho de la chair et de l'esprit consentants à vivre des moments éphémères d'intimité profonde...profonde. Nous trouver touchants, nous trouver troublants, mêlant nos corps et nos idées et tout recommencer... D'un amant à l'autre j’apprends et de moi ils apprennent tout autant. Je suis un vase communicant." Amis du soir bonsoir... bonsoir très joli
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Lǐ Tài Bái (701 – 762) :
Sous la lune seul à boire :
Entre les fleurs un flacon d’alccol,
Seul à boire, sans vis à vis familier.
Coupe levée, j’invite la lune qui brille
Face à mon ombre : cela fait trois personnes.
La lune, déjà, a bu sans se délivrer,
L’ombre en disciple imite mes gestes.
Compagnons de passage, la lune qui mène l’ombre
Amusons-nous, jusqu’à l’extrême du printemps !
Je chante, et la lune se balance,
Je danse, et l’ombre tourbillonne.
Lucides encore, ensemble nous nous réjouissons,
Après l’ivresse, chacun de son côté partira.
A jamais liés, en suivant nos chemins sans passions,
Pour nous attendre très loin sur la Voie Lactée.
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Pour Wang Lun
À bord d’un bateau,
Et sur le point de partir ;
Soudain, sur la rive de l’étang Fleur de Pêcher,
J’entends Wang Lun,
Qui chante et me dit au revoir.
Profond est l’étang,
Mais plus profonde encore son amitié !
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Emblème de la nuit, ta fleur rougeâtre et sombre,
Géranium, attend la nuit pour embaumer.
Ton parfum hait le jour et se répand dans l'ombre.
Oh ! dites, dites-moi, vous qui savez aimer,
Dieu, comme cette fleur, n'a-t-il pas fait votre âme ?
N'est-il pas vrai qu'à ceux dont le cœur est de flamme
Le monde et la clarté sont toujours importuns ?
Et n'est-ce pas la nuit, et sous l'œil solitaire
De la lune voilée, amante du mystère,
Que l'amour doit sur nous épancher ses parfums ?
Lamartine.
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