|
Citation de duschnock
L'amour et toutes ces conneries, des fioritures ?
C'est possible.
La roue du paon, le sifflet du oiseau, la danse du ventre. Même combat.
L'amour...est la plus belle chose qui puisse arriver à un être humain...derrière ce mot..il y a une panoplie de sentiments..d'émotions..
Sans cela...notre vie serait fade..
|
|
L'amour commence avec l'humour.
Un exemple :
Si madame a un gros cul, éviter de dire qu'elle a un gros cul, ( elle le sait déjà ) mais plutôt - de dos il y a matière à percer chaque rouage d'un profond amour. De face, il apporte cette certitude : il y a également matière à tater ce profond amour ; j'ai la chance qu'il se trouve entre mes mains. "
Vive l'amour !
|
|
Citation de peyrac75
L'amour...est la plus belle chose qui puisse arriver à un être humain...derrière ce mot..il y a une panoplie de sentiments..d'émotions..
Sans cela...notre vie serait fade..
Ce peut aussi être parfois la pire de toutes et la plus laide !
Je pense que l'on peut vivre, ou très bien survivre, sans amour. Sans amour des autres, j'entends. Sans en recevoir. Du moment qu'on en ressent en soi...
Quand on regarde d'un peu plus près la notion d'amour de son prochain ou celle de l'amour du genre humain, à l'échelle de l'Humanité et de l'Histoire on se dit qu'il s'agit là du plus grand et gros fake-news de tous les temps : l'Amour n'existe pas.
Ou du moins est-il comme les droits de l'Homme, un concept élastique et adaptable.
|
|
Citation de lariebambelle
Adam qui accouche d'Eve bien malgré lui par la Volonté du Tout Puissant.
Et cela ne s'arrête pas là...
Dieu dans son laboratoire du vivant et dans une éprouvette crée la liqueur de la Tentation...
Et c'en est alors à tout jamais fini de la Paix de toute éternité !
L'homme "accoucha" de la femme, une drôle d'image. En partie vraie.
En retour elle cache en elle un très profond secret, enfoui là, quelquepart, juste en-dessous...
MÉLANCOLIE BLENNORHAGIQUE
(de Edmond Haraucourt, 1882)
Petit anneau de chair ; petite fente laide ;
Petit sphincter païen ;
Petit coin toujours moite empoisonné d’air tiède ;
Petit trou ; petit rien !
Es-tu laid quand tu ris de ta lèvre lippue,
Es-tu laid quand tu dors !
Laid, toi que Dieu cacha dans cet angle qui pue,
Près des égouts du corps !
Ah, tu peux pourlécher ta babine rosée,
Vilain monstre d’orgueil !
Tu peux, ouvrant ta gueule à crinière frisée,
Bâiller comme un cercueil !
Ventouse venimeuse, insatiable gouffre
Si funeste et si cher :
Je veux te mépriser, toi par qui pleure et souffre
Le meilleur de ma chair.
Je veux te détester à toujours, chose infâme,
Toi qui rends mal pour bien :
Petit néant creusé dans le bas de la femme,
Petit trou, petit rien !
* * *
Et dire que c’est là que Satan met son trône
Et l’homme son honneur !
Là que la poésie a placé ta couronne,
Eros, Dieu du bonheur !
Et dire que c’est là que l’idéal du rêve
Vient toujours aboutir :
Là que meurt, - agonie ineffable et trop brève, -
L’amour vierge et martyr !
Que c’est, quand nous naissons, par cette plaie immonde
Que le jour nous sourit ;
Et par elle, quand Dieu voulut sauver le monde,
Qu’entra le Saint-Esprit !
Dire que c’est par là que Junon perdit Troie,
Que Ninive croula ;
Dire que tout, espoir, force, courage et joie
Nous vient de ce trou-là !
Et qu’il est le chemin du Ciel, la grande porte
Qu’Ève ouvrit d’un recul :
Et dire qu’une femme, et vieille et laide, porte
L’Infini sous son cul !
Modifié il y a 6 ans, le jeudi 4 octobre 2018 à 18:21
|
|
Citation de duschnock
L'homme "accoucha" de la femme, une drôle d'image. En partie vraie.
En retour elle cache en elle un très profond secret, enfoui là, quelquepart, juste en-dessous...
MÉLANCOLIE BLENNORHAGIQUE
(de Edmond Haraucourt, 1882)
Petit anneau de chair ; petite fente laide ;
Petit sphincter païen ;
Petit coin toujours moite empoisonné d’air tiède ;
Petit trou ; petit rien !
Es-tu laid quand tu ris de ta lèvre lippue,
Es-tu laid quand tu dors !
Laid, toi que Dieu cacha dans cet angle qui pue,
Près des égouts du corps !
Ah, tu peux pourlécher ta babine rosée,
Vilain monstre d’orgueil !
Tu peux, ouvrant ta gueule à crinière frisée,
Bâiller comme un cercueil !
Ventouse venimeuse, insatiable gouffre
Si funeste et si cher :
Je veux te mépriser, toi par qui pleure et souffre
Le meilleur de ma chair.
Je veux te détester à toujours, chose infâme,
Toi qui rends mal pour bien :
Petit néant creusé dans le bas de la femme,
Petit trou, petit rien !
* * *
Et dire que c’est là que Satan met son trône
Et l’homme son honneur !
Là que la poésie a placé ta couronne,
Eros, Dieu du bonheur !
Et dire que c’est là que l’idéal du rêve
Vient toujours aboutir :
Là que meurt, - agonie ineffable et trop brève, -
L’amour vierge et martyr !
Que c’est, quand nous naissons, par cette plaie immonde
Que le jour nous sourit ;
Et par elle, quand Dieu voulut sauver le monde,
Qu’entra le Saint-Esprit !
Dire que c’est par là que Junon perdit Troie,
Que Ninive croula ;
Dire que tout, espoir, force, courage et joie
Nous vient de ce trou-là !
Et qu’il est le chemin du Ciel, la grande porte
Qu’Ève ouvrit d’un recul :
Et dire qu’une femme, et vieille et laide, porte
L’Infini sous son cul !
" Et c'en est fini à tout jamais de la Paix de toute éternité "
Je me cite non pas pour me citer simplement pour dire que cette criante et brûlante poésie exprime avec tant de vigueur et de réalisme ce cataclysme autant effrayant qu' extatique.
Cette origine du monde... quel C O N !
Sublime !
Merci à toi.
|
|
Joli texte. Beau partage.
|
|
Citation de lariebambelle
Croire ou ne pas croire ?
Tel est le sens de la vie.
(Cher Père Noël... qui donne tant d'espoir et de joie aux enfants...
... un semblant de paix, une trêve dans l'imaginaire collectif )
ok...mais peut on assujettir une politique...
des choix de civilisation...
à une farce pour enfants...?
Modifié il y a 6 ans, le jeudi 4 octobre 2018 à 23:24
|
|
Citation de duschnock
@ArthoRambur :
J’évoque le seul nom de Dieu et te voilà qui débarque sur ton cheval blanc afin de pourfendre la méchante église chrétienne et tous ses vilains pr^etres pédophiles mangeurs d’enfants, ces salopards de curetons sodomites et amateurs de petits-garçons, dont le pape serait le saint-père et le Vatican le repère, ou la maison-mère, la fabrique, le tampon et le cœur même du mal incarné, càd du diable en personne - celui qu’il faut combattre au nom de quoi, de qui, du bien contre le mauvais, de la morale contre le vice, la déviance, etc, oui, bon d’accord, et qu’il faut donc dénoncer au grand-jour face au monde et au ciel, avant de tous les brûler en place publique en commençant par les doigts de pieds...
Mais dès lors que je te pose la question qui tue et qui fâche, qui dérange visiblement et n’est plus très politiquement correct, plus personne ! Silence et disparition comme par enchantement.
N’y aurait-il pas un bug dans ton système ? Un fil qui se touche quelquepart ?
"Mais dès lors que je te pose la question qui tue et qui fâche, qui dérange visiblement et n’est plus très politiquement correct, plus personne ! Silence et disparition comme par enchantement. "
lol...
C'est quoi ta question...?
Tu peux formuler clairement...?
|
|
Citation de bullit77
Joli texte. Beau partage.
Ouais.
EDIT:
Tu n'as plus poursuivi le fil de notre discut ? Tant pis.
Modifié il y a 6 ans, le vendredi 5 octobre 2018 à 12:58
|
|
Citation de arthur_rambo
"Mais dès lors que je te pose la question qui tue et qui fâche, qui dérange visiblement et n’est plus très politiquement correct, plus personne ! Silence et disparition comme par enchantement. "
lol...
C'est quoi ta question...?
Tu peux formuler clairement...?
Hé, tête de bite.
Avec tout le respect que je te dois, je te répondrai d'aller te faire enculer !
Une fois, et puis deux - il n'y en aura pas 3.
|
|
Citation de lariebambelle
Exactement
Pas tout à fait du music hall
Un brin grandiloquent
Vaudevillesque
Humain quoi.
Je t'aime
Et je te hais
Je te caresse
Et je te bats
Je te suis
Et je te fuis.
Communément
L'amour
Entre deux êtres.
Ah l'Amour !
Quand tout cela est dépassé
Digéré ,transcendé
Quand plus rien n'est à prouver
Quand l'homme s'est dépouillé
Las de toutes vanités
Et de son ego centré.
Amour Amour.
Et don de soi.
A jamais.
Infiniment.
Du théâtre, et du grand !
Parfois du tout petit et puis du très vilain,
pas joli-joli... mais si humain.
L’égo, axe central autour de quoi tourne l’homme au sexe mâle, autour de la femelle, pilier principal elle-même et soutien architectural de l’édifice-cathédrale de toute l’Humanité, debout tous deux dessus leur piédestal.
Statues de chair et de sang, monumentales, s’entrelaçant virtuellement.
Théâtralement.
|
|
A Dieu va t...
Qu'est-ce à dire ?
|
|
Ça respire bon ici.
Pas un bruit
Aucun pas
Une brise légère
Peut-être
Chaleur d'octobre
Juste là
Au présent.
|
|
Citation de duschnock
Hé, tête de bite.
Avec tout le respect que je te dois, je te répondrai d'aller te faire enculer !
Une fois, et puis deux - il n'y en aura pas 3.
il n'y a qu'à t'offrir une image christique...
comme la mienne...
pour que tout de suite ...
t'enflammer dans l' sexuel...
et le désir refoulé...
mdr..
Modifié il y a 6 ans, le vendredi 5 octobre 2018 à 21:43
|
|
Citation de arthur_rambo
il n'y a qu'à t'offrir une image christique...
comme la mienne...
pour que tout de suite ...
t'enflammer dans l' sexuel...
et le désir refoulé...
mdr..
Ta gueule l'esseulée !
|