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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de duschnock
Où sont les femmes ?
Les serveuses et les danseuses ?
Les femelles !
Les poulardes et leurs cuissots, leurs deux cuisses jumelles, leurs jambonneaux.
Les terrines de mamelles et les pâtés de ventre chaud.
Les petits rôtis d'animaux aux yeux de tendres gazelles ou d'oiseaux.
Qu'on m'apporte les chamelles et je me ferais leur chameau !
avec la boss dans le dos?
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Citation de rienousipeu
@duschnock
Une solitude qui raconte si densément un duel intérieur entre l'amour, la tragédie, la douleur et l'espérance.
Avec un rien cependant de désillusion...
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"envie de baisers passionnés...
alors, dis-moi, que peux-tu donner? "
J'en ai déjà donné bien assez !
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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de duschnock
"envie de baisers passionnés...
alors, dis-moi, que peux-tu donner? "
J'en ai déjà donné bien assez !
tu crois avoir plus que donné
mais est-ce vraiment assez?
n'as-tu plus la foi de continuer
à tirer les mots de nos claviers?
et quand bien même, en vérité
tu aurais fait plus que la moitié
chaque jour il te faudra repasser
et 100 fois remettre ton ouvrage sur le métier
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Citation de loreen78
tu crois avoir plus que donné
mais est-ce vraiment assez?
n'as-tu plus la foi de continuer
à tirer les mots de nos claviers?
et quand bien même, en vérité
tu aurais fait plus que la moitié
chaque jour il te faudra repasser
et 100 fois remettre ton ouvrage sur le métier
Je sais vos bouches insatiables à combler,
et vos appétits impossibles à sustenter,
quant à vos ventres, qui donc ici peut se vanter
d'en avoir rien qu'une seule fois, fini jamais ?
Que savez-vous, vous, pour satisfaire à nos vits,
à ce fossé qui nous sépare tel un canyon,
où est-il donc ce pont jeté jusque nos bites
et vers lesquelles vous marcheriez en deux colonnes ?
Que faites-vous de nos lambeaux, de nos tourments
ou de nos peurs et de nos os, de nos squelettes,
une fois repues de nos faveurs, de vos amants,
que faites-vous de leur esprit, une fois replètes ?
Des confettis.
Et des paillettes.
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J'escompte voir te fendre aut'chose que l'abricot,
et compter sur tes doigts les pieds dans ton cerveau...
Sans quoi, gare à toi !
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Citation de cecil28
Un bon jour duchnock
Une belle nuit, merci.
Il fait beau, la lune aussi.
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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de duschnock
J'escompte voir te fendre aut'chose que l'abricot,
et compter sur tes doigts les pieds dans ton cerveau...
Sans quoi, gare à toi !
arrête, j'ai trop peur...
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Fends-toi !
Ou sinon, ferme-la.
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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de duschnock
Fends-toi !
Ou sinon, ferme-la.
j'hésite du coup! lol
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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de duschnock
Je sais vos bouches insatiables à combler,
et vos appétits impossibles à sustenter,
quant à vos ventres, qui donc ici peut se vanter
d'en avoir rien qu'une seule fois, fini jamais ?
Que savez-vous, vous, pour satisfaire à nos vits,
à ce fossé qui nous sépare tel un canyon,
où est-il donc ce pont jeté jusque nos bites
et vers lesquelles vous marcheriez en deux colonnes ?
Que faites-vous de nos lambeaux, de nos tourments
ou de nos peurs et de nos os, de nos squelettes,
une fois repues de nos faveurs, de vos amants,
que faites-vous de leur esprit, une fois replètes ?
Des confettis.
Et des paillettes.
nous, nous savons la tendresse
la douceur d'une caresse,
et aussi quand le jour baisse
satisfaire vos faiblesses.
le jour, écouter vos tourments,
vous rassurer patiemment,
la nuit prendre les devants,
nous offrir entièrement...
à nous seules, nous donnons un sens
à votre pauvre existence ;
oui, nous entrons dans la danse...
et c'est parfois si intense!
puis nous soignons vos blessures,
peu importe ce qu'on endure,
nous avons parfois la vie dure,
au cours de cette aventure...
nous rendons vos enfants heureux
car, de vous, il en est fort peu,
qui les prennent au sérieux,..
mais ça devrait se faire à deux.
quand, au final à l'horizon
parait la désillusion
c'est très souvent nous qui prenons
la difficile décision.
de l'ivresse au coeur brisé
nous nous efforçons d'avancer,
et de ne pas trop dépasser
du moule qu'on nous a alloué...
nous savons comment sont traitées
celles qui s'y sont essayées ;
nous cherchons à évoluer
tout en devant vous épargner!
Modifié il y a 6 ans, le mercredi 24 octobre 2018 à 20:23
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Citation de loreen78
j'hésite du coup! lol
Tu t'es fendue, de la tête jusqu'au cul,
ouverte en deux, tel le fruit défendu,
t'offrant aux yeux et à la vue,
nue sous les nues.
Tu t'es creusée, labourant tes sillons,
et ravageant tes vallées de blés blonds,
de tes propres mains, te foulant aux pieds,
en y retournant toutes les mottes de terre, de terreaux, de terrains,
jusqu'aux tréfonds les plus profonds d'entre tes reins.
Tu as semé, tu as planté, et nous avons récolté.
Tu nous a abreuvé et sustenté, coupant court à nos soifs et nos faims,
comblant nos fossés,
nos failles, et nos puits sans fonds ni fins.
Tu n'es plus cet épouvantail attirant les corbeaux,
mais bel et bien de ce forum, celle qui, la seule, peut faire fuir les vilains,
les idiots, les crétins,
les crapauds et les chiens.
Modifié il y a 6 ans, le mercredi 24 octobre 2018 à 16:36
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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
être une femme est plus difficile
que simplement battre des cils...
il nous faudra toujours prouver
notre aplomb, notre volonté
quand vous vous reposez sur vos lauriers...
mais plutot que se faire de la bile,
nous avons conclu le deal ;
bien loin de plier sous l'idée
que nous sommes à vos pieds,
nous nous sommes subtilement révoltées!
nous avançons sur un fil
mais sommes plutot agiles,
une à une, avons monté,
les marches de vos escaliers
malgré votre grande partialité...
Modifié il y a 6 ans, le mercredi 24 octobre 2018 à 18:38
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Citation de loreen78
être une femme est plus difficile
que simplement battre des cils...
il nous faudra toujours prouver
notre aplomb, notre volonté
quand vous vous reposez sur vos lauriers...
mais plutot que se faire de la bile,
nous avons conclu le deal ;
bien loin de plier sous l'idée
que nous sommes à vos pieds,
nous nous sommes subtilement révoltées!
nous avançons sur un fil
mais sommes plutot agiles,
une à une, avons monté,
les marches de vos escaliers
malgré votre grande partialité...
Être un homme n'est pas si aisé qu'il pourrait y paraître,
ne suffit pas de s'en targuer pour simplement en être,
faut-il encore le prouver devant l'adversité,
pouvoir à chaque heure l'affirmer, quitte à se sacrifier.
Lorsque face aux dangers il s'agit d'en être un,
ne suffit plus de le dire, encore faut-il bien l'être,
l'affronter corps-àorps et se battre à nues mains,
quitte parfois jusqu'à la mort, ou prêt à disparaître,
pour que vivent après soi ceux qu'on appelle siens,
ne pas les voir menaçés, ou pire, se soumettre.
Être une femme est difficile, sans doute, et douloureux,
mais ô combien n'être qu'un mâle n'est pas si tant heureux,
car la femelle enfantera tandis que nous, n'étant qu'un pieu,
pas plus qu'un membre ou qu'une graine à planter, sommes déjà si vieux.
Que savons-nous de vos douleurs et des enfantements,
de la laideur et du bonheur de s'entr'ouvrir au firmament
pour en laisser soudain jaillir dans des déchirements
ce nouveau-né qui, déjà grand, sera toujours quoiqu'il advienne, votre enfant.
Tandis que nous, ne serons rien qu'un géniteur,
ou un machin appelé papa : une machine et un moteur.
Modifié il y a 6 ans, le mercredi 24 octobre 2018 à 21:23
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Impossible de finir ce putain de texte !
Est-ce la forme qui l'emporte sur le fond, ou le fond sur la forme ?
Question...
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