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Pause-pipi.
Il faut poser sa crotte et s’en aller, le cœur léger, battant, et ses besoins satisfaits sans autre questionnement. Parfois, un petit coup d’œil en arrière pour voir, juste le temps d’un retour sur ses pas.
Et puis non même pas, dans la plupart des cas.
Tout est déjà dit. Écrit.
Inutile de revenir sur son propre caca.
Et pourquoi pas ? Parce que, pour en dire quoi !
Ses propriétaires ne savent déjà plus qu’ils et elles ont fait là.
Ah bon ? N’était-ce pas plutôt ici ?
Oui, aussi.
Alors, tu vois...
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Des pages et des pages de merde sans aucun respect du sujet. Une mer de déchets, un « mare nostrum » merdique et merdoyant. Un marais. Une mare merdeuse/emmerdeuse. Chiante à relire, à respirer.
Un maëlstrom. L’o c é a n à naviger.
Fait chier !
Des icebergs et des montagnes de fèces sans noms pour tout décor, des armées d’étrons géants qui surplombent un peu partout, surnageant de çi, de là, entre lesquels il faut louvoyer et se frayer une impossible route, zig-zaguant tant bien que mal sans en percuter un seul ou risquer de chavirer soi-même et sa petite embarcation, cul par-dessus tête. Attention, donc.
Ni boussole, ni compas. Ni pitié, ni compassion. Ni carte-portulan ou plan.
Pas de sextant. Plus d’étoiles.
Terra-incognita.
Certaines banquises sont glaciales. Brrr.
D’autres ont le cœur comme un réchaud à gaz posé au centre de l’igloo. Le regard chaud, les mots brûlants, fondants comme des esquimaux glaçés au soir couchant. Les mains tendues en avant comme une sorte de charrette de foin qui te tendrait les bras, là-bas, quelquepart dans une campagne de France, celle de l’enfance, vers la fin de l’été, juste au moment du début de la saison des vendanges – tandis qu’ici, il fait si froid.
Le bonhomme de neige est tout congelé.
Mon zizi va tomber.
La neige et la nuit polaire aussi.
Modifié il y a 6 ans, le samedi 29 septembre 2018 à 18:06
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Je prends ma vitesse de croisière, tout doucement, doucettement.
Me voici sur mon erre. Lançé.
Arrivant sur mon aire de lancement. Prêt. Paré.
Décollage imminent, et départ immédiat maintenant.
Check-liste. Instruments.
Me voici décoller.
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Vu de loin, tout prend forme. Mais tout se perd pourtant, aussi et déjà, tandis que tout disparaît petit à petit derrière moi. Là, ça y est, je suis parti.
Comme une fusée, pffft. Tel un pet.
Par le hublot je vois tout qui s’enfuit, en bas. Tout qui se retrécit de plus en plus, s’amenuit en moi et s’oublie. Qui n’est plus. Voilà. C’est fini.
Stop.
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Fin de transmission. Vide absolu.
Silence.
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Apesanteur/Pesanteur
Accélération/Décélération
Atterrissage./Amerissage
Retour sur terre à tout allure, à tout-à-l’heure.
Dilution atmosphèrique, dissolution atomique, solution anatomique, spirituelle et finale. Évaporation totale.
Disparition.
À la vitesse de la lumière et bien plus vite que le son, dans un même instant ralenti, je me crasch au beau milieu de l’atmosphère, flottant, dissous ou dissolu, tandis qu’en même temps je me dégueule dans un éclair, lumineux. Flash. Photo-souvenirs.
Déjà, je me conchie en particules, explosant partout dans le ciel en gerbes et bouquets d’étincelles, évaporé tout - à - coup tel un météore, une météorite.
Mort, et crevant là comme une comète. M’achevant ici, d’un ultime coup de bite à la va-vite tout autour de la planète. Un dernier tour du monde.
Et puis retour.
Ô combien de kilomètres/heure encore ? avant de me poser dans tes yeux, mon amour, et de me reposer à nouveau sur ton corps, sous tes cheveux...
Modifié il y a 6 ans, le samedi 29 septembre 2018 à 18:07
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Reconnection.
Notifications :
(je ne savais même pas que cette rubrique existait)
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Réincarnation ? Même pas, non.
Ni renaissance, ni nouveau départ ou renouveau. Rien n’a changé ! Retour à sa toujours propre et encore même humaine condition. Terrestre et pesante.
Étroite.
Mais belle aussi. Certes, oui.
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Autoportrait au forum : « Un vieux croûton dans une soupe à l’oignon. »
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Citation de lariebambelle
On s'en vient parce qu'on y a faim.
On s'en vient parce qu'on y a soif.
Et s'il s'y fait un peu plus frais.
Parce qu'il s'y trouve à boire ou à manger.
Alors
Avec la bouche enfarinée.
On s'y peut perdre en anathémes.
Et sans aucune arrière pensées.
Avoir l'envie de s'en détourner.
Je soupçonne quelque fake trimbalant avec lui comme une furieuse envie de déféquer, profonde et urgente, gigantissime, mais ne sachant pas trop où poser ça ni bien comment, cherchant sans doute à trop bien faire – noble intention. Attendant un signe, une vision, un encouragement quelconque, voire peut-être une autorisation ? une bénédiction ? Ou hésitant sur la nature du terrain, le sens du vent, du courant, suivant le degré d’hydromètrie de l’air, etc.
Extrait : [...] de s’en retourner/ou de s’en détourner ? (modif.)
Pardon.
Je suis chiant, hautain, moqueur. Multi-maniaque et mal élevé. Obsédé. Etc.
Quand tu te seras décidée, s’il faut aller ou revenir,
quand tu te seras rassasiée, la panse pleine à en jaillir,
le gosier tel un océan, l’estomac au point de s’ouvrir,
à s’éventrer tout par-devant ; s’il faut partir ou bien rester,
peut-être sauras-tu choisir.
En ce cas fais-le moi savoir, que je cesse de me languir.
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Citation de arthur_rambo
faux départ...
fausse rentrée...
l’essentiel ...
c'est que que tu aies conscience...
de ta vie....
bonne journée...
C’est là tout l’art et le rythme même de la vie, de la mort. De la mer.
Aller, venir. Descendre et remonter.
Repartir.
Aimer. Puis oublier.
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Citation de loreen78
Duschnock, l'insatisfait chronique
qui vient maintenant me faire la nique?!
mais à vouloir tout régenter,
tu ne prends que des vents glacés...
Alors, keep cool, man, keep cool
car dans tes filets, y'a pas foule!
il faudrait te détendre un peu,
et cesser de mettre le feu.
Ne saurais-tu dire autrement
les choses, qu'en aboyant?
t'est-il vraiment impossible
d'être ouvert et accessible?
Le monde n'est plus ce qu'il était,
pour le bien, plus rien n'est fait ;
je peux comprendre ta révolte,
mais vois ce que tu récoltes....
Nous sommes tous dans cette galère
donc, épargne-nous tes colères...
s'il y a qq chose à faire
alors fais-le et cesse de braire!
c'est plutot une bonne chose
de plaider pour cette cause,
mais il y a façon et façon
alors arrête de faire le con...
Je n’en attendais pas moins de toi,
que tu te sortes enfin les doigts...
Plutôt que par facilité,
tu tires sur ton clopo mouillé,
et qu’inspirant de ta fumée,
tu nous chiades un vers bien torché.
Bien qu’assez caricatural,
c’est un portrait fort peu bancal
qui tient debout, ou à peu près.
J’y sens de l’électricité !
De vous tirer les vers du nez,
à quoi bon me le reprocher ?
J’essaye en vain, dans ce bocal,
d’insuffler de l’air et du vent,
– il n’y a rien d’inamical.
J’écris et n’emmerde personne !
(même plus les connes)
Modifié il y a 6 ans, le samedi 29 septembre 2018 à 18:12
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Tu auras beau leur balancer pavés sur pavés, ce ne sera qu’en vain. Rien n’y fait.
Ni n’y fera.
À peine quelques ronds dans l’eau. Parfois. Quelques rebonds et ricochets.
Celles et ceux qui te sourient ici pourraient tout aussi bien te laisser te noyer sans même lever le petit doigt si c’était l’heure de leur goûter, de leur quatre-heures.
Ou celle d’aller faire popo.
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J’entends/ou je lis de ces formules : Ni dieu ni maître, mais des maîtresses...
ET ? Quelle est la différence ?
Ne pas croire en Dieu mais croire au néant – vous rigolez !
Et tout le monde est d’accord. On se rit. On s’applaudit.
L’esprit à la mode a encore frappé.
Mort au spirituel, par-ici les spiriteux : Alcools, eaux - de - vies, gnôles, etc.
« Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. »
@peyrac75
@arthur_rambo
Modifié il y a 6 ans, le samedi 29 septembre 2018 à 18:16
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