Interview exclusive de Maître Robert - Par Chantal Mouyet - Il était grand temps de republier le fameux interview de Maître Robert réalisé par Chantal Mouyet -
Chantal Mouyet :
Maître Robert, vous publiez sur différents forums avec un égal bonheur. Vous êtes un auteur prolifique. Quel est votre secret ?
Maître Robert :
Vous savez, rien n'est jamais acquis. Il faut beaucoup travailler. Même si, au départ, il y a le talent, le don et des compétences.
Tous ces privilèges que la vie m'a offerte. Cette petite Fée (Lassion) qui s'est penchée sur mon berceau...
Chantal Mouyet :
Cher Maître, vos écrits sont toujours des tranches de vérités crues, parfois saignantes, habilement dissimulées dans des récits anecdotiques et pleins d'humour. Est-ce une formule éprouvée ou êtes-vous dans une démarche soulignant les travers humains et sociétaux ?
Maître Robert :
Votre question est remarquable. Je vous remercie de me l'avoir posé. Hélas, je crois qu'elle sera difficilement compréhensible par le lecteur lamba qui fréquente les forums comme celui-ci. Néanmoins, je confirme la réponse que votre question sous-entend.
Chantal Mouyet :
La piscine ? Cette série de récits publiés ici, sur Smail.fr il y a quelques mois ! Est-ce une histoire vécue ? Ce "héros" chieur, est-il une réalité ? Un peu de vous ? Une connaissance ? Autobiographique ?
Maître Robert :
Non, non, la piscine est une pure fiction. Cette série est une pure catharsis permettant d'évacuer ma perception de la connerie humaine. Ce "héros" n'est donc qu'une sorte de "fantôme" dans lequel chacun de nous peut se glisser pour aller faire des bêtises. Et je conseille à chacun de faire plein de bêtises.
Chantal Mouyet :
Et le sexe ? Vous assumez votre passion pour la pipe ? Votre désir de vous faire sucer par tout ce qui porte jupon ?
Maître Robert :
Oui ! J'assume totalement. Je suis un homme, un vrai. Je suis également un vrai salop et j'adore me faire sucer. Il est important de souligner cet aspect des choses. Cela permet aux lectrices d'appréhender mon œuvre dans toute sa magnificence. Clairement. Sans détour. Quand on est vicelard comme moi, il n'y aucune raison de le dissimuler. C'est se priver de tous les plaisirs à venir...
Chantal Mouyet :
Cette dérision, cet humour fin, cette capacité constante à la dérision et ce second degré constamment présent, comment l'analysez-vous ?
Maître Robert :
Ce n'est pas à moi d'analyser mon travail. Je laisse cette fonction aux spécialistes, aux érudits, aux scientifiques ou encore aux passionnés de mon œuvre unique et grandiose. Savez-vous que je me masturbe de satisfaction à chaque publication ? C'est plutôt bon signe, non ? Mais, excusez-moi, c'est vous qui posez les questions...
Chantal Mouyet :
Avez-vous des projets pour l'avenir ? Des choses que vous aimeriez révéler à vos admiratrices et à vos inconditionnels ?
Maître Robert :
J'ai non seulement des projets pour l'avenir mais j'ai également des projets pour le présent. Voire peut-être même des projets pour le passé. Vous comprendrez toutefois que, pour garder le mystère sur les merveilles à venir, je garderais le silence.
Quand à mes admiratrices, nombreuses sur tous les forums où je sévis pour leurs plus grands plaisirs, je les rassure. Chacune de mes publications, même sur les forums très cochons où je publie à profusion, leur est destinée.
Mes inconditionnels doivent savoir qu'ils bénéficient de toutes mes attentions. Je suis d'une indéfectible fidélité. D'une grande régularité.
Chantal Mouyet :
Vos explications, toujours si claires, nettes et formelles nous enchantent. Vos connaissances sont-elles purement livresques ou détenez-vous ce savoir par de multiples expériences réelles ?
Maître Robert :
Pour devenir le Maître que je suis devenu, vous pensez-bien qu'il m'a fallu accumuler de nombreuses expériences dans la vraie vie. Dans presque tous les domaines. Même dans celui très hermétique de la magie et de l'univers occulte et de la plongée en apnée dans les profondeurs de la connerie de mes congénères.
Je suis Maître dans plusieurs disciplines. L'art culinaire n'a, par exemple, plus de secret pour moi. Il en va de même pour la sorcellerie, la sexualité débridée de tous sorciers, l'écriture, la littérature, la peinture et même le jardinage. J'en ai accumulé des râteaux ! Je pourrais ouvrir un Jardiland !
Chantal Mouyet :
Cette rubrique "Gisèle au Salon de Thé" demande une connaissance approfondie de la saucisse. (Et de la psyché féminine). Qu'en est-il exactement ?
Maître Robert :
Je suis dresseur de saucisses depuis plusieurs années. Je suis également propriétaire d'un élevage de saucisses. J'invite d'ailleurs la lectrice passionnée à venir visiter ce domaine particulier. Elle pourra me voir, virtuose que je suis, dans cet art difficile. Je reste convaincu que toute saucisse doit se dresser devant une Dame. Ne serait-ce que pas politesse...
Chantal Mouyet :
Avant de vous laisser à vos recherches épistolières, je vous poserais une question délicate. Que pensez-vous de la recherche génétique sur le jeune homme humain ?
Maître Robert :
Même si le sujet ne me passionne pas vraiment, ma préférence va toujours vers les jeunes femmes. Tout particulièrement lorsqu'elles ont entre 18 ans et 25 ans. Après, apparaissent les premiers stigmates de l'existence. Peau d'orange. Cellulite. Poignées d'amour. Intérêt pour les cartes de paiements. Etc...
Par exemple, après 25 ans, entre une bonne partie de cul et un restaurant, elles auront une préférence pour le restaurant. Leurs désirs de découvertes commencera, passé 25 ans, à s'émousser. Leur compagnie devient alors d'un ennui profond. Rédhibitoire. Dispensable.
Et ça commence à coûter cher...
Chantal Mouyet :
Auriez-vous, cher Maître, une dernière recommandation à nous faire, un secret à nous révéler avant de nous quitter ?
Maître Robert :
Oui ! Une vraie recommandation. Les filles intéressées peuvent me contacter par M.P.
Un secret ? Oui ! Ce dicton que j'applique chaque jour :
< Masturbation du matin, ça fait du bien - Masturbation du soir, c'est bonnard ! >
Chantal Mouyet :
Merci cher Maître de nous avoir accordé cette interview exclusive.
Maître Robert :
Mais tout le plaisir est pour vous.