que l on y croit ,,,ou pas les faits sont là ,! la vie est plus intense plus stressante impose , les bals musettes ou les gens se rencontraient ont vécus aujourdhui l i phone est l arme ultime immédiate ,,,mais les déceptions et les arnaques aussi ,,,!
Toujours plus nombreux, plus spécialisés, plus ludiques, les sites de rencontre pullulent. On estime qu’il en existe aujourd’hui environ 2.000 en France et près d’un Français sur cinq aurait déjà consulté ou utilisé une application de rencontre, d’après un sondage BVA pour Le Parisien Magazine. Mais y ont-ils vraiment rencontré l’âme sœur ? L’Institut national des études démographiques (Ined) a tenté d’y voir un peu plus clair avec une grande enquête, baptisée Etude des parcours individuels et conjugaux (Epic) réalisée en 2013-2014. Voici les cinq chiffres qu’il faut en retenir.
28 % des 18-25 ans sont sur un site de rencontre
Les jeunes sont de plus en plus séduits par les sites de rencontre : plus d’un jeune âgé de 18 à 25 ans sur quatre fréquente au moins un site en 2016, contre 19 % des 26-30 ans et 13 % des 31-35 ans. Au-delà de 36 ans, les pourcentages chutent en dessous des 10 %. L’arrivée de sites plus légers et ludiques, type Tinder, sur le marché a certainement joué sur leur attrait pour la rencontre en ligne.
Environ une personne sur deux l’avoue à son entourage
Pas toujours facile de dire que l’on est inscrit sur un site de rencontre « parce que les sites mettent au défi les imaginaires de l’amour aveugle et de la rencontre fortuite, mais aussi parce qu’ils sont perçus comme un mode de rencontre par défaut », poétise la chercheuse Marie Bergström de l’Ined. On constate néanmoins que les langues se délient avec la banalisation de cette pratique : 28 % des personnes inscrites le disent à leur entourage et 21 % à certaines personnes de leur entourage.
16,3 % des cadres et professions intellectuelles sont inscrits
Les cadres et professions intellectuelles sont les plus représentés sur les sites de rencontre : 16,3 % d’entre eux étaient inscrits en 2013, contre 16 % de professions intermédiaires, 13,3 % d’employés, 12,8 % d’ouvriers et 12,6 % d’artisans, commerçants et chefs d’entreprise. Si l’écart entre les catégories socio-professionnelles tend à se réduire avec le temps, il ne faut pas croire qu’elles se mélangent : comme dans la vie, on a peu de chances de rencontrer un charpentier du Limousin si on est trader à la Défense. En cause, « la segmentation forte des sites qui s’adressent à des populations-cibles spécifiques », explique Marie Bergström.
45 % des hommes ont déjà payé pour la rencontre en ligne
Il y a toujours plus d’hommes que de femmes sur les sites de rencontre et ces derniers ne sont pas freinés dans leur élan par les tarifs : 45 % d’entre eux ont déjà payé un abonnement à un site de rencontres, contre seulement 18 % des femmes. De nombreux sites sont payants pour les hommes et gratuits pour les filles afin d’équilibrer les forces en présence, un peu comme dans les boîtes de nuit. Et comme en boîte où monsieur a tendance à inviter madame pour se faire bien voir, « c’est souvent au partenaire masculin de prendre en charge les frais liés à la rencontre », écrit la chercheuse.
Moins de 9 % des couples se sont connus sur Internet
Déception pour ceux qui pensaient rencontrer l’amour à coup sûr : seuls 9 % des couples qui se sont rencontrés entre 2005 et 2013 se sont connus via un site de rencontre. Le lieu de travail, les soirées entre amis et les lieux publics restent des valeurs bien plus sûres que l’écran d’un ordinateur. Toutefois, la donne est différente pour les secondes unions, lorsque les personnes sont divorcées ou séparées d’un premier partenaire : dans ce cas, le chiffre des couples formés grâce à Internet monte à 10 %. Les sites de rencontre sont bien plus utilisés pour des relations « occasionnelles », voire franchement sexuelles, et « n’ont pas redessiné la géographie amoureuse en France », écrit Marie Bergström. La carte du tendre a encore de beaux jours devant elle.
Modifié il y a 4 ans, le mardi 9 juin 2020 à 11:26