theroutman

colere de routier

il y a 10 ans
Auteur Message
Photo de theroutman
theroutman il y a 10 ans

Slt a tous mes amis routiers je voudrais pousser un coup de gueule. Nos emplois sont menaces de par la crise mais aussi par l'entree en force des routiers de l'est y en a marrrrrrre le gouvernement ne fait rien et en tire certainement des benefices...

Photo de mogwaii
mogwaii (clôturé) il y a 10 ans

slt
pas sure que le gouvernement va lire ton coup de gueule...

Modifié il y a 10 ans, le mercredi 29 octobre 2014 à 19:20

Photo de azalee.zoa
azalee.zoa (clôturé) il y a 10 ans

Citation de "theroutman"Slt a tous mes amis routiers je voudrais pousser un coup de gueule. Nos emplois sont menaces de par la crise mais aussi par l'entree en force des routiers de l'est y en a marrrrrrre le gouvernement ne fait rien et en tire certainement des benefices...

ça ne te consolera pas mais il n'y a pas que les routiers
c'est valable pour toutes les professions : VIVE L EUROPE !!!!!

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

Citation de "theroutman"Slt a tous mes amis routiers. je voudrais pousser un coup de gueule. Nos emplois sont menaces de par la crise mais aussi par l’entrée en force des routiers de l'est y en a marrrrrrre le gouvernement ne fait rien et en tire certainement des benefices...

Le Gouvernement, non ! En revanche, la "directive Bolkenstein" nous est imposée par "notre chère" Europe .. et arrange plus d'un Patron.

De même que les "Troisièmes Paquets" (Energie, Transport, Télécommunications).... n'hésitez pas à vous renseigner)

Ce qui risque d’entraîner la privatisation de toutes les entreprises des secteurs concernés et la mise en concurrence à l'échelle européenne ! !

Autant dire que les employés européens seront mis en concurrence les uns contre les autres, que chaque contrat sera renégocié à la baisse, de même que la protection sociale, les tarifs, etc

Tout ira au moins disant social, au chantage à l'emploi, au moins regardant concernant les conditions de sécurité dans le travail, , etc

Et ça a déjà commencé ! J'en veux pour preuve les nouvelles de ce matin :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20141028trib4dc311a7f/le-patronat-veut-la-creation-d-une-instance-unique-de-representation-du-personel.html

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20141027trib458f647e1/le-patronat-appelle-le-gouvernement-a-ne-pas-ruiner-les-efforts-engages.html

Ca commence par cela, et on ne sait pas jusqu'où ça va continuer ..

Quoiqu'on n'ait pas de gros doutes la-dessus, hélas ..

On monte les gens les uns contre les autres ( "corporatisme", "prise d'otages" .. )Le vocabulaire journalistique est soigneusement étudié ...

On nous fait miroiter de grands mots :
" concurrence, compétitivité, croissance, etc "

C'est censé nous faire tout avaler "pour l'intérêt général" ! !

Ca sert surtout d'excuse à tout ! et au laminage des gens ! au nivellement par le bas !

On nous demande de consommer !! (comme si c'était un but, soi- dit en passant ..) : on veut bien, d'autant que, bien souvent, on n'a pas le choix .. (factures EDF, etc . ), mais avec 600 chômeurs de plus PAR JOUR, comment peut-on consommer ? (et qu'on puisse penser, ça ne date pas que de 2012 )

Les problèmes de formation ? laissons-nous rire ... Il y a belle lurette que Popaul Emploi n'a plus de quoi financer les formations demandées, pas même les CACES...

L'immigration ? si décriée soit-elle, elle n'en permet pas moins de rester compétitifs ( ! )dans des secteurs aussi divers que le Bâtiment ou la pose des lignes de tramway ..

Formations et emplois non pourvus .. On fait passer (et c'est tant mieux, au demeurant), des formations quasi-ingénieuriales à .. disons des bûcherons ..

et d'un autre côté, on conduit des ingénieurs, mis sur la touche par les vagues successives de chômage, .. vers des emplois "aidés" de bûcheron ...

Cherchez l'erreur !!

Les routiers .. pour revenir à eux .. Ils ne cabotent pas de gaieté de cœur, mais sur la demande de leurs patrons, en fonction des contrats remportés .. la mise en concurrence, toujours ...les cahiers des charges, les sacro-saints appels d'offres européens ...

Bon courage à tout le monde !!


Liberté,égalité, fraternité .. SOLIDARITE ! !

" Travailleurs de tous les pays, unissez-vous !"




Modifié il y a 10 ans, le jeudi 30 octobre 2014 à 00:59

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

Citation de "azalee.zoa"Citation de "theroutman"Slt a tous mes amis routiers je voudrais pousser un coup de gueule. Nos emplois sont menaces de par la crise mais aussi par l'entree en force des routiers de l'est y en a marrrrrrre le gouvernement ne fait rien et en tire certainement des benefices...

ça ne te consolera pas mais il n'y a pas que les routiers
c'est valable pour toutes les professions : VIVE L EUROPE !!!!!


Hélas .... :-(6

Photo de azalee.zoa
azalee.zoa (clôturé) il y a 10 ans

Je ne voudrais pas avoir l'air de...... quoi que... mais qui, parmi nos politiques aimerait sortir le pays de l'Europe ???

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

Citation de "sibelius"Citation de "theroutman"Slt a tous mes amis routiers. je voudrais pousser un coup de gueule. Nos emplois sont menaces de par la crise mais aussi par l’entrée en force des routiers de l'est y en a marrrrrrre le gouvernement ne fait rien et en tire certainement des benefices...

Le Gouvernement, non ! En revanche, la "directive Bolkenstein" nous est imposée par "notre chère" Europe .. et arrange plus d'un Patron.

De même que les "Troisièmes Paquets" (Energie, Transport, Télécommunications).... n'hésitez pas à vous renseigner)

Ce qui risque d’entraîner la privatisation de toutes les entreprises des secteurs concernés et la mise en concurrence à l'échelle européenne ! !

- - - - - -

Se méfier aussi de la privatisation des barrages hydroélectriques, qui risque non seulement de faire baisser la qualité de service, d'entretien, etc, mais aussi de nous priver de notre souveraineté énergétique !



" 16 octobre 2014
Loi de transition énergétique = privatisation des barrages hydroélectriques

PRCF
L'Assemblée Nationale vient d'adopter en première lecture le projet de loi de transition énergétique. Examiné en procédure accélérée de façon totalement anti-démocratique, ce texte prévoit rien moins que la privatisation des barrages hydroélectriques, démantelant un peu plus le secteur public de l'énergie, pour répondre aux exigences de libéralisation imposées par les traités européens. Bien sûr nous n'avons pas attendu ce texte pour appeler à combattre la libéralisation du secteur de l'énergie, et dénoncer la privatisation des barrages hydroélectriques : "

Modifié il y a 10 ans, le mercredi 29 octobre 2014 à 21:09

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

http://www.legrandsoir.info/loi-de-transition-energetique-privatisation-des-barrages-hydroelectriques.html


" Transition énergétique ? non libéralisation de l’énergie !

Dans la droite ligne, ou la ligne de droite, de ses prédécesseurs Sarko-Fillon-MEDEF, le gouvernement de droite Hollande/Valls applique la politique de libéralisation, de privatisation et de destruction systématique des conquis sociaux des travailleurs de notre pays dictée par l’UE du capital. Et la loi de transition énergétique est l’occasion pour ce gouvernement de mettre en œuvre la libéralisation du secteur de l’hydro-électricité imposée par les traités européens.

Les barrages hydroélectriques : une composante stratégie de l’indépendance énergétique nationale

Il est important de rappeler que les barrages hydroélectriques sont une composante essentielle du réseau de production d’électricité. En France, ils produisent 16% de l’électricité (c’est la quasi totalité de l’électricité d’origine renouvelable). Cependant, c’est le seul moyen de production mobilisable quasi instantanément et permettant de « stocker » de l’électricité. Hors le réseau ne peut fonctionner que s’il y a à chaque instant une correspondance parfaite entre énergie produite et énergie consommée. Ce sont les barrages hydroélectrique qui assurent la stabilité du réseau, c’est eux qui permettent d’absorber les variations brutales liés aux fluctuations de production des éoliennes (le solaire reste tout à fait marginal). Ce sont eux également qui assurent sa sûreté notamment en permettant le redémarrage en cas de black out. C’est donc cet outil que le gouvernement, pour répondre aux injonctions de la commission européenne, prévoit de vendre à la découpe, et de l’abandonner à des intérêts locaux. A l’opposé complet d’une démarche de transition énergétique.

Dans son article 29, la loi votée par le PS, les soit disants écolos d’EELV et le parti radical prévoit la privatisation de fait des barrages hydroélectriques.Cet article prévoit que les concessions hydroélectriques (en clairs les barrages) seront exploités par des sociétés d’économie mixtes c’est à dire des sociétés anonymes à capital public et privé. La part publique serait de 34% pour le public, 34% pour l’exploitant et 32% pour des investisseurs tiers. C’est une privatisation de fait puisque in-fine la puissance publique devient largement minoritaire. Dans le même temps, une remise en concurrence des concessions hydroélectriques est prévue ouvrant largement à la concurrence internationale ce trésor énergétique national que sont les barrages hydroélectriques. On peut donc imaginer – pour être concret – à très cours terme des sociétés exploitant par exemple les grands barrages pyrénéens détenues par l’euro région de l’euro métropole toulousaine, par une des majors du BTP (Bouygues etc...) ou un fond de pension américain et par un électricien privé polonais....
Sécurité publique et sécurité énergétique bradées sous le dogme de l’UE capitaliste de la concurrence libre et non faussée

Qui plus est, la part publique de 34% serait ouverte à l’Etat (qui nous dit on est sans le sous) et aux collectivités locales riveraines du cours d’eau. En clair à n’importe quelle collectivité dans la mesure où la loi métropole prévoit de confier la compétence gestion des milieux aquatique (GEMAPI) aux collectivités locales qui seront donc regroupées de manière ad-hoc. C’est un pas supplémentaire du morcellement de la République et de sa fé;odalisation. Car rien ne garanti que l’intérêt de la collectivité locale partie prenante de la SEM soit de produire de l’électricité. Sa priorité pourrait très bien être de se protéger contre les inondations (responsabilité abandonnée par l’Etat au profit des collectivités locales qui auront donc une casquette multiple, bonjour les conflits d’intérêts !), de pourvoir à de l’irrigation ou au tourisme etc.... Quant aux opérateurs privés, rien n’indique non plus qu’à la différence d’un monopole public leur intérêt de court terme soit de garantir une production hydro-électrique permettant de stabiliser le réseau et donc d’exploiter au mieux les capacités de production d’électricité du pays. Leur but sera d’obtenir le maximum de profits, et c’est tout. But qui pourrait également être celui de collectivités locales confrontées à l’austérité généralisée imposée par la Commission Européenne et l’Euro.

Nos concitoyens doivent également être conscient que si les barrages hydroélectriques représentent un enjeux énergétique stratégique, ils constituent égalementun risque d’ampleur nationale pour la sécurité publique : les populations à l’aval (et c’est des millions de gens) peuvent d’ores et déjà s’inquiéter !

De faits, si le PS cette coalition de petits marquis de la droite complexée fait mine de croire que les barrages hydroélectriques appartiennent aux « territoires », cela ne saurait masquer que les risques qu’ils génèrent peuvent impacter en cas d’accident de larges pans du pays dépassant largement les capacités d’action de ces « territoires ». Il suffit d’imaginer la rupture d’un grand barrage des Alpes ou du Jura et les catastrophes en chaînes que l’inondation que cela provoquerait (un « tsunami » sur les usines chimiques et centrales nucléaires par exemple) généreraient pour comprendre que l’on ne peut absolument pas tolérer que ces ouvrages échappent à une maitrise totale de la Nation.
Au regards des risques, ces barrages doivent être exploités par une entreprise publique totalement contrôlée par l’Etat et leurs bénéfices doivent revenir à l’ensemble de la collectivité nationale.

Par ailleurs, alors que le scandale de la privatisation des autoroutes fait les gros titres des journaux ces derniers temps, qui pourrait ignorer les similitudes entre barrages hydro-électrique et autoroutes. Dans les deux cas, ils s’agit d’infrastructures dont la construction très couteuse a été supportée par les impôts des travailleurs, maintenant largement amortis et qui sont privatisées afin que les colossaux profits générés finissent dans les poches de l’oligarchie capitaliste.

Qui plus est si la privatisation n’est pas encore totale, instruit de l’expérience, chacun sait qu’une fois mis le doigt dans l’engrenage, les chose vont vite. Transformées en société anonyme, il sera très facile pour la droite décomplexée de vendre les actions des barrages hydroélectriques pour achever la privatisation. Comme cela s’est fait avec France Telecom, EDF, GDF, Air France, les sociétés d’autoroutes etc....

Cela suffit ! les travailleurs doivent refuser que l’on continuent de leur faire les poches !

Pour un pôle public de l’énergie, il faut sortir de l’UE

En application du programme du Conseil National de la Résistance ( CNR ), le secteur de l’énergie a été nationalisé au sortir de la guerre pour créer un monopole public de l’Énergie permettant de doter notre pays d’un réseau de production et de distribution d’électricité performant et peu couteux pour tous : en regroupant plusieurs centaines de producteurs (dont des dizaines de grands barrages) et des milliers d’entreprises de distribution le ministre communiste Marcel Paul crée Electricité de France. Des dizaines de grands barrages seront construits – payés par les travailleurs français – et exploités par EDF sous le régime de la concession (les ouvrages appartiennent à l’état mais sont opérés par un tiers). Pour ses besoins propres, la SNCF exploite également ses barrages. Une société publique détenue en majorité par l’Etat, la CNR est également créé dans les années 1950 pour équiper et aménager la vallée du Rhône.

A la fin des années 1990, début des années 2000 des directives européennes, décidées notamment lors du Sommet de Lisbonne, impose la libéralisation du marché de l’énergie c’est à dire la privatisation du service public de l’énergie et leur mise en concurence. En France, la production et la distribution d’énergie sont scindés en deux parties, EDF et GDF sont séparés puis GDF privatisé en GDF-Suez (qui exploite les barrages de la SNCF et ceux de la CNR) avant que ce ne soit le tour d’EDF (transformation en société anonyme puis vente de 20% du capital).

Mais celà n’est pas suffisant pour l’Europe. De fait, EDF -entreprise qui reste largement détenue par l’Etat – conserve un quasi-monopole de la production d’électricité. Et la Commission Européenne impose donc la mise en concurence des concessions hydroélectriques, en application des différents paquets énergies, comme elle vient d’imposer la privatisation de la SNCF avec le 3e paquet ferroviaire.

Pourtant, comme nous vous le montrions, de l’aveu même des économistes spécialistes du secteur de l’énergie, partout où la libéralisation de l’énergie a été mise en œuvre, cela s’est révélé catastrophique à la fois en terme de production d’énergie et de coûts : il suffit de regarder le calamiteux exemple de la Californie.

Rappelons que sans aller chercher jusqu’au Traité de Lisbonne (que le peuple français a pourtant rejeter par réferendum en 2005) ou au Traité de Maastricht, le Traité de Rome fondant l’Union Européenne consacre déjà le dogme de la concurrence libre et non faussée. Ce n’est pas pour rien que les communistes ont combattu pied à pied cette construction européenne qui n’est que la construction d’une Europe du Capital, toujours plus totalitaire, divisant les peuples, véritable arme d’exploitation massive des travailleurs.

Bien sûr, certains – cela même qui à gauche vendent une mensongère europe sociale en essayant de faire croire que l’on pourrait rendre un crocodile végétarien – ne manqueront pas de prétendre que l’UE a bon dos. Eh bien qu’ils aillent lire les débats à l’assemblée nationale. Ils ne sont on ne peut plus clairs. La construction européenne, l’UE, l’euro sont absolument incompatibles avec les conquêtes du CNR. Et c’est bien l’Union Européenne qui impose la privatisation des barrages. C’est bien parce que Hollande s’est fait tirer les oreilles par la Commission Européenne que malgré les rapports parlementaire très négatifs, la mise en concurrence des concessions hydroélectriques a été glissée dans la loi de transition énergétique.

M Chassaigne, député PCF et par ailleurs fervent soutien avec ses amis du Parti de la Gauche Européenne PGE/PcF de l’Europe et de l’Euro qui protègent , a – et c’est au crédit du groupe Front de Gauche – déposé et défendu des amendements visant à supprimer du projet de loi la privatisation des barrages hydroélectriques. Les minutes du débat parlementaire qu’il a eu avec les rapporteurs du projet de loi sont édifiantes. Jugez donc.

M Chassaigne interpelle le gouvernement en faisant mine de croire que cette privatisation relève uniquement d’un choix du gouvernement tout en relevant l’aberration de cette libéralisation et demandant son retrait :

L’attribution à d’autres opérateurs de l’exploitation d’ouvrages hydrauliques jusqu’alors concédés au titre du droit de préférence au concessionnaire nourrit naturellement de nombreuses interrogations et inquiétudes, que je voudrais citer.

Premier problème : on subira inéluctablement une hausse des tarifs puisque le projet de loi impose une redevance importante aux nouveaux exploitants, ce qui conduira mécaniquement et inévitablement à une hausse des prix.

Le deuxième problème a trait à la sûreté du réseau électrique et à l’approvisionnement. Rien n’obligera les nouveaux exploitants à participer à la sûreté du réseau électrique. Pour des raisons de rentabilité, un exploitant pourra s’abstenir de fournir de l’électricité, même en cas d’urgence consécutive à des intempéries, s’il estime qu’il pourra gagner plus d’argent à une autre échéance.

(...)

Le quatrième problème est celui des inévitables destructions d’emplois. Le rapport d’information de Mme Battistel sur l’hydroélectricité, au demeurant excellent et très approfondi – même si l’on ne partage pas nécessairement toutes ses conclusions – se faisait l’écho d’une inquiétude quant à l’avenir du personnel des exploitants actuels, non seulement des exploitants se trouvant sur les barrages, mais aussi du personnel rattaché à la concession, travaillant à l’ingénierie, à la maintenance ou dans le secteur tertiaire. Le rapport le soulignait à juste titre.

Cinquième problème, et non le moindre : cette ouverture au marché, que l’on voudrait nous présenter comme étant une conséquence des évolutions européennes, de la concurrence libre et non faussée, ne se pratiquera qu’en France. Dans les autres pays européens, des réponses ont été trouvées, qui permettent d’éviter cette ouverture au marché. »

Mme Battistel député PS rapporteur du projet de loi (et par ailleurs député d’une circonscription affecté par le renouvellement des concessions hydroélectrique) lui répond :

En matière de mise en concurrence, nous partons de loin. Jusqu’en 2012, la mise en concurrence sèche du parc hydroélectrique français était actée : les cahiers des charges étaient en préparation, les consultations relatives à la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau étaient également réalisées, et nous nous apprêtions à vendre à la découpe le joyau énergétique national. Depuis lors, nous avons fait du chemin, en slalomant entre les portes étroites du droit européen. (...) Lors de l’audition de la Commission européenne, la question a été abordée ; il nous a été rappelé que les marges de manœuvres étaient très étroites.

(...) Que font les autres États européens ? Ils mettent en place des dispositifs hybrides, mi-publics mi-privés, mi-concession mi-autorisation, à l’instar de ce qui est inscrit dans l’article. Il n’y a donc pas de secret pour, comme vous le dites, échapper...

Le député Brottes, président de la commission spéciale, est également très clair sur le sujet : la privatisation des barrages hydroélectriques et leurs ouverture à la concurrence a été imposé par la Commission Européenne. Sans discussion possible :

Je comprends bien la gravité du moment, mais nous avons reçu en audition – et vous ne pouviez alors pas être à nos côtés, monsieur le président Chassaigne – un représentant de la direction de l’énergie de la Commission européenne qui nous a demandé quand nous prévoyions de nous mettre au pli d’une ouverture à la concurrence et nous a prévenus que, si ce n’était pas le cas, nous serions sanctionnés à la hauteur que l’on connaît.

Le Gouvernement, avant la nomination de Mme Royal, avait répondu à la Cour des comptes au mois d’août dernier que nous allions appliquer strictement les demandes exprès de la Commission. En effet, à peine Mme Battistel avait-elle remis son rapport que la Commission européenne nous faisait un courrier, le jour même, dans lequel elle tançait la France de ne pas avoir tenu les engagements pris sous le gouvernement précédent et la sommait de le faire sous peine de sanction.

J’appelle donc votre attention sur ce qui se serait passé si cet article n’avait pas été inscrit dans le texte de loi

(...) je fais partie de ceux qui, comme d’autres ici, au premier rang desquels Mme Battistel, se satisferaient pleinement du statu quo. Pour autant, nous mesurons aussi à quel point Mme la ministre s’est engagée pour que nous trouvions une solution qui tienne compte du travail parlementaire réalisé, qui soit prise en concertation avec les acteurs et qui soit compatible avec les règles européennes pour éviter que le couperet ne tombe.

Ségolène Royal – qui à son arrivé a stoppé le processus de mise en concurrence – reconnait d’ailleurs que ce système de SEM est le dispositif trouvé par le PS pour rester conforme aux traités européens :

L

e système auquel nous sommes arrivés n’était pas facile à mettre en place compte tenu des règles européennes. La Commission s’étonnait en effet au départ que les concessions n’aient toujours pas été ouvertes à la concurrence. On a également évoqué le référé de la Cour des comptes. C’est en retravaillant le sujet que nous sommes parvenus à un dispositif juridique qui nous permet d’être en conformité avec les règles européennes tout en restant fidèles à la pré;occupation que nous partageons ici de maintenir un contrôle public sur un joyau des énergies renouvelables françaises.

Bien sûr qu’il faut combattre la privatisation et la libéralisation du secteur de l’énergie. Mais ce combat ne peut être gagné qu’en mettant en cause les institutions qui impose cette privatisation et cette libéralisation : l’UE et l’euro. Construite par et pour la classe capitaliste, UE et Euro sont une arme de destruction massive des conquêtes des travailleurs, du modèle social construit pied à pied dans le sang et les larmes des luttes nationales de la classe des travailleurs. Pour s’en sortir, il faut en sortir.

"

Photo de azalee.zoa
azalee.zoa (clôturé) il y a 10 ans

et avec le traité de libre échange avec les USA, ce sera encore pire : ils pourront porter plainte contre nous si nous ne voulons pas commercialiser leurs saloperies (genre poulets passés à l'eau de Javel) il n'y aura aucun garde fou. Déjà le Canada subit les retombées et les USA ont porté plainte parce que le Canada voulait construire un pont alors qu'il y en avait déja un américain pour concurrence déloyale.... Alors, si on ne sort pas de l'Europe rapidement, on peut dire adieu à tout ce qui fait notre société.... processus déjà bien entamé...

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

Citation de "azalee.zoa"Je ne voudrais pas avoir l'air de...... quoi que... mais qui, parmi nos politiques aimerait sortir le pays de l'Europe ???

Presque tous ! Sauf les principales têtes du P.S. et de l'U M P.

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

Citation de "azalee.zoa"et avec le traité de libre échange avec les USA, ce sera encore pire : ils pourront porter plainte contre nous si nous ne voulons pas commercialiser leurs saloperies (genre poulets passés à l'eau de Javel) il n'y aura aucun garde fou. Déjà le Canada subit les retombées et les USA ont porté plainte parce que le Canada voulait construire un pont alors qu'il y en avait déjà un américain pour concurrence déloyale.... Alors, si on ne sort pas de l'Europe rapidement, on peut dire adieu à tout ce qui fait notre société.... processus déjà bien entamé...

Et ils risquent de nous fourguer DE FORCE leur gaz de schiste ! et de nous obliger à en chercher dans nos terres, ... avec LEURS technologies, et les transferts de bénéfices allant avec ! ! :-(6

Photo de azalee.zoa
azalee.zoa (clôturé) il y a 10 ans

Citation de "sibelius"Citation de "azalee.zoa"Je ne voudrais pas avoir l'air de...... quoi que... mais qui, parmi nos politiques aimerait sortir le pays de l'Europe ???

Presque tous ! Sauf les principales têtes du P.S. et de l'U M P.


exact je n'ai pas dit à qui je pensais pour ne pas qu'on puisse dire que j'orientais le débat

Photo de azalee.zoa
azalee.zoa (clôturé) il y a 10 ans

sib ne mets pas de si gros pavés, c'est trop hard à lire

Photo de sibelius
sibelius il y a 10 ans

( ha oui, il existe au moins une alternative à l'extraction du gaz de shiste par fracturation hydraulique .. : la fracturation par gaz butane . :-s6

Franchement, si c'est pour utiliser du gaz afin de trouver d'autre gaz ... je ne vois pas l'intérêt ... sans compter que c'est hyper dangereux ! !

Photo de azalee.zoa
azalee.zoa (clôturé) il y a 10 ans

Citation de "sibelius"( ha oui, il existe au moins une alternative à l'extraction du gaz de shiste par fracturation hydraulique .. : la fracturation par gaz butane . :-s6

Franchement, si c'est pour utiliser du gaz afin de trouver d'autre gaz ... je ne vois pas l'intérêt ... sans compter que c'est hyper dangereux ! !


on y viendra! hélàs!!! bonne soirée


Participants

Photo de theroutman Photo de sibelius Photo de daine Photo de compo_stelle Photo de laframboise Photo de laperouse