|
Pour répondre aux brouteurs de "puits intimes" et autres reluquant vos espèces parfois chèrement acquises au fil d’une existence laborieuse, point n’est besoin de s’adresser à eux via une réponse directe en leurs fils ouverts de discussions, toutes plus décousues les unes des autres et ne contribuant qu’à tisser une toile du plus piètre effet.
Avec eux, l’ignorance est le meilleur gage de ne perdre ni ses mots, ni son temps.
Car ils sont immuables, les sus précités, dans l’abime de ce qui les constitue.
Aussi, suffit-il juste de le faire une fois, comme ça au débotté d’une envie scripturale d’éjaculer son verbe, tel un foutre envoyé à l’encan.
Ça libère de cette retenue que si souvent on s’impose.
Bon, les mots là, se disent :
"Hé ! Mon gars, faudrait quand même pas abuser de notre verbiage pour si peu ; on t’en a prêté quelques-uns, juste pour un éternuement du dire passager.
Tâches de ne pas chopper une vraie grippe de ceux que tu aurais similairement en… "
Ouf ! Les mots, vous êtes au top de m’avoir libéré, via même pas des vôtres mais d’avec seulement l’une des ponctuations qui parfois habillent la terminaison de vos êtres ; en l’o.ccurrence, digne signe mélodique et se voulant, ici, sollicitation de l’imagination du lecteur.
Bien à vous…
Modifié il y a 4 ans, le mardi 25 février 2020 à 18:40
|
|
Ouf, enfin un digne émule de Pierre Desproges sur ce site - la prose y est aussi vive que spirituelle, à la fois piquante et pleine de sophistication... Il n'y a pas à dire : un vrai bol d'air aussi frais, cela fait carrément du bien pour en chasser tous les miasmes. Car les rares fois où j'ai eu l'occasion de survoler les commentaires de ce forum, j'avais la désagréable impression d'y patauger dans un drôle de marigot - quelque part entre les "Grosses Têtes" (pour l'humour bien rance) et "Valeurs Actuelles" (pour les tics de langage, euh, un brin paradigmatique...!). Bref, cher ami, et tant pis si je me répète, mais votre saillie jubilatoire (votre décharge ?) constitue en ces lieux une bouffée d'oxygène éminemment roborative...!!
|
|
tu vois comme c'est bon de pisser sur cte put... de chat des fois !!! <))
|
|
I didn't get the meaning of this bloody innuendo...?!?
|
|
Citation de caracal81
tu vois comme c'est bon de pisser sur cte put... de chat des fois !!! <))
Il me faut t'avouer que c'est en grande partie dû à ta réplique sur l'autre sujet que je me suis pris au jeu en ouvrant ce sujet.
|
|
Ils vous manquent un truc a mon avis !
|
|
Citation de blaqpunk
I didn't get the meaning of this bloody innuendo...?!?
Il évoquait ce dont il s’était commis – à prendre bien sûr au second degré – en réponse sur le sujet ( je ch sérieusement une F"""" pas sérieuse """ ) et pour lequel, j’avais rebondi sur le fait que même une façon libératoire du mot n’y faisait rien en certains cas.
Mais de sanglante, point.
Corrosive, serait le mot juste que pourrait employer par exemple, le chat ; les 70% en volume justement, n’ayant peut-être pas creusé son être jusqu’aux profondeurs de son ressenti.
|
|
Citation de mephilto
Ils vous manquent un truc a mon avis !
...probablement (mode réaliste) et c'est heureux (mode optimiste) ; sinon, quel possible ennui que de tout avoir.
|
|
Citation de rienousipeu
...probablement (mode réaliste) et c'est heureux (mode optimiste) ; sinon, quel possible ennui que de tout avoir.
Je le dis souvent, quand tu as plus tu as moins et quand tu as moins tu as plus. Cela peut paraitre stupide, mais si on réfléchit bien, par exemple en matière d'alimentation, plus on mélange les gouts, les saveurs, le palai lui ne sait plus dissocier les gouts de chacun des aliments tant il y a de chose dans ce que vous bouffez. En revanche, quand on minimalise son alimentation avc une ou deux saveurs, dans le cas des légumes en particulier, la on retrouve le vrai spectre du gout de l'aliment unique, subtile et sans égale. Donc, et c'est un peu prés pareil pour tout, quand on a moins on a plus !
Si tu ne comprends pas demande !! (rires)
Modifié il y a 4 ans, le mardi 25 février 2020 à 19:50
|
|
Citation de rienousipeu
...probablement (mode réaliste) et c'est heureux (mode optimiste) ; sinon, quel possible ennui que de tout avoir.
Tu vois, en te lisant je comprends pourquoi j'aime lire du Céline. Ça s'explique par des mots image, un truc de dys que tu ne peux comprendre. Pour moi, et c'est le seul a m'avoir donné cette opportunité, lire sans que mon esprit a l'envers s'arrache les cheveux a reprendre et reprendre les mots, un film, oui c'est a chaque fois une séance !
|
|
Citation de rienousipeu
...probablement (mode réaliste) et c'est heureux (mode optimiste) ; sinon, quel possible ennui que de tout avoir.
ah ? toi aussi tu te fais défaut un peu des fois ? Je me disais ... à te lire.... Ce type comprendrait sûrement que ce qui nous est précieux n'est pas tant ce qui est rare que ce qui nous manque. ( Parabole du mendiant mourant de soif dans le désert avec un diamant dans sa poche )
Modifié il y a 4 ans, le mardi 25 février 2020 à 20:32
|
|
Citation de caracal81
ah ? toi aussi tu te fais défaut un peu des fois ? Je me disais ... à te lire.... Ce type comprendrait sûrement que ce qui nous est précieux n'est pas tant ce qui est rare que ce qui nous manque. ( Parabole du mendiant mourant de soif dans le désert avec un diamant dans sa poche )
Ah ! Se faire défaut est effectivement bénéfique ; envoyant paître son égo aux velléités de tant d’exigences, pour aller brouter herbe plus sage et naturelle et surtout qu’il faut mériter parfois, prenant ainsi toute la valeur de sa belle simplicité.
Il est des ors, il est des pluies
Qui rythment tant d’envies.
D’un soleil de toujours, le vouloir en désir,
Mieux vaut une eau, d’une vie son avenir.
|
|
Citation de mephilto
Je le dis souvent, quand tu as plus tu as moins et quand tu as moins tu as plus. Cela peut paraitre stupide, mais si on réfléchit bien, par exemple en matière d'alimentation, plus on mélange les gouts, les saveurs, le palai lui ne sait plus dissocier les gouts de chacun des aliments tant il y a de chose dans ce que vous bouffez. En revanche, quand on minimalise son alimentation avc une ou deux saveurs, dans le cas des légumes en particulier, la on retrouve le vrai spectre du gout de l'aliment unique, subtile et sans égale. Donc, et c'est un peu prés pareil pour tout, quand on a moins on a plus !
Si tu ne comprends pas demande !! (rires)
" Si tu ne comprends pas demande !! (rires) "
_ _ _
"… ; sinon, quel possible ennui que de tout avoir. "
Il fallait vraiment aller après le point virgule ; et là n’y a-t-il pas justement d’évoquée, une notion de minimalisme qu’il faudrait avoir.
Parce que à ta décharge (pour coller au sujet) tu ne pouvais deviner que je pratique aussi un certain minimalisme dans divers domaines et justement...alimentaire. Tout comme toi et qui fait bien de soulever ce problème d’une alimentation acceptée par le plus grand nombre, à savoir l’exigence d’une telle diversité de produits à toutes saisons et de complexité de goût qui conduit par exemple les temples de la GD à ce foisonnement si outrancier de choses se révélant à l’usage par nombre de chalands, pourtant si insipides.
Effectivement, un aliment engendré sereinement par Dame Nature présente souvent une telle identité de goût qui lui est propre, que cela se suffit à lui-même quand à son attaque parfois si merveilleusement gustative envers nos papilles.
(J’ai lu par ailleurs que tu aimerais bien que plus de personnes, ici, abandonnent ce que tu qualifies de façade et évoquent plus de leur propre vécu.
En fait, tu n’as pas tord dans le fond car il faut bien l’avouer, un site comme celui-ci, ouvert à tout va, incite à être plus dans une forme de représentation.
Alors voila un peu de vécu que je te livre : depuis un certain nombre d’années déjà, je me suis pris à me contenter pour beaucoup d’un simple essentiel ; poussant même ce que je qualifierais de bon vice, de me forcer à certaines contraintes ; par exemple et pour faire court…du chauffage. Je ne chauffe quasiment pas chez moi. Au début ça décoiffe un peu des habitudes de confort normé, mais la répétition de c’t’affaire là, amène à s’y habituer ; et même, à se rendre compte que ça agit bénéfiquement sur son organisme.)
|
|
Citation de mephilto
Tu vois, en te lisant je comprends pourquoi j'aime lire du Céline. Ça s'explique par des mots image, un truc de dys que tu ne peux comprendre. Pour moi, et c'est le seul a m'avoir donné cette opportunité, lire sans que mon esprit a l'envers s'arrache les cheveux a reprendre et reprendre les mots, un film, oui c'est a chaque fois une séance !
Là, je comprends où tu veux en venir : le raccourci que permet l’ellipse, s’affranchissant d’une foultitude de mots pour n’en garder que l’essentiel mais dont l’image est suffisamment forte.
Céline - enfin, je le vois comme cela - écrivait comme quelqu’un qui se serait retrouvé à courir à presque perdre haleine dans l’arène survolté du monde et où chaque respiration de son être allait à l’essentiel très fortement imagé ou suggéré de ce qu’il vivait.
Je le qualifierais bien d’écrivain de l’instant, d’autant lorsque cet instant est fort ou incisif.
|
|
Citation de rienousipeu
" Si tu ne comprends pas demande !! (rires) "
_ _ _
"… ; sinon, quel possible ennui que de tout avoir. "
Il fallait vraiment aller après le point virgule ; et là n’y a-t-il pas justement d’évoquée, une notion de minimalisme qu’il faudrait avoir.
Parce que à ta décharge (pour coller au sujet) tu ne pouvais deviner que je pratique aussi un certain minimalisme dans divers domaines et justement...alimentaire. Tout comme toi et qui fait bien de soulever ce problème d’une alimentation acceptée par le plus grand nombre, à savoir l’exigence d’une telle diversité de produits à toutes saisons et de complexité de goût qui conduit par exemple les temples de la GD à ce foisonnement si outrancier de choses se révélant à l’usage par nombre de chalands, pourtant si insipides.
Effectivement, un aliment engendré sereinement par Dame Nature présente souvent une telle identité de goût qui lui est propre, que cela se suffit à lui-même quand à son attaque parfois si merveilleusement gustative envers nos papilles.
(J’ai lu par ailleurs que tu aimerais bien que plus de personnes, ici, abandonnent ce que tu qualifies de façade et évoquent plus de leur propre vécu.
En fait, tu n’as pas tord dans le fond car il faut bien l’avouer, un site comme celui-ci, ouvert à tout va, incite à être plus dans une forme de représentation.
Alors voila un peu de vécu que je te livre : depuis un certain nombre d’années déjà, je me suis pris à me contenter pour beaucoup d’un simple essentiel ; poussant même ce que je qualifierais de bon vice, de me forcer à certaines contraintes ; par exemple et pour faire court…du chauffage. Je ne chauffe quasiment pas chez moi. Au début ça décoiffe un peu des habitudes de confort normé, mais la répétition de c’t’affaire là, amène à s’y habituer ; et même, à se rendre compte que ça agit bénéfiquement sur son organisme.)
On appelle ça la sobriété heureuse... enfin chez moi ... dans le Tarn...
|