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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
si demain, plus personne ne vous parlait ou ne vous regardait, auriez-vous encore l'impression d'exister?
lorsque la dernière personne à nous avoir connu(e) disparait, nous cessons aussi d'exister (ou même d'avoir existé) qq part...
non?
Modifié il y a 6 ans, le lundi 15 octobre 2018 à 20:13
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Citation de loreen78
si demain, plus personne ne vous parlait ou ne vous regardait, auriez-vous encore l'impression d'exister?
lorsque la dernière personne à nous avoir connu(e) disparait, nous cessons aussi d'exister (ou même d'avoir existé) qq part...
non?
Quand on ne croit en rien c'est tjr ce genre de réflexion qu'on a. Pour ma part exister a travers vous aurait plutôt tendance a me créer des angoisses. Pourquoi, oui pourquoi tjr vouloir etre devant un autre, de celle ou de celui qu'on aime oui bien sur, mais bon vous, pas trop voire pas du tout et encore moins par toi qui de ton avatar de panthère noir a des réflexions de pintade et une apparence d'autruche, tout pour encore une fois ne pas vouloir exister a travers toi !
(bhouuuuuu)
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Citation de loreen78
si demain, plus personne ne vous parlait ou ne vous regardait, auriez-vous encore l'impression d'exister?
lorsque la dernière personne à nous avoir connu(e) disparait, nous cessons aussi d'exister (ou même d'avoir existé) qq part...
non?
Au titre :
En plus ou moins grande partie, oui.
A la première question :
Je pense que non ou alors, si survie dans cette obscurité et s’en est une à mon sens, cela ne se ferait pas sans efforts énormes de reconstruction sur soi pour pouvoir se créer un monde, effrayant peut-être dans ce qu’il exigerait d’y meubler son silence.
Parce-que on vit beaucoup par les autres.
Chaque humain ne doit sa pensée et même ce qu’il pense être la sienne propre, pour partie, qu’à une certaine plus ou moins grande partie de ce que lui ont fait voir ou dis les autres au fil de son existence
(Ne serait-ce et que pour petit exemple, les miens de mots ici, ceux-là maintenant, qui n’auraient jamais été écrits, ni imaginés sans l’amont des tiens.)
A la deuxième phrase :
Oui, car une partie de la pensée de ceux qui nous connaissaient, celle qu’ils avaient pour nous, ayant disparue, c’est comme si une sorte d’écho de notre existence ne nous revenait plus.
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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de rienousipeu
Au titre :
En plus ou moins grande partie, oui.
A la première question :
Je pense que non ou alors, si survie dans cette obscurité et s’en est une à mon sens, cela ne se ferait pas sans efforts énormes de reconstruction sur soi pour pouvoir se créer un monde, effrayant peut-être dans ce qu’il exigerait d’y meubler son silence.
Parce-que on vit beaucoup par les autres.
Chaque humain ne doit sa pensée et même ce qu’il pense être la sienne propre, pour partie, qu’à une certaine plus ou moins grande partie de ce que lui ont fait voir ou dis les autres au fil de son existence
(Ne serait-ce et que pour petit exemple, les miens de mots ici, ceux-là maintenant, qui n’auraient jamais été écrits, ni imaginés sans l’amont des tiens.)
A la deuxième phrase :
Oui, car une partie de la pensée de ceux qui nous connaissaient, celle qu’ils avaient pour nous, ayant disparue, c’est comme si une sorte d’écho de notre existence ne nous revenait plus.
vivre en ermite... se créer un monde, comme tu dis, pour ne pas péter les plombs!
les personnes isolées finissent toutes par se parler à elles-mêmes...
pour exister, ne serait-ce qu'à travers elles, se sentir vivantes?
à moins d'être un homme ou une femme célèbre, nous disparaissons tous avec le/la dernier(e) de nos proches ou de nos connaissances...
notre vie est enterrée avec cette personne!
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Citation de loreen78
vivre en ermite... se créer un monde, comme tu dis, pour ne pas péter les plombs!
les personnes isolées finissent toutes par se parler à elles-mêmes...
pour exister, ne serait-ce qu'à travers elles, se sentir vivantes?
à moins d'être un homme ou une femme célèbre, nous disparaissons tous avec le/la dernier(e) de nos proches ou de nos connaissances...
notre vie est enterrée avec cette personne!
Ah ! Ah ! Se parler à soi-même.
Ca je connais. Et tiens, une anecdote, quand je déballe et remballe lors des brocantes, ce qui est fastidieux tout seul, souvent mes proches collègues du stand me disent : mais, tu parles tout seul. Ce à quoi je réponds que c'est un procédé qui me permets de croire qu'on est deux et qu'ainsi cela va plus vite pour déballer et remballer.
( Faut bien trouver manière d'excuse pour "rassurer le voisinage" quand à ce qu'il pourrait penser de ma santée "mentale".)
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loreen78 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de rienousipeu
Ah ! Ah ! Se parler à soi-même.
Ca je connais. Et tiens, une anecdote, quand je déballe et remballe lors des brocantes, ce qui est fastidieux tout seul, souvent mes proches collègues du stand me disent : mais, tu parles tout seul. Ce à quoi je réponds que c'est un procédé qui me permets de croire qu'on est deux et qu'ainsi cela va plus vite pour déballer et remballer.
( Faut bien trouver manière d'excuse pour "rassurer le voisinage" quand à ce qu'il pourrait penser de ma santée "mentale".)
je crois que nous avons fondamentalement besoin d'exprimer ce que nous ressentons, même si ce n'est que pour le dire au vent!
(tkt, c'est de plus en plus fréquent, même chez les jeunes... )
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Citation de loreen78
je crois que nous avons fondamentalement besoin d'exprimer ce que nous ressentons, même si ce n'est que pour le dire au vent!
(tkt, c'est de plus en plus fréquent, même chez les jeunes... )
Oui, une façon de donner du corps, du volume à une pensée, ne serait-ce que par sa materialité sonore.
( Et pis tkt pour moi et merci à toi. Je note cette nouvelle version à répondre pour les prochaine fois où le voisinage se posera des questions.)
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Citation de loreen78
si demain, plus personne ne vous parlait ou ne vous regardait, auriez-vous encore l'impression d'exister?
lorsque la dernière personne à nous avoir connu(e) disparait, nous cessons aussi d'exister (ou même d'avoir existé) qq part...
non?
'jour Lo , les passants, es
pour le savoir il faudrait le vivre, entre imaginer ce qui pourrait être (sur ta question) et le vivre il y a un écart abyssal, du moins je le suppose..............
Non , j'ai perdu mon très aimé papa il y a deux ans , et je continue de "vivre."........
mais chaque personne réagi différemment .
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A moins de vivre entièrement en autarcie avec les éléments naturels, dure d'envisager le contraire.
L'humain a besoin d' un semblable pour évoluer.
Il n'est pas un loup solitaire. Ses gènes ne l' ont pas conditionné à se suffire de lui-même.
C'est valable pour chaque espèce. Si l' on prend en exemple un cheval, il ne pourra supporter d'être seul. Un mouton ou autre dans le pré peut lui suffire.
Par contre d'autres espèces peuvent vivre d'une manière entièrement autonome.
L'humain fait parti de ces espèces qui ne peuvent vivre seules, sauf avec une autre espèce à la limite.
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j'ai fini mon boulot à midi et on file prendre le ferry avec ma frangine pour le Week-end à Londres
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Citation de loreen78
si demain, plus personne ne vous parlait ou ne vous regardait, auriez-vous encore l'impression d'exister?
lorsque la dernière personne à nous avoir connu(e) disparait, nous cessons aussi d'exister (ou même d'avoir existé) qq part...
non?
Oui.
Toujours.
L'Homme peut vivre seul, une fois adulte bien évidemment, sans quoi il ne peut survivre seul dans la nature étant enfant, mais après oui. Même sans animaux autour. Il s'invente un monde, le réinvente, et peut-être sans doute sombre-t-il dans une sorte de folie-douce ou démente, mais il survit. On s'adapte. Des survivants-nés.
La dernière question, oui. De même qu'eux vivent dans notre mémoire, à notre mort ils disparaissent aussi, à jamais.
Maintenant, existe-t-on à travers des autres ? Aussi, oui. Ils nous renvoient un reflet de nous-mêmes qui nous plaît, ou pas. Nous sommes tous des miroirs les uns des autres. Mais pas seulement, car on peut aussi vivre et survivre au milieu des autres, même sans plus aucun contact ou rapport avec eux. Il y en a de plus en plus.
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Cette fameuse phrase " On vit au travers des yeux de celui qui nous regarde"
Si l'on considère a société actuelle, elle est on ne peut plus vraie. Dixit les émissions de télé réalité et les micro-sites, profils net, les pages fb et tutti quanti.
L'homme de nos jours est de plus en plus perturbé et inapte si on lui retire ce sacro saint système de reconnaissance futile et illusoire.
On aime se montrer, on aime faire savoir, on aime la reconnaissance, consciemment ou inconsciemment.
L'on considère ici bien entendu des étapes plus avancées que simplement l'image reflétée.
Peut-être pourrait-on l'associer , dans certains cas, à cette peur de diparaitre que Loreen nous cite lors de sa seconde question. Accentuant ce fait qu'on ne survit que lorsqu'on est célèbre.
Vrai, l'homme n'est pas fait, techniquement, pour évoluer seul. Il développera sans doute une espèce de paranoïa d'aversion, ce qui comme il a été dit, l'amènera à parler seul par exemple.
Il suffit de voir, basiquement, les malaises développés par les célibataires sans attaches qui rentrent dans un milieu vide après travail. Nombre d'entre eux finissent avec un début de dépression.
Maintenant, il est vrai que si l'on considère un adulte de propre tenue, avec une vie de couple ou famille, chez lui ou dans sa ville, un travail avec des collègues qui le saluent tous les jours, une habitude de croiser les mêmes personnes tous les jours avec un sourire, qui considère cette question, il répondra sans doute qu'il peut exister par lui même, rejetant l'idée du besoin de l'autre. Affirmant haut et fort qu'il a ses propres idées, ses propres acquis et qu'il vit selon ses règles, rejettant le fait qu'il pourrait être dépendant.
Fatalement ,puisqu'en réalité, il n'est jamais seul.
L'ermitisme qui a été cité par d'autres.... est-il réellement un isolement complet si la personne est à parler seule,certes, mais en réalité aux personnes dont elle se souvient et qui à travers elle, continuent de vivre tant qu'il ne s'éteint pas sans laisser de traces ?
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catpurple (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de morganna
Cette fameuse phrase " On vit au travers des yeux de celui qui nous regarde"
Si l'on considère a société actuelle, elle est on ne peut plus vraie. Dixit les émissions de télé réalité et les micro-sites, profils net, les pages fb et tutti quanti.
L'homme de nos jours est de plus en plus perturbé et inapte si on lui retire ce sacro saint système de reconnaissance futile et illusoire.
On aime se montrer, on aime faire savoir, on aime la reconnaissance, consciemment ou inconsciemment.
L'on considère ici bien entendu des étapes plus avancées que simplement l'image reflétée.
Peut-être pourrait-on l'associer , dans certains cas, à cette peur de diparaitre que Loreen nous cite lors de sa seconde question. Accentuant ce fait qu'on ne survit que lorsqu'on est célèbre.
Vrai, l'homme n'est pas fait, techniquement, pour évoluer seul. Il développera sans doute une espèce de paranoïa d'aversion, ce qui comme il a été dit, l'amènera à parler seul par exemple.
Il suffit de voir, basiquement, les malaises développés par les célibataires sans attaches qui rentrent dans un milieu vide après travail. Nombre d'entre eux finissent avec un début de dépression.
Maintenant, il est vrai que si l'on considère un adulte de propre tenue, avec une vie de couple ou famille, chez lui ou dans sa ville, un travail avec des collègues qui le saluent tous les jours, une habitude de croiser les mêmes personnes tous les jours avec un sourire, qui considère cette question, il répondra sans doute qu'il peut exister par lui même, rejetant l'idée du besoin de l'autre. Affirmant haut et fort qu'il a ses propres idées, ses propres acquis et qu'il vit selon ses règles, rejettant le fait qu'il pourrait être dépendant.
Fatalement ,puisqu'en réalité, il n'est jamais seul.
L'ermitisme qui a été cité par d'autres.... est-il réellement un isolement complet si la personne est à parler seule,certes, mais en réalité aux personnes dont elle se souvient et qui à travers elle, continuent de vivre tant qu'il ne s'éteint pas sans laisser de traces ?
Je pense que l'on pourrait dire plutôt :
" Peut-on vivre sans l'amour de l'autre " ?
Connais-tu le syndrome de la pouponnière ?
Dès notre naissance , ( évolution du bébé)
nous sommes programmés
pour rechercher l'attention , l'amour de l'autre . (parents)
c'est pourquoi le bébé pleure .
C'est ce que l'on définit par "attachement" .
Si le tout petit est isolé
il peut développer des carences affectives graves :
dépression , perte de poids , indifférence anormale ....
Maintenant ,
si je prends la phrase au sens premier et brut
"On vit au travers des yeux de celui qui nous regarde"
alors je dirais
que je me réalise pleinement
selon
mes propres désirs , ambitions , émotions ,
sans forcément chercher
le regards ou l'approbation de mes pairs .
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Citation de catpurple
Je pense que l'on pourrait dire plutôt :
" Peut-on vivre sans l'amour de l'autre " ?
Connais-tu le syndrome de la pouponnière ?
Dès notre naissance , ( évolution du bébé)
nous sommes programmés
pour rechercher l'attention , l'amour de l'autre . (parents)
c'est pourquoi le bébé pleure .
C'est ce que l'on définit par "attachement" .
Si le tout petit est isolé
il peut développer des carences affectives graves :
dépression , perte de poids , indifférence anormale ....
Maintenant ,
si je prends la phrase au sens premier et brut
"On vit au travers des yeux de celui qui nous regarde"
alors je dirais
que je me réalise pleinement
selon
mes propres désirs , ambitions , émotions ,
sans forcément chercher
le regards ou l'approbation de mes pairs .
"Beauty is in the eye of the beholder"
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Citation de morganna
Cette fameuse phrase " On vit au travers des yeux de celui qui nous regarde"
Si l'on considère a société actuelle, elle est on ne peut plus vraie. Dixit les émissions de télé réalité et les micro-sites, profils net, les pages fb et tutti quanti.
L'homme de nos jours est de plus en plus perturbé et inapte si on lui retire ce sacro saint système de reconnaissance futile et illusoire.
On aime se montrer, on aime faire savoir, on aime la reconnaissance, consciemment ou inconsciemment.
L'on considère ici bien entendu des étapes plus avancées que simplement l'image reflétée.
Peut-être pourrait-on l'associer , dans certains cas, à cette peur de diparaitre que Loreen nous cite lors de sa seconde question. Accentuant ce fait qu'on ne survit que lorsqu'on est célèbre.
Vrai, l'homme n'est pas fait, techniquement, pour évoluer seul. Il développera sans doute une espèce de paranoïa d'aversion, ce qui comme il a été dit, l'amènera à parler seul par exemple.
Il suffit de voir, basiquement, les malaises développés par les célibataires sans attaches qui rentrent dans un milieu vide après travail. Nombre d'entre eux finissent avec un début de dépression.
Maintenant, il est vrai que si l'on considère un adulte de propre tenue, avec une vie de couple ou famille, chez lui ou dans sa ville, un travail avec des collègues qui le saluent tous les jours, une habitude de croiser les mêmes personnes tous les jours avec un sourire, qui considère cette question, il répondra sans doute qu'il peut exister par lui même, rejetant l'idée du besoin de l'autre. Affirmant haut et fort qu'il a ses propres idées, ses propres acquis et qu'il vit selon ses règles, rejettant le fait qu'il pourrait être dépendant.
Fatalement ,puisqu'en réalité, il n'est jamais seul.
L'ermitisme qui a été cité par d'autres.... est-il réellement un isolement complet si la personne est à parler seule,certes, mais en réalité aux personnes dont elle se souvient et qui à travers elle, continuent de vivre tant qu'il ne s'éteint pas sans laisser de traces ?
L'idée est ancienne, et se rattache à une question philosophique de la Grèce Antique : "La beauté est-elle dans le regard ou dans la chose regardée? "
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