depuis quelques heures ils nous proposent encore une solution qui assurera la continuité du pouvoir " article 102 de la constitution algérienne" façon de sortir par la grande porte et revenir par la fenetre...et pourtant le peuple a dit non (systéme DEGAGE) a tout ceux qui ont été au pouvoir depuis 20 ans et participé d'une façon ou d'une autre au pourrissement de la situation ....dé gagez libérez l'algerie car elle nous appartient a nous oui a nous seul le peuple souverain et sa volonté n'est pas négociable ...
Pour ou contre ? Ce débat qui déchire !
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Publié par Hakim Laâlam
le 26.03.2019 , 11h00
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Urgent ! Breaking news ! Dernière minute ! Ouyahia nommé ambassadeur en… Syrie ! Comme quoi, ça commence toujours avec des…
Fleurs et…
Là, j’en ai la preuve formelle ! Absolue ! Les officines d’informaticiens, de «mouches» du clavier chargées de polluer le débat autour des marches, de parasiter l’initiative citoyenne existent. Sinon, comment expliquer que le «gros» des interventions ces dernières heures soit focalisé sur le… Vuvuzela ! Si ! Si ! Une vulgaire trompette en plastique qui se hisse en haut du top 10 des priorités de la «révolution pacifique». Bien avant d’autres questions soudain-tout-àoup considérées comme moins urgentes, moins «décibélantes» ! On n’évoque plus ou alors du bout des lèvres bouchées par le vuvuzela l’enjeu de leaders jeunes et consensuels du Mouvement né le 22 février. On ne discute presque plus de la nécessité de se doter d’un Conseil National de la Rue ! Non ! Fi de ces questions tellement, tellement subsidiaires ! L’urgence de chez urgence, c’est le vuvuzela ! Des manifestants offusqués expliquent leur irritation et leurs si douloureux bourdonnements aux oreilles par le fait révoltant qu’ils n’ont pas pu faire entendre leurs slogans ni entendre ceux des autres à cause des vuvuzela ! Eh ! Madame ! Eh ! Monsieur ! Comme il a été décidé de brigades de nettoyage, il est tout aussi envisageable de charger un comité de vigilance et de sécurité de la manif’ d’en extraire ces « instruments de la pagaille » utilisés par les appareils répressifs de l’Etat pour porter atteinte à l’unité dans les rangs des manifestants ! M’enfin ! Se retrouver à la lisière du 6e vendredi et débattre du vuvuzela ! Et pourquoi pas du karkabou, hein, Le bruit métallique du karkabou, c’est gênant, non ? Et la flûte traversière, aussi, yek ? On croit que la flûte traversière est un instrument doux, pacifique, mais on se trompe ! La flûte traversière est un élément infiltré dans les rangs par l’orchestre philarmonique de Milan, donc la main étrangère ! Alors, sus aussi à la flûte traversière ! Yakhi hala, yakhi ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
Pour la secrétaire générale du Parti des travailleurs, le mouvement populaire né le 22 février dernier n’est pas un hirak ou une version algérienne du printemps arabe mais bel et bien une «véritable révolution, très loin des connotations religieuses qu’on tente de lui attribuer».
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Lousia Hanoune, qui était, hier lundi, l’invitée du forum du quotidien Liberté, a affirmé qu’il y a des parties qui veulent surfer sur la vague en tentant de le dévier en muant cette révolution en cours en un printemps arabe à l’image de ce qui s’est passé au Yémen, en Libye ou encore en Égypte.
Pour elle, l’Algérie est en train de vivre, depuis le 22 février écoulé, un «processus historique fruit de l’accumulation des privations, d’exclusion, de marginalisation, de la hogra et autres et dont le point de rupture fut incontestablement la candidature du président de la République à un cinquième mandat». Car, a-t-elle encore estimé, le peuple algérien a, jusqu’ici, fait preuve de «patience».
Estimant que cette révolution «n’est pas islamiste et ne le sera pas», Hanoune a également répliqué à ceux qui soutiennent que ce soulèvement est l’œuvre de centres occultes, soutenant que cela relève d’un «mépris à l’égard de l’intelligence du peuple algérien».
Et de recommander un «diagnostic juste à cette révolution», car «aucune erreur n’est permise», sous la forme de propositions «loin des aspirations populaires» exprimées lors des marches du vendredi mais également lors des marches sectorielles les autres jours de la semaine. Des «mobilisations sectorielles» qui participent grandement, selon Hanoune, à «conférer un contenu politique, économique, social et culturel» à cette révolution en cours à même de constituer un rempart contre les tentatives et autres manœuvres visant à pérenniser le système en place.
La secrétaire générale du PT n’a pas manqué de réitérer son refus de la conférence nationale inclusive proposée par le président de la République. «C’est une tromperie en ce sens que les walis essaient d’y convier de pseudo-représentants de la société civile qui ne sont en fait que des militants du FLN et du RND», ajoutant que les acteurs du mouvement populaire «ne veulent aucunement d’un replâtrage».
Une conférence à laquelle Hanoune préfère une autre démarche, celle de la constitution de comités populaires partout, au sein des universités, dans les usines, dans les administrations, dans les quartiers et les cités qui auront à établir des cahiers de doléances dont la synthèse sera faite par une instance nationale, fruit d’une élection à la base de délégués du mouvement. «Les comités populaires, c’est l’auto-organisation de la majorité pour conserver le caractère pacifique du mouvement, exclure et isoler les provocateurs et affirmer l’aspiration à la démocratie et non à un Etat islamique ou autre chose», affirme-t-elle.
Hanoune ne voit pas, par ailleurs, d’un bon œil les appels lancés à l’armée par certains partis et personnalités de l&rsquoposition. Une armée qui, selon elle, «ne peut jouer aucun rôle dans ce processus révolutionnaire» et qui doit se contenter d’accomplir ses missions constitutionnelles dont la sécurité nationale, celle de nos frontières, mais, aussi, de répondre à toute velléité d’ingérence étrangère». Elle a également estimé que l’empressement du pouvoir à aller vers l’élection présidentielle par son souci de demeurer encore à l’effet de «sauvegarder les prérogatives du Président, annonçant qu’un homme d’affaires a bénéficié récemment, dans le feu de cette révolution, d’un crédit bancaire de l’ordre de 100 millions d’euros. Ce qui prouve, on ne peut plus clairement, le caractère mafieux d’un pouvoir non démocratique dont la date de péremption remonte à octobre 1988».
Modifié il y a 5 ans, le mercredi 27 mars 2019 à 10:08