Citation de antioche.lyn
un bijou: chanson, air, refrain, zizique, et paroooooles
VIDEO
lol..
superbes inspirations...
et question poumons....
tout va bien...?
biz..
Lio chante Prévert "Je suis comme je suis"
VIDEO
Citation de antioche.lyn
Lio chante Prévert "Je suis comme je suis"
VIDEO
ça
j'en doute pas ..
mais lio c'est une grand mère..
toi aussi...?
Citation de arthur_rambo
lol..
superbes inspirations...
et question poumons....
tout va bien...?
biz..
yep… thank, ça motive
et je suis une inconditionnelle des Soviet Suprem
j'ai pas encore osé
mais j'me sens pas trop mal ici
j'vais surement m'laisser aller à les poster
yo (pour le jeunisme)
Citation de antioche.lyn
yep… thank, ça motive
et je suis une inconditionnelle des Soviet Suprem
j'ai pas encore osé
mais j'me sens pas trop mal ici
j'vais surement m'laisser aller à les poster
yo (pour le jeunisme)
ça va nous changer ...
des perclus qui croient tout savoir..
bienvenue au club des poètes existants..
Citation de arthur_rambo
ça
j'en doute pas ..
mais lio c'est une grand mère..
toi aussi...?
ça dépend…
quand je surveille pas mes préjugés, ma connerie, oui j'en suis
des petits nenfants : non
quant à l'âge : dans ma tête j'ai tous les âges j'ai l'impression, selon l'humeur, la fantaisie, l'impact de la vie
sinon sur profil je suis née le 29 février 1940 signe lion
mais je suis plus jeune que sur le tien mais pas tant que cela
j'ai bon là ?
le fait de savoir l'âge d'un quelqu'un empêche une ouverture d'esprit
(je fais court mais c'est duuuur)
Citation de antioche.lyn
ça dépend…
quand je surveille pas mes préjugés, ma connerie, oui j'en suis
des petits nenfants : non
quant à l'âge : dans ma tête j'ai tous les âges j'ai l'impression, selon l'humeur, la fantaisie, l'impact de la vie
sinon sur profil je suis née le 29 février 1940 signe lion
mais je suis plus jeune que sur le tien mais pas tant que cela
j'ai bon là ?
le fait de savoir l'âge d'un quelqu'un empêche une ouverture d'esprit
(je fais court mais c'est duuuur)
non..!
mais ça en dit déjà pas mal ..
sur ton âge..
au deuxième regret.
sourire..
Modifié il y a 4 ans, le dimanche 15 décembre 2019 à 02:27
Citation de arthur_rambo
ça va nous changer ...
des perclus qui croient tout savoir..
bienvenue au club des poètes existants..
vivivi
je ressens ça aussi
mais je me sens prête à "exister" un peu ici
et à faire front, à ma manière quand j'le sens
j'ai bien vu aussi chez toi des "accointances"
le "CRS mélomane" est dans ma fun play list par exemple
et ton franc parler aromatisé entre "vérité"-idée-simplicité et profondeur-humour et jeux de mots
court, bref direct percutant voire poétique, sentimental dans le sens émotion
à la "Queneau Bukowski Onfray" aucune référence ou sous entendu d'alcool comme j'ai pu lire
ce que je sais pas faire mais je sais l'apprécier
Anis "Rodéo boulevard"
un pt'it truc drôlement sympa
VIDEO
Citation de antioche.lyn
vivivi
je ressens ça aussi
mais je me sens prête à "exister" un peu ici
et à faire front, à ma manière quand j'le sens
j'ai bien vu aussi chez toi des "accointances"
le "CRS mélomane" est dans ma fun play list par exemple
et ton franc parler aromatisé entre "vérité"-idée-simplicité et profondeur-humour et jeux de mots
court, bref direct percutant voire poétique, sentimental dans le sens émotion
à la "Queneau Bukowski Onfray" aucune référence ou sous entendu d'alcool comme j'ai pu lire
ce que je sais pas faire mais je sais l'apprécier
wouah..
je m’attendais pas à ça..!
dans la vie...
j'essaie juste d’être moi..
me torche des avis..
j'essaie juste d'aller droit..
et me construire..
suivant les aléas..
sourire..
à toi..
en fait....
je suis un zanimal..
et toi...?
Modifié il y a 4 ans, le dimanche 15 décembre 2019 à 02:59
poésie de Robert Desnos, un homme, un sacré bonhomme
Il fait partie de mes 3 Héros, "mes 3 roberts" : Desnos, Badinter, Guédiguian (clin d'œil pour ce dernier)
Les quatre sans cou
Ils étaient quatre qui n'avaient plus de tête,
Quatre à qui l'on avait coupé le cou,
on les appelait les quatre sans cou.
Quand ils buvaient un verre,
Au café de la place ou du boulevard,
Les garçons n'oubliaient pas d'apporter des entonnoirs.
Quand ils mangeaient, c'était sanglant
Et tous quatre chantant et sanglotant,
Quand ils aimaient, c'était du sang.
Quand ils couraient, c'était du vent,
Quand ils pleuraient, c'était vivant,
Quand ils dormaient, c'était sans regret.
Quand ils travaillaient, c'était méchant,
Quand ils rôdaient, c'était effrayant,
Quand ils jouaient, c'était différent,
Quand ils jouaient, c'était comme tout le monde,
Comme vous et moi, vous et nous et tous les autres,
Quand ils jouaient, c'était étonnant.
Mais quand ils parlaient d'amour c'était d'amour.
Ils auraient pour un baiser
Donné ce qui leur restait de sang.
Leurs mains avaient des lignes sans nombre
Qui se perdaient parmi les ombres
comme des rails dans la forêt.
Quand ils s'asseyaient, c'était plus majestueux que des rois
Et les idoles se cachaient derrière leurs croix
Quand devant elle ils passaient droits.
On leur avait rapporté leur tête
plus de vingt fois, plus de cent fois,
les ayant retrouvés à la chasse ou dans les fêtes
Mais jamais ils ne voulurent reprendre
Ces têtes où brillaient leur yeux,
où les souvenirs dormaient dans leur cervelle.
Cela ne faisait peut-être pas l'affaire
Des chapeliers et des dentistes.
La gaieté des uns rend les autres tristes.
Les quatre sans cou vivent encore, c'est certain.
j'en connais au moins un
Et peut-être aussi les trois autres.
Le premier, c'est Anatole,
Le second, c'est Croquignole,
Le troisième, c'est Barbemolle,
Le quatrième, c'est Anatole.
Je les vois de moins en moins,
car c'est déprimant, à la fin,
La fréquentation des gens trop malins.
A ceux qui passeront par là
lisez, prenez un instant
cette poésie ne peux laisser indifférent
et ça fait du bien
que la longueur ne vous arrête pas, ça se lit comme on mange son dessert préféré
A tous les voleurs dans les magasins
Robert Desnos a été un peu voleur
il disait qu'il ne volait pas
il faisait de la ….. redistribution égalitaire : c'est beau non ! et tellement vrai je trouve !
Modifié il y a 4 ans, le dimanche 15 décembre 2019 à 03:05
Citation de antioche.lyn
poésie de Robert Desnos, un homme, un sacré bonhomme
Il fait partie de mes 3 Héros, "mes 3 roberts" : Desnos, Badinter, Guédiguian (clin d'œil pour ce dernier)
Les quatre sans cou
Ils étaient quatre qui n'avaient plus de tête,
Quatre à qui l'on avait coupé le cou,
on les appelait les quatre sans cou.
Quand ils buvaient un verre,
Au café de la place ou du boulevard,
Les garçons n'oubliaient pas d'apporter des entonnoirs.
Quand ils mangeaient, c'était sanglant
Et tous quatre chantant et sanglotant,
Quand ils aimaient, c'était du sang.
Quand ils couraient, c'était du vent,
Quand ils pleuraient, c'était vivant,
Quand ils dormaient, c'était sans regret.
Quand ils travaillaient, c'était méchant,
Quand ils rôdaient, c'était effrayant,
Quand ils jouaient, c'était différent,
Quand ils jouaient, c'était comme tout le monde,
Comme vous et moi, vous et nous et tous les autres,
Quand ils jouaient, c'était étonnant.
Mais quand ils parlaient d'amour c'était d'amour.
Ils auraient pour un baiser
Donné ce qui leur restait de sang.
Leurs mains avaient des lignes sans nombre
Qui se perdaient parmi les ombres
comme des rails dans la forêt.
Quand ils s'asseyaient, c'était plus majestueux que des rois
Et les idoles se cachaient derrière leurs croix
Quand devant elle ils passaient droits.
On leur avait rapporté leur tête
plus de vingt fois, plus de cent fois,
les ayant retrouvés à la chasse ou dans les fêtes
Mais jamais ils ne voulurent reprendre
Ces têtes où brillaient leur yeux,
où les souvenirs dormaient dans leur cervelle.
Cela ne faisait peut-être pas l'affaire
Des chapeliers et des dentistes.
La gaieté des uns rend les autres tristes.
Les quatre sans cou vivent encore, c'est certain.
j'en connais au moins un
Et peut-être aussi les trois autres.
Le premier, c'est Anatole,
Le second, c'est Croquignole,
Le troisième, c'est Barbemolle,
Le quatrième, c'est Anatole.
Je les vois de moins en moins,
car c'est déprimant, à la fin,
La fréquentation des gens trop malins.
les poèmes sont des armes..
bricolées ou non..
parfois à la Prévert..
aussi..
ou non...
sourire..
Modifié il y a 4 ans, le dimanche 15 décembre 2019 à 03:22
Citation de arthur_rambo
wouah..
je m’attendais pas à ça..!
dans la vie...
j'essaie juste d’être moi..
me torche des avis..
j'essaie juste d'aller droit..
et me construire..
suivant les aléas..
sourire..
à toi..
en fait....
je suis un zanimal..
et toi...?
pfff
j'avais oublié sincérité dans les trucs
oui en quelque sorte je me sens une bestiole
je veux et j'essaie d'être qui je suis, ça parait peut-être con (mais j'me comprend)
je ne suis pas à vendre, je ne veux pas être achetée
je ne veux pas me mentir,
et les autres…. les gensgens….
quand je n'ai pas de concessions à faire (travail, le sociétal)
je fais et dis comme je l'entends
Des fois je suis sans filtre, des fois avec, ça dépend de ce que je ressens, de ma morale à moi
J'ai bon fond, j'me fais confiance même si j'en manque
En gros , je suis apatride et citoyenne du monde, en grand
je suis humaniste et misanthrope
je suis libre (avec les contraintes du survivre, du patrimoine ancestral, culturel, génétique) le plus que je peux
je suis donc un animal dans cette jungle de société où je ne trouve pas une entière adhésion
je,je,je je déteste le je surtout le moi je
néanmoins j'aime parler, écrire, échanger et par dessus tout rire, rire et toujours rire
et encore plus rire avec un quelqu'un(e)
Citation de arthur_rambo
les poèmes sont des armes..
bricolées ou non..
parfois à la Prévert..
aussi..
ou non...
sourire..
la poésie et l'humour
arme et défense, exutoire, virer la frustration, atténuer la violence interne, beauté, fantaisie, farfulosité en 1ère pensée
et pour ce (ceux) que j'écris ( mes pouèmes, ma rimaille) ça me permet d'être plus concise, brève, moins redondante, lourdingue ou quoi sais je encore