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La saint Martin.
Autrefois partout en Europe, le 11 Novembre, le jour de la Saint Martin, s'ouvraient les dernières grandes foires de l'année. On y faisait commerce de cochonailles, d'oies et de canards gras. C'est à la Saint Martin qu'on tuait le cochon.
On venait aussi tirer le vin nouveau des dernières vendanges et goûter la bière de Noël spécialement brassée à cette occasion.
C'était aussi l'occasion de renouveler les baux de fermages et d'engager pour l'année les ouvriers agricoles.
Le "mal de Saint Martin" reste l'expression populaire pour parler d'ivresse due aux excès de boisson pendant les foires de la Saint Martin.
Fêter la Saint Martin signifie faire bonne chère, c'est une fête d'abondance comme le Mardi Gras. Ceci s'explique par le fait qu'après la Saint Martin commençait le petit carême de Noël.
Les marchés de Noêl sont les cousins de ces anciennes foires de la Saint Martin.
Dans le Nord et le Pas de Calais la Saint Martin est fêtée par les enfants qui défilent dans les rues en brandissant des lanternes réalisés dans des légumes creusés, en particulier des betteraves. Cette coutume très ancienne appelée fête des Guénels célèbre la fin des travaux agricoles.
Les petits enfants allemands, autrichiens et hollandais fêtent aussi la Saint Martin. La nuit du 11 novembre ils passent dans les maisons pour apporter des petits pains briochés aux enfants sages et des crottes d'ânes aux paresseux. Puis le soir, on déguste une oie rotie en famille.
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L'origine de noel.
Principale fête chrétienne aujourd'hui,il fût un temps ou noël était une fête payenne.
Au 1er siècle avant JC ,Rome célébrait le culte de Mithra, divinité Perse de la lumière.
Le 25 Décembre était alors le jour du solstice d'hiver,la naissance de la divinité Mithra le " soleil invaincu" où l'on sacrifiait un taureau en son honneur.
C'est seulement au II eme siècle après JC que l'église recherche la date de la naissance du christ pour laquelle les évangiles sont muets.
L'absence de document établissant la date de naissance de Jésus permit de laisser le champ libre à l'église pour choisir une date qui coïncide avec le solstice d'hiver pour contrer la fête payenne de la divinité Mithra.
C'est vers 330 que l'Empereur Constantin fixa la date au 25 décembre mais ce n'est qu'en 353 sous le règne du Pape Libérius que fût institué à Rome la fête de la naissance du Christ.
L'église d'Orient qui jusqu'alors célébrait la naissance de Jésus le 6 Janvier ,adopta elle aussi en 381 le 25 décembre sur l'initiative de Saint Grégoire de Nazianze qui conserve le jour du 6 janvier pour l'adoration des Rois Mages, jour de l'épiphanie.
En 425 l'empereur Théose déclara officielle la fête de Noël qui devint ainsi une fête exclusivement chrétienne.
Le concile d'Agde en 506 rendit cette fête obligatoire et c'est l'empereur Justinien en 529 qui en fit un jour férié.
La fête de Noël se répandit progressivement en Europe dés le Vèmè siècle et est devenue aujourd'hui une des institutions la plus traditionnelle qui donne l'occasion aux familles de se rassembler et d'offrir aux enfants leurs plus beaux cadeaux.
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Le mot Noel.
Les origines du mot Noël sont diverses et souvent controversées.
Pour certains il vient du latin " natalis dies" qui signifie " jour de naissance", d'autres prétendent qu'il vient de deux mots Gaulois " noio " (nouveau) et "hel" (soleil) qui feraient référence au caractère profane de la fête du solstice d'hiver fêtée par les Gaulois.
Au moyen âge, Noël, Noël était le cri de joie poussé par le peuple à l'arrivée d'un heureux évènement.
Un peu partout en France le terme à pris les couleurs des patois locaux :
Zorionak en basque
nedeleg laouen en breton
bon natale en corse
bouon noué en normand
boune nàu en poitevin
bon nouvé ou nadau en provençal
bouon caléna en nissard
fréliche winorde en alsacien
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HISTOIRE ET ORIGINE DE L'ARBRE DE NOËL
Entre 2000 et 1200 avant JC, on parlait déjà d’un arbre (L’épicéa, arbre de l’enfantement), le jour du 24 décembre, puisqu’on considérait ce jour comme la renaissance du soleil.
Les celtes avaient adopté un calendrier basé sur les cycles lunaires. A chaque mois lunaire était associé un arbre, l’épicéa fut celui du 24 décembre.
Pour le rite païen du solstice d’hiver, un arbre symbole de vie était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé.
En 354, l’Eglise institue la célébration de la naissance du Christ, le 25 décembre, pour rivaliser avec cette fête païenne. Initialement la célébration de Noël se résumait à la messe de la nativité.
On raconte qu’un moine évangélisateur Allemand de la fin du VIIe siècle, Saint Boniface (né en 680), voulait convaincre les druides germains, des environs de Geismar, que le chêne n’était pas un arbre sacré. Il en fit donc abattre un. « En tombant, l’arbre écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage à l’exception d’un jeune sapin ».
A partir de là, la légende fait son œuvre. Elle raconte que Saint Boniface a qualifié ce pur hasard de miracle, et déclaré dans sa même prédication : « Désormais, nous appellerons cet arbre, l’arbre de l’Enfant Jésus. » Depuis, on plante en Allemagne de jeunes sapins pour célébrer la naissance du Christ.
Au XIème siècle, l’arbre de noël, garni de pommes rouges, symbolisait l’arbre du paradis. C’est au XIIème siècle que la tradition du sapin est apparue en Europe, plus précisément en Alsace.
On le mentionne pour la première fois comme « arbre de noël » en Alsace vers 1521.
Au XIVème siècle, les décorations étaient composées de pommes, de confiseries et de petits gâteaux.
A cette même époque, l’étoile au sommet de l’arbre, symbole de l’étoile de Bethleem commença à se répandre. Ce sont les protestants en 1560 qui développèrent la tradition du sapin de noël pour se démarquer des catholiques.
Au XVIIème et XVIIIème siècle apparaissent les premiers sapins illuminés. On utilisait des coquilles de noix remplies d’huile à la surface desquelles des mèches flottaient ou des chandelles souples nouées autour des branches.
C’est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, roi de France, aurait installé un sapin de noël dans le château de Versailles.
On trouva par la suite de plus en plus d’arbres de Noël.
En 1837, la duchesse d’Orléans Hélène de Mecklembourg, d’origine Allemande, fit décorer un sapin aux Tuileries.
Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine qui firent largement connaître la tradition de l’arbre de Noël aux Français.
C’est à cette période que le pays entier adopta cette tradition.
Après-guerre, les travailleurs veulent être associés à la vie de leur établissement. Les comités d’entreprise voient alors le jour et parmi les traditions très vite mises en place, figure le fameux Arbre de Noël du comité d’entreprise.
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j'en apprends des choses, merci les filles
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Les boules de noel.
Les toutes premières décorations étaient constituées de fruits (pommes, oranges…) auxquels on ajoutait des petits motifs en papier et des hosties non consacrées.
Les boules multicolores d'aujourd'hui ne rappellent-elles pas les fruits des premières décorations ?
En tout cas, il paraît qu'à la suite d'une mauvaise récolte de pommes en Alsace (France) un verrier de Strasbourg (Alsace) eut l'idée de les remplacer par des boules de verre ! L'idée eu tellement de succès qu'un artisanat se développa.
Dans les années 1830, à Lauscha (Allemagne) on produisait des "kugels" (boules de verre) qui étaient destinées à protéger la maison des mauvais esprits.
Au milieu du XIXe siècle, ce sont les boules de Lorraine et de Bohême qui furent les plus appréciées. Elles étaient en verre soufflé et peintes à la main.
Quant aux friandises (bonbons, confiseries, fruits secs…) elles ne mirent pas longtemps pour faire leur entrée dans les décorations.
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loloh2 (clôturé)
il y a 6 ans
Citation de tess1
c'était donc de ta faute lol
@aryanne je ne connaissais pas cette tradition
ma faute non ,c'est le calendrier qui veut sa ,premier arrivée premier servit ahahah
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Les superstitions de noël.
Les anciennes croyances des fêtes païennes de Noël nous apprennent que cette plus belle nuit de l'année peut aussi être la plus dangereuse.
Ce soir là démons et sorcières sont de sortie pendant que les fantômes qui redoutent cette date préfèrent se cacher , mais par précaution on préfère laisser les portes ouvertes au cas ou ils auraient besoin de se sauver.
Il vaut mieux rester assis durant la messe de minuit, car si on sort de l'église au moment de la consécration, on voit les morts faire procession dans le village.
On dit aussi que les arbres fruitiers se couvrent de fleurs ,les animaux parlent le langage des hommes et les abeilles s'agitent dans leur ruche.
Tout ses événements s’arrêtent au douzième coup de minuit.
Si vous trouvez un noisetier auquel il pousse un rameau d'or et que vous arrivez à le couper avant la fin des douzes coups de minuit, vous serez riche pour toujours. Mais si vous ne sciez pas la branche à temps, vous rejoindrez les morts.
Creusez un trou à minuit dans un cimetière, vous y trouverez de l'or.
Les menhirs de Carnac se mettent à tourner 3 fois sur eux mêmes avant d'aller se baigner dans la mer.
Et enfin,un enfant né le jour de Noël jouira toute sa vie de chance et de bonheur.
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Le Cougnou
Le « cougnou » est une pâtisserie de Noël fabriquée à partir d’une pâte levée
préparée avec du lait et des œufs et généralement agrémentée de raisins secs et de sucre perlé.
Il est de forme allongée et se termine aux deux extrémités par un cercle, figurant deux têtes.
L’ensemble représente l’enfant Jésus emmailloté dans un lange.
Les cougnous sont souvent décorés. On les trouve couverts d’un enfant Jésus
en sucre ou anciennement en porcelaine ou simplement saupoudrés de sucre perlé.
Dans le Hainaut, le Namurois et
le Pays de Liège, on les décore parfois avec des ronds en terre cuite.
A Tournai, ils sont décorés avec un petit Jésus en plâtre.
Le cougnou serait né au 9ème siècle dans le Hainaut, principalement dans la
région de Charleroi. Le mot « coniada » qui apparait dans un texte de cette époque,
pourrait désigner des petits pains pétris avec du lait et des œufs.
Le terme « cougnou » est mentionné dans une autre source datant du 17ème siècle.
L’origine du terme viendrait du mot wallon « quenieux » désignant un petit pain
réalisé avec du lait et des œufs. Le mot « quenieux » trouve lui son origine du latin
« cuneolus », voulant dire petit-coin. Le cougnou primitif serait donc de forme
triangulaire. Ce n’est qu’à partir du 16ème siècle que notre cougnou aurait pris la
forme d’un bébé emmailloté.
Ce cougnou en forme de bébé apparait dans une autre source racontant que
les premiers missionnaires chrétiens, en arrivant dans nos régions, auraient récupéré
les traditions païennes qui se déroulaient lors des festivités qui marquaient les
changements de saisons. Nos ancêtres avaient déjà remplacé les sacrifices d’animaux vivants par des sacrifices sous forme de nourriture et plus spécialement par de la nourriture à base de céréales.
C’est sous l’influence de ces missionnaires que la forme du cougnou s’est peu à peu transformée pour ressembler à un bébé
emmailloté.
Cette tradition du cougnou s’est évidemment répandue dans d’autres régions.
Dans le Borinage et le Centre, on parle de la « Cougnole ». A Lessines, on l’appelle le
« Jésus » et à Ath, le « Fransqueman ».
Même en pays flamand, le cougnou est connu sous le nom de « Toteman». Ce mot
vient du néerlandais « man met toten » où « toten » désigne les deux extrémités du
cougnou formant d’un côté, la tête et de l’autre, les pieds emmaillotés.
De nos jours,on l agrémente également de pépites de chocolat ou de morceaux de pommes.
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Aujourd'hui 06 décembre nous fêtons Saint nicolas.
Saint-Nicolas est l'ancêtre du Père Noël.
Le personnage de Saint Nicolas provient de Nicolas de Myre appelé aussi Nicolas de Bari. Né à Patara au sud ouest de l'actuelle Turquie (à l'époque Asie mineure) entre 250 et 270 après JC, il fut le successeur de son oncle l'évêque de Myre.
De son vivant, Nicolas de Myre fut le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles.
Il fut bienveillant et généreux.
L'empereur Dioclétien règnant alors sur toute l'Asie mineure poursuivit cruellement les chrétiens, entraînant ainsi l'emprisonnement de St Nicolas qui fut contraint de vivre, par la suite, un certain temps en exil. En 313, l'empereur Constantin rétablit la liberté religieuse, et St Nicolas put alors reprendre sa place d'évêque.
Reconnu pour sa grande générosité, Saint Nicolas devint, au Moyen Âge, le patron des petits enfants puis des écoliers.
Le soir du 5 décembre les enfants laissent leurs souliers devant la cheminée ou devant la porte avec du sucre, du lait et une carotte pour la mule qui porte Saint Nicolas. Ils découvrent au matin du 6 décembre une multitude de sucreries, de friandises et de petits présents que Saint Nicolas a déposé à leur intention.
La mule a mangé la carotte et Saint Nicolas a bu le verre de lait ou de vin que les enfants lui ont laissé.
Saint Nicolas serait décédé un 6 décembre 343, victime de persécutions sous l'Empire Romain. Il fut enterré à Myre, mais ses ossements furent volés en 1087 par des marchants italiens qui les emportèrent à Bari en Italie.
Les miracles attribués à St Nicolas sont si nombreux qu'il est aujourd'hui le Saint patron de nombreuses corporations ou groupes tels que les enfants, les navigateurs, les prisonniers, les avocats ou les célibataires.
Saint Nicolas est fêté le 6 décembre, dans de nombreux pays et principalement dans le nord et l'est de l'Europe : France, Allemagne, Suisse, Luxembourg, Belgique, Hollande, Russie, Pologne, Autriche. En Hollande, la Saint Nicolas est une des fêtes les plus importantes de l'année.
Autrefois, les enfants recevaient le jour de la Saint Nicolas, des fruits secs, pommes, oranges, petits gâteaux, chocolats et bonbons. Aujourd'hui, Saint Nicolas apporte des jouets et on distribue aux enfants de grands pains d'épices en forme du Saint Evêque et des bonbons. Saint Nicolas défile dans les rues et distribue des bonbons aux enfants. C'est l'occasion de grandes réjouissances, de défilés et parfois de feu d'artifice.
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Les légendes entourant Saint nicolas.
La légende de l'enfant disparu
Un père qui n'avait pas de fils promit à Saint-Nicolas une magnifique coupe d'or si celui-ci lui donnait un garçon. Le Saint Patron l'exauça mais l'homme au moment de respecter sa promesse se ravisa et décida de donner une coupe plus petite. Mais,en chemin, au beau milieu de la mer, son fils se pencha pour prendre de l'eau tomba à la mer et se noya. Le père reconnut sa faute et Saint-Nicolas redonna vie à l'enfant....
La légende des trois jeunes filles.
Un père, noble apprauvri, et ses trois filles vivaient autrefois à Patara, et puisque le père s'est endetté, il était sur le point de les vendre comme esclaves afin d'améliorer la situation familiale - dans l'Antiquité, il n'était pas rare que la dot d'une jeune fille serve à subvenir aux besoins de ses parents et de la famille.
Lorsque saint Nicolas l'a appris, il allait, pendant trois nuits consécutives, lui jeter par la fenêtre de la chambre à coucher de l'argent, avec lequel le père avait eu, non seulement de quoi rembourser ses dettes, mais aussi de quoi pourvoir ses trois filles de dots. Le fardeau de la pauvreté ne les menaçant plus, chacune des jeunes filles put alors choisir son destin.
La légende des petits enfants
Ils étaient trois petits enfants ui s'en allaient glaner aux champs.
Ils sont allés et tant venus que sur le soir se sont perdus.
Ils sont allés chez le boucher :
- boucher, voudrais-tu nous loger ?
- Entrez, entrez, petits enfants, il y a de la place assurément.
Ils n'étaient pas sitôt entrés que le boucher les a tués.
Les a coupés en petits morceaux et puis salés dans un tonneau.
Saint Nicolas au bout de sept ans vint à passer dedans ce champ, alla frapper chez le boucher :
- boucher, voudrais-tu me loger ?
- entrez, entrez Saint Nicolas.
Il y a de la place, il n'en manque pas.
- Du petit salés je veux avoir qu'il y a sept ans est au saloir.
Quand le boucher entendit ça, bien vivement il se sauva.
- Petits enfants qui dormez là, je suis le grand Saint Nicolas.
Le grand Saint étendit trois doigts, les trois enfants ressuscita.
Le premier dit : " j'ai bien dormi. ""
Le second dit : " et moi aussi. "
« Je me croyais au paradis »
A ajouté le plus petit.
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Le père fouettard.
Tout comme le Père Noël ou St Nicolas, le Père Fouettard est une des figures incontournables des fêtes de fin d'année. L'origine du Père Fouettard est très controversée, comme dans toutes les légendes, chacun a sa version et le Père Fouettard change de nom selon les pays qu'il traverse. Il est très souvent associé à Saint Nicolas ou au Père Noël comme étant le méchant qui distribue des punitions aux vilains enfants alors que son compagnon offre des douceurs aux enfants sages.
Car le rôle du Père Fouettard est de punir les garnements non obéissants et non travailleurs. A la période des fêtes de Noël, on le représente traditionnellement comme un personnage sinistre et menaçant, entièrement vêtu de noir. Le Père Fouettard porte un grand manteau et de grosses bottes, il est coiffé d'un capuchon ou d'une cagoule d'où dépasse parfois une paire de cornes. Selon les versions, on lui attribue même parfois une queue, comme le diable. Toutefois, en Belgique, le Père Fouettard est africain, porte des vêtements de couleurs vives et a souvent de gros anneaux dans les oreilles. D'après la légende de Saint Nicolas, le Père Fouettard serait en fait le boucher de la légende qui finit bien, mais est néanmoins assez effrayante... Saint Nicolas aurait obligé le boucher à le suivre lors de sa distribution de récompenses pour le punir et lui aurait assigné la tâche de punir les enfants désobéissants.
Une autre légende veut que le Père Fouettard nous vienne de Metz, en 1552, lors du siège de la ville par l'armée de Charles Quint. Au cours d'une procession, les habitants de Metz défilèrent avec un mannequin à l'effigie de l'empereur à travers les rues avant de le brûler. Le personnage grotesque, armé d'un fouet, poursuivait alors jouvencelles et damoiseaux, et lorsque Metz fut libérée, le personnage au fouet fut ressuscité. Il se trouve que son passage coïncidait avec celui de Saint Nicolas et il devint ainsi sous l'appellation de Père Fouettard, le tanneur de fesses qui accompagnait Saint Nicolas.
Selon la région ou le pays que parcourt Saint Nicolas, le Père Fouettard porte un nom différent. En Bavière et en Autriche, on l'appelle Krampus, ce qui signifie crochet, alors que dans d'autres régions d'Allemagne, on le surnomme Ruprecht ou Knechtruprecht. Mais quelque soit son nom, sa mission est toujours de corriger les enfants désobéissants. On retrouve également le Père Fouettard en Rhénanie, en Silésie et dans quelques autres endroits, sous forme d'animal, le plus souvent un bouc, qui se prénomme Pelzbock, Rasselbock, Pelznickel, Pelzruppert ou encore Bartel. La plus imposant mise en scène du Père Fouettard a lieu chaque année aux Pays-Bas où la fête de Saint Nicolas est très importante.
A cette occasion, l'évêque de Myre, accompagné de deux personnages appelés Pierre le Noir, doit ramasser les enfants méchants pour les jeter dans la Mer Noire ou les emmener en Espagne. En effet d'après la tradition hollandaise, ces personnages noirs seraient des Maures laissés en Flandres lors de l'occupation espagnole. Citons pour finir le Père Fouettard du Luxembourg, dénommé Housecker, qui a dans son sac des « rudden », petites baguettes de bois souple, style saule pleureur, pour donner des fessées aux enfants. Avec l'évolution de l'éducation, jamais plus un Housecker ne donne de réprimandes, il se contente de distribuer une baguette souple aux personnes non méritantes de manière très symbolique...
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La naissance du père noël.
Au début du 19 ème siècle, Clément Clarke Moore, new yorkais, est un professeur de Théologie qui consacre sa vie à traduire la Bible de l'hébreu en anglais. En décembre 1822, il s'amuse à composer pour ses enfants un poème intitulé: " la nuit avant Noël".
Mais au lieu de présenter St Nicolas avec sa mine austère et digne, sa mitre, sa crosse et tous les autres attributs épiscopaux, il le " déshabille" complètement.
Voici comment il le décrit: fourrure blanche salie par la suie, allure de chiffonnier, barbe blanche, joufflu et dodu, nez rouge "rutilant", air facétieux, éminemment sympathique. Ainsi, le père Noël, naît le 24 Décembre 1822.
Une des raisons pour lesquelles le poème de C.C. Moore connaît toujours le même succès est la joie qu'on éprouve à le lire à haute voix. Il commence dans le silence et le suspense pour monter en un crescendo dramatique tandis que ses vers joyeux annoncent le mystérieux visiteur de minuit.
Ce récit est devenu depuis un véritable rite dans beaucoup de familles anglo-saxonnes.
En 1860, un journal New-Yorkais, le Harper's illustrated weekly représente santa clauss vêtu d'un costume orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir.
Puis C'est en 1931 que le Père Noël prit une nouvelle allure grâce à Coca Cola, la firme demanda à Haddon Sundblom de dessiner le vieux bonhomme en train de boire du Coca Cola pour reprendre des forces pendant sa distribution de jouets. Le dessinateur habilla le vieux bonhomme de rouge et blanc, couleurs de la marque.
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Les rennes du Père Noël.
Clement Clarke Moore, l inventeur du père Noël dote celui ci d'un petit traîneau tiré par huit rennes. Pourquoi des rennes? Parce que, d'après une légende, à cette époque de l'année, la Scandinavie est recouverte d'une épaisse couche de neige. Les rennes n'ont donc pas un brin de lichen à se mettre sous la dent. Ils se rabattent donc sur les champignons rouges et blancs qui ont la caractéristique d'être hallucinogènes. Leur repas terminé, ils galopent en tous sens, planent, volent...
Dans son poème «La nuit avant Noël», C.C. Moore a immortalisé les huit petits rennes par leur nom:
Tornade (Dasher) - Le plus rapide.
Danseur (Dancer) - La plus gracieuse.
Furie (Prancer) - Le plus puissant.
Fringant (Vixen) - Belle et puissante.
Cométe (Comet) - Il apporte le bonheur aux enfants.
Cupidon (Cupid) - Elle amène l'amour aux enfants.
Tonnerre (Donner) -
Éclair (Blitzen) - Elle apporte la lumière
Le neuvième, nommé Rudolphe, fut créé en 1939 par le poète Robert L. May dans un conte où le Père Noël doit affronter des conditions météorologiques si mauvaises qu'il risque d'être en retard dans sa livraison de cadeaux. Grâce au nez lumineux de ce renne, il peut s'orienter dans la turbulence hivernale et mener à bien sa distribution de cadeaux.
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