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beaune lecture dans les caves !!!!!!!!!!!!!!
humm
une belle cave à visiter : la grande chartreuse à voiron dans le 38 !!!
et ensuite une tite visite de la chartreuse dans le massif de la chartreuse pour vous recueillir dans une cellule de moine !!
attention mesdames, les moines ne sont pas de marbre !!!
tout est dans la chartreuse !!
même celle de parme !!!!!!!!!!
qui a écrit ce célèbre roman ???
henri beyle le grenoblois qui signait stendhal !!
comme le lycée du même nom a grenoble !!
grenoble, gratianopolis, ceinte de belledonne, vercors et .. et ... chartreuse !!!
ah ce nom !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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il existe 3 grands noms de la chatreuse !
la chartreuse jaune
la chartreuse verte
et l'élixir de chartreuse !!
hip's hip's ... santé ............
essayez à cette heure-ci avec un gateau au chocolat !!
très bon ti-dej
bon app
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Le Maréchal d’Estrées
En 1605, le maréchal d’Estrées remet aux moines de la Chartreuse de Vauvert, à Paris, un manuscrit révélant la formule d’un « élixir » (contenant la quasi-totalité des plantes médicinales de l’époque), dont nul ne sait l’origine.
A cette époque, en effet, seuls les moines et les apothicaires possèdent les connaissances nécessaires au travail des plantes.
En 1611, le Cardinal de Richelieu remercie avec chaleur le Révérend Père de la Chartreuse de Paris; celui-ci lui avait envoyé un bézoard l’ayant soulagé d’une « fâcheuse maladie ».
(bézoard : pierre trouvée dans l’appareil digestif de certains animaux, à laquelle on attribuait des vertus médicinales).
Trop complexe, la recette de cet élixir – surnommé « Elixir de longue vie » – semble n’avoir été que partiellement utilisée pendant plusieurs décennies à Paris.
En 1737, le Monastère de la Grande-Chartreuse (proche de la ville de Grenoble) décide d’en faire une étude exhaustive. L’apothicaire de la Grande-Chartreuse, Frère Jérôme Maubec, est chargé de cette tâche. Il parvient à fixer définitivement la formule de ce qui devient l’Elixir Végétal de la Grande-Chartreuse.
La commercialisation de l’Elixir est alors très limitée : c’est Frère Charles qui, à dos de mulet, va le vendre sur les marchés de Grenoble et de Chambéry.Toujours fabriqué selon les mêmes indications, cet « Elixir de longue vie » est connu aujourd’hui sous le nom de « Elixir Végétal de la Grande-Chartreuse ». Il titre 69°.La Chartreuse Verte, 55° dite « Liqueur de santé », est mise au point en 1764. Son succès est immédiat, mais limité à la région dauphinoise.
La Révolution française de 1789 disperse les moines. En 1793, par mesure de prudence, on fait exécuter une copie du précieux manuscrit que garde le seul religieux autorisé à rester au Monastère, un autre chartreux conservant toujours sur lui l’original.
Arrêté puis envoyé à Bordeaux, ce dernier trouve le moyen de faire passer hors de sa cellule le document à un de ses amis Dom Basile Nantas.
Une commission des remèdes secrets
Convaincu que l’Ordre ne se rétablirait jamais en France, incapable lui-même de faire usage du secret, il vend la recette à un pharmacien de Grenoble, Monsieur Liotard. Celui-ci ne produira jamais l’Elixir.
En 1810, l’Empereur Napoléon Ier décidant que les « remèdes secrets » doivent être soumis au ministre de l’Intérieur pour être examinés afin d’être exploités par l’Etat, Monsieur Liotard adresse le manuscrit au ministère; on le lui retourne avec la mention « Refusé », car étant déjà connu, l’Elixir ne pouvait plus être considéré comme « secret » !
A la mort de Monsieur Liotard, les documents reviennent au Monastère de la Grande-Chartreuse que les moines ont regagné en 1816.
En 1838, une nouvelle liqueur voit le jour : la « Mélisse », dont le nom deviendra Chartreuse Blanche en 1840. Elle sera produite de 1838 à 1880 et de nouveau de 1886 à 1900.
Et en 1838, la formule de la Chartreuse Verte sera adaptée pour produire une liqueur plus douce et moins alcoolisée, la « Chartreuse Jaune », rapidement surnommée « la Reine des Liqueurs ». En 1903, les chartreux sont expulsés de France. Ils emportent leur secret et implantent une distillerie à Tarragone en Espagne pour la fabrication de la liqueur. Liqueur qu’ils fabriqueront également à Marseille dés 1921 et jusqu’en 1929, sous le nom de « Tarragone ».
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Une si longue histoire…
- Un manuscrit donné en 1605,
- Un élixir mis définitivement au point en 1737,
- La « Verte », élaborée en 1764, – la « Jaune » en 1838,
- la liqueur de Mélisse de 1838 à 1840 qui devient
- La Chartreuse Blanche de 1840 à 1880 puis de 1886 à 1900.
- Mais aussi la Chartreuse faite à Tarragone de 1904 à 1989, surnommée » La Tarragone « …et les « Verte » et » Jaune » faites à Marseille de1921 à 1929 appelées » Tarragone »…
- La « V.E.P. » (Vieillissement Exceptionnellement Prolongé) en1963,
- La « Liqueur des Jeux Olympiques » en 1968,
- La « 9ème Centenaire » en 1984,
- « L’Episcopale du 3ème millénaire » en 2000,
- La 1605 célébrant le 400ème anniversaire de la remise de la recette (2005)
- Enfin, en 2008, la « Meilleurs Ouvriers de France Sommeliers ».
Toutes ces liqueurs, basées sur le manuscrit de 1605 du Maréchal d’Estrées, ont été élaborées par les Pères Chartreux; leur commercialisation permet à leur communauté de survivre et de continuer à prier dans le silence et la solitude, selon l’inspiration de Saint Bruno.
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tout ça pour vous dire que la région est belle !!
et que vous pouvez venir vous bourrer la gueule sans problème !!!
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je suis très déçue par angie 1980 !!
si si !!
elle a copié mon avatar :!!
enfin presque!!
plutôt un plagiat !!
entre les jambes d'une nana on voit une tête émerger !!
elle accouche d'une adulte ???????????????$
lol
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je me marre !!
vrai !!
elixir a fait un post sur le forum je papote !!
mdrrr
je susi allé sur le site ce jour et un bandeau me dit : " vous avez été banni de ce site !"
ce n'est pas mon pseudo qui à été banni mais mon IP !!
je ne reviendrais pas sur ce que j'ai dit sur le post de elixir ( pas de chartreuse!)!!!
mais ce fait a eu un effet bénéfique sur moi !!
si si !!
en effet, cela m'a permis de me recentrer et de créer un forum ou je suis seul !!
haha
pas de contradicteurs !!!
et les topics correspondent à ce que je suis !!!!
et je suis l'admin !!!
mdrrrrrrrrrrrrrrr
et ici, contrairement à ce que les chagrins disent , on peut rire, taquiner et éviter les cons ( pas toujours! mais bon !!!!!)
maiqs je constate que certains de je papote font des topics ici qu'ils ne pourraient faire la-bas !!
comme je suis fou et que je n'aime pas être hypocrite et préfère rester comme je suis,
je me sens bien ici !!
si j'étais elexir, je supprimerais mon topic!!!
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Que je sois un fou, qu'on le dise,
Je trouve ça tout naturel,
Ayant eu ma part de bêtise
Et commis plus d'une sottise,
Depuis que je suis... temporel.
Je suis un fou, quel avantage,
Madame ! un fou, songez-y bien,
Peut crier... se tromper d'étage,
Vous proposer... le mariage,
On ne lui dira jamais rien,
C'est un fou ; mais lui peut tout dire,
Lâcher parfois un terme vil,
Dans ce cas le mieux c'est d'en rire,
Se fâcher serait du délire,
À quoi cela servirait-il ?
C'est un fou. Si c'est un bonhomme
Laissant les gens à leurs métiers,
Peu contrariant, calme... en somme,
Distinguant un nez d'une pomme,
On lui pardonne volontiers.
Donc, je suis fou, je le révèle.
Nous l'avons, Madame, en dormant,
Comme dit l'autre, échappé belle ;
J'aime mieux être un sans cervelle
Que d'être un sage, assurément.
Songez donc ! si j'étais un sage,
Je fuirais les joyeux dîners ;
Je n'oserais voir ton corsage ;
J'aurais un triste et long visage
Et des lunettes sur le nez ;
Mais, je ne suis qu'un fou, je danse,
Je tambourine avec mes doigts
Sur la vitre de l'existence.
Qu'on excuse mon insistance,
C'est un fou qu'il faut que je sois !
C'est trop fort, me dit tout le monde,
Qu'est-ce que vous nous chantez là ?
Pourquoi donc, partout à la ronde,
À la brune comme à la blonde,
Parler de la sorte ? — Ah ! voilà !
Je vais même plus loin, personne
Ne pourra jamais me guérir,
Ni la sagesse qui sermonne,
Ni le bon Dieu, ni la Sorbonne,
Et c'est fou que je veux mourir.
C'est fou que je mourrai du reste,
Mais oui, Madame, j'en suis sûr,
Et d'abord... de ton moindre geste,
Fou... de ton passage céleste
Qui laisse un parfum de fruit mûr,
De ton allure alerte et franche,
Oui, fou d'amour, oui, fou d'amour,
Fou de ton sacré... coup de hanche,
Qui vous fiche au cœur la peur... blanche,
Mieux... qu'un roulement de tambour ;
Fou de ton petit pied qui vole
Et que je suivrais n'importe où,
Je veux dire... au Ciel ;... ma parole !
J'admire qu'on ne soit pas folle,
Je plains celui qui n'est pas fou.
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que ce poème est vrai et réel !!!
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Je vis dans un monde de plus en plus étrange
dont la violente folie m’échappe
et les soucis lentement me mangent
à moins qu’ils ne m’écharpent
Des chats rassasiés de boîtes tuent toujours des proies dans les prés
des humains affamés meurent de solitude dans des villes surpeuplées
des jeunes attardés se battent pour des billets ou de l’avancement
les ronces et les frênes coupés repoussent chaque année obstinément
et chacun râle abondamment sur les choses qui vont de mal en pis
sans rien faire d’autre qu’alimenter le sein empoisonné qui les nourrit
Je navigue à vue dans un monde statique,
déréglé et aveugle, il tâtonne dans le noir
pour échapper à la mort au bout du couloir
un monde qui noie les cerveaux éthyliques
où personne n’est à l’abri de rien
où des bestioles minuscules vous tuent pour rien
Un monde débordant de fous
où tout le monde ment sur tout
par intérêt ou pour fixer quelques souffrances
où les vraies camisoles sont invisibles
et où les délires se tapent sur ordonnances
Et le pire dans ce triste univers
c’est que tout le monde me regarde de travers
l’air surpris et inquiet,
comme si j’étais fou !
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Le Fou et la Vénus
Charles Baudelaire
Quelle admirable journée ! Le vaste parc se pâme sous l’œil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l’Amour.
L’extase universelle des choses ne s’exprime par aucun bruit ; les eaux elles-mêmes sont comme endormies. Bien différente des fêtes humaines, c’est ici une orgie silencieuse.
On dirait qu’une lumière toujours croissante fait de plus en plus étinceler les objets ; que les fleurs excitées brûlent du désir de rivaliser avec l’azur du ciel par l’énergie de leurs couleurs, et que la chaleur, rendant visibles les parfums, les fait monter vers l’astre comme des fumées.
Cependant, dans cette jouissance universelle, j’ai aperçu un être affligé.
Aux pieds d’une colossale Vénus, un de ces fous artificiels, un de ces bouffons volontaires chargés de faire rire les rois quand le Remords ou l’Ennui les obsède, affublé d’un costume éclatant et ridicule, coiffé de cornes et de sonnettes, tout ramassé contre le piédestal, lève des yeux pleins de larmes vers l’immortelle Déesse.
Et ses yeux disent : — « Je suis le dernier et le plus solitaire des humains, privé d’amour et d’amitié, et bien inférieur en cela au plus imparfait des animaux. Cependant je suis fait, moi aussi, pour comprendre et sentir l’immortelle Beauté ! Ah ! Déesse ! ayez pitié de ma tristesse et de mon délire ! »
Mais l’implacable Vénus regarde au loin je ne sais quoi avec ses yeux de marbre.
Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869
merci charles
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Une femme m’attend
Walt Whitman
Une femme m’attend, elle contient tout, rien n’y manque;
Mais tout manquerait, si le sexe n’y était pas, et si pas la sève de l’homme qu’il faut.
Le sexe contient tout,
Corps, âmes, Idées, preuves, puretés, délicatesses, fins, diffusions,
Chants, commandements, santé, orgueil, le mystère de la maternité, le lait séminal,
Tous espoirs, bienfaisances, dispensations,
Toutes passions, amours, beautés, délices de la terre,
Tous gouvernements, juges, dieux, conducteurs de la terre,
C’est dans le sexe, comme autant de facultés du sexe, et toutes ses raisons d’être.
Sans douté, l’homme, tel que je l’aime, sait et avoue les délices de son sexe,
Sans doute, la femme, telle que je l’aime, sait et avoue les délices du sien.
Ainsi, je n’ai que faire des femmes insensibles,
Je veux aller avec celle qui m’attend, avec ces femmes qui ont le sang chaud et peuvent me faire face,
Je vois qu’elles me comprennent et ne se détournent pas.
Je vois qu’elles sont dignes de moi. C’est de ces femmes que je veux être le solide époux.
Elles ne sont pas moins que moi, en rien;
Elles ont la face tannée par les soleils radieux et les vents qui passent,
Leur chair a la vieille souplesse divine, le bon vieux ressort divin;
Elles savent nager, ramer, monter à cheval, lutter, chasser, courir, frapper, fuir et attaquer, résister, se défendre.
Elles sont extrêmes dans leur légitimité, – elles sont calmes, limpides, en parfaite possession d’elles-mêmes.
Je t’attire à moi, femme.
Je ne puis te laisser passer, je voudrais te faire un bien;
Je suis pour toi et tu es pour moi, non seulement pour l’amour de nous, mais pour l’amour d’autres encore,
En toi dorment de plus grands héros, de plus grands bardes.
Et ils refusent d’être éveillés par un autre homme que moi.
C’est moi, femme, je vois mon chemin;
Je suis austère, âpre, immense, inébranlable, mais je t’aime;
Allons, je ne te blesse pas plus qu’il ne te faut,
Je verse l’essence qui engendrera des garçons et des filles dignes de ces Etats-Unis; j’y vais d’un muscle rude et attentionné,
Et je m’enlace bien efficacement, et je n’écoute nulles supplications,
Et je ne puis me retirer avant d’avoir déposé ce qui s’est accumulé si longuement en moi.
A travers toi je lâche les fleuves endigués de mon être,
En toi je dépose un millier d’ans en avant,
Sur toi je greffe le plus cher de moi et de l’Amérique,
Les gouttes que je distille en toi grandiront en chaudes et puissantes filles, en artistes de demain, musiciens, bardes;
Les enfants que j’engendre en toi engendreront à leur tour,
Je demande que des hommes parfaits, des femmes parfaites sortent de mes frais amoureux;
Je les attends, qu’ils s’accouplent un jour avec d’autres, comme nous accouplons à cette heure,
Je compte sur les fruits de leurs arrosements jaillissants, comme je compte sur les fruits des arrosements jaillissants que je donne en cette heure.
Et je surveillerai les moissons d’amour, naissance, vie, mort, immortalité, que je sème en cette heure, si amoureusement.
Walt Whitman, Feuilles d’herbes (Traduction de Jules Laforgue)
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Polissonnerie
Voltaire
Je cherche un petit bois touffu,
Que vous portez, Aminthe,
Qui couvre, s’il n’est pas tondu
Un gentil labyrinthe.
Tous les mois, on voit quelques fleurs
Colorer le rivage ;
Laissez-moi verser quelques pleurs
Dans ce joli bocage.
– Allez, monsieur, porter vos pleurs
Sur un autre rivage ;
Vous pourriez bien gâter les fleurs
De mon joli bocage ;
Car, si vous pleuriez tout de bon,
Des pleurs comme les vôtres
Pourraient, dans une autre saison,
M’en faire verser d’autres.
– Quoi ! vous craignez l’évènement
De l’amoureux mystère ;
Vous ne savez donc pas comment
On agit à Cythère ;
L’amant, modérant sa raison,
Dans cette aimable guerre,
Sait bien arroser la gazon
Sans imbiber la terre.
– Je voudrais bien, mon cher amant,
Hasarder pour vous plaire ;
Mais dans ce fortuné moment
On ne se connait guère.
L’amour maîtrisant vos désirs,
Vous ne seriez plus maître
De retrancher de nos plaisirs
Ce qui vous donna l’être.
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L’épouseur de famille
Fuit la fille
Qui n’a pour dot qu’un cu
Sans écu.
Aussi, quoique jolie,
Azélie
Se trouve vierge encor
Faute d’or.
Le désir la picote
Sous sa cotte,
Et souvent elle doit
Mettre un doigt
Qui longtemps y repose
Sur sa rose.
Le dard raide et fumant
D’un amant
Ferait mieux son affaire,
Mais que faire
Quand on est seule au lit
Et qu’on lit
Un roman érotique
Spermatique,
Qui fait rentrer le bras
Sous les draps ?
La main partout lutine,
Libertine,
Agace le bouton
Du téton
Qui, sentant la caresse
Se redresse,
Passe au ventre poli
Sans un pli,
Tâte les fesses, rondes
Mappemondes,
Entr’ouvre les poils longs,
Bruns ou blonds
Et glisse triomphante
Dans la fente
Où, sous le capuchon
Folichon,
Le clitoris s’abrite,
Rose ermite.
L’index frotte d’abord
Sur le bord
La coquille rosée
Arrosée
Du liquide élixir
Du désir ;
Cherche le point sensible
De la cible,
Et trouvant le ressort
Bandé fort,
Fait jaillir Aphrodite
Interdite
D’avoir joué ce tour
À l’amour.
D’autres fois, plus lubrique,
Elle applique
En long son traversin
Sur son sein ;
Dans ses cuisses l’enferme,
Fort et ferme,
L’étreint comme un amant
Puisamment,
Lève les reins et frotte
À sa motte
Le molasse phallus
Tant et plus.
Ce sac de plume d’oie
Qui se ploie,
Représente assez mal
L’idéal.
Pourtant la pose est digne
Du beau cygne
Qui, chez les Grecs, banda
Pour Léda.
Hélas ! Sur la mortelle
Aucune aile
Des cieux en frémissant
Ne descend.
Aucun dieu de l’Olympe
Ne la grimpe :
Les dieux, chauds autrefois,
Sont très froids.
La jouissance arrive,
Convulsive,
Tachant d’un jet subtil
Le courtil.
Dans la petite coupe
Une soupe,
Où manque le bouillon
De couillon,
Par Vénus attrapée
Est trempée ;
Et l’amour autre part
Met son dard !
Moralité
Ma fille, sois ardente,
Mais prudente,
Et sentant l’oreiller
Se plier
Tout au bas de ton ventre
Où rien n’entre
Ne va pas, pour jouir,
Enfouir
Dans ta fleur élargie
Ta bougie.
Bientôt le chandelier
Tout entier
Suivrait, sans la bobèche
Qui l’empêche.
Au fond du temple étroit
Que le doigt
Respecte la membrane
Diaphane,
Dont passera l’hymen
L’examen.
Théhile Gautier, Poésies libertines
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