|
je reçois la bête le 4 novembre!!
je ne dirais rien a kim !!
sinon elle va encore venir me l'emprunter !!!
grrrrrrrrrrrrrr
|
|
|
|
J passais juste te faire une tite caresse entre les oreilles...j adore ton poil doux.
Bisous mon chaton
|
|
Citation de "morganna"J passais juste te faire une tite caresse entre les oreilles...j adore ton poil doux.
Bisous mon chaton
kikou
belle fée poétesse !!!!!!!!!!!!
merci ..
j'en ronronne de plaisir et désir !!!!!!!!!!!!!!!
humm
et si c'était toi sur ma photo ?????
calins
bisos tendres
|
|
hummm
le brouillard est la !!!!!!!!!!
j'vas essayer de repérer des coins pour faire des photos insolites !!
lol
|
|
Salut minet! Tu me les montreras? J'aime bien l'insolite
|
|
Citation de "jaune-d-oeuf"Salut minet! Tu me les montreras? J'aime bien l'insolite
lol
salut
quand mon blog fonctionnera!
trop long a telecharger!!
|
|
Chaque âge a ses plaisirs,
Dites-vous ?
Certainement, certainement !
Chaque âge a ses délires,
Clamez-vous ?
Certainement, certainement !
Seulement, moi, j'ai les cheveux blancs,
Et j'ai trop voulu batifoler...
Alors, un beau jour, je suis tombé !
Je n'avais déjà plus trop de dents,
Et voilà que je me casse le pied,
En plus d'avoir à porter un dentier !
Comment faire pour encor m'amuser,
Même si j'en ai toujours le désir
Et que bien coquines sont mes idées,
Puisque tout, tout est en train de flétrir ?
D'ailleurs l'autre jour chez la Thérèse,
J'ai eu tout à coup un gros malaise...
J'ai bien cru voir mon dernier soupir,
Que la faucheuse allait survenir !
Et quand le docteur est arrivé,
Il m'a conseillé de me calmer...
A présent, je suis chez moi, cloîtré,
Et de tout, me voici bien frustré !
Foutu sale pied,
Horrible dentier !
Cœur trop fragile,
Corps immobile !
Finie la liesse
Donnant l'ivresse...
Je suis vraiment tout déglingué
Et je ne sers plus à rien !
Thérèse m'a abandonné,
Me voici pire qu'un chien !
Et pourtant, j'ai toujours des envies,
J'ai des rêves pleins de culs jolis...
Le seul membre en bonne santé
Ne peut même plus s'exprimer !
Je reluque tout ce que je peux,
Je ne suis plus qu'un libidineux !
Quelle tristesse de devoir vieillir...
Ah, que j'aimerais pouvoir rajeunir !
|
|
Au Lecteur
La sottise, l’erreur, le péché, la lésine,
upent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.
Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
Sur l’oreiller du mal c’est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.
C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !
Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l’Enfer nous descendons d’un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.
Ainsi qu’un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d’une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.
Serré, fourmillant, comme un million d’helminthes,
Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons,
Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.
Si le viol, le poison, le poignard, l’incendie,
N’ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C’est que notre âme, hélas ! n’est pas assez hardie.
Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,
Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoiqu’il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;
C’est l’Ennui ! - l’œil chargé d’un pleur involontaire,
Il rêve d’échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
- Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !
Charles Baudelaire
Les Fleurs du Mal
|
|
Parfum exotique
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne,
Je respire l&rsquoeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone ;
Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne.
Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tout fatigués par la vague marine,
Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l’air et m’enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.
Charles Baudelaire
Les Fleurs du Ma
|
|
Chanson d’automne
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure ;
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine
Poèmes saturniens
|
|
Partie carrée
Chute des reins, chute du rêve enfantin d'être sage,
Fesses, trône adoré de l'impudeur,
Fesses, dont la blancheur divinise encor la rondeur,
Triomphe de la chair mieux que celui par le visage!
Seins, double mont d'azur et de lait aux deux cimes brunes,
Commandant quel vallon, quel bois sacré!
Seins, dont les bouts charmants sont un fruit vivant, savouré
Par la langue et la bouche ivres de ces bonnes fortunes !
Fesses, et leur ravin mignard d'ombre rose un peu sombre
Où rode le désir devenu fou,
Chers oreillers, coussin au pli profond pour la face ou
Le sexe, et frais repos des mains après ces tours sans nombre!
Seins, fins régals des mains qu'ils gorgent de délices,
Seins lourds, puissants, un brin fiers et moqueurs,
Dandinés, balancés, et, se sentant forts et vainqueurs,
Vers nos prosternements comme regardant en coulisse!
Fesses, les grandes sœurs des seins vraiment, mais plus nature
Plus bonhomme, sourieuses aussi
Mais sans malices trop et qui s'abstiennent du souci
|
|
Ouverture
Je veux m'abstraire vers vos cuisses et vos fesses,
Putains, du seul vrai Dieu seules prêtresses vraies,
Beautés mûres ou non, novices ou professes,
Ô ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies!
Vos pieds sont merveilleux, qui ne vont qu'à l'amant,
Ne reviennent qu'avec l'amant, n'ont de répit
Qu'au lit pendant l'amour, puis flattent gentiment
Ceux de l'amant qui las et soufflant se tapit,
Pressés, fleurés, baisés, léchés depuis les plantes
Jusqu'aux orteils sucés les uns après les autres,
Jusqu'aux chevilles, jusqu'aux lacs des veines lentes,
Pieds plus,beaux que des-pieds de héros et d'apôtres!
J'aime fort votre bouche et ses jeux gracieux,
Ceux de la langue et des lèvres et ceux des dents
Mordillant notre langue et parfois même mieux,
Truc presque aussi gentil que de mettre dedans;
Et vos seins, double mont d'orgueil et de luxure
Entre quels mon orgueil viril parfois se guinde
Pour s'y gonfler à l'aise et s'y frotter la hure:
Tel un sanglier ès vaux du Parnasse et du Pinde.
Vos bras, j'adore aussi vos bras si beaux, si blancs,
Tendres et durs, dodus, nerveux quand faut et beaux
Et blancs comme vos culs et presque aussi troublants,
Chauds dans l'amour, après frais comme des tombeaux.
Et les mains au bout de ces bras, que je les gobe!
La caresse et la paresse les ont bénies,
Rameneuses du gland transi qui se dérobe,
Branleuses aux sollicitudes infinies?
Mais quoi? Tout ce n'est rien, Putains,aux prix de vos
Culs et cons dont la vue et le goût et l'odeur
Et le toucher font des élus de vos dévots,
Tabernacles et Saints des Saints de l'impudeur.
C'est pourquoi, mes sœurs, vers ,vos cuisses et vos fesses
Je veux m'abstraire tout, seules compagnes vraies,
Beautés mûres Ou non, novices ou professes,
Et ne vivre plus qu'en vos fentes et vos raies.
paul verlaine!!
|
|
Régals
Croise tes cuisses sur ma tête
De façon à ce que ma langue,
Taisant toute sotte harangue,
Ne puisse plus que faire fête
À ton con ainsi qu'à ton cu
Dont je suis là jamais vaincu
Comme de tout ton corps, du reste,
Et de ton âme mal céleste
Et de ton esprit carnassier
Qui dévore en moi l'idéal
Et m'a fait le plus putassier
Du plus pur, du plus lilial
Que j'étais avant ta rencontre
Depuis des ans et puis des ans.
Là, dispose-toi bien et montre
Par quelques gestes complaisants
Qu'au fond t'aimes ton vieux bonhomme
Ou du moins le souffre faisant.
Minette (avec boule de gomme)
Et feuille de rose, tout comme
Un plus jeune mieux séduisant
Sans doute mais moins bath en somme
Quant à la science et au faire.
0 ton con! qu'il sent bon! J'y fouille
Tant de la gueule que du blaire
Et j'y fais le diable et j'y flaire
Et j'y farfouille et j'y bafouille
Et j'y renifle et oh! j'y bave
Dans ton con à l'odeur cochonne
Que surplombe une motte flave
Et qu 'un duvet roux environne
Qui mène au trou miraculeux
Où je farfouille, où je bafouille
Où je renifle et où je bave
Avec le soin méticuleux
Et l'âpre ferveur d'un esclave
Affranchi de tout préjugé.
La raie adorable que j'ai
Léchée amoroso depuis
Les reins en passant par le puits
Où je m'attarde en un long stage
Pour les dévotions d'usage
Me conduit tout droit à la fente
Triomphante de mon infante.
Là, je dis un salamalec
Absolument ésotérique
Au clitoris rien moins que sec,
Si bien que ma tête d'en bas
Qu'exaspèrent tous ces ébats
S'épanche en blanche rhétorique,
Mais s'apaise dès ces prémisses.
Et je m'endors entre tes cuisses
Qu'à travers tout cet émoi tendre
La fatigue t'a fait détendre.
|
|
Ouf, pas simple les gens compliqués...
|