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piquenique (clôturé)
il y a 9 ans
Tenez, pour les envieux de la vie à l'américaine, voici un excellent copier-coller d'un article de presse qui vient de paraître dans le journal Le Devoir, lequel trace un portrait révélateur et ô combien véridique de Montréal (trois millions d'habitants avec sa banlieue) ... Et il faut s'attendre à ce que le tissu social se détériore d'avantage, quand on sentira les effets de l'accord commerciaux de libre-échange avec l'Europe : Quatre ménages montréalais sur dix engouffrent plus du tiers de leurs revenus pour payer leur loyer, un problème qui a obligé l’an dernier près de 50 000 ménages locataires à se priver de nourriture en quantité ou en qualité suffisantes. Ce portrait troublant de la situation du logement à Montréal découle du tout dernier rapport dressé par le Directeur de santé publique de Montréal (DSP), qui établit un lien clair entre les graves problèmes d’accès au logement à Montréal, l’insécurité alimentaire observée dans la métropole et l’état de santé de sa population. Les conclusions de cette vaste enquête, dont Le Devoir a obtenu copie, seront dévoilées lundi lors d’un important forum qui réunira des élus de tous les paliers de gouvernement ainsi que les acteurs sociaux et communautaires précupés par les conditions d’abordabilité et d’accès au logement à Montréal. À cette occasion, le directeur de santé publique, le Dr Richard Massé, lancera un cri du coeur pour presser les décideurs présents de tout mettre en oeuvre pour renverser une situation qu’il juge critique. « Cette enquête démontre hors de tout doute qu’au-delà des habitudes de vie, le logement est devenu un enjeu de premier plan à Montréal et un élément structurant dans la santé des gens », dit-il. Se loger ou manger ? L’imposant rapport du DSP réalisé grâce à l’enquête SALAM (salubrité et abordabilité du logement à Montréal), menée l’an dernier auprès de 1600 ménages, établit que près de 41 % des locataires (soit 210 000 ménages) affectent désormais plus de 30 % de leurs revenus à leur loyer. De ce nombre, 10 % affectent même entre 50 et 75 % de ce qu’ils gagnent au logement, et 10 % y engloutissent plus de 80 %. Cette situation, attribuable en grande partie au bond de 38 % observé depuis 2001 dans le coût des loyers (logement de plus de trois chambres), a poussé plusieurs ménages à rogner dans d’autres dépenses de base, à commencer par la nourriture, les médicaments et le transport. Le coup de sonde du DSP révèle en outre que 44 % des ménages qui dépensent plus du tiers de leurs ressources en logement ont craint de manquer de nourriture et que 20 % ont effectivement dû se tourner vers des banques alimentaires pour se sustenter. Pas moins du quart des locataires ont effectivement eu à se priver de nourriture pour acquitter leur loyer. « L’an dernier, on estime que 50 000 ménages ont manqué de nourriture en raison du coût de leur loyer. C’est très précupant, c’est l’équivalent de la population d’une ville entière qui ne mange pas à sa faim », insiste l’auteure principale du rapport, Marie-France Raynault, chercheuse au Centre Léa-Roback sur les inégalités, affilié au DSP. « Le phénomène n’avait pas cette ampleur-là dans les enquêtes précédentes. Quand des gens paient 80 % de leurs revenus pour se loger, croit-elle, c’est clair qu’on se dirige vers de sérieux problèmes de santé. » Selon le Dr Richard Massé, l’insécurité alimentaire, liée de façon inextricable à la situation du logement, a atteint un seuil inquiétant. « Ces chiffres-là font frémir. On est en train de s’acheter des problèmes sociaux pour l’avenir », pense le Dr Massé. Une ville distincte À cet égard, Montréal vit une problématique distincte d’autres grandes villes canadiennes où se concentrent aussi des poches de pauvreté et d’importantes populations immigrantes. « Montréal compte 61 % des ménages en location, ce qui est beaucoup plus élevé qu’ailleurs au Québec et au Canada. Les problèmes directement liés au logement, comme l’insécurité alimentaire, l’insalubrité et la précarité ont donc un impact beaucoup plus lourd sur la santé globale des Montréalais », affirme-t-il. La proportion de locataires dépasse d’ailleurs de loin 61 % dans certains quartiers, culminant à 74 % dans Ville-Marie et Villeray–Parc-Extension–Saint-Michel et à 73 % dans Côte-des-Neiges et le Plateau Mont-Royal. Curieusement, les ménages les plus coincés pour payer leur loyer ne se retrouvent pas toujours dans les quartiers centraux. La palme revient à Sainte-Anne-de-Bellevue (52 %), ainsi qu’à Côte-Saint-Luc, où la moitié des ménages à loyer allouent le tiers de leurs revenus au logement. Suivent Côte-des-Neiges, avec 45 % des locataires dans la même situation, et le Plateau, avec 44 %. Les familles avec enfants dans cette situation sont plus nombreuses à Montréal-Nord (38 %), à Saint-Léonard (37 %), à Côte-Saint-Luc (35 %), à LaSalle (34 %) et dans Côte-des-Neiges (33 %). Lors du Forum sur le logement, lundi, le DSP appellera le gouvernement à opérer un réinvestissement majeur dans le logement social, un secteur où les subventions n’ont cessé de chuter depuis 1989. Montréal ne compte que 11 % de logements sociaux et communautaires (HLM, coop, logements subventionnés) et 22 000 personnes sont en attente d’un logement subventionné. Le DSP pressera aussi la Ville de Montréal à muscler son plan de lutte contre l’insalubrité et invitera le gouvernement du Québec à instaurer de nouveaux programmes de crédits d’impôt à la rénovation de logements. « Il y a une unanimité des acteurs sur les besoins, mais pas de stratégie ni d’actions concertées pour s’attaquer au logement. Le logement, c’est un dossier orphelin, déplore le Dr Massé. C’est sûr qu’il y a un enjeu financier important, mais on en paie déjà le coût dans le système de santé. Il faut s’attaquer aux conditions de logement, qui jouent un rôle majeur dans le fait que des jeunes peuvent ou non manger à leur faim, être en santé et bien réussir à l’école. » À lire lundi: un portrait détaillé de l’insalubrité sur le territoire montréalais.
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isabelleolivia (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "piquenique"Tenez, pour les envieux de la vie à l'américaine, voici un excellent copier-coller d'un article de presse qui vient de paraître dans le journal Le Devoir, lequel trace un portrait révélateur et ô combien véridique de Montréal (trois millions d'habitants avec sa banlieue) ... Et il faut s'attendre à ce que le tissu social se détériore d'avantage, quand on sentira les effets de l'accord commerciaux de libre-échange avec l'Europe : Quatre ménages montréalais sur dix engouffrent plus du tiers de leurs revenus pour payer leur loyer, un problème qui a obligé l’an dernier près de 50 000 ménages locataires à se priver de nourriture en quantité ou en qualité suffisantes. Ce portrait troublant de la situation du logement à Montréal découle du tout dernier rapport dressé par le Directeur de santé publique de Montréal (DSP), qui établit un lien clair entre les graves problèmes d’accès au logement à Montréal, l’insécurité alimentaire observée dans la métropole et l’état de santé de sa population. Les conclusions de cette vaste enquête, dont Le Devoir a obtenu copie, seront dévoilées lundi lors d’un important forum qui réunira des élus de tous les paliers de gouvernement ainsi que les acteurs sociaux et communautaires précupés par les conditions d’abordabilité et d’accès au logement à Montréal. À cette occasion, le directeur de santé publique, le Dr Richard Massé, lancera un cri du coeur pour presser les décideurs présents de tout mettre en oeuvre pour renverser une situation qu’il juge critique. « Cette enquête démontre hors de tout doute qu’au-delà des habitudes de vie, le logement est devenu un enjeu de premier plan à Montréal et un élément structurant dans la santé des gens », dit-il. Se loger ou manger ? L’imposant rapport du DSP réalisé grâce à l’enquête SALAM (salubrité et abordabilité du logement à Montréal), menée l’an dernier auprès de 1600 ménages, établit que près de 41 % des locataires (soit 210 000 ménages) affectent désormais plus de 30 % de leurs revenus à leur loyer. De ce nombre, 10 % affectent même entre 50 et 75 % de ce qu’ils gagnent au logement, et 10 % y engloutissent plus de 80 %. Cette situation, attribuable en grande partie au bond de 38 % observé depuis 2001 dans le coût des loyers (logement de plus de trois chambres), a poussé plusieurs ménages à rogner dans d’autres dépenses de base, à commencer par la nourriture, les médicaments et le transport. Le coup de sonde du DSP révèle en outre que 44 % des ménages qui dépensent plus du tiers de leurs ressources en logement ont craint de manquer de nourriture et que 20 % ont effectivement dû se tourner vers des banques alimentaires pour se sustenter. Pas moins du quart des locataires ont effectivement eu à se priver de nourriture pour acquitter leur loyer. « L’an dernier, on estime que 50 000 ménages ont manqué de nourriture en raison du coût de leur loyer. C’est très précupant, c’est l’équivalent de la population d’une ville entière qui ne mange pas à sa faim », insiste l’auteure principale du rapport, Marie-France Raynault, chercheuse au Centre Léa-Roback sur les inégalités, affilié au DSP. « Le phénomène n’avait pas cette ampleur-là dans les enquêtes précédentes. Quand des gens paient 80 % de leurs revenus pour se loger, croit-elle, c’est clair qu’on se dirige vers de sérieux problèmes de santé. » Selon le Dr Richard Massé, l’insécurité alimentaire, liée de façon inextricable à la situation du logement, a atteint un seuil inquiétant. « Ces chiffres-là font frémir. On est en train de s’acheter des problèmes sociaux pour l’avenir », pense le Dr Massé. Une ville distincte À cet égard, Montréal vit une problématique distincte d’autres grandes villes canadiennes où se concentrent aussi des poches de pauvreté et d’importantes populations immigrantes. « Montréal compte 61 % des ménages en location, ce qui est beaucoup plus élevé qu’ailleurs au Québec et au Canada. Les problèmes directement liés au logement, comme l’insécurité alimentaire, l’insalubrité et la précarité ont donc un impact beaucoup plus lourd sur la santé globale des Montréalais », affirme-t-il. La proportion de locataires dépasse d’ailleurs de loin 61 % dans certains quartiers, culminant à 74 % dans Ville-Marie et Villeray–Parc-Extension–Saint-Michel et à 73 % dans Côte-des-Neiges et le Plateau Mont-Royal. Curieusement, les ménages les plus coincés pour payer leur loyer ne se retrouvent pas toujours dans les quartiers centraux. La palme revient à Sainte-Anne-de-Bellevue (52 %), ainsi qu’à Côte-Saint-Luc, où la moitié des ménages à loyer allouent le tiers de leurs revenus au logement. Suivent Côte-des-Neiges, avec 45 % des locataires dans la même situation, et le Plateau, avec 44 %. Les familles avec enfants dans cette situation sont plus nombreuses à Montréal-Nord (38 %), à Saint-Léonard (37 %), à Côte-Saint-Luc (35 %), à LaSalle (34 %) et dans Côte-des-Neiges (33 %). Lors du Forum sur le logement, lundi, le DSP appellera le gouvernement à opérer un réinvestissement majeur dans le logement social, un secteur où les subventions n’ont cessé de chuter depuis 1989. Montréal ne compte que 11 % de logements sociaux et communautaires (HLM, coop, logements subventionnés) et 22 000 personnes sont en attente d’un logement subventionné. Le DSP pressera aussi la Ville de Montréal à muscler son plan de lutte contre l’insalubrité et invitera le gouvernement du Québec à instaurer de nouveaux programmes de crédits d’impôt à la rénovation de logements. « Il y a une unanimité des acteurs sur les besoins, mais pas de stratégie ni d’actions concertées pour s’attaquer au logement. Le logement, c’est un dossier orphelin, déplore le Dr Massé. C’est sûr qu’il y a un enjeu financier important, mais on en paie déjà le coût dans le système de santé. Il faut s’attaquer aux conditions de logement, qui jouent un rôle majeur dans le fait que des jeunes peuvent ou non manger à leur faim, être en santé et bien réussir à l’école. » À lire lundi: un portrait détaillé de l’insalubrité sur le territoire montréalais. zzzzzzzzzzzzzzz mais trop tôt pour dormir! je vais lire çà à 22h
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piquenique (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "isabelleolivia" zzzzzzzzzzzzzzz mais trop tôt pour dormir! je vais lire çà à 22h Pauvre petite analphabète fonctionnelle... Attends, je vais pondre un sujet à ta hauteur, sur le dentifrice qu'emploie Roch Voisine... Tu vas être ravie (ravie = contente). Toi comprendre moi ?
Modifié il y a 9 ans, le samedi 12 septembre 2015 à 19:35
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isabelleolivia (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "piquenique"Citation de "isabelleolivia" zzzzzzzzzzzzzzz mais trop tôt pour dormir! je vais lire çà à 22h Pauvre petite analphabète fonctionnelle... Attends, je vais te pondre un sujet à ta hauteur, sur le dentifrice qu'emploie Roch Voisine... Tu vas être ravie (ravie = contente). Toi comprendre moi ? moi comprendre toi! du moins j'essaie rire
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anamcara365 (clôturé)
il y a 9 ans
J'ai lu le début et lirai la suite plus tard, mais ici en Europe c'est la même chose, les loyers sont quasi tous à hauteur d'un tiers des revenus ... pire même j'ai vu qu'à Paris un étudiant est super content quand il trouve un studio pour 350,00 euros via une association d'aide, parce qu'en temps normal le même studio coûterait près de 600.00 euros .... un étudiant n'a pas un revenu de 1.800 euros / mois que je sache moi-même mon logement 45m2 me coûte 340,00 euros/mois auquel il faut ajouter les charges .... c'est un tout petit peu plus que le tiers de mon revenu de retraitée, et je suis dans un petit village abandonné qu'on appelle le "mouroir" mais peut-être qu'à côté de ça la nourriture coûte très cher à Montréal
Modifié il y a 9 ans, le samedi 12 septembre 2015 à 19:59
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Ca fait voir Montréal sous un jour différent, en effet ...
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isabelleolivia (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "sibelius"Ca fait voir Montréal sous un jour différent, en effet ... c'est partout pareil! faut pas rêver
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chupa-chupi7 (clôturé)
il y a 9 ans
ça s'appelle la crise, c'est mondial, depuis pas mal d'années. à moins d'être un ours sorti d'hibernation, c'est pour tout le monde pareil, et même pire pour certains. trop rigolo le mec qui tombe des nues.
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Citation de "anamcara365"J'ai lu le début et lirai la suite plus tard, mais ici en Europe c'est la même chose, les loyers sont quasi tous à hauteur d'un tiers des revenus ... pire même j'ai vu qu'à Paris un étudiant est super content quand il trouve un studio pour 350,00 euros via une association d'aide, parce qu'en temps normal le même studio coûterait près de 600.00 euros .... un étudiant n'a pas un revenu de 1.800 euros / mois que je sache
moi-même mon logement 45m2 me coûte 340,00 euros/mois auquel il faut ajouter les charges .... c'est un tout petit peu plus que le tiers de mon revenu de retraitée, et je suis dans un petit village abandonné qu'on appelle le "mouroir"
mais peut-être qu'à côté de ça la nourriture coûte très cher à Montréal
Il y a une énorme différence entre le Canada et la France concernant les loyers.
En France si tu ne payes pas ton loyer c'est sans conséquence pendant de long mois voir des années, au Canada tu es expulsé immédiatement donc pas question de ne pas payer.
Ceci dit j'ai toujours trouvé qu'il était très facile de ce loger à Montréal et les loyers sont beaucoup moins cher qu'a Paris. Par exemple il est facile de trouver un studio pour $300 canadien soit environ 270€. De plus a Montréal on ne paye pas l'eau.
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isabelleolivia (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "louis42"Citation de "anamcara365"J'ai lu le début et lirai la suite plus tard, mais ici en Europe c'est la même chose, les loyers sont quasi tous à hauteur d'un tiers des revenus ... pire même j'ai vu qu'à Paris un étudiant est super content quand il trouve un studio pour 350,00 euros via une association d'aide, parce qu'en temps normal le même studio coûterait près de 600.00 euros .... un étudiant n'a pas un revenu de 1.800 euros / mois que je sache moi-même mon logement 45m2 me coûte 340,00 euros/mois auquel il faut ajouter les charges .... c'est un tout petit peu plus que le tiers de mon revenu de retraitée, et je suis dans un petit village abandonné qu'on appelle le "mouroir" mais peut-être qu'à côté de ça la nourriture coûte très cher à Montréal Il y a une énorme différence entre le Canada et la France concernant les loyers. En France si tu ne payes pas ton loyer c'est sans conséquence pendant de long mois voir des années, au Canada tu es expulsé immédiatement donc pas question de ne pas payer. Ceci dit j'ai toujours trouvé qu'il était très facile de ce loger à Montréal et les loyers sont beaucoup moins cher qu'a Paris. Par exemple il est facile de trouver un studio pour $300 canadien soit environ 270€. De plus a Montréal on ne paye pas l'eau. chouette de ne pas payer l'eau! au moins les douches c'est gratuit! rire
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anamcara365 (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "isabelleolivia"Citation de "louis42"Citation de "anamcara365"J'ai lu le début et lirai la suite plus tard, mais ici en Europe c'est la même chose, les loyers sont quasi tous à hauteur d'un tiers des revenus ... pire même j'ai vu qu'à Paris un étudiant est super content quand il trouve un studio pour 350,00 euros via une association d'aide, parce qu'en temps normal le même studio coûterait près de 600.00 euros .... un étudiant n'a pas un revenu de 1.800 euros / mois que je sache moi-même mon logement 45m2 me coûte 340,00 euros/mois auquel il faut ajouter les charges .... c'est un tout petit peu plus que le tiers de mon revenu de retraitée, et je suis dans un petit village abandonné qu'on appelle le "mouroir" mais peut-être qu'à côté de ça la nourriture coûte très cher à Montréal Il y a une énorme différence entre le Canada et la France concernant les loyers. En France si tu ne payes pas ton loyer c'est sans conséquence pendant de long mois voir des années, au Canada tu es expulsé immédiatement donc pas question de ne pas payer. Ceci dit j'ai toujours trouvé qu'il était très facile de ce loger à Montréal et les loyers sont beaucoup moins cher qu'a Paris. Par exemple il est facile de trouver un studio pour $300 canadien soit environ 270€. De plus a Montréal on ne paye pas l'eau. chouette de ne pas payer l'eau! au moins les douches c'est gratuit! rire exact, surtout quand on sait que c'est en Belgique et en France que le prix de l'eau est le plus élevé.
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piquenique (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "isabelleolivia"Citation de "piquenique"Citation de "isabelleolivia" zzzzzzzzzzzzzzz mais trop tôt pour dormir! je vais lire çà à 22h Pauvre petite analphabète fonctionnelle... Attends, je vais te pondre un sujet à ta hauteur, sur le dentifrice qu'emploie Roch Voisine... Tu vas être ravie (ravie = contente). Toi comprendre moi ? moi comprendre toi! du moins j'essaie rire Pourtant, le portrait que j'ai posté de Montréal ne prête pas à rire... Enfin! C'est une question d'entendement... Mais! Contente-toi de t'esquinter les yeux en zyeutant ton nombril. Le traité commercial de libre-échange entre l'Amérique du Nord et l'Europe te décillera peut-être les yeux...
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piquenique (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "chupa-chupi7"ça s'appelle la crise, c'est mondial, depuis pas mal d'années. à moins d'être un ours sorti d'hibernation, c'est pour tout le monde pareil, et même pire pour certains. trop rigolo le mec qui tombe des nues. Il n'y a pas de crise qui tienne : ce sont simplement les politiques néolibérales qui réduisent le filet social, pendant que les salaires stagnent, que les emploies deviennent précaires et que la spéculation immobilière fait monter en flèche la valeur des immeubles et par ricochet les loyers. C'est la continuité ici Québec de ce qui s'est amorcé aux USA il y a une trentaine d'années. Je ne tombe pas des nues; j’ai simplement posté un article qui présente une autre facette de Montréal, pendant que l’on voudrait que le pays accueille plus d’immigrants.
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piquenique (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "anamcara365" mais peut-être qu'à côté de ça la nourriture coûte très cher à Montréal J'ai vécu deux années en France à l'époque du franc, au change j'obtenais à ce moment 5,50 FF pour un dollars canadien. À titre d’exemple, un camembert industriel coûtait 5 FF (pour près de 10$ au Québec), une baguette 3 FF (environ 2$ au Québec) et un litre de vin de table 3 FF (environ 10$ chez-moi). Les produits laitiers (lait, fromage, yaourt), le pain et le vin était nettement moins chers en France qu'au Québec. Par contre, la viande, les fruits et les légumes étaient nettement moins chers dans la Belle province. À cette époque, les restos de quartier (café, brasserie) en France coûtaient nettement moins chers qu'au Québec (où les repas ont depuis longtemps été homogénéisés, si je puis dire : dans les restos de quartier et les casse-croutes, peu importe l'endroit où vous serez dans la Belle province, invariablement les mets proposés au menu sont les mêmes...). Dans une idée de prospective, au Québec les lois et règlements en matière d’alimentation qui ont commencé à être votés dès le début du XXe siècle et qui favorisent l’industrie alimentaire au détriment de la production locale et artisanale ont modelé une société qui préfigure la France de demain : il faut d’abord songer à la règlementation européenne mis en place dans le cadre de l’Europe des douze avec laquelle s’amorce une homogénéisation des normes de la production alimentaire, que l’accord de libre-échange entre l’Amérique du Nord et l’Europe va parachever… Par la force des choses, les habitudes alimentaires des Français –et des autres Européens- vont changer, et vous en viendrez vous aussi à vous sustenter de caca moue comme en Amérique du Nord… D’ailleurs, l’implantation et l’engouement de la restauration rapide (i.e. des «fastes-foudes» en french-Paris) en sont indéniablement les signes précurseurs…
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piquenique (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "louis42" Il y a une énorme différence entre le Canada et la France concernant les loyers. En France si tu ne payes pas ton loyer c'est sans conséquence pendant de long mois voir des années, au Canada tu es expulsé immédiatement donc pas question de ne pas payer. Ceci dit j'ai toujours trouvé qu'il était très facile de ce loger à Montréal et les loyers sont beaucoup moins cher qu'a Paris. Par exemple il est facile de trouver un studio pour $300 canadien soit environ 270€. De plus a Montréal on ne paye pas l'eau. En effet, dans la province de Québec, la procédure légale est relativement rapide en cas de non-paiement de loyer ; l’expulsion – manu militari- se réalise à l’intérieur d’un délai de trois mois en étirant les procédures… Toutefois, le nom du locataire indélicat est inscrit au greffe de la Régie du logement, de l’Association des propriétaires ainsi que dans les registres qu’Équifax (une société privée qui tient un registre de crédit)… Au moment de l’expulsion, les huissiers –parfois accompagné de flics- vident le logement de ses effets, déposent le tout sur le trottoir après avoir eu la délicatesse d’an aviser le service de la voirie municipale qui apportent alors lesdits effets à la fourrière pour laquelle il y a des frais de remise. En matière de mon paiement de loyer, la Régie est implacable : invariablement c’est l’éviction peu importe les raisons qu’invoquera le débiteur. La seule alternative pour éviter la résiliation du bail, c’est d’acquitter lors de la séance la totalité du loyer. Pour ce qui est de ce loger à Montréal, vos informations datent passablement, parce qu’il est de plus en plus difficile de se loger dur l’île de Montréal à moins d’y mettre le prix, qu’il n’y a plus guère de studio à 300 $. Par exemple, un studio autour du Carré Saint-Louis coûte plutôt autour de deux mille dollars par mois... Il faut dire que bien des quartiers montréalais se sont embourgeoisés ces dernières années (notamment Hochelaga-Maisonneuve), ce qui a suscité une augmentation aussi fulgurante que surréaliste des loyers. Pour ce qui est des compteurs d’eau, certaines municipalités sur l’île de Montréal facturent la consommation d’eau résidentielle depuis belle lurette, bien que cela soit marginal dans l’ensemble de la province. Par ailleurs, contrairement à la France, resquiller dans les transports en commun au Québec est une infraction criminelle sérieuse passible de la prison ou à tout le moins d’une forte amende, avec en prime un casier judiciaire. Il en va de même avec le vol d’aliment dans les commerces; les citoyens sont appelés à vivre honorablement leur indigence…
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