|
Citation de peyrac75
Étrange....cette fascination obsessionnelle..pour tout ce qui rentre et sort du trou du cul.....
C'est ton analyse et ta lecture.
Mais le fait est que c'est aussi ce que nous sommes : des tubes digestifs.
Des machines à caca. Des trucs à faire partout.
Et c'est aussi parmi les excréments que l'on vient au monde.
Ou que l'on en sort, bien souvent.
EDIT:
Curieux com d'encore un qui s'en vient pondre son petit œuf, sa jolie fiente, et qui s'interroge à propos de mes soit-disant obsessions tandis qu'il ne voit pas que le seul terme autour duquel il tourne lui-même c'est aussi le "trou du cul". Et pas le sien, mais le mien.
On peut même dire (et lire) qu'il y a plongé la tête la première.
Modifié il y a 5 ans, le lundi 17 juin 2019 à 00:11
|
|
Deux exemples à la con, (1oo% smailien ou autre - peu qu’importe), n’illustrant rien ni ne prouvant quoi que ce soit en aucune matière quelconque. Le premier ci-dessus.
Et le second ci-dessous.
|
|
Mes doigts courent plus vite que la musique sur le clavier, piano virtuel et véloce, où je file bon train. Pourtant, je suis bien souvent et quasiment toujours très vite rattrapé par ma propre connerie qui me poursuit et me suit comme une ombre, elle finit même par me dépasser et me surpasser moi-même, à mon grand étonnement. Telle une fiction. Par quel prodige ? me dis-je alors, tant je n’en reviens jamais vraiment de la voir ainsi me doubler aussi facilement et me passer devant, lentement toutefois, comme au ralenti. Un vrai petit film de cinéma. Je la vois, là, juste à mes côtés, fonçant tête baissée et pédalant à perdre haleine sur "notre" petit vélo intérieur, me regardant un peu de biais, grimaçant, souriant presque, longtemps, puis tout à coup re-accélérant de nouveau et me devançant dès lors en tout point, d’un rien, continuant ainsi sur sa lancée, de plus belle et de plus en plus belle, vue de dos, très conne aussi, vue d'autant près, bref, me larguant même jusqu’à me laisser sur place pour enfin et peu à peu disparaître au loin, tout là-bas, juste avant de basculer soudain de l’autre côté de l’horizon.
Cependant, elle ne tardera pas bien longtemps non plus à me revenir par-derrière, encore et toujours à mes trousses, une fois sa petite circum-révolution terminée. Je l’entends déjà et je sens jusque son déplacement d’air, son brassage de vent. Derrière. Et puis tout recommence.
Finalement, on pourrait dire que je rétropédale sur place par rapport à elle, tant elle va vite !
Modifié il y a 5 ans, le lundi 17 juin 2019 à 14:37
|
|
D’où ma question :
Est-il possible qu’à force de recul sur soi-même l’on finisse par, – après avoir effectué un retour complet du monde et des choses de l’univers en sens inverse, à reculons –, se retrouver juste devant soi ? en éclaireur. S’ouvrant la voie, seul.
Peut-être une idée à creuser...
Comme un tunnel.
|
|
Citation de schnockdu
Mes doigts courent plus vite que la musique sur le clavier, piano virtuel et véloce, où je file bon train. Pourtant, je suis bien souvent et quasiment toujours très vite rattrapé par ma propre connerie qui me poursuit et me suit comme une ombre, elle finit même par me dépasser et me surpasser moi-même, à mon grand étonnement. Telle une fiction. Par quel prodige ? me dis-je alors, tant je n’en reviens jamais vraiment de la voir ainsi me doubler aussi facilement et me passer devant, lentement toutefois, comme au ralenti. Un vrai petit film de cinéma. Je la vois, là, juste à mes côtés, fonçant tête baissée et pédalant à perdre haleine sur "notre" petit vélo intérieur, me regardant un peu de biais, grimaçant, souriant presque, longtemps, puis tout à coup re-accélérant de nouveau et me devançant dès lors en tout point, d’un rien, continuant ainsi sur sa lancée, de plus belle et de plus en plus belle, vue de dos, très conne aussi, vue d'autant près, bref, me larguant même jusqu’à me laisser sur place pour enfin et peu à peu disparaître au loin, tout là-bas, juste avant de basculer soudain de l’autre côté de l’horizon.
Cependant, elle ne tardera pas bien longtemps non plus à me revenir par-derrière, encore et toujours à mes trousses, une fois sa petite circum-révolution terminée. Je l’entends déjà et je sens jusque son déplacement d’air, son brassage de vent. Derrière. Et puis tout recommence.
Finalement, on pourrait dire que je rétropédale sur place par rapport à elle, tant elle va vite !
Salut schnockdu....rassures moi..tu ne comptes pas te couper l'oreille...
|
|
Citation de schnockdu
D’où ma question :
Est-il possible qu’à force de recul sur soi-même l’on finisse par, – après avoir effectué un retour complet du monde et des choses de l’univers en sens inverse, à reculons –, se retrouver juste devant soi ? en éclaireur. S’ouvrant la voie, seul.
Peut-être une idée à creuser...
Comme un tunnel.
" Est-il possible qu’à force de recul sur soi-même l’on finisse par, – après avoir effectué un retour complet du monde et des choses de l’univers en sens inverse, à reculons –, se retrouver juste devant soi ? en éclaireur. S’ouvrant la voie, seul. "
Parmi beaucoup d'écrits, de phrases où l'on sent tellement plus le vrai questionnement sur le monde et donc en fait et aussi sur soi, celle-ci est à mon sens -subjectif, certes de son interprétation - celle qui est la plus révélatrice.
Révélatrice, dans ce sens que l'effort, les antagonismes de constructions sociétales, les désillusions ou paresses aussi, auront conduit à ce paradoxe d'une roue qui tourne et tourne, envoyant les êtres qui y étaient accrochés par la force inertielle de leur nombre, par sa force inertielle antagoniste vers tellement d'ailleurs de la roue, leurs solitudes, multiples.
Modifié il y a 5 ans, le lundi 17 juin 2019 à 14:41
|
|
Citation de peyrac75
Salut schnockdu....rassures moi..tu ne comptes pas te couper l'oreille...
Hein! de quoi ?
Parles plus fort, stp.
|
|
Citation de schnockdu
Hein! de quoi ?
Parles plus fort, stp.
franchement..j'aime ..tes délires littéraires....
|
|
Citation de peyrac75
Salut schnockdu....rassures moi..tu ne comptes pas te couper l'oreille...
Non, peut-être coupera t-il tellement d'autres choses.
Gardant son oreille comme antenne lui permettant encore et toujours de capter un signe...qui viendrait...qui sait !
|
|
Citation de peyrac75
franchement..j'aime ..tes délires littéraires....
Moi aussi.
Avec eux, il donne plus que l'impression d'être vivant d'une autre façon.
Pas toujours facile parce que la vie est à la fois le plus grand cadeau mais aussi le plus exigent.
|
|
|
|
Citation de schnockdu
N'en jetez plus, merci.
Oui, tu a raison.
Car tu sais bien que le compliment est l'avant voile, celui ensuite du suaire qui va recouvrir l'être définitivement endormi sur la tombe de ses lauriers.
Moustique tigre ! Gardes le dard, toujours, de ton oreille, tellement plus aiguisée de la pointe de son espérance plutôt que l'entonnoir goulu de ses écoutes faciles !
|
|
Citation de rienousipeu
" Est-il possible qu’à force de recul sur soi-même l’on finisse par, – après avoir effectué un retour complet du monde et des choses de l’univers en sens inverse, à reculons –, se retrouver juste devant soi ? en éclaireur. S’ouvrant la voie, seul. "
Parmi beaucoup d'écrits, de phrases où l'on sent tellement plus le vrai questionnement sur le monde et donc en fait et aussi sur soi, celle-ci est à mon sens -subjectif, certes de son interprétation - celle qui est la plus révélatrice.
Révélatrice, dans ce sens que l'effort, les antagonismes de constructions sociétales, les désillusions ou paresses aussi, auront conduit à ce paradoxe d'une roue qui tourne et tourne, envoyant les êtres qui y étaient accrochés par la force inertielle de leur nombre, par sa force inertielle antagoniste vers tellement d'ailleurs de la roue, leurs solitudes, multiples.
Ça rejoint, je crois, ce que je disais quelques coms plus en arrière à propos de l'explosion de l'Humanité vers d'autres ailleurs, de chacune et chacun, et de notre éparpillement au quatre coins de l'univers. Comme au quatre vents de notre propre univers intérieur.
Une sorte d'implosante explosion interne. Incontrôlable. Ou inévitable.
Peut-être même naturelle.
|
|
Citation de rienousipeu
Oui, tu a raison.
Car tu sais bien que le compliment est l'avant voile, celui ensuite du suaire qui va recouvrir l'être définitivement endormi sur la tombe de ses lauriers.
Moustique tigre ! Gardes le dard, toujours, de ton oreille, tellement plus aiguisée de la pointe de son espérance plutôt que l'entonnoir goulu de ses écoutes faciles !
"l'entonnoir goulu"
Belle image.
D'un tube digestif à un autre...
|
|
Du (par d'où tu viens)...schnock...du ( vers où tu vas), ne pourrait-on te breveter comme chaise à ressort.
A écouter quelqu’un de plus conscient dans l’observation réaliste de ses espoirs comme de ses souffrances, on pourrait devenir, si on le veut, le capte, plus attentif , non de ce qu’on est, mais de ce qu’il nous aura permit de comprendre dans toutes les questions à encore se poser en regard des plus faciles certitudes sur lesquelles se reposer.
On devrait breveter des chaises à ressort qui dès l’instant où l’on s’y assoit, nous renverrait vers cette station debout qui présente l’avantage de pouvoir choisir entre y rester encore ou s’assoir de nouveau.
Modifié il y a 5 ans, le lundi 17 juin 2019 à 15:10
|