|
Modifié il y a 8 ans, le samedi 19 décembre 2015 à 11:48
|
|
carmencita2 (clôturé)
il y a 8 ans
Intéressant je vais venir lire plus tard. Je connais le Québec
|
|
Citation de "mollasson" pfff c'est quoi sa ? mortderire
|
|
Citation de "hawala-maachou258147" pfff c'est quoi sa ? mortderire Cela s'appelle un documentaire. En l'occurrence, se sont des films documentaires, c'est-à- dire que ce sont-là des films didactiques qui montrent des faits réels. Toi comprendre moi? Bon! moi recommence : ça en être cinéma appelé document audiovisuel. Toi comprendre moi?
Modifié il y a 8 ans, le samedi 19 décembre 2015 à 20:37
|
|
Dès que ma connection s’améliorera, je regarderai.
|
|
Citation de "sibelius"Dès que ma connection s’améliorera, je regarderai. De même, je vous invite à visionner les documents filmés par l'abbé Proulx, lesquels ont une valeur historique indéniable. Par ailleurs, à Rawdon, dans la région de Lanaudière, existe le cimetière russe de Saint-Séraphin-de-Sarov, lequel fait partie du patrimoine de la communauté russe établie au Québec. Il est connu grâce à la notoriété du père Oleg Boldireff. On y trouve un monument élevé en souvenir des soldats russes morts au cours des deux Guerres mondiales : https://www.cdli.ca/monuments/pq/russe.htm http://www.hexagonelanaudiere.com/wp-content/uploads/patrimoine_2_2414-720x480.jpg
|
|
colombine54 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "mollasson" Je suis normande et je connais le Canada pour y etre allee 2 fois et y avoir travaille. Les maudits francais venaient bien de quelque part.
|
|
Citation de "colombine54"Citation de "mollasson" Je suis normande et je connais le Canada pour y etre allee 2 fois et y avoir travaille. Les maudits francais venaient bien de quelque part. Si l'on oublie les fonctionnaires et le clergé, les colons venaient principalement aussi du Poitou, de la Saintonge, de la Perche, de la Sarthe. Évidemment, c'était plus près pour embarquer à Honfleur ou à La Rochelle. L'expression « les maudits Français », mettez ça sur le compte de vos curetons qui ont immigré en masse au Canada-français au début du XXe en raison des lois anticléricales français (cf. le Combisme); au moment du début de la Grande Guerre, ces oiseaux de mauvais augures prêchaient au bon peuple Canadien-français que la France se devait d'expier, et qu'il fallait se méfier des Français et des Belges, alors que l’archiduc François-Ferdinand était un bon catholique... Serait-ce indiscret de vous demander où vous êtes allée au Canada, et combien de temps vous y êtes demeurée?
Modifié il y a 8 ans, le dimanche 20 décembre 2015 à 13:40
|
|
lecavalier (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "mollasson"Citation de "colombine54"Citation de "mollasson" Je suis normande et je connais le Canada pour y etre allee 2 fois et y avoir travaille. Les maudits francais venaient bien de quelque part. Si l'on oublie les fonctionnaires et le clergé, les colons venaient principalement aussi du Poitou, de la Saintonge, de la Perche, de la Sarthe. Évidemment, c'était plus près pour embarquer à Honfleur ou à La Rochelle. L'expression « les maudits Français », mettez ça sur le compte de vos curetons qui ont immigré en masse au Canada-français au début du XXe en raison des lois anticléricales français (cf. le Combisme); au moment du début de la Grande Guerre, ces oiseaux de mauvais augures prêchaient au bon peuple Canadien-français que la France se devait d'expier, et qu'il fallait se méfier des Français et des Belges, alors que l’archiduc François-Ferdinand était un bon catholique... Serait-ce indiscret de vous demander où vous êtes allée au Canada, et combien de temps vous y êtes demeurée? Mollasson, je vais finir par venir vivre au Canada. Mon fils est déjà dans le Wisconsin, non loin de chez toi. Il aime le froid, le descendant. Bon, le Wisconsin c'est pas le Canada! et je te vois déjà froncer les sourcils! En vérité je ne lui obéis pas. Je préfèrerai nettement aller un peu plus haut que le Wisconsin..Il m'en dit du bien. Tu connais? Pas vraiment envie d'aller là-bas...une prévention anti-américaine? je ne sais pas.
|
|
Citation de "lecavalier"Citation de "mollasson"Citation de "colombine54"Citation de "mollasson"
Je suis normande et je connais le Canada pour y etre allee 2 fois et y avoir travaille.
Les maudits francais venaient bien de quelque part.
Si l'on oublie les fonctionnaires et le clergé, les colons venaient principalement aussi du Poitou, de la Saintonge, de la Perche, de la Sarthe. Évidemment, c'était plus près pour embarquer à Honfleur ou à La Rochelle.
L'expression « les maudits Français », mettez ça sur le compte de vos curetons qui ont immigré en masse au Canada-français au début du XXe en raison des lois anticléricales français (cf. le Combisme); au moment du début de la Grande Guerre, ces oiseaux de mauvais augures prêchaient au bon peuple Canadien-français que la France se devait d'expier, et qu'il fallait se méfier des Français et des Belges, alors que l’archiduc François-Ferdinand était un bon catholique...
Serait-ce indiscret de vous demander où vous êtes allée au Canada, et combien de temps vous y êtes demeurée?
Mollasson, je vais finir par venir vivre au Canada. Mon fils est déjà dans le Wisconsin, non loin de chez toi. Il aime le froid, le descendant. Bon, le Wisconsin c'est pas le Canada! et je te vois déjà froncer les sourcils! En vérité je ne lui obéis pas. Je préfèrerai nettement aller un peu plus haut que le Wisconsin..Il m'en dit du bien. Tu connais? Pas vraiment envie d'aller là-bas...une prévention anti-américaine? je ne sais pas.
Un détail : le Wisconsin est à près de deux mille kilomètres (2000 km) de chez-moi...
Est-ce que votre fils vous a déjà parlé du Wisconsin français?
C’est un jésuite né à Laon en 1637, le Père Jacques Marquette, qui a exploré et établi des villes au Wisconsin.
La France a cédé le Wisconsin à l'Angleterre lors du Traité de Paris en 1763, toutefois au XIXe siècle le français se parlait encore au Wisconsin.
Le Wisconsin a été administré par la Couronne britannique jusqu'à la guerre américano-britannique de 1812.
Le Wisconsin permettait à la France de contrôler le territoire américain à l'Ouest des Treize colonies de la Nouvelle-Angleterre et de prendre celle-ci en tenaille en limitant leur expansion territoriale.
|
|
Voila, je viens de visionner vos deux vidé, dont je vous remercie. C'est très émouvant, ces souvenirs, ces modes de vie, etc. Pourvu que "le bon vieux temps" perdure ! Merci aussi pour cette réponse que je viens de lire, concernant le Wisconsin : j'ignorais que cela avait été français, jadis; Bonne soirée ( P.S. : j'ai appris que le Canada exportait beaucoup de sable ? ) ... (le sable : sujet qui me tient à coeur )
|
|
Citation de "sibelius"Voila, je viens de visionner vos deux vidé, dont je vous remercie. C'est très émouvant, ces souvenirs, ces modes de vie, etc. Pourvu que "le bon vieux temps" perdure ! Merci aussi pour cette réponse que je viens de lire, concernant le Wisconsin : j'ignorais que cela avait été français, jadis; Bonne soirée ( P.S. : j'ai appris que le Canada exportait beaucoup de sable ? ) ... (le sable : sujet qui me tient à coeur ) Du sable bitumineux? Le Wisconsin était un endroit stratégique : c'est à la source du Mississipi, laquelle rivière descend des Grands Lacs pour se jeter dans le golfe du Mexique (donc, en Louisiane). De même, les Grands Lacs sont à la source du fleuve St-Laurent. Ainsi, la France du XVIIe au XVIIIe siècle contrôlait du Nord au Sud, avec la vallée de l’Ohio, tout le territoire qui s'étendait à l'Ouest des Appalaches jusqu'aux plaines du Middle-west. Pour ce qui est des États-Unis, du XIXe au XXe siècle, ce sont les lois américaines qui restreignaient l'enseignement du français qui ont eu raison de l'usage de la langue française aux USA. Sur le territoire américains, comme locuteurs français, on trouvait des Français, des Canadiens-français (notamment des coureurs des bois, trappeurs, bûcherons et chercheurs d'or), des métis -que l'on songe à la République de Batoche- ainsi que des indiens. À l'époque, des journaux de langue française étaient publiés dans beaucoup de villes américaines, et on y trouvait un peu partout des Sociétés Saint-Jean-Baptiste (i.e. le pendant Canadien-français de l'Alliance-française). À cela, s’ajoute l’importante immigration Canadien-française en Nouvelle-Angleterre dès la fin du XIXe jusqu'après la Première guerre mondiale. On peut songer à Michel Laframboise (1793 – 1865), né à Varennes sur le bord du fleuve Saint-Laurent et qui a fondé le poste de French Camp en Californie, à François-Xavier Aubry qui est l’instigateur du Pony-express, à Prudent Beaudry (1816 - 1893) qui fut maire de Los Angeles (alors que son frère, Jean-Louis Beaudry, devint maire de Montréal), à Jean-Cantius Garand, l’inventeur du fusil éponyme de l’armée américaine… Pour ce qui est du Canada, du XIXe jusqu'au début du XXe siècle, les francophones étaient majoritaires dans les provinces des plaines de l'Ouest, notamment en raison du grand nombre de métis catholiques et de langue française. Par exemple, La Vérendrye (1685-1749) a exploré l'Ouest canadien jusqu'aux Rocheuses et il y a installé des postes. http://www.uwgb.edu/wisfrench/library/gaenslen/
|
|
|
|
|
|
Et dire que ça se mange, les bécasses
|