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paturon (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "j-uliette"Citation de "sepulveda"Citation de "j-uliette"Citation de "sepulveda"Citation de "paturon"Citation de "j-uliette"Citation de "paturon"Pourtant la mer est calme , que c'est il passé sur ce beau bateau ? Une mutinerie ? un coup tordu de l'ex maitresse du maitre des lieux ? qui sait ? bah on s'en fiche, tous les bateaux du monde peuvent tomber dans les gueules de Charybde et Scylla et subir les pires naufrages, les tourments les plus atroces, le plus important est que les flots sereins de mon amour te portent jusqu'à mon port et t'aident à t’amarrer confortablement au creux de mon quai. (oh p'tin c'est trop beau j'en ai la larme à l'oeil j'vais me mettre à la poésie !!) Si j'pouvais marcher sur l'eau , je traverserai les océans qui nous séparent au pas de course, mais là j'vais plutôt venir en tgv c'est + prudent "la prudence est mère de toutes les vertus"... Mais la vertu n'a été inventée que pour le plaisir d'être outragée. (sluuurp !) Pas pour la catholique que je suis. L'amour, la vertu et le vice sont athées ma chère, c'est pourquoi ils font si bon ménage. Juliette qu'elle petite effrontée tu fais !
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Citation de "j-uliette"Citation de "sepulveda"Citation de "j-uliette"Citation de "sepulveda"Citation de "paturon"Citation de "j-uliette"Citation de "paturon"Pourtant la mer est calme , que c'est il passé sur ce beau bateau ? Une mutinerie ? un coup tordu de l'ex maitresse du maitre des lieux ? qui sait ? bah on s'en fiche, tous les bateaux du monde peuvent tomber dans les gueules de Charybde et Scylla et subir les pires naufrages, les tourments les plus atroces, le plus important est que les flots sereins de mon amour te portent jusqu'à mon port et t'aident à t’amarrer confortablement au creux de mon quai. (oh p'tin c'est trop beau j'en ai la larme à l'oeil j'vais me mettre à la poésie !!) Si j'pouvais marcher sur l'eau , je traverserai les océans qui nous séparent au pas de course, mais là j'vais plutôt venir en tgv c'est + prudent "la prudence est mère de toutes les vertus"... Mais la vertu n'a été inventée que pour le plaisir d'être outragée. (sluuurp !) Pas pour la catholique que je suis. L'amour, la vertu et le vice sont athées ma chère, c'est pourquoi ils font si bon ménage. l'Amour Athée?
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redboule (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "j-uliette"Citation de "sepulveda"Citation de "j-uliette"Citation de "sepulveda"Citation de "paturon"Citation de "j-uliette"Citation de "paturon"Pourtant la mer est calme , que c'est il passé sur ce beau bateau ? Une mutinerie ? un coup tordu de l'ex maitresse du maitre des lieux ? qui sait ? bah on s'en fiche, tous les bateaux du monde peuvent tomber dans les gueules de Charybde et Scylla et subir les pires naufrages, les tourments les plus atroces, le plus important est que les flots sereins de mon amour te portent jusqu'à mon port et t'aident à t’amarrer confortablement au creux de mon quai. (oh p'tin c'est trop beau j'en ai la larme à l'oeil j'vais me mettre à la poésie !!) Si j'pouvais marcher sur l'eau , je traverserai les océans qui nous séparent au pas de course, mais là j'vais plutôt venir en tgv c'est + prudent "la prudence est mère de toutes les vertus"... Mais la vertu n'a été inventée que pour le plaisir d'être outragée. (sluuurp !) Pas pour la catholique que je suis. L'amour, la vertu et le vice sont athées ma chère, c'est pourquoi ils font si bon ménage. désolé, ma chère Juju, mais le vice est bien plus que chrétien... religieux ???
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paturon (clôturé)
il y a 9 ans
Nous v'là a bord de La Santa Maria maintenant !
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Citation de "j-uliette"Citation de "sepulveda"Citation de "j-uliette"Citation de "sepulveda"Citation de "paturon"Citation de "j-uliette"Citation de "paturon"Pourtant la mer est calme , que c'est il passé sur ce beau bateau ? Une mutinerie ? un coup tordu de l'ex maitresse du maitre des lieux ? qui sait ? bah on s'en fiche, tous les bateaux du monde peuvent tomber dans les gueules de Charybde et Scylla et subir les pires naufrages, les tourments les plus atroces, le plus important est que les flots sereins de mon amour te portent jusqu'à mon port et t'aident à t’amarrer confortablement au creux de mon quai. (oh p'tin c'est trop beau j'en ai la larme à l'oeil j'vais me mettre à la poésie !!) Si j'pouvais marcher sur l'eau , je traverserai les océans qui nous séparent au pas de course, mais là j'vais plutôt venir en tgv c'est + prudent "la prudence est mère de toutes les vertus"... Mais la vertu n'a été inventée que pour le plaisir d'être outragée. (sluuurp !) Pas pour la catholique que je suis. L'amour, la vertu et le vice sont athées ma chère, c'est pourquoi ils font si bon ménage. l'ignorance mère de tous les vices...
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Cantique des Cantiques, de Salomon. LA BIEN-AIMÉE Qu’il me baise des baisers de sa bouche. Tes amours sont plus délicieuses que le vin ; l’arôme de tes parfums est exquis ; ton nom est une huile qui s’épanche, c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment. Entraîne-moi sur tes pas, courons ! Le roi m’a introduite en ses appartements ; tu sera notre joie et notre allégresse. Nous célébrerons tes amours plus que le vin ; comme on a raison de t’aimer ! Premier poème LA BIEN-AIMÉE Je suis noire et pourtant belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Qédar, comme les pavillons de Salma. Ne prenez pas garde à mon teint basané : c’est le soleil qui m’a brûlée. Les fils de ma mère sont emportés contre moi, ils m’ont mise à garder les vignes. Ma vigne à moi, je ne l’avais pas gardée ! Dis-moi donc, toi que mon cœur aime : Où mèneras-tu paître le troupeau, où le mettras-tu au repos, à l’heure de midi ? Pour que je n’erre plus en vagabonde, près du troupeau de tes compagnons. LE CHŒUR Si tu l’ignores, ô la plus belle des femmes, suis les traces du troupeau, et mène paître tes chevreaux près de la demeure des bergers. LE BIEN-AIMÉ A ma cavale, attelée au char de Pharaon, je te compare, ma bien-aimée. Tes joues restent belles, entre les pendeloques, et ton cou dans les colliers. Nous te ferons des pendants d’or et des globules d’argent. DUO - Tandis que le roi est en son enclos, mon nard donne son parfum. Mon bien-aimé est un sachet de myrrhe, qui repose entre mes seins. Mon bien-aimé est une grappe de cypre, dans les vignes d’En-Gaddi. - Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes. - Que tu es beau, mon bien-aimé, combien délicieux ! Notre lit n’est que verdure. - Les poutres de notre maison sont de cèdre, nos lambris de cyprès. 2 - Je suis le narcisse de Saron, le lis des vallées. - Comme le lis entre les chardons, telle ma bien-aimée entre les jeunes femmes. - Comme le pommier parmi les arbres d’un verger, ainsi mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. A son ombre désirée je me suis assise, et son fruit est doux à mon palais. Il m’a menée au cellier, et la bannière qu’il dresse sur moi, c’est l’amour. Soutenez-moi avec des gâteaux de raisin, ranimez-moi avec des pommes, car je suis malade d’amour. Son bras gauche est sous ma tête et sa droite m’étreint. - Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles, par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, avant l’heure de son bon plaisir. Second poème LA BIEN-AIMÉE J’entends mon bien-aimé. Voici qu’il arrive, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. Mon bien-aimé est semblable à une gazelle, à un jeune faon. Voilà qu’il se tient derrière notre mur. Il guette par la fenêtre, il épie par le treillis. Mon bien-aimé élève la voix, il me dit : “ Lève-toi, ma bien-aimée, ma belle, viens. Car voilà l’hiver passé, c’en est fini des pluies, elles ont disparu. Sur notre terre, les fleurs se montrent. La saison vient des gais refrains, le roucoulement de la tourterelle se fait entendre sur notre terre. Le figuier forme ses premiers fruits et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, ma bien-aimée, ma belle, viens ! Ma colombe, cachée au creux des rochers, en des retraites escarpées, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce et charmant ton visage. ” Attrapez-nous les renards, les petits renards ravageurs de vigne, car nos vignes sont en fleur. Mon bien-aimé est à moi, et moi à lui. Il paît son troupeau parmi les lis. Avant que souffle la brise du jour et que s’enfuient les ombres, reviens… ! Sois semblable, mon bien-aimé, à une gazelle, à un jeune faon, sur les montagnes de Bétèr. 3 Sur ma couche, la nuit, j’ai cherché celui que mon cœur aime. Je l’ai cherché mais ne l’ai point trouvé ! Je me lèverai donc, et parcourrai la ville. Dans les rues et sur les places, je chercherai celui que mon cœur aime. Je l’ai cherché, mais ne l’ai point trouvé ! Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville : “ Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? ” A peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé celui que mon cœur aime. Je l’ai saisi et ne le lâcherai point que je ne l’aie fait entrer dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m’a conçue. LE BIEN-AIMÉ Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles, par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, avant l’heure de son bon plaisir. Troisième poème LE POÈTE Qu’est-ce là qui monte du désert, comme une colonne de fumée, vapeur de myrrhe et d’encens et de tous parfums exotiques ? Voici la litière de Salomon. Soixante preux l’entourent, élite des preux d’Israël : tous experts à manier l’épée, vétérans des combats. Chacun a le glaive au côté, craignant les surprises de la nuit. Le roi Salomon s’est fait un palanquin en bois du Liban. Il en a fait les colonnes d’argent, le baldaquin d’or, le siège de pourpre. Le fond est une marqueterie d’ébène. Venez contempler, filles de Sion, le roi Salomon, avec le diadème dont sa mère l’a couronné au jour de ses épousailles, au jour de la joie de son cœur. LE BIEN-AIMÉ 4 Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes, derrière ton voile, tes cheveux comme un troupeau de chèvres, ondulant sur les pentes du mont Galaad. Tes dents, un troupeau de brebis à tondre qui remontent du bain. Chacune a sa jumelle et nulle n’en est privée. Tes lèvres un fil d’écarlate, et tes discours sont ravissants. Tes joues, des moitiés de grenades, derrière ton voile. Ton cou, la tour de David, bâtie par assises. Mille rondaches y sont suspendues, tous les boucliers des preux. Tes deux seins, deux faons, jumeaux d’une gazelle, qui paissent parmi les lis. Avant que souffle la brise du jour et que s’enfuient les ombres, j’irai à la montagne de la myrrhe, à la colline de l’encens. Tu es toute belle, ma bien-aimée, et sans tache aucune ! Viens du Liban, ô fiancée, viens du Liban, fais ton entrée. Abaisse tes regards, des cimes de l’Amana, des cimes du Sanir et de l’Hermon, repaire des lions, montagne des léards. Tu me fais perdre le sens, ma sœur, ô fiancée, tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards, par un anneau de ton collier ! Que ton amour a de charmes, ma sœur, ô fiancée. Que ton amour est délicieux, plus que le vin ! Et l’arôme de tes parfums, plus que tous les baumes ! Tes lèvres, ô fiancée, distillent le miel vierge. Le miel et le lait sont sous ta langue ; et le parfum de tes vêtements est comme le parfum du Liban. Elle est un jardin bien clos, ma sœur, ô fiancée ; un jardin bien clos, une source scellée. Tes jets font un verger des grenadiers, avec les fruits les plus exquis : le nard et le safran, le roseau odorant et le cinnamome, avec tous les arbres à encens ; la myrrhe et l’aloès, avec les plus fins arômes. Source des jardins, puits d’eaux vives, ruissellement du Liban ! LA BIEN-AIMÉE Lève-toi, aquilon, accours, autant ! Soufflez sur mon jardin, qu’il distille ses aromates ! Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu’il en goûte les fruits délicieux ! LE BIEN-AIMÉ 5 J’entre dans mon jardin, ma sœur, ô fiancée, je récolte ma myrrhe et mon baume, je mange mon miel et mon rayon, je bois mon vin et mon lait. Mangez, amis, buvez, enivrez-vous, mes bien-aimés ! Quatrième poème LA BIEN-AIMÉE Je dors, mais mon cœur veille. J’entends mon bien-aimé qui frappe. “ Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit. ” - “ J’ai ôté ma tunique, comment la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ? ” Mon bien-aimé a passé la main par la fente, et pour lui mes entrailles ont frémi. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts la myrrhe vierge, sur la poignée du verrou. J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais, tournant le dos, il avait disparu ! Sa fuite m’a fait rendre l’âme. Je l’ai cherché, mais ne l’ai point trouvé, Je l’ai appelé, mais il n’a pas répondu ! Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville. Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils ont enlevé mon manteau, ceux qui gardent les remparts. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. LE CHŒUR Qu’a donc ton bien-aimé de plus que les autres, ô la plus belle des femmes ? Qu’a donc ton bien-aimé de plus que les autres, pour que tu nous conjures de la sorte ? LA BIEN-AIMÉE Mon bien-aimé est frais et vermeil, il se reconnaît entre dix mille. Sa tête est d’or, et d’un or pur ; ses boucles sont des palmes, noires comme le corbeau. Ses yeux sont des colombes, au bord des cours d’eau se baignant dans le lait, posées au bord d’une vasque. Ses joues sont comme des parterres d’aromates, des massifs parfumés. Ses lèvres sont des lis ; elles distillent la myrrhe vierge. Ses mains sont des globes d’or, garnies de pierres de Tarsis. Son ventre est une masse d’ivoire, couverte de saphirs. Ses jambes sont des colonnes d’albâtre, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est celui du Liban, sans rival comme les cèdres. Ses discours sont la suavité même, et tout en lui n’est que charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon époux, filles de Jérusalem. LE CHŒUR 6 Où est parti ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? Où s’est tourné ton bien-aimé, que nous le cherchions avec toi ? LA BIEN-AIMÉE Mon bien-aimé est descendu à son jardin, aux parterres embaumés, pour paître son troupeau dans les jardins, et pour cueillir des lis. Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ! Il paît son troupeau parmi les lis. Cinquième poème LE BIEN-AIMÉ Tu es belle, mon amie, comme Tirça, charmante comme Jérusalem, redoutable comme des bataillons. Détourne de moi tes regards, car ils m’assaillent ! Tes cheveux sont un troupeau de chèvres, ondulant sur les pentes du Galaad. Tes dents sont un troupeau de brebis, qui remontent du bain. Chacune a sa jumelle et nulle n’en est privée. Tes joues sont des moitiés de grenade derrière ton voile. Il y a soixante reines et quatre-vingts concubines ! (et des jeunes filles sans nombre.) Unique est ma colombe, ma parfaite. Elle est l’unique de sa mère, la préférée de celle qui l’enfanta. Les jeunes femmes l’ont vue et glorifiée, reines et concubines l’ont célébrée : “ Qui est celle-ci qui surgit comme l’aurore, belle comme la lune, resplendissante comme le soleil, redoutable comme des bataillons ? ” Au jardin des noyers je suis descendu, pour voir les jeunes pousses de la vallée, pour voir si la vigne bourgeonne, si les grenadiers fleurissent. Je ne sais, mais mon désir m’a jeté sur les chars d’Amminadîb ! LE CHŒUR 7 Reviens, reviens, Sulamite ; reviens, reviens, que nous te regardions ! Pourquoi regardez-vous la Sulamite dansant comme en un double chœur ? LE BIEN-AIMÉ Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince ! La courbe de tes flancs est comme un collier, œuvre des mains d’un artiste. Ton nombril forme une coupe, que les vins n’y manquent pas ! Ton ventre, un monceau de froment, de lis environné. Tes deux seins ressemblent à deux faons, jumeaux d’une gazelle. Ton cou, une tour d’ivoire. Tes yeux, les piscines de Heshbôn, près de la porte de Bat-Rabbim. Ton nez, la tour du Liban, sentinelle tournée vers Damas. Ton chef se dresse, semblable au Carmel, et ses nattes sont comme la pourpre ; un roi est pris à ses boucles. Que tu es belle, que tu es charmante, ô amour, ô délices ! Dans ton élan tu ressembles au palmier, tes seins en sont les grappes. J’ai dit : je monterai au palmier, j’en saisirai les régimes. Tes seins, qu’ils soient des grappes de raisin, le parfum de ton souffle, celui des pommes ; tes discours, un vin exquis ! LA BIEN-AIMÉE Il va droit à mon bien-aimé, comme il coule sur les lèvres de ceux qui sommeillent, je suis à mon bien-aimé, et vers moi se porte son désir. Viens, mon bien-aimé, allons aux champs ! Nous passerons la nuit dans les villages, dès le matin nous irons aux vignobles. Nous verrons si la vigne bourgeonne, si les pampres fleurissent, si les grenadiers sont en fleur. Alors je te ferai le don de mes amours. Les mandragores exhalent leur parfum, à nos portes sont tous les meilleurs fruits. Les nouveaux comme les anciens, je les ai réservés pour toi, mon bien-aimé. 8 Ah ! Que ne m’es-tu un frère, allaité au sein de ma mère ! Te rencontrant dehors, je pourrais t’embrasser, sans que les gens me méprisent. Je te conduirais, je t’introduirais dans la maison de ma mère, tu m’enseignerais ! Je te ferais boire un vin parfumé, ma liqueur de grenades. Son bras est sous ma tête, et sa droite m’étreint. LE BIEN-AIMÉ Je vous en conjure, filles de Jérusalem, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, avant l’heure de son bon plaisir. Épilogue Qui est celle-ci qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? Sous le pommier je t’ai réveillée, là même où ta mère te conçut, là où conçut celle qui t’a enfantée. LA BIEN-AIMÉE Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. Car l’amour est fort comme la Mort, la passion inflexible comme le Shéol. Ses traits sont des traits de feu, une flamme de Yahvé. Les grandes eaux ne pourront éteindre l’amour, ni les fleuves le submerger. Qui offrirait toutes les richesses de sa maison pour acheter l’amour, ne recueillerait que mépris. Appendices Deux épigrammes Notre sœur est petite : elle n’a pas encore les seins formés. Que ferons-nous à notre sœur, le jour où il sera question d’elle ? - Si elle est un rempart, nous élèverons au faîte un couronnement d’argent ; si elle est une porte, nous dresserons contre elle des ais de cèdre. - Je suis un mur, et mes seins en figurent les tours. Aussi ai-je à leurs yeux tourvé la paix. Salomon avait une vigne à Baal-Hamôn. Il la confia à des gardiens, et chacun devait lui remettre le prix de son fruit : mille sicles d’argent. Ma vigne à moi, je l’ai sous mes yeux : à toi, Salomon, les milles sicles, et deux cents aux gardiens de son fruit. Dernières additions Toi qui habites les jardins, mes compagnons prêtent l’oreille à ta voix : daigne me la faire entendre ! Fuis, mon bien-aimé. Sois semblable à une gazelle, à un jeune faon, sur les montagnes embaumées !
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trickster (clôturé)
il y a 9 ans
ça cause beaucoup ici, et trickster se demande si sa lutine ensuite dans le réel ?
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paturon (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "sepulveda" Cantique des Cantiques, de Salomon. LA BIEN-AIMÉE Qu’il me baise des baisers de sa bouche. Tes amours sont plus délicieuses que le vin ; l’arôme de tes parfums est exquis ; ton nom est une huile qui s’épanche, c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment. Entraîne-moi sur tes pas, courons ! Le roi m’a introduite en ses appartements ; tu sera notre joie et notre allégresse. Nous célébrerons tes amours plus que le vin ; comme on a raison de t’aimer ! Premier poème LA BIEN-AIMÉE Je suis noire et pourtant belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Qédar, comme les pavillons de Salma. Ne prenez pas garde à mon teint basané : c’est le soleil qui m’a brûlée. Les fils de ma mère sont emportés contre moi, ils m’ont mise à garder les vignes. Ma vigne à moi, je ne l’avais pas gardée ! Dis-moi donc, toi que mon cœur aime : Où mèneras-tu paître le troupeau, où le mettras-tu au repos, à l’heure de midi ? Pour que je n’erre plus en vagabonde, près du troupeau de tes compagnons. LE CHŒUR Si tu l’ignores, ô la plus belle des femmes, suis les traces du troupeau, et mène paître tes chevreaux près de la demeure des bergers. LE BIEN-AIMÉ A ma cavale, attelée au char de Pharaon, je te compare, ma bien-aimée. Tes joues restent belles, entre les pendeloques, et ton cou dans les colliers. Nous te ferons des pendants d’or et des globules d’argent. DUO - Tandis que le roi est en son enclos, mon nard donne son parfum. Mon bien-aimé est un sachet de myrrhe, qui repose entre mes seins. Mon bien-aimé est une grappe de cypre, dans les vignes d’En-Gaddi. - Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes. - Que tu es beau, mon bien-aimé, combien délicieux ! Notre lit n’est que verdure. - Les poutres de notre maison sont de cèdre, nos lambris de cyprès. 2 - Je suis le narcisse de Saron, le lis des vallées. - Comme le lis entre les chardons, telle ma bien-aimée entre les jeunes femmes. - Comme le pommier parmi les arbres d’un verger, ainsi mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. A son ombre désirée je me suis assise, et son fruit est doux à mon palais. Il m’a menée au cellier, et la bannière qu’il dresse sur moi, c’est l’amour. Soutenez-moi avec des gâteaux de raisin, ranimez-moi avec des pommes, car je suis malade d’amour. Son bras gauche est sous ma tête et sa droite m’étreint. - Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles, par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, avant l’heure de son bon plaisir. Second poème LA BIEN-AIMÉE J’entends mon bien-aimé. Voici qu’il arrive, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. Mon bien-aimé est semblable à une gazelle, à un jeune faon. Voilà qu’il se tient derrière notre mur. Il guette par la fenêtre, il épie par le treillis. Mon bien-aimé élève la voix, il me dit : “ Lève-toi, ma bien-aimée, ma belle, viens. Car voilà l’hiver passé, c’en est fini des pluies, elles ont disparu. Sur notre terre, les fleurs se montrent. La saison vient des gais refrains, le roucoulement de la tourterelle se fait entendre sur notre terre. Le figuier forme ses premiers fruits et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, ma bien-aimée, ma belle, viens ! Ma colombe, cachée au creux des rochers, en des retraites escarpées, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce et charmant ton visage. ” Attrapez-nous les renards, les petits renards ravageurs de vigne, car nos vignes sont en fleur. Mon bien-aimé est à moi, et moi à lui. Il paît son troupeau parmi les lis. Avant que souffle la brise du jour et que s’enfuient les ombres, reviens… ! Sois semblable, mon bien-aimé, à une gazelle, à un jeune faon, sur les montagnes de Bétèr. 3 Sur ma couche, la nuit, j’ai cherché celui que mon cœur aime. Je l’ai cherché mais ne l’ai point trouvé ! Je me lèverai donc, et parcourrai la ville. Dans les rues et sur les places, je chercherai celui que mon cœur aime. Je l’ai cherché, mais ne l’ai point trouvé ! Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville : “ Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? ” A peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé celui que mon cœur aime. Je l’ai saisi et ne le lâcherai point que je ne l’aie fait entrer dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m’a conçue. LE BIEN-AIMÉ Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles, par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, avant l’heure de son bon plaisir. Troisième poème LE POÈTE Qu’est-ce là qui monte du désert, comme une colonne de fumée, vapeur de myrrhe et d’encens et de tous parfums exotiques ? Voici la litière de Salomon. Soixante preux l’entourent, élite des preux d’Israël : tous experts à manier l’épée, vétérans des combats. Chacun a le glaive au côté, craignant les surprises de la nuit. Le roi Salomon s’est fait un palanquin en bois du Liban. Il en a fait les colonnes d’argent, le baldaquin d’or, le siège de pourpre. Le fond est une marqueterie d’ébène. Venez contempler, filles de Sion, le roi Salomon, avec le diadème dont sa mère l’a couronné au jour de ses épousailles, au jour de la joie de son cœur. LE BIEN-AIMÉ 4 Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes, derrière ton voile, tes cheveux comme un troupeau de chèvres, ondulant sur les pentes du mont Galaad. Tes dents, un troupeau de brebis à tondre qui remontent du bain. Chacune a sa jumelle et nulle n’en est privée. Tes lèvres un fil d’écarlate, et tes discours sont ravissants. Tes joues, des moitiés de grenades, derrière ton voile. Ton cou, la tour de David, bâtie par assises. Mille rondaches y sont suspendues, tous les boucliers des preux. Tes deux seins, deux faons, jumeaux d’une gazelle, qui paissent parmi les lis. Avant que souffle la brise du jour et que s’enfuient les ombres, j’irai à la montagne de la myrrhe, à la colline de l’encens. Tu es toute belle, ma bien-aimée, et sans tache aucune ! Viens du Liban, ô fiancée, viens du Liban, fais ton entrée. Abaisse tes regards, des cimes de l’Amana, des cimes du Sanir et de l’Hermon, repaire des lions, montagne des léards. Tu me fais perdre le sens, ma sœur, ô fiancée, tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards, par un anneau de ton collier ! Que ton amour a de charmes, ma sœur, ô fiancée. Que ton amour est délicieux, plus que le vin ! Et l’arôme de tes parfums, plus que tous les baumes ! Tes lèvres, ô fiancée, distillent le miel vierge. Le miel et le lait sont sous ta langue ; et le parfum de tes vêtements est comme le parfum du Liban. Elle est un jardin bien clos, ma sœur, ô fiancée ; un jardin bien clos, une source scellée. Tes jets font un verger des grenadiers, avec les fruits les plus exquis : le nard et le safran, le roseau odorant et le cinnamome, avec tous les arbres à encens ; la myrrhe et l’aloès, avec les plus fins arômes. Source des jardins, puits d’eaux vives, ruissellement du Liban ! LA BIEN-AIMÉE Lève-toi, aquilon, accours, autant ! Soufflez sur mon jardin, qu’il distille ses aromates ! Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu’il en goûte les fruits délicieux ! LE BIEN-AIMÉ 5 J’entre dans mon jardin, ma sœur, ô fiancée, je récolte ma myrrhe et mon baume, je mange mon miel et mon rayon, je bois mon vin et mon lait. Mangez, amis, buvez, enivrez-vous, mes bien-aimés ! Quatrième poème LA BIEN-AIMÉE Je dors, mais mon cœur veille. J’entends mon bien-aimé qui frappe. “ Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit. ” - “ J’ai ôté ma tunique, comment la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ? ” Mon bien-aimé a passé la main par la fente, et pour lui mes entrailles ont frémi. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts la myrrhe vierge, sur la poignée du verrou. J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais, tournant le dos, il avait disparu ! Sa fuite m’a fait rendre l’âme. Je l’ai cherché, mais ne l’ai point trouvé, Je l’ai appelé, mais il n’a pas répondu ! Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville. Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils ont enlevé mon manteau, ceux qui gardent les remparts. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. LE CHŒUR Qu’a donc ton bien-aimé de plus que les autres, ô la plus belle des femmes ? Qu’a donc ton bien-aimé de plus que les autres, pour que tu nous conjures de la sorte ? LA BIEN-AIMÉE Mon bien-aimé est frais et vermeil, il se reconnaît entre dix mille. Sa tête est d’or, et d’un or pur ; ses boucles sont des palmes, noires comme le corbeau. Ses yeux sont des colombes, au bord des cours d’eau se baignant dans le lait, posées au bord d’une vasque. Ses joues sont comme des parterres d’aromates, des massifs parfumés. Ses lèvres sont des lis ; elles distillent la myrrhe vierge. Ses mains sont des globes d’or, garnies de pierres de Tarsis. Son ventre est une masse d’ivoire, couverte de saphirs. Ses jambes sont des colonnes d’albâtre, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est celui du Liban, sans rival comme les cèdres. Ses discours sont la suavité même, et tout en lui n’est que charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon époux, filles de Jérusalem. LE CHŒUR 6 Où est parti ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? Où s’est tourné ton bien-aimé, que nous le cherchions avec toi ? LA BIEN-AIMÉE Mon bien-aimé est descendu à son jardin, aux parterres embaumés, pour paître son troupeau dans les jardins, et pour cueillir des lis. Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ! Il paît son troupeau parmi les lis. Cinquième poème LE BIEN-AIMÉ Tu es belle, mon amie, comme Tirça, charmante comme Jérusalem, redoutable comme des bataillons. Détourne de moi tes regards, car ils m’assaillent ! Tes cheveux sont un troupeau de chèvres, ondulant sur les pentes du Galaad. Tes dents sont un troupeau de brebis, qui remontent du bain. Chacune a sa jumelle et nulle n’en est privée. Tes joues sont des moitiés de grenade derrière ton voile. Il y a soixante reines et quatre-vingts concubines ! (et des jeunes filles sans nombre.) Unique est ma colombe, ma parfaite. Elle est l’unique de sa mère, la préférée de celle qui l’enfanta. Les jeunes femmes l’ont vue et glorifiée, reines et concubines l’ont célébrée : “ Qui est celle-ci qui surgit comme l’aurore, belle comme la lune, resplendissante comme le soleil, redoutable comme des bataillons ? ” Au jardin des noyers je suis descendu, pour voir les jeunes pousses de la vallée, pour voir si la vigne bourgeonne, si les grenadiers fleurissent. Je ne sais, mais mon désir m’a jeté sur les chars d’Amminadîb ! LE CHŒUR 7 Reviens, reviens, Sulamite ; reviens, reviens, que nous te regardions ! Pourquoi regardez-vous la Sulamite dansant comme en un double chœur ? LE BIEN-AIMÉ Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince ! La courbe de tes flancs est comme un collier, œuvre des mains d’un artiste. Ton nombril forme une coupe, que les vins n’y manquent pas ! Ton ventre, un monceau de froment, de lis environné. Tes deux seins ressemblent à deux faons, jumeaux d’une gazelle. Ton cou, une tour d’ivoire. Tes yeux, les piscines de Heshbôn, près de la porte de Bat-Rabbim. Ton nez, la tour du Liban, sentinelle tournée vers Damas. Ton chef se dresse, semblable au Carmel, et ses nattes sont comme la pourpre ; un roi est pris à ses boucles. Que tu es belle, que tu es charmante, ô amour, ô délices ! Dans ton élan tu ressembles au palmier, tes seins en sont les grappes. J’ai dit : je monterai au palmier, j’en saisirai les régimes. Tes seins, qu’ils soient des grappes de raisin, le parfum de ton souffle, celui des pommes ; tes discours, un vin exquis ! LA BIEN-AIMÉE Il va droit à mon bien-aimé, comme il coule sur les lèvres de ceux qui sommeillent, je suis à mon bien-aimé, et vers moi se porte son désir. Viens, mon bien-aimé, allons aux champs ! Nous passerons la nuit dans les villages, dès le matin nous irons aux vignobles. Nous verrons si la vigne bourgeonne, si les pampres fleurissent, si les grenadiers sont en fleur. Alors je te ferai le don de mes amours. Les mandragores exhalent leur parfum, à nos portes sont tous les meilleurs fruits. Les nouveaux comme les anciens, je les ai réservés pour toi, mon bien-aimé. 8 Ah ! Que ne m’es-tu un frère, allaité au sein de ma mère ! Te rencontrant dehors, je pourrais t’embrasser, sans que les gens me méprisent. Je te conduirais, je t’introduirais dans la maison de ma mère, tu m’enseignerais ! Je te ferais boire un vin parfumé, ma liqueur de grenades. Son bras est sous ma tête, et sa droite m’étreint. LE BIEN-AIMÉ Je vous en conjure, filles de Jérusalem, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, avant l’heure de son bon plaisir. Épilogue Qui est celle-ci qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? Sous le pommier je t’ai réveillée, là même où ta mère te conçut, là où conçut celle qui t’a enfantée. LA BIEN-AIMÉE Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. Car l’amour est fort comme la Mort, la passion inflexible comme le Shéol. Ses traits sont des traits de feu, une flamme de Yahvé. Les grandes eaux ne pourront éteindre l’amour, ni les fleuves le submerger. Qui offrirait toutes les richesses de sa maison pour acheter l’amour, ne recueillerait que mépris. Appendices Deux épigrammes Notre sœur est petite : elle n’a pas encore les seins formés. Que ferons-nous à notre sœur, le jour où il sera question d’elle ? - Si elle est un rempart, nous élèverons au faîte un couronnement d’argent ; si elle est une porte, nous dresserons contre elle des ais de cèdre. - Je suis un mur, et mes seins en figurent les tours. Aussi ai-je à leurs yeux tourvé la paix. Salomon avait une vigne à Baal-Hamôn. Il la confia à des gardiens, et chacun devait lui remettre le prix de son fruit : mille sicles d’argent. Ma vigne à moi, je l’ai sous mes yeux : à toi, Salomon, les milles sicles, et deux cents aux gardiens de son fruit. Dernières additions Toi qui habites les jardins, mes compagnons prêtent l’oreille à ta voix : daigne me la faire entendre ! Fuis, mon bien-aimé. Sois semblable à une gazelle, à un jeune faon, sur les montagnes embaumées ! Va falloir s'habituer !!
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j-uliette (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "sepulveda" Cantique des Cantiques, de Salomon. LA BIEN-AIMÉE Qu’il me baise des baisers de sa bouche. Tes amours sont plus délicieuses que le vin ; l’arôme de tes parfums est exquis ; ton nom est une huile qui s’épanche, c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment. Entraîne-moi sur tes pas, courons ! Le roi m’a introduite en ses appartements ; tu sera notre joie et notre allégresse. Nous célébrerons tes amours plus que le vin ; comme on a raison de t’aimer ! Premier poème LA BIEN-AIMÉE Je suis noire et pourtant belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Qédar, comme les pavillons de Salma. Ne prenez pas garde à mon teint basané : c’est le soleil qui m’a brûlée. Les fils de ma mère sont emportés contre moi, ils m’ont mise à garder les vignes. Ma vigne à moi, je ne l’avais pas gardée ! Dis-moi donc, toi que mon cœur aime : Où mèneras-tu paître le troupeau, où le mettras-tu au repos, à l’heure de midi ? Pour que je n’erre plus en vagabonde, près du troupeau de tes compagnons. LE CHŒUR Si tu l’ignores, ô la plus belle des femmes, suis les traces du troupeau, et mène paître tes chevreaux près de la demeure des bergers. LE BIEN-AIMÉ A ma cavale, attelée au char de Pharaon, je te compare, ma bien-aimée. Tes joues restent belles, entre les pendeloques, et ton cou dans les colliers. Nous te ferons des pendants d’or et des globules d’argent. DUO - Tandis que le roi est en son enclos, mon nard donne son parfum. Mon bien-aimé est un sachet de myrrhe, qui repose entre mes seins. Mon bien-aimé est une grappe de cypre, dans les vignes d’En-Gaddi. - Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes. - Que tu es beau, mon bien-aimé, combien délicieux ! Notre lit n’est que verdure. - Les poutres de notre maison sont de cèdre, nos lambris de cyprès. 2 - Je suis le narcisse de Saron, le lis des vallées. - Comme le lis entre les chardons, telle ma bien-aimée entre les jeunes femmes. - Comme le pommier parmi les arbres d’un verger, ainsi mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. A son ombre désirée je me suis assise, et son fruit est doux à mon palais. Il m’a menée au cellier, et la bannière qu’il dresse sur moi, c’est l’amour. Soutenez-moi avec des gâteaux de raisin, ranimez-moi avec des pommes, car je suis malade d’amour. Son bras gauche est sous ma tête et sa droite m’étreint. - Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles, par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, avant l’heure de son bon plaisir. Second poème LA BIEN-AIMÉE J’entends mon bien-aimé. Voici qu’il arrive, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. Mon bien-aimé est semblable à une gazelle, à un jeune faon. Voilà qu’il se tient derrière notre mur. Il guette par la fenêtre, il épie par le treillis. Mon bien-aimé élève la voix, il me dit : “ Lève-toi, ma bien-aimée, ma belle, viens. Car voilà l’hiver passé, c’en est fini des pluies, elles ont disparu. Sur notre terre, les fleurs se montrent. La saison vient des gais refrains, le roucoulement de la tourterelle se fait entendre sur notre terre. Le figuier forme ses premiers fruits et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, ma bien-aimée, ma belle, viens ! Ma colombe, cachée au creux des rochers, en des retraites escarpées, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce et charmant ton visage. ” Attrapez-nous les renards, les petits renards ravageurs de vigne, car nos vignes sont en fleur. Mon bien-aimé est à moi, et moi à lui. Il paît son troupeau parmi les lis. Avant que souffle la brise du jour et que s’enfuient les ombres, reviens… ! Sois semblable, mon bien-aimé, à une gazelle, à un jeune faon, sur les montagnes de Bétèr. 3 Sur ma couche, la nuit, j’ai cherché celui que mon cœur aime. Je l’ai cherché mais ne l’ai point trouvé ! Je me lèverai donc, et parcourrai la ville. Dans les rues et sur les places, je chercherai celui que mon cœur aime. Je l’ai cherché, mais ne l’ai point trouvé ! Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville : “ Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? ” A peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé celui que mon cœur aime. Je l’ai saisi et ne le lâcherai point que je ne l’aie fait entrer dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m’a conçue. LE BIEN-AIMÉ Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles, par les biches des champs, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, avant l’heure de son bon plaisir. Troisième poème LE POÈTE Qu’est-ce là qui monte du désert, comme une colonne de fumée, vapeur de myrrhe et d’encens et de tous parfums exotiques ? Voici la litière de Salomon. Soixante preux l’entourent, élite des preux d’Israël : tous experts à manier l’épée, vétérans des combats. Chacun a le glaive au côté, craignant les surprises de la nuit. Le roi Salomon s’est fait un palanquin en bois du Liban. Il en a fait les colonnes d’argent, le baldaquin d’or, le siège de pourpre. Le fond est une marqueterie d’ébène. Venez contempler, filles de Sion, le roi Salomon, avec le diadème dont sa mère l’a couronné au jour de ses épousailles, au jour de la joie de son cœur. LE BIEN-AIMÉ 4 Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes, derrière ton voile, tes cheveux comme un troupeau de chèvres, ondulant sur les pentes du mont Galaad. Tes dents, un troupeau de brebis à tondre qui remontent du bain. Chacune a sa jumelle et nulle n’en est privée. Tes lèvres un fil d’écarlate, et tes discours sont ravissants. Tes joues, des moitiés de grenades, derrière ton voile. Ton cou, la tour de David, bâtie par assises. Mille rondaches y sont suspendues, tous les boucliers des preux. Tes deux seins, deux faons, jumeaux d’une gazelle, qui paissent parmi les lis. Avant que souffle la brise du jour et que s’enfuient les ombres, j’irai à la montagne de la myrrhe, à la colline de l’encens. Tu es toute belle, ma bien-aimée, et sans tache aucune ! Viens du Liban, ô fiancée, viens du Liban, fais ton entrée. Abaisse tes regards, des cimes de l’Amana, des cimes du Sanir et de l’Hermon, repaire des lions, montagne des léards. Tu me fais perdre le sens, ma sœur, ô fiancée, tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards, par un anneau de ton collier ! Que ton amour a de charmes, ma sœur, ô fiancée. Que ton amour est délicieux, plus que le vin ! Et l’arôme de tes parfums, plus que tous les baumes ! Tes lèvres, ô fiancée, distillent le miel vierge. Le miel et le lait sont sous ta langue ; et le parfum de tes vêtements est comme le parfum du Liban. Elle est un jardin bien clos, ma sœur, ô fiancée ; un jardin bien clos, une source scellée. Tes jets font un verger des grenadiers, avec les fruits les plus exquis : le nard et le safran, le roseau odorant et le cinnamome, avec tous les arbres à encens ; la myrrhe et l’aloès, avec les plus fins arômes. Source des jardins, puits d’eaux vives, ruissellement du Liban ! LA BIEN-AIMÉE Lève-toi, aquilon, accours, autant ! Soufflez sur mon jardin, qu’il distille ses aromates ! Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu’il en goûte les fruits délicieux ! LE BIEN-AIMÉ 5 J’entre dans mon jardin, ma sœur, ô fiancée, je récolte ma myrrhe et mon baume, je mange mon miel et mon rayon, je bois mon vin et mon lait. Mangez, amis, buvez, enivrez-vous, mes bien-aimés ! Quatrième poème LA BIEN-AIMÉE Je dors, mais mon cœur veille. J’entends mon bien-aimé qui frappe. “ Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit. ” - “ J’ai ôté ma tunique, comment la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ? ” Mon bien-aimé a passé la main par la fente, et pour lui mes entrailles ont frémi. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts la myrrhe vierge, sur la poignée du verrou. J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais, tournant le dos, il avait disparu ! Sa fuite m’a fait rendre l’âme. Je l’ai cherché, mais ne l’ai point trouvé, Je l’ai appelé, mais il n’a pas répondu ! Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville. Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils ont enlevé mon manteau, ceux qui gardent les remparts. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. LE CHŒUR Qu’a donc ton bien-aimé de plus que les autres, ô la plus belle des femmes ? Qu’a donc ton bien-aimé de plus que les autres, pour que tu nous conjures de la sorte ? LA BIEN-AIMÉE Mon bien-aimé est frais et vermeil, il se reconnaît entre dix mille. Sa tête est d’or, et d’un or pur ; ses boucles sont des palmes, noires comme le corbeau. Ses yeux sont des colombes, au bord des cours d’eau se baignant dans le lait, posées au bord d’une vasque. Ses joues sont comme des parterres d’aromates, des massifs parfumés. Ses lèvres sont des lis ; elles distillent la myrrhe vierge. Ses mains sont des globes d’or, garnies de pierres de Tarsis. Son ventre est une masse d’ivoire, couverte de saphirs. Ses jambes sont des colonnes d’albâtre, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est celui du Liban, sans rival comme les cèdres. Ses discours sont la suavité même, et tout en lui n’est que charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon époux, filles de Jérusalem. LE CHŒUR 6 Où est parti ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? Où s’est tourné ton bien-aimé, que nous le cherchions avec toi ? LA BIEN-AIMÉE Mon bien-aimé est descendu à son jardin, aux parterres embaumés, pour paître son troupeau dans les jardins, et pour cueillir des lis. Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ! Il paît son troupeau parmi les lis. Cinquième poème LE BIEN-AIMÉ Tu es belle, mon amie, comme Tirça, charmante comme Jérusalem, redoutable comme des bataillons. Détourne de moi tes regards, car ils m’assaillent ! Tes cheveux sont un troupeau de chèvres, ondulant sur les pentes du Galaad. Tes dents sont un troupeau de brebis, qui remontent du bain. Chacune a sa jumelle et nulle n’en est privée. Tes joues sont des moitiés de grenade derrière ton voile. Il y a soixante reines et quatre-vingts concubines ! (et des jeunes filles sans nombre.) Unique est ma colombe, ma parfaite. Elle est l’unique de sa mère, la préférée de celle qui l’enfanta. Les jeunes femmes l’ont vue et glorifiée, reines et concubines l’ont célébrée : “ Qui est celle-ci qui surgit comme l’aurore, belle comme la lune, resplendissante comme le soleil, redoutable comme des bataillons ? ” Au jardin des noyers je suis descendu, pour voir les jeunes pousses de la vallée, pour voir si la vigne bourgeonne, si les grenadiers fleurissent. Je ne sais, mais mon désir m’a jeté sur les chars d’Amminadîb ! LE CHŒUR 7 Reviens, reviens, Sulamite ; reviens, reviens, que nous te regardions ! Pourquoi regardez-vous la Sulamite dansant comme en un double chœur ? LE BIEN-AIMÉ Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince ! La courbe de tes flancs est comme un collier, œuvre des mains d’un artiste. Ton nombril forme une coupe, que les vins n’y manquent pas ! Ton ventre, un monceau de froment, de lis environné. Tes deux seins ressemblent à deux faons, jumeaux d’une gazelle. Ton cou, une tour d’ivoire. Tes yeux, les piscines de Heshbôn, près de la porte de Bat-Rabbim. Ton nez, la tour du Liban, sentinelle tournée vers Damas. Ton chef se dresse, semblable au Carmel, et ses nattes sont comme la pourpre ; un roi est pris à ses boucles. Que tu es belle, que tu es charmante, ô amour, ô délices ! Dans ton élan tu ressembles au palmier, tes seins en sont les grappes. J’ai dit : je monterai au palmier, j’en saisirai les régimes. Tes seins, qu’ils soient des grappes de raisin, le parfum de ton souffle, celui des pommes ; tes discours, un vin exquis ! LA BIEN-AIMÉE Il va droit à mon bien-aimé, comme il coule sur les lèvres de ceux qui sommeillent, je suis à mon bien-aimé, et vers moi se porte son désir. Viens, mon bien-aimé, allons aux champs ! Nous passerons la nuit dans les villages, dès le matin nous irons aux vignobles. Nous verrons si la vigne bourgeonne, si les pampres fleurissent, si les grenadiers sont en fleur. Alors je te ferai le don de mes amours. Les mandragores exhalent leur parfum, à nos portes sont tous les meilleurs fruits. Les nouveaux comme les anciens, je les ai réservés pour toi, mon bien-aimé. 8 Ah ! Que ne m’es-tu un frère, allaité au sein de ma mère ! Te rencontrant dehors, je pourrais t’embrasser, sans que les gens me méprisent. Je te conduirais, je t’introduirais dans la maison de ma mère, tu m’enseignerais ! Je te ferais boire un vin parfumé, ma liqueur de grenades. Son bras est sous ma tête, et sa droite m’étreint. LE BIEN-AIMÉ Je vous en conjure, filles de Jérusalem, n’éveillez pas, ne réveillez pas mon amour, avant l’heure de son bon plaisir. Épilogue Qui est celle-ci qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? Sous le pommier je t’ai réveillée, là même où ta mère te conçut, là où conçut celle qui t’a enfantée. LA BIEN-AIMÉE Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. Car l’amour est fort comme la Mort, la passion inflexible comme le Shéol. Ses traits sont des traits de feu, une flamme de Yahvé. Les grandes eaux ne pourront éteindre l’amour, ni les fleuves le submerger. Qui offrirait toutes les richesses de sa maison pour acheter l’amour, ne recueillerait que mépris. Appendices Deux épigrammes Notre sœur est petite : elle n’a pas encore les seins formés. Que ferons-nous à notre sœur, le jour où il sera question d’elle ? - Si elle est un rempart, nous élèverons au faîte un couronnement d’argent ; si elle est une porte, nous dresserons contre elle des ais de cèdre. - Je suis un mur, et mes seins en figurent les tours. Aussi ai-je à leurs yeux tourvé la paix. Salomon avait une vigne à Baal-Hamôn. Il la confia à des gardiens, et chacun devait lui remettre le prix de son fruit : mille sicles d’argent. Ma vigne à moi, je l’ai sous mes yeux : à toi, Salomon, les milles sicles, et deux cents aux gardiens de son fruit. Dernières additions Toi qui habites les jardins, mes compagnons prêtent l’oreille à ta voix : daigne me la faire entendre ! Fuis, mon bien-aimé. Sois semblable à une gazelle, à un jeune faon, sur les montagnes embaumées ! Hey tu es sur smail ici, faut pas mettre si long à lire !!!
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j-uliette (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "trickster" ça cause beaucoup ici, et trickster se demande si sa lutine ensuite dans le réel ? On ne boit pas on ne fume pas on ne baise pas alors faut bien qu'on fasse quelque chose, donc nous causons, nous causons.... Ah si seulement la lutine mutine butine ce serait tellement mieux....
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paturon (clôturé)
il y a 9 ans
Va vraiment falloir s'habituer, c'est le vrai mélange des genres ici
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Citation de "j-uliette"Citation de "sepulveda"Citation de "paturon"Citation de "j-uliette"Citation de "paturon"Pourtant la mer est calme , que c'est il passé sur ce beau bateau ? Une mutinerie ? un coup tordu de l'ex maitresse du maitre des lieux ? qui sait ? bah on s'en fiche, tous les bateaux du monde peuvent tomber dans les gueules de Charybde et Scylla et subir les pires naufrages, les tourments les plus atroces, le plus important est que les flots sereins de mon amour te portent jusqu'à mon port et t'aident à t’amarrer confortablement au creux de mon quai. (oh p'tin c'est trop beau j'en ai la larme à l'oeil j'vais me mettre à la poésie !!) Si j'pouvais marcher sur l'eau , je traverserai les océans qui nous séparent au pas de course, mais là j'vais plutôt venir en tgv c'est + prudent "la prudence est mère de toutes les vertus"... Mais la vertu n'a été inventée que pour le plaisir d'être outragée. (sluuurp !) oh pit'1 ca fantasme dur ce soir.!!!!!
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paturon (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "laperouse"Citation de "j-uliette"Citation de "sepulveda"Citation de "paturon"Citation de "j-uliette"Citation de "paturon"Pourtant la mer est calme , que c'est il passé sur ce beau bateau ? Une mutinerie ? un coup tordu de l'ex maitresse du maitre des lieux ? qui sait ? bah on s'en fiche, tous les bateaux du monde peuvent tomber dans les gueules de Charybde et Scylla et subir les pires naufrages, les tourments les plus atroces, le plus important est que les flots sereins de mon amour te portent jusqu'à mon port et t'aident à t’amarrer confortablement au creux de mon quai. (oh p'tin c'est trop beau j'en ai la larme à l'oeil j'vais me mettre à la poésie !!) Si j'pouvais marcher sur l'eau , je traverserai les océans qui nous séparent au pas de course, mais là j'vais plutôt venir en tgv c'est + prudent "la prudence est mère de toutes les vertus"... Mais la vertu n'a été inventée que pour le plaisir d'être outragée. (sluuurp !) oh pit'1 ca fantasme dur ce soir.!!!!! Tu as enfin retrouvé ta route !! les gardes cotes vont pouvoir rentrer compter celles de leur femmes . tt est bien qui fini bien !!
Modifié il y a 9 ans, le dimanche 4 janvier 2015 à 10:42
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