Citation de matt629
Ok mon amie,
Et tu fais quoi du cas où l'autre (il/elle) perd pied, s'égare ...
Qu'il se débrouille seul pour retrouver le chemin du bercail ?
Citation de loreen78
j'me tire!
tu m'as trompée, j'pardonne pas!
Quand je dis "s'égare" c'est pas trompé.
C'est juste quand tu sens que l'autre a un moment de "flottement", d'hésitation ...
Non assistance à personne en danger !! tu connais ? mdrrr
Citation de matt629
Quand je dis "s'égare" c'est pas trompé.
C'est juste quand tu sens que l'autre a un moment de "flottement", d'hésitation ...
Non assistance à personne en danger !! tu connais ? mdrrr
c'est différent...
mais là on parlait du film donc j'ai pensé que
Citation de loreen78
c'est différent...
mais là on parlait du film donc j'ai pensé que
A un moment, dans le film, ils sont en train d'acheter la chambre de bébé.
AA, l'épouse voit bien que lui n'y est pas.
Elle demande ce qu'il se passe.
Lui répond: rien.
Elle laisse filer...
L'histoire d'amour de l'époux avec l'instit commencera,
Mais à la fin du film il se ravise et fait le choix de rester avec sa famille.
Je me suis demandé si l'épouse avait bien réagi.
D'un coté elle a laissé son mari libre de son choix et elle réussit à le récupérer.
D'un autre coté, elle a quand même été trompée ...
Citation de matt629
A un moment, dans le film, ils sont en train d'acheter la chambre de bébé.
AA, l'épouse voit bien que lui n'y est pas.
Elle demande ce qu'il se passe.
Lui répond: rien.
Elle laisse filer...
L'histoire d'amour de l'époux avec l'instit commencera,
Mais à la fin du film il se ravise et fait le choix de rester avec sa famille.
Je me suis demandé si l'épouse avait bien réagi.
D'un coté elle a laissé son mari libre de son choix et elle réussit à le récupérer.
D'un autre coté, elle a quand même été trompée ...
pour retrouver la confiance après ca... accroche-toi!
pas facile de passer au-dessus...
de plus, j'me dirais que s'il est allé voir ailleurs c'est que qq chose cloche
Citation de matt629
Si je sens que ma femme commence à flotter ??
...
...
L'aider à ne plus flotter ..
Ciment
5 kgs à chaque pied
Rhône pas loin...
lollll
A l'âge que j'ai auj, tout faire pour la garder, chasser les doutes, rassurer,
Mais je ne crois pas pouvoir passer au dessus de la tromperie.
Ca c'est fin de relation.
Il y a 25 ans, ma femme serait allée dans la zone grise, mon égo ne m'aurait sans doute pas permis de l'accepter.
Aujourd'hui, j'accepte les moments de doute chez l'Autre. Les zones grises ... Peut-être parce que j'en ai moi même traversées...
That's life ;)
Difficile, au regard du sujet énoncé, de ne pas penser au superbe film de Clint Eastwood : « Sur la Route de Madison » qui aborde le même problème, avec, à mes yeux, plus de talent, de perspectives (Le point de vue des Enfants) et du coup de profondeur.
Clint Eastwood a réalisé là, une magnifique adaptation du livre éponyme de Robert James Waller et c’est un des rares cas cinématographiques, où un film ne trahit pas l’esprit du roman initial mais au contraire, le bonifie, en exploitant un angle différent…
Dans le même registre, on pourrait évoquer la magnifique adaptation de Milos Forman, du roman de Ken Kesey : « Vol au-dessus d’un Nid de Coucou » ou celle de Sydney Pollack dans « Out of Africa » adapté de « La Ferme Africaine » de Karen Blixen. Ou celle de Stanley Kubrick dans « Shining » de Stephen King, ou celle de Jean-Jacques Beineix dans : « 37°2 le Matin » adapté du meilleur roman de Philippe Djian.
Mais revenons à ton sujet et à tes questions …
Je repasse, pour illustrer, par trois citations éclairantes … du roman de Robert James Waller.
« J'ai une chose à dire, une chose seulement; je ne l'ai jamais dite à personne, et je te demande de t'en souvenir: dans un univers d'ambiguïtés, ce genre de certitude ne vous est donné qu'une fois, et jamais plus, quel que soit le nombre de vies qu'on traverse. »
« Je ne sais pas si tu es en moi ou si je suis en toi, ou si tu m'appartiens. Une chose est sûre, je ne veux pas te posséder. Je pense que nous sommes tous les deux à l'intérieur d'un autre être que nous avons créé et qui s'appelle "Nous". »
« Les vieux rêves étaient des bons rêves. Ils ne se sont pas réalisés, mais je suis content de les avoir eus. »
Et maintenant, je vais tenter de répondre à tes trois questions :
Question 1 : Y a-t-il quelqu'un qui soit fautif dans cette histoire ? VL ? SK ? Pas-de-chance ? Autre ?
Personne n’est fautif, responsable et encore moins coupable … en la matière …L’homme est un animal « attachiant » qui rêve de liberté mais qui a une trouille panique devant cette même liberté et les risques inévitables qu’elle suppose.
Hors voilà, à mes yeux … La Grande Mascarade ! On réclame sa liberté, mais on ne veut surtout pas se séparer de sa Sacro-sainte Sécurité !!! Seulement, il y a là, comme un oxymore frontal …
Liberté et Sécurité … J’ai beau cherché de toutes parts … mais ces deux mots là sont faits pour ne jamais coucher ensemble … Il faut toujours choisir … d’une façon ou d’une autre …
Me revient en mémoire une phrase de Philippe Djian dans son roman « Zone Erogène » : « Les femmes adorent les poètes, mais elles finissent toujours par épouser des garagistes. »
Je vous conseille aussi en la matière, la lecture ou la relecture du roman de Milan Kundera : « l’Insoutenable Légèreté de l’Etre » et tout particulièrement, les parfums qui rôdent autour du personnage de Sabina.
Deux impasses qui se transforment en boulevard … l’espace d’un instant …
Sur la Route de Madison ou Mademoiselle Chambon, présentent à ce titre, l’improbable mariage entre eux deux options diamétralement opposées de l’existence …
La première, la plus sécurisante, la plus rassurante, la moins risquée, la plus légitime, la plus acceptée… Faire son nid, faire son trou, choisir quelqu’un, pour faire des enfants et ainsi accéder à une volonté séculaire et mécanique de l’être humain … Se prolonger… Pour consoler son inexistentiel curriculum terrestre et sa mort déjà banale, avant même qu’elle n’arrive …
N’importe quel être humain, sans imagination, sans amour, sans conscience et sans pouvoir … a au moins ce petit pouvoir la… Se reproduire même n’importe comment ….
La seconde, est celle d’une liberté individuelle qui ne mène nulle part. Elle participe d’un refus de s’enfermer, qui est aussi un refus de s’engager … Une façon enfantine de refuser sa mort. En différant tout le temps, le moindre investissement affectif qui pourrait vous rapprocher de votre inévitable tombe … C’est à mes yeux, une touchante, adolescente, mais stérile façon de considérer l’existence …
Alors qu’existe-t-il entre les deux … ???
Entre la nostalgie des risques qu’on n’a jamais su prendre …
Et une liberté, même courageuse, mais qui vous enferme dans la solitude … ?
Vous avez toute votre vie pour répondre …
Je ramasse les copies quand le dernier asticot aura fait son dernier rot …
Merci Matt
Pour une fois, ici, qu’un sujet m’intéresse …