Un jour en France
Chanson de
Noir Désir
Au bistrot comme toujours il y a les beaux discours
Au poteau les pourris, les corrompus aussi
Dents blanches et carnassiers
Mais à la première occasion chacun deviendrait le larron
De la foire au pognon qui se trame ici
Allez danse avec Johnny
Se rappellent de la France, ont des réminescences
De l'ordre, des jeux, de l'essence
Quand on vivait mieux
Il y avait Paul et Mickey on pouvait discuter
Mais c'est Mickey qui a gagné
Allez d'accord, n'en parlons plus
Un autre jour en France, des prières pour l'audience
Et quelques fascisants autour de quinze pourcent
Charlie défends-moi
C'est le temps des menaces
On a pas le choix pile en face
Et aujourd'hui, je jure que rien ne se passe
Toujours un peu plus
F.N. souffrance
Qu'on est bien en France
C'est l'heure de changer la monnaie
On devra encore imprimer le rêve de l'égalité
On ne devra jamais supprimer celui de la fraternité
Restent des pointillés
Citation de lizbeth-sallander
Un jour en France
Chanson de
Noir Désir
Au bistrot comme toujours il y a les beaux discours
Au poteau les pourris, les corrompus aussi
Dents blanches et carnassiers
Mais à la première occasion chacun deviendrait le larron
De la foire au pognon qui se trame ici
Allez danse avec Johnny
Se rappellent de la France, ont des réminescences
De l'ordre, des jeux, de l'essence
Quand on vivait mieux
Il y avait Paul et Mickey on pouvait discuter
Mais c'est Mickey qui a gagné
Allez d'accord, n'en parlons plus
Un autre jour en France, des prières pour l'audience
Et quelques fascisants autour de quinze pourcent
Charlie défends-moi
C'est le temps des menaces
On a pas le choix pile en face
Et aujourd'hui, je jure que rien ne se passe
Toujours un peu plus
F.N. souffrance
Qu'on est bien en France
C'est l'heure de changer la monnaie
On devra encore imprimer le rêve de l'égalité
On ne devra jamais supprimer celui de la fraternité
Restent des pointillés
Un autre jour en France, des prières pour l'audience
Et quelques fascisants autour de quinze pourcent
Charlie défends-moi
C'est le temps des menaces
On a pas le choix pile en face
Et aujourd'hui, je jure que rien ne se passe
Toujours un peu plus
F.N. souffrance
Qu'on est bien en France
C'est l'heure de changer la monnaie
On devra encore imprimer le rêve de l'égalité
On ne devra jamais supprimer celui de la fraternité
Restent des pointillés
Citation de charrette
ça me fait toujours drole leur vidéo parce que hormis les musiciens que je connais, je reconnais les endroits, et la plupart des figurants ...
restons dans le thème
j'adore ...
merci ..........
J'aime un pays
Chanson de
Kent
J'aurais préféré une chanson d'amour
Sans un mot déplacé toute en détours
Baignée d'insouciance et sourire en fleur
Mais j'ai comme un haut-le-coeur
J'aime un pays qui a le PAF tout ramolli
Dans ce pays y'a des chanteurs pour l'Arménie
Mais y'a surtout un paquet de béni-oui-oui
Et quand ça chie on n'est pas beaucoup dans l'maquis
J'aime un pays pour la liberté d'expression
À condition que ça puisse rapporter des ronds
Tout est permis de Jean-Marie à Khomeny
Aussi tant pis pour ceux qui croient à tout c'qu'on dit
J'aurais préféré une chanson d'amour
Sans un mot déplacé toute en détours
Baignée d'insouciance et sourire en fleur
Mais j'ai comme un haut-le-coeur
J'aime un pays où tout le monde a la parole
Surtout les jeunes qui aiment bien le rock n'roll
Celui qui brille celui qui mousse et fait des bulles
Belle jeunesse qui rit quand on l'encule
J'aime ce pays j'y peux rien c'est dans ma nature
Je dis tout ça pour faire le malin ça c'est sûr
Tant pis pour moi si après ça on est en brouille
Mais mon amour tu sauras qu'au moins j'ai les boules
J'aime ce pays j'y peux rien c'est dans ma nature
J'aime un pays
J'aime ce pays j'y peux rien c'est dans ma nature
J'aime un pays
J'aime ce pays j'y peux rien c'est dans ma nature
J'aime un pays
L'avenir Est Un Long Passé
Chanson de
Manau
Une pupille noire, entourée de blanc
Le visage fatigué braqué sur un lieutenant
L'ordre, sera donné dans quelques instants
Deuxième assaut de la journée et Marcel attend
Il a placé au bout de son fusil une baillonnette pour lutter contre une mitraillette de calibre 12.7
Près de sa tranchée, placés à 20 ou 30 mètres, la guerre des bouchers, nous sommes en 1917
Tant de journées qu'il est là
À voir tomber des âmes
Tant de journées déjà passées sur le chemin des dames
Marcel sent, que la fin a sonné
Au fond de sa tranchée ses mains se sont mises à trembler
L'odeur de la mort, se fait sentir, il n'y aura pas de corps à corps, il sent qu'il va bientôt mourir
Comment un homme peut-il accepter d'aller au combat
Et quand il sent au fond de lui qu'il ne reviendra pas
L'homme est-il un animal
Comme à cette époque le mal, est déjà caporal
La main du lieutenant doucement vers le ciel s'est levée
La suite, l'avenir est un long passé
Passé
L'avenir est un long passé
Passé
L'avenir est un long passé
Une pupille noire, entourée de blanc
Le visage ciré, son regard est terrifiant
Placés, à quelques pas de là, des allemands
1944 Jean-Marc est un résistant
Il a eu pour mission de faire sauter un chemin de fer
Lui qui n'est pas homme d'action est devenu maître de guerre
Après le cyclone, qui frappa sa mère et son père, d'une étoile jaune, idée venue droit de l'enfer
Tant d'années passées, à prendre la fuite
Tant de journées consacrées à lutter contre l'antisémite
Jean-Marc sait, qu'il n'a plus de recours
Le câble qu'il a placé pour faire sauter le train est bien trop court
La mort se fait sentir, mais il n'a pas de remords comment le définir
C'est la nature de l'homme qui l'a poussé à être comme ça
Se sacrifier pour une idée, je crois qu'on ne résiste pas
Le mal, est maintenant général, de toutes les forces armées occultes de la mauvaise époque de l'Allemagne
Au loin le train s'approche et l'on peut distinguer sa fumée
La suite, l'avenir est un long passé
Passé
L'avenir est un long passé
Passé
L'avenir est un long passé
Une pupille noire, entourée de blanc
C'est ce que je peux voir devant la glace à présent
Je viens, de me lever, il y a quelques instants
C'est difficile à dire à fond ce que je ressens
Après la nuit que j'ai passé dur à été mon réveil
À tout ce que j'ai pu penser avant de trouver le sommeil
À toutes ces idées, qui m'ont causé que des problèmes
La réalité et toutes ces images de haine
Tant d'années passées, à essayer d'oublier
Tant de journées cumulées et doucement il s'est installé
Je me suis posé ce matin la question
Est-ce que tout recommence avons-nous perdu la raison
Car j'ai vu le mal qui doucement s'installe sans aucune morale
Passer à la télé pour lui est devenu normal
Comme à chaque fois, avec un nouveau nom
Après le nom d'Hitler, j'ai entendu le nom du front
Et si l'avenir est un long passé, je vous demande maintenant ce que vous en pensez
Comme Marcel et Jean-Marc ma vie est-elle tracée
La suite, l'avenir est-il un long passé
Je vous demande ce que vous en pensez
Verrai-je un jour le mal à l'Élysée
La France est-elle en train de s'enliser
L'avenir est-il un long passé
Préparez vos fusils et créez vos milices
Nostalgiques du tir et chasseurs sans gibiers
"Des fois que des loubards viendraient dans le quartier"
Vivez votre penchant, soyez de la police...
A l'abri des volets de vos pavillons tristes
Meublez vos insomnies jusqu'au jour incertain
Car la rue est peuplée de sombres anarchistes,
De noirs, de portugais et de nord-africains...
Vous, vous êtes français, français à part entière
Même anciens combattants et parfois résistants
Et cet obscur chemin de torture et de sang
"Certains le referait s'il était à refaire"...
Vous avez mérité avant le dernier souffle
De vivre dans le calme et la tranquillité
D'endosser vos gilets, de chausser vos pantoufles
Et de fermer les yeux sur la réalité...
Mais la réalité déferle à votre porte
Vous ne comprenez rien à sa vague rumeur
Et vous confondez tout, parfois vous avez peur
D'un signe avant-coureur que le vent vous apporte...
Vous percevez des pleurs et des cris de souffrance
Des chants liberté, l'écho d'un attentat
Vous pensez que la guerre est encore loin de France
Et vous faites confiance à votre chef d'état...
"Étudiants et voyous c'est bien la même engeance!"
C'est écrit noir sur blanc, dans votre quotidien
Faites dresser des murs et dressez votre chien
Pensez dès maintenant à votre auto-défense...
Et quand des jeunes gens défilent en cortège
Toujours on vous les peint veules et fainéants
Alors vous les reniez, vous tombez dans ce piège
En oubliant qu'ils sont enfants de vos enfants...
Ils savent mieux que nous, de quoi le monde crève
Que le temps des robots vient à pas de géants
Qu'on sacrifie l'Esprie au profit de l'argent
Comme on tue la nature, la joie et le rêve...
Préparez vos fusils et créez vos milices
Nostalgiques du tir et chasseurs sans gibiers
"Des fois que des loubards viendraient dans le quartier"
Suivez votre penchant, soyez de la police...