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na0-le-vrai (clôturé)
il y a 5 ans
Le cinquante millième rond-point français porte désormais le nom de :
Le rond-point de la Fâcheuse.
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lumierevive (clôturé)
il y a 5 ans
Citation de na0-le-vrai
Le cinquante millième rond-point français porte désormais le nom de :
Le rond-point de la Fâcheuse.
Allons allons c'est pas parce que ta cruche prend l'eau à chaque inter qu'il te faut déprimé .....!!
Allons rigole ..... ha ha ha ha ha ......
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na0-le-vrai (clôturé)
il y a 5 ans
Quelle belle plume les Lumières.
Bravo pour ce texte : Entre Elle et Lui.
Vous devriez Vous rapprocher de la collection Arlequin.
Modifié il y a 5 ans, le lundi 3 juin 2019 à 20:00
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na0-le-vrai (clôturé)
il y a 5 ans
Depuis toujours, Lapie avait rêvé d'avoir une aventure avec un Italien qui aurait eu la beauté sèche et tourmentée de Gian Maria Volonte, l'élégance nonchalante de Marcello Mastroianni, la créativité de Fellini, la culture et le raffinement de Visconti...
De temps en temps, la nuit, cet homme lui apparaissait en songe.
Leurs rencontres nocturnes prenaient parfois une tournure si précisément érotique qu'elle s'éveillait en proie à un plaisir intense et délicieux.
Elle savourait alors ce moment avant de sombrer à nouveau dans le confort d'un sommeil béat, comme ce Montaigne qui, pour en vérifier le bien-être, se faisait éveiller en pleine nuit par quelques musiciens mandés à son chevet.
Ainsi, Lapie avait-elle trompé, certaines nuits, les hommes de sa vie avec cet amant virtuel, ce sans la moindre culpabilité.
Jusqu'à présent, ses compagnonnages successifs ne l'avaient guère comblée.
Bertrand était fiable, solide, mais elle avait fini par s'ennuyer.
Pierre ? Son successeur ?
Il était drôle, cultivé, entreprenant en différents domaines, trop auprès des femmes.
Malgré ses déboires amoureux, son naturel épicurien la poussait à repartir, toujours avec optimisme et curiosité, vers de nouvelles aventures...
L'Italie était son réconfort, son soleil intérieur.
Maintes fois, elle avait séjourné à Venise, en Toscane ou en Sicile, sans que jamais, son fantasme ne soit devenu réalité. Pas la plus petite ébauche de rapprochement avec un uomo transalpino.
Peut-être était-ce dû à la beauté des Italiennes, à leur féminité triomphante et sans complexe ?
Pourtant, Lapie avait une jolie silhouette, un corps pulpeux, une peau veloutée qu'on avait envie de toucher et de caresser.
Sa longue chevelure châtain, aux reflets roux, accompagnait ses mouvements vifs et souples.
Elle avait une jolie nuque, dégagée des épaules.
Sa démarche était sûre et gracieuse.
La nature l'avait ainsi faite qu'elle souriait souvent, plus souvent en tous cas, que la plupart de ses contemporains parisiens.
Un air avenant, une joie de vivre, un charme dont elle ignorait la réalité attiraient les hommes.
Mais les relations de Lapie avec ceux - ci ne duraient guère.
Ce qui les intéressait, c'était surtout de goûter ce joli fruit, de l'entamer, y planter les dents pour en éprouver le pouvoir et la résistance.
Ils cherchaient éventuellement à lui démontrer qu'elle n'avait pas autant de raisons d'être heureuse sur cette terre.
Ce comportement ne lui avait pas échappé. Il est certainement plus difficile de se forger une manière de bonheur que d'afficher une attitude cynique et un pessimisme bon teint, bon chic bon genre !
Déçus de ne pas l'avoir convertie, ces esprits chagrins se désintéressaient d'elle.
Seule l'enveloppe leur avait importé et les avait, pour un temps, écartés de leurs sombres pensées.
Ils s'étaient sentis flattés d'avoir cette jolie femme à leur bras, mais ils fuyaient un bien-être superficiel qui ne pouvait être l'apanage que d'idiots, et de petits bourgeois.
Leurs activités étaient toujours beaucoup plus importantes que sa profession : professeur de lettres dans un lycée où il était encore possible d'enseigner.
"Ce n'est pas un métier, on est tout le temps en vacances".
Ainsi que de ses quelques talents.
Elle chantait des vieux blues, des chansons françaises, des Lieder...
Elle dessinait et cousait ses propres vêtements avec un goût et une fantaisie très personnels, assemblait des étoffes chatoyantes qu'elle dénichait dans des magasins de tissus, au pied de la butte Montmartre, pour égayer l'hiver et résister à la mode, grise et misérabiliste.
Elle avait une érudition certaine dans le domaine du cinéma.
Elle ne comprenait pas pourquoi les hommes étaient si attirés par le corps féminin.
Ainsi les trouvait-elle souvent enfantins et idolâtres.
Elle avait beau ne pas être une oie blanche, elle ne pensait pas être l'objet sexuel de leurs désirs.
Cela lui avait souvent joué des tours, et donnait lieu à des quiproquos et des malentendus qui la blessaient.
Elle en devenait moins gaie.
Modifié il y a 5 ans, le lundi 3 juin 2019 à 20:14
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loreen78 (clôturé)
il y a 5 ans
rires!
j'a-dore!
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loreen78 (clôturé)
il y a 5 ans
Citation de na0-le-vrai
Quelle belle plume les Lumières.
Bravo pour ce texte : Entre Elle et Lui.
Vous devriez Vous rapprocher de la collection Arlequin.
c'est ça!
c'est exactement ce que j'ai pensé : roman à l'eau de rose pseudo-érotique
(bien que n'ayant lu que 3 ou 4 lignes parce que faut pas déc' non plus!)
Modifié il y a 5 ans, le lundi 3 juin 2019 à 20:21
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loreen78 (clôturé)
il y a 5 ans
Citation de na0-le-vrai
Depuis toujours, Lapie avait rêvé d'avoir une aventure avec un Italien qui aurait eu la beauté sèche et tourmentée de Gian Maria Volonte, l'élégance nonchalante de Marcello Mastroianni, la créativité de Fellini, la culture et le raffinement de Visconti...
De temps en temps, la nuit, cet homme lui apparaissait en songe.
Leurs rencontres nocturnes prenaient parfois une tournure si précisément érotique qu'elle s'éveillait en proie à un plaisir intense et délicieux.
Elle savourait alors ce moment avant de sombrer à nouveau dans le confort d'un sommeil béat, comme ce Montaigne qui, pour en vérifier le bien-être, se faisait éveiller en pleine nuit par quelques musiciens mandés à son chevet.
Ainsi, Lapie avait-elle trompé, certaines nuits, les hommes de sa vie avec cet amant virtuel, ce sans la moindre culpabilité.
Jusqu'à présent, ses compagnonnages successifs ne l'avaient guère comblée.
Bertrand était fiable, solide, mais elle avait fini par s'ennuyer.
Pierre ? Son successeur ?
Il était drôle, cultivé, entreprenant en différents domaines, trop auprès des femmes.
Malgré ses déboires amoureux, son naturel épicurien la poussait à repartir, toujours avec optimisme et curiosité, vers de nouvelles aventures...
L'Italie était son réconfort, son soleil intérieur.
Maintes fois, elle avait séjourné à Venise, en Toscane ou en Sicile, sans que jamais, son fantasme ne soit devenu réalité. Pas la plus petite ébauche de rapprochement avec un uomo transalpino.
Peut-être était-ce dû à la beauté des Italiennes, à leur féminité triomphante et sans complexe ?
Pourtant, Lapie avait une jolie silhouette, un corps pulpeux, une peau veloutée qu'on avait envie de toucher et de caresser.
Sa longue chevelure châtain, aux reflets roux, accompagnait ses mouvements vifs et souples.
Elle avait une jolie nuque, dégagée des épaules.
Sa démarche était sûre et gracieuse.
La nature l'avait ainsi faite qu'elle souriait souvent, plus souvent en tous cas, que la plupart de ses contemporains parisiens.
Un air avenant, une joie de vivre, un charme dont elle ignorait la réalité attiraient les hommes.
Mais les relations de Lapie avec ceux - ci ne duraient guère.
Ce qui les intéressait, c'était surtout de goûter ce joli fruit, de l'entamer, y planter les dents pour en éprouver le pouvoir et la résistance.
Ils cherchaient éventuellement à lui démontrer qu'elle n'avait pas autant de raisons d'être heureuse sur cette terre.
Ce comportement ne lui avait pas échappé. Il est certainement plus difficile de se forger une manière de bonheur que d'afficher une attitude cynique et un pessimisme bon teint, bon chic bon genre !
Déçus de ne pas l'avoir convertie, ces esprits chagrins se désintéressaient d'elle.
Seule l'enveloppe leur avait importé et les avait, pour un temps, écartés de leurs sombres pensées.
Ils s'étaient sentis flattés d'avoir cette jolie femme à leur bras, mais ils fuyaient un bien-être superficiel qui ne pouvait être l'apanage que d'idiots, et de petits bourgeois.
Leurs activités étaient toujours beaucoup plus importantes que sa profession : professeur de lettres dans un lycée où il était encore possible d'enseigner.
"Ce n'est pas un métier, on est tout le temps en vacances".
Ainsi que de ses quelques talents.
Elle chantait des vieux blues, des chansons françaises, des Lieder...
Elle dessinait et cousait ses propres vêtements avec un goût et une fantaisie très personnels, assemblait des étoffes chatoyantes qu'elle dénichait dans des magasins de tissus, au pied de la butte Montmartre, pour égayer l'hiver et résister à la mode, grise et misérabiliste.
Elle avait une érudition certaine dans le domaine du cinéma.
Elle ne comprenait pas pourquoi les hommes étaient si attirés par le corps féminin.
Ainsi les trouvait-elle souvent enfantins et idolâtres.
Elle avait beau ne pas être une oie blanche, elle ne pensait pas être l'objet sexuel de leurs désirs.
Cela lui avait souvent joué des tours, et donnait lieu à des quiproquos et des malentendus qui la blessaient.
Elle en devenait moins gaie.
je dois dire, à leur décharge que tout le monde n'a pas les ressources nécessaires pour me supporter!
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na0-le-vrai (clôturé)
il y a 5 ans
Citation de loreen78
je dois dire, à leur décharge que tout le monde n'a pas les ressources nécessaires pour me supporter!
Il était inutile de le rappeler. Rires
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loreen78 (clôturé)
il y a 5 ans
Citation de na0-le-vrai
Il était inutile de le rappeler. Rires
l'actuel tient pas mal la route, pour l'instant. sourire
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na0-le-vrai (clôturé)
il y a 5 ans
Il pousse de jolis champignons sur les berges du Ruisseau...
Mais ?
Attention !
Certains sont vénéneux !
:large
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na0-le-vrai (clôturé)
il y a 5 ans
Ramener tout à Soi ?
À son nombril ?
C'est lire ce que l'on pense ?
C'est à dire tout interpréter comme étant adressé à Soi, positif ou négatif ?
Au point de ne présenter aucun intérêt.
De devenir rébarbatif.
Est-ce le résultat d'une solitude profonde, en laquelle on développe un égo paranoïaque ?
Était-on prédisposé ?
Le cultive-t-on, refusant de le considérer, pour se rassurer ?
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loreen78 (clôturé)
il y a 5 ans
Citation de na0-le-vrai
Il pousse de jolis champignons sur les berges du Ruisseau...
Mais ?
Attention !
Certains sont vénéneux !
:large
c'est qui? c'est qui?
bonjour na0
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na0-le-vrai (clôturé)
il y a 5 ans
Citation de loreen78
c'est qui? c'est qui?
bonjour na0
Ne dirait-on pas un bo( u )let déguisé en amanite ?
Modifié il y a 5 ans, le mardi 4 juin 2019 à 13:10
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loreen78 (clôturé)
il y a 5 ans
Citation de na0-le-vrai
Ne dirait-on pas un bo( u )let déguisé en amanite ?
je suis pas... un excès de blondeur avec le soleil d'hier?
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na0-le-vrai (clôturé)
il y a 5 ans
Citation de loreen78
je suis pas... un excès de blondeur avec le soleil d'hier?
Le bolet satan/le boulet.
La blondeur ?
Photo mal retouchée...
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