na0-le-vrai

Qu'est-ce qu'on rigole... Cinquième saison

il y a 5 ans
Auteur Message
Photo de na0-le-vrai
na0-le-vrai (clôturé) il y a 5 ans

Citation de duschnock Pipi-caca ?

Excellente réponse Marcel !

Bonjour ici...

Photo de na0-le-vrai
na0-le-vrai (clôturé) il y a 5 ans

Citation de loreen78 à + na0...

ne rêve pas trop de ta fée, le réveil va être difficile.


Réveillé la tête pleine de rêves...

Bonjour Loreen...

Photo de na0-le-vrai
na0-le-vrai (clôturé) il y a 5 ans

Citation de duschnock Toujours sage, le samedi.

Bordeaux, cet aprem vers 18hoo... La police balance tout-à;-coup du canon à eau sur la place de la Victoire pour clore en beauté une manif calme et bon enfant où tout le monde chantait. Pas de casse ni de feu de poubelles. Rien. Puis les FDO avancent afin de repousser les GJ vers la gare. Une bonne centaine de CRS et des dizaines de camions derrière, marchant et roulant au pas. Tout le monde recule, lentement. Soudain une petite escouade de policiers chargent et foncent dans le tas vers deux ou trois gars bien précis, ciblés. Ils les attrapent, violemment. Bagarre. Mouvement de foule. Les gens aux terrasses se lèvent d'un bloc et se mettent à gueuler contre la police tout en s'avançant vers eux, très vite. En masse. Spectateurs et badauds, je répète. Les GJ, eux, sont derrière, en déroute. Ensuite jets de gaz, etc.

Ce "soulèvement" spontané des gens qui n'étaient pas des manifestants n'a duré que quelques minutes bien sur, mais ce fut très impressionnant à voir. Quelquechose vibrait dans l'air...


Un élan...

Dont Macron devrait tenir compte.
S'il en est capable.

Photo de na0-le-vrai
na0-le-vrai (clôturé) il y a 5 ans

:large

Photo de na0-le-vrai
na0-le-vrai (clôturé) il y a 5 ans

Il paraît que si l’on marche droit vers l’horizon, on arrive au bord d’une falaise, précipice pour certains, gardienne d’une vallée contenant la clé des nombreuses énigmes de l’existence pour les autres.

J’ai marché, longuement, regardant droit devant moi, j’ai ainsi traversé la ville, remontant la grande avenue, mais l’horizon ne parut pas se rapprocher.

Las et déçu, je suis redescendu, les yeux dérivant d’un objet à un autre dans l’ombre des vitrines, me frayant mollement un passage entre touristes égarés et autochtones affairés, jusqu’à la langueur trompeuse de la terrasse d’un bar occupant la presque totalité du trottoir.

Il y a foule  !

C’est samedi.
La rue est volubile, bruyante, désordonnée.
Les passants circulent autour des tables, certains le plus naturellement, d’autres condamnés à être le centre d’intérêt du moment, la nuque raide, d’un air de dire  :

«  Vous me regardez…  ? Normal, je le vaux bien… Mais n’insistez pas  ! Je ne pourrais le supporter longtemps  !  »

Ce ne sont pas toujours les plus séduisants, mais comment ne pas les remarquer  !
Et ceux-là  ?
Pestant contre les tables et les pieds des consommateurs alors qu’ils poussent un caddie, ou halent une ribambelle de braillards, guère motivés par la sortie hebdomadaire depuis que la boule de glace promise a fondu sous un coup de langue destructeur, ou a été projetée dans le caniveau par une gifle exaspérée, résultante d’un stress mal contenu.

J’ai terminé ma bière devenue tiède, et, ai repris ma course.
Je n’ai pas eu envie de travailler aujourd’hui.

Il a fait beau, chaud, mais je me suis réveillé tard, trop tard, laissant échapper l’impulsion de l’aube.

Réveil la tête vide, avec la seule sensation d’un événement proche.
Chose difficile à préciser…
À ne pas perdre en m’enlisant dans le bourbier du quotidien.

Cruel sentiment que le pressentiment.
Vide inquiet et avide.

Ma vieille voiture m’attend patiemment sur le parking des allées, souriante, prête à m’entraîner, paisiblement, parfois avec une certaine impatience, selon son humeur, vers la colline la plus proche.

Le ronronnement du moteur, geste rectiligne à peine dévié par les irrégularités de la route, les dernières vagues de chaleur avant que jour et nuit se confondent, que l’un prenne possession du temps.

Attendrissement. Il y a longtemps que nous cheminons ensemble, complices, bravant vents et verglas, sans le moindre heurt.
Pensées émues que le saute-vent fait tourbillonner avant de les projeter sur l’asphalte.

La route longe une combe étroite, couverte d’une herbe jaunie par la sécheresse alors que l’hiver elle est parcourue, inondée par une eau qui courre gaîment.
Elle serpente, taillée dans le rocher, accompagnée d’une voix ferrée qui n’a jamais servi, vers le plateau, le causse.

La maison d’Anicet est la première que l’on voit, entourée de vignes.

Anicet, la mémoire collective ?

Le temps ne s’arrêterait pas ?

Ne dit-on pas que le temps ne s’arrête pas ?

Mais qui peut affirmer ne pas l’avoir arrêté, un instant, un jour, une nuit, une vie ?

Anicet ne sais pas trop bien.

Peut-être a-t-il ralenti sa course ?

A l’issue d’une guerre qui l’a arraché de sa terre et, à laquelle il n’a pas trouvé de sens ?

Le temps s’arrête au présent, à l’instant.

Son présent ?
Il n’a nulle envie de voir devant, ni derrière.
Pas de spéculation sur le temps !

La vie, c’est maintenant, ce matin, ce midi, ce soir et, demain matin s’il doit agir en fonction du temps, celui de la météo.

Ce qu’il sait ?

C’est ce que la terre et ses ascendants lui ont appris, plus son sens de l’observation, son expérience et une synthèse rationnelle de l’ensemble.

Il y a un téléviseur chez Anicet, pour suivre d’un œil distrait l’actualité et la météo, rien de plus.
Et, avec un minimum de recul. Anicet a ses prévisions.

« Té, regarde les étoiles ce soir. Demain, fera bel temps ! Mes… Poria gelar lo matin… »

Ici, chez Anicet, on a l’impression que chaque chose est à sa place, immuable depuis de nombreuses années.

On se lève, mange, se couche à la même heure.

En fait, la vie d’Anicet est dehors, sur sa terre, avec ses vaches ou dans son chais.
Son heure ? C’est celle du soleil.
Anicet n’a jamais voyagé, sauf pour faire cette guerre qui a laissé une blessure en lui.

« On ne peut pas partir lorsqu’on a des bêtes.
Et puis, tu sais, je voyage sur ma colline, je vois à 15 km à la ronde.
Ça change tous les jours.
Ma vigne, c’est mes vacances, elle me parle, je lui parle.
Et puis, vous êtes arrivés, vous tous…
Vous venez de partout.
Vous n’êtes pas de la terre, vous êtes des nouveaux…
Avec chacun son histoire.»

Il n’y a pas de notion de production, de rentabilité, de gain chez Anicet.
Pour quoi faire ?

« Tout ce qu’il faut pour vivre et pas plus.
Mais !
Que ce soit bon, pas de la chimie ! »

Anicet ?

C’est une senteur d’antan.
Un cliché pour les nouveaux qui réalisent rapidement qu’il représente la mémoire collective, fragile d’une civilisation qui disparaît, que quelques irréductibles entretiennent encore.

Photo de grand_duc_de_sotteville
grand_duc_de_sotteville (clôturé) il y a 5 ans

Bonjour à Toutes, un jour ordinaire à tous.

Tu nous barbes avec ta prose Na0 !

Il y a plus important !

Figure-toi que je suis arrivé hier soir devant la grotte de Lourdes.

Imagine mon émotion.

Ma première rencontre avec la Sainte Patate.

Je me suis déchaussé, brossé les dents, peigné et ?
Je suis entré.

Remarquant un pinguoin avec un tronc à la main, je lui ai demandé :

Bonjour Madame. J'ai fait un long périple pour rencontrer la Sainte Patate.
Où est-elle ?
Dois-je prendre rendrez-vous ?
Dites-lui que c'est Maximilien, Grand Duc de Sotteville.

La Sainte Patate ? Me rétorqua-t-elle.

Vous vous croyez chez Momo ?
Ce n'est pas une friterie ici !

Je suis sérieux Madame !

Moi aussi ! Me répondit-elle en me menaçant de son tronc !
Il n'existe pas de Sainte Patate !

Ben voilà Na0.
J'ai du être dupé par un Ivoirien !
Je n'ai pas envoyé d'argent et je le paie !

Photo de na0-le-vrai
na0-le-vrai (clôturé) il y a 5 ans

Bonjour Maximilien...

Je ne sais trop quoi te répondre...

Il me semble t'avoir prévenu, par rapport aux rencontres sur Internet !

Tu devrais te rapprocher de Monseigneur Duschnock.

Il doit avoir accès aux livres de son diocèse et pourra confirmer ou pas l'existence de la Sainte Patate.

Modifié il y a 5 ans, le dimanche 14 avril 2019 à 11:28

Photo de grand_duc_de_sotteville
grand_duc_de_sotteville (clôturé) il y a 5 ans

Citation de na0-le-vrai Bonjour Maximilien...

Je ne sais trop quoi te répondre...

Il me semble t'avoir prévenu, par rapport aux rencontres sur Internet !

Tu devrais te rapprocher de Monseigneur Duschnock.

Il doit avoir accès aux livres de son diocèse et pourra confirmer ou pas l'existence de la Sainte Patate.


Merci Na0.

Je le fais de suite.
On m'a dit qu'il est de bon humeur le dimanche.

Photo de na0-le-vrai
na0-le-vrai (clôturé) il y a 5 ans

Citation de grand_duc_de_sotteville Merci Na0.

Je le fais de suite.
On m'a dit qu'il est de bon humeur le dimanche.


Oui.

Casser du CRS le samedi le détend.

Photo de loreen78
loreen78 (clôturé) il y a 5 ans

Citation de grand_duc_de_sotteville Merci Na0.

Je le fais de suite.
On m'a dit qu'il est de bon humeur le dimanche.


on t'a menti!
il n'est jamais de bonne humeur!

Modifié il y a 5 ans, le dimanche 14 avril 2019 à 14:24

Photo de loreen78
loreen78 (clôturé) il y a 5 ans

Citation de grand_duc_de_sotteville Bonjour à Toutes, un jour ordinaire à tous.

Tu nous barbes avec ta prose Na0 !

Il y a plus important !

Figure-toi que je suis arrivé hier soir devant la grotte de Lourdes.

Imagine mon émotion.

Ma première rencontre avec la Sainte Patate.

Je me suis déchaussé, brossé les dents, peigné et ?
Je suis entré.

Remarquant un pinguoin avec un tronc à la main, je lui ai demandé :

Bonjour Madame. J'ai fait un long périple pour rencontrer la Sainte Patate.
Où est-elle ?
Dois-je prendre rendrez-vous ?
Dites-lui que c'est Maximilien, Grand Duc de Sotteville.

La Sainte Patate ? Me rétorqua-t-elle.

Vous vous croyez chez Momo ?
Ce n'est pas une friterie ici !

Je suis sérieux Madame !

Moi aussi ! Me répondit-elle en me menaçant de son tronc !
Il n'existe pas de Sainte Patate !

Ben voilà Na0.
J'ai du être dupé par un Ivoirien !
Je n'ai pas envoyé d'argent et je le paie !


comme si elle avait l'air d'une sainte, notre patate!

Photo de duschnock
duschnock il y a 5 ans

Citation de na0-le-vrai Excellente réponse Marcel !

Bonjour ici...


J'avais d'abord pensé à "harmonie"...
Et puis je m'suis dit que ça sentait trop bon pour être vrai et que ça ne puait pas assez mauvais !

Photo de duschnock
duschnock il y a 5 ans

Citation de loreen78 on t'a menti!
il n'est jamais de bonne humeur!


Comme dirait un célèbre humoriste franco-camerounais (et controversé) :
"quand on grimpe au cocotier, mieux vaut avoir le cul propre".

Photo de duschnock
duschnock il y a 5 ans

Citation de na0-le-vrai Un élan...

Dont Macron devrait tenir compte.
S'il en est capable.


Un élan ?
Pour les initiés :



Il n'en semble pas capable ou plutôt n'en a pas les moyens ni le pouvoir, et encore moins la volonté ou le courage...

Photo de julienne56
julienne56 (clôturé) il y a 5 ans




Un passage rapide pour bizouiller qui veut bien
;-)


Participants

Photo de duschnock Photo de blaze4579 Photo de iseult Photo de peyrac75 Photo de birdfree Photo de tess1 Photo de tortue-punk Photo de arthur_rambo Photo de willsmith4 Photo de takkiine Photo de valentin14vanves Photo de fouthese Photo de lariebambelle Photo de marsubibi380 Photo de schnockdu Photo de lady_voir Photo de cheyanawild Photo de may-lyn Photo de gurgle Photo de sim-camille Photo de mephilto Photo de cousin-hubert Photo de l.l.a Photo de tocalf