Chacun y va de sa petite anecdote !
Brodée ou pas...
Mais, jamais négative, sinon, on ne sera pas invité lors des prochains étalages d'indécence et de sensiblerie...
S'il vous plaît !!!
Lors de mon envolée vers le paradis des forumeurs, taisez-vous ! Merci. Na0.
Citation de na0-le-vrai
Il y a de la racaille qui se prend pour une encyclopédie et des gens qui se prennent pour l'élite qui se conduisent comme de la racaille.
t'es toujours aussi....
mono corde..?
dans ta vie...aussi ?
ou tu penses ici...
et par là...
faire figure de sagesse...?
salut l'nao..
Modifié il y a 6 ans, le mardi 2 octobre 2018 à 22:20
Citation de na0-le-vrai
Charles Aznavour est décédé.
La semaine dernière, c'était Marcel Du Schnock.
Son départ a généré moins de commentaires...
Chacun y va de sa petite anecdote !
Brodée ou pas...
Mais, jamais négative, sinon, on ne sera pas invité lors des prochains étalages d'indécence et de sensiblerie...
S'il vous plaît !!!
Lors de mon envolée vers le paradis des forumeurs, taisez-vous ! Merci. Na0.
Une question ? Une réponse !
[QUESTION-RÉPONSE] notre nouvelle émission à la con, pour les connes et pour les cons.
Attention, générique.
Aujourd’hui, la vraie fausse mort de « Marcel Du Schnock » :
fake-news ou suicide-raté volontaire ?
Un reportage de notre envoyé spécial sur place, Na0, en direct-live du forum de Smail.
– Allô ? oui. Bon, alors ici comme on s’en doute, l’atmosphère est lourde et le silence pesant. Il règne une sorte d’ambiance de post-catastrophe nucléaire ou apocalyptique, d'après tsunami, ou tout simplement comme si le ciel leur était tombé sur la tête. Personne ne parle ni ne dit rien, eh oui, on n’ ose plus poster de peur de déranger ou même profaner cet instant de recueillement collectif, de mémoire, de communion comme on dit, hein, puisque désormais le temps est au souvenir et au regret de la perte de ce forumeur disparu. Qui était-il ? Pourquoi et comment en est-il arrivé là, je veux dire, qu’est-ce qui fait qu’il a échoué ici, dans cet endroit ? Hum. Bon, je vais donc essayer d’interviewer un témoin, ou deux peut-être. Madame, madame s’il vous plaît, merci, que pourriez-vous nous direuh sur cet individ... Aah. Beuh, behh. Bon, ben elle est partie. Euh. Comme vous le voyez, les gens sont saisis, alors soit de peur de parler et dire n'importe quoi, ou soit de froid, je ne sais pas, mais ils se taisent en tout cas. Les langues sont liées. Les doigts crispés, recroquevillés sur leur clavier, un doigt sur la touche F5. Il semble aussi que les cons soient gelés, et les connes frigides, euh non, frigorifiées, oui pardon. Et puis euh, ah, ben tiens, alors, vous monsieur, hep, siouplé. Non ? Ah, ben non. Tant pis. Un autre alors. Meu-monsieur là, tiens, bonjour, est-ce queuh, euh, ce duschn… Ahh. Non, décidément. Lui aussi, il est parti sans même un mot, pas un regard. Oui vraiment, ici le poids du départ de ce membre est en train d’écraser de son lourd couvercleuh, pesant, toute une petite communauté soudée entre elle jusqu’à aujourd’hui, celle des smailiens et des smailiennes, et qui semble à présent se disloquer, s'entredéchirer, comme s'il s'agissait là d'un terrible secret à cacher, un meurtre ou un assassinat collectif peut-être, va savoir, et en effet, c’est un site internet au complet qui semble fondre et couler petit à petit ou sombrer lentement, comme attiré inexorablement vers les bas-fonds de cette affreuse et vilaine marmite en fonte qu’est l’oubli, là où tout semble hélas devoir se finir et se dissoudre enfin, dans une sorte de noir absolu, dense, un fondu enchaîné déprimant sur toile de fond bleu-nuit ou d’ennui profond, disparaissant tout -à- coup dans un définitif trou sans fond ni fin, vide, le néant total et irréversible du grand rien ou du divin tout qui manitou, troulala-itou, ohla, pardon, excusez-moi, je ne sais plus bien ce que je dis tant l’émotion m’étreint, je sue et suis en nage – qu’est-ce qui m’arrive, je divague soudain, ça déraille, je ruisselle de partout, hé bé, ça me, ça colle au fond, je... euh. Coupez. On la refait, parce que là, hein. A-allô, les studios ? Oui, non, désolé, ça va mieux, euh. Juste une seconde, merci, je reprends mes esprits. Voilà, c’est donc ici à un effacement de tous les comptes que nous assistons ainsi qu'à une remise à zéro de toutes les pendules à l’heure et à niveau. Hein ? Non rien, je-euh. Je pourrais, non, on pourrait même dire que ça pue, oui, enfin non, quoique si, aussi, et que ça sent non seulement l’œuf pourri et le beurre rance ou le vieux frometon tout moisi, mais bel et bien aussi la pourriture, euh non, la moisissure, non plus, ah oui, la fermeture voilà, oui, une fermeture brutale et soudaine qui, qui, telle que celle d’une vieille boîte à camembert pleine de vers et d'étrons virtuels, marrons clairs, d'asticots jaunâtres et de petites mouches virevoltantes, vertes et bleues, n’aurait jamais dû ouvrir ni même s’exprimer au grand air, au grand jour ou à ciel ouvert ! C'est beau, non ? Enfin bref, cette fois je crois que c’est vraiment foutu pour tout le monde, pour moi comme pour le journalisme et le grand reportage. Bon, voilà. Fin de l’histoire. Stop, j’arrête là. Terminé.
À vous Paris, moi je rends l’antenne.
– Merci, mon cher Na0. On n’en saura pas plus, mais bon, c’est également ça aujourd’hui, euh, l’information dans notre beau pays de France, n’est-ce pas. Toujours à la pointe et au sommet de l’iceberg, tout en surface et en toute transparence. Pourquoi creuser et se fatiguer alors que tout le monde s’en fout ! Pas vrai ?
Bon, ben allez, envoyez la pub...
Modifié il y a 6 ans, le mercredi 3 octobre 2018 à 10:57