récapitulation de posts précédents, concernant de près ou de loin l'élevage :
Les vaches ? Certes, elles émettent du méthane .. mais comme tous les animaux,, surtout les mammifères !
On oublie que les vaches ne sont pas les seuls bovins sur Terre.
Alors ? faut-il condamner à morts : les gnous ? les Zébus ? les Bisons ? les buffles ? les yacks ?
Sans parler de tous les autres d'animaux d'élevages ou libres ( si si, ça existe encore, Dieu merci, des animaux libres, sur terre) :
Les chèvres, porcs, moutons, chevaux, etc ..
Faut-il oublier que, parallèlement au méthane, il donne plein de fumer, engrais organique d'excellence, qui redonne à la tere les éléments qu'on lui a pris ... et qui est plus efficace que les engrais chimiques
(au demeurant, on peut amender la terre, selon sa nature, avec de simples coquilles d’œufs broyées, par exemple)
Rien ne doit se perdre, pas même une arête de poisson, qui a aussi son utilité .. comme engrais !
Le tout étant de trouver un système de collecte respectueux..
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http://www.smail.fr/forums/topic,11340-solutions_locales_pour_un_desordre_globa.html?start=0
Voila : ça a un rapport avec la demande de ce Post
ainsi que cela :
http://www.smail.fr/forums/topic,17930-le_bois_de_chauffage.html
et :
http://www.smail.fr/forums/topic,12523-artificialisation_des_terres___article_t.html
http://www.smail.fr/forums/topic,12365-les_amandiers_en_perte_de_vitesse___a_fa.html
http://www.smail.fr/forums/topic,18228-recolteuse_de_salades___genial.html
http://www.smail.fr/forums/topic,18156-soins_aux_ulceres.html
(non, ça, c'est hors sujet, mais utile quand même, pour rappel )
http://www.smail.fr/forums/topic,7470-pourquoi_les_mers_et_les_oceans_sont_sal.html
http://www.smail.fr/forums/topic,19165-la_couche_drozone_en_bonne_remission.html
ommes_nous_trop_nombreux_sur_notre_plan.html" target="_blank">ommes_nous_trop_nombreux_sur_notre_plan.html" target="_blank">http://www.smail.fr/forums/topic,1553ommes_nous_trop_nombreux_sur_notre_plan.html
http://www.smail.fr/forums/topic,11207-ogm___lreurope_ne_doit_pas_reduire_a_nea.html
http://www.smail.fr/forums/topic,10457-les_grands_fonds_marins_souilles_par_les.html
http://www.smail.fr/forums/topic,9835-semences__ogm_et_chaine_alimentaire___le.html
http://www.smail.fr/forums/topic,9406-contribution_critique_pour_prevenir_la_d.html
(sans aucun rapport, mais bon texte)
http://www.smail.fr/forums/topic,9372-enfouissement_des_dechets_a_bure_r_un_pr.html
déjà d'actualité .. )
http://www.smail.fr/forums/topic,9329-le_guetteur_r_le_guide_abeilles__pestici.html
(abeilles et pesticides)
http://www.smail.fr/forums/topic,9324-exclusion_des_semences_de_ferme_de_la_lo.html
http://www.smail.fr/forums/topic,9169-baisse_des_efffectifs_de_fonctionnaires_.html
(emplois et chomage)
http://www.smail.fr/forums/topic,9151-une_petition_signee_par_30_000_personnes.html
sur le nucléaire
http://www.smail.fr/forums/topic,8178-oeufs_vente_directe__.html
(oeufs en vente directe)
http://www.smail.fr/forums/topic,8120-sites_sur_l_agriculture_et_ses_emplois__.html
à suivre ....
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Dégradation mondiale des terres
( si vous préférez, je puis retirer le texte, et ne laisser que le lien, car c'est vrai que le texte est long)
http://mots-agronomie.inra.fr/mots-agronomie.fr/index.php/D%C3%A9gradation_mondiale_des_terres_:_comment_l%27%C3%A9valuer_%3F
Dégradation mondiale des terres : comment l'évaluer ?
Auteurs : Pierre Brabant et Claude Cheverry
Avertissements
Cet article présente le point de vue de spécialistes du sol.
Introduction
Le phénomène de dégradation des terres (photo 1) est perçu depuis très longtemps par l'homme comme un danger majeur pour sa survie.
Plus de mille ans avant notre ère, les agriculteurs de la Basse Mésopotamie ont ainsi vu certaines de leurs terres, [[irrigation|irriguées] et fertiles, devenir progressivement stériles par suite de leur salinisation.
Les Grecs de l'antiquité avaient une perception claire des ravages causés par l'érosion hydrique.
Plus récemment, en 1934, les Américains ont été traumatisés par le « dust bowl », phénomène d'érosion éolienne qui a dévasté les plaines du centre de leur pays.
Depuis le milieu des années 1970, les instances internationales, les agences de l'ONU en particulier (avec la FAO en première ligne) se sont mobilisées sur ce problème de la dégradation des terres et de son évaluation.
Le problème reste d'actualité.
À l'échelle planétaire les ressources en terres utilisables pour les besoins de l'homme sont limitées, alors même que les fonctions dévolues à ces terres se sont diversifiées, constituant autant de défis à relever : saurons-nous conserver la grande richesse de ressources génétiques, encore très mal connues, qu'hébergent les sols ?
Les sols de la planète stockeront-ils suffisamment de carbone pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique prévu par le GIEC ?
Les superficies de terres cultivables seront-elles suffisantes pour qu'une partie significative de cette ressource puisse être consacrée à la production d'agro-énergies ?
Et surtout serons-nous en mesure de nourrir correctement les 9 milliards d'habitants que comptera la planète en 2050 ?
Vietnam, province de Lam Dong, Dalat.
Terrain bouleversé par des ravines et des ravins à cause du surpâturage et de la destruction totale de la forêt.
Au fond, la forêt protégée d'un parc naturel.
(Photo P. Brabant)
Aménagement de versants en terrasses, Vietnam
Vietnam, province de Lao Caï.
Des ethnies minoritaires du Vietnam ont aménagé des versants entiers en terrasses.
(Photo P. Brabant)
Ce dernier défi impliquera de perdre moins de nourriture lors du stockage et de la consommation, et peut être de modifier nos habitudes alimentaires. Mais il faudra aussi augmenter la production agricole de 70%.
Cela suppose un bilan aussi favorable que possible entre trois ensembles de phénomènes qui mettent en jeu la dégradation des terres :
les pertes de terres cultivables (par urbanisation, érosion, salinisation...) ;
la mise en cultures de nouvelles terres ;
l'évolution des rendements sur celles déjà cultivées : (Robert & Cheverry, 2009 ; Girard & Cheverry, 2011 ; Roudart, 2011 ; FAO, 2011).
Dans ce contexte, on peut s'étonner des paroles prononcées en 2008 par un expert de la FAO[1], pourtant l'un des meilleurs spécialistes mondiaux du sujet :
« Nous n'avons jamais pu évaluer la dégradation des terres ; encore moins évaluer les pertes qu’elle occasionne ».
Pourquoi ce pessimisme relatif ? Nos outils d'évaluation sont ils pertinents et bien utilisés ?
C'est à ce type de question que l'on tentera de répondre ici, en rappelant avec force que l'homme est certes capable de dégrader les sols, mais qu'il est aussi capable de conserver leur potentialités, sinon même de les améliorer ou de les restaurer (Protéger et Produire, FAO, Rome, 1996, 40 p.).
La création et l'entretien soigné depuis l'antiquité de terrasses sur des pentes raides dans de nombreuses régions du monde en témoigne (Photo 2). Ce volet positif de l'action de l'homme ne sera pas traité ici.
La dégradation des terres : des chiffres alarmants, mais imprécis
Les phénomènes de dégradation des terres, fréquemment évoqués dans les scénarios prédictifs tels « Agrimonde1 » (Dorin et al., 2010), et le « Millenium Assessment »[2], et récemment par la Commission Européenne (2012) porteront-ils sur des superficies considérables de terres actuellement cultivées ?
Les données, parfois alarmistes, fourmillent dans la littérature internationale.
En 2008, l'International Assessment of Agriculture Knowledge, Service and Technology for Development (IAASTD)[3] évoque ainsi 1900 Mha déjà touchés par des niveaux très élevés de dégradation. D'autres sont un peu moins pessimistes.
Le programme GLASOD (voir ci-dessous) estimait en 1990 que 910 Mha des terres de la planète étaient « modérément dégradées » et 306 « fortement dégradées ».
En 2008, la FAO signalait que 20% de toutes les terres cultivées (310 Mha), 30% des forêts et 10% des pâturages étaient frappés par le phénomène de dégradation des sols.
Le rythme annuel des dégradations auxquelles on peut s’attendre dans le futur fait lui aussi l’objet d’évaluations fort diverses. Les pertes de terres liées à leur dégradation (hors changement d’usages tels l’urbanisation) évoquées par le rapporteur spécial des Nations Unies sont de 5 à 10 Mha/an.
La plupart des experts, s’appuyant sur des données de la FAO, proposent un rythme plus faible : 3,5 Mha perdus chaque année par suite d’une productivité devenue insuffisante.
Le problème particulier des terres irriguées (couvrant aujourd’hui des superficies de l’ordre de 280 Mha) ne sera pas détaillé ici, mais les différences d’évaluation des superficies de terres dégradées chaque année, notamment par salinisation, varient elles aussi fortement.
Il serait donc prétentieux, sinon même contre productif, d’afficher des évaluations précises.
On peut seulement proposer, à titre indicatif, des ordres de grandeur :
Lors des quarante prochaines années, la perte de terres cultivées par suite d’une détérioration de leur qualité (forte baisse de productivité) serait chaque année de l’ordre de 3,5 Mha, soit environ 0,25% du capital actuel de terres cultivées (1550 Mha).
Si l'on ajoute les terres perdues par suite d’un changement d’usage et de toutes les formes de dégradation, la perte annuelle serait de l’ordre de 10 à 12 Mha, soit 0,7 à 1% du capital disponible.
Pourquoi une bonne évaluation est-elle si difficile ?
Si la notion de dégradation des terres est intuitivement compréhensible même pour un non-spécialiste, les évaluations chiffrées qui en sont faites à l’échelle planétaire divergent fortement.
La complexité du sujet et le flou des concepts rendent difficile l’établissement d’un bon bilan des lieux et la réalisation de cartes à cette échelle.
Un concept flou, et en évolution
La première difficulté tient à la langue française. Les deux termes de « terres » et de « sols » sont polysémiques et souvent considérés comme interchangeables. Un choix a été fait ici.
Le « sol » est défini comme le « produit de l’altération, du remaniement et de l’organisation des couches supérieures de la croûte terrestre sous l’action de la vie, de l’atmosphère et des échanges d’énergie qui s’y manifestent » (Lozet et Mathieu, 1990).
Le sol a donc la dimension d’un volume. Son sens est proche de celui du terme anglais soil. Le terme de terre sera employé avec un sens plus proche du terme anglais land.
Il inclut le sol tel que précédemment défini mais accorde une importance forte à la manière dont ce sol est couvert et dont l’homme le gère. La dimension de surface y est parfois considérée comme tout aussi déterminante que celle de volume.
De ce point de vue, le concept de dégradation des terres a nettement évolué depuis trente ans. En 1978, la FAO la définissait comme « le processus qui réduit la capacité actuelle et/ou potentielle des sols à produire (quantitativement ou qualitativement) ».
Il s’agit donc bien ici de dégradation des sols eux-mêmes, de diminution de leur fertilité, au sens agronomique du terme. En 1994, l'United Nation Convention to Combat Desertification (UNCCD)[4], évoquait : « une diminution ou une perte de la productivité biologique ou de la complexité de la terre ».
Le Fonds Mondial de l’Environnement donne une définition plus détaillée mais de la même veine : « Toute forme de dégradation du potentiel naturel des sols qui altère l’intégrité de l’écosystème, soit en réduisant sa productivité écologiquement durable, soit en amoindrissant sa richesse biologique originelle et sa capacité de récupération ».
En 2008 enfin, le projet LADA parle de « la capacité de la terre à produire des biens et des services écosystémiques et à assurer ses fonctions sur une période de temps pour ses bénéficiaires ».
Cette évolution est confirmée par le choix des termes en langue anglaise. En 1978, c’est le terme soil qui est employé (soil deterioration).
Depuis une vingtaine d’années, l’usage du terme land l'emporte (land degradation). Si le sol reste au cœur du problème, la dimension surfacique, c’est à dire la manière dont une portion de territoire est utilisée, prend une grande importance.
On note également l'accentuation du caractère anthropocentrique du concept. Il s'agit désormais de veiller en priorité à fournir à l'homme le plus grand nombre possible de biens et de services écosystémiques dont il a besoin, la production de nourriture venant désormais en concurrence avec d’autres usages.
Une difficulté conceptuelle surgit alors : un sol dont la fertilité agronomique a diminué est-il pour autant un sol « dégradé » quant à sa capacité à remplir d'autres fonctions, stocker davantage de carbone par exemple ?
La difficulté de prendre en compte la dimension temporelle du problème
S'intéresse-t-on aux seuls phénomènes de dégradation encore en jeu ? A ceux survenus lors d’une période historique récente ?
Uniquement à ceux où la responsabilité de l’homme est engagée ?
Pédro (2010) rappelle que « toute action, naturelle ou anthropique, qui à la surface du Globe, soit inhibe la production de plasma (constituants fins du sol), soit affecte les liens entre les différentes phases constitutives du sol, favorise la dégradation des terres.
Celle-ci est donc d’autant plus marquée que le sol est plus vulnérable, que l’action du climat est plus incisive, que la pression de l’homme est plus accentuée ou enfin que la durée d’action est plus longue. »
Les institutions internationales qui se précupent de la dégradation des terres ont pour objectif prioritaire de freiner ces tendances négatives et de restaurer les qualités des sols dégradés.
Elles semblent privilégier la période actuelle et la responsabilité de l’homme et mettent l’accent sur les tendances observées sur les dix dernières années (stabilité, accélération..).
En outre, toute dégradation doit être définie dans le temps, à partir d'un « temps zéro ». Or il n'y a pas aujourd'hui d’accord international sur le « temps zéro » précédemment évoqué, alors que les résultats de toutes les évaluations en dépendent. On pourrait envisager l'année 1950, pour trois raisons :
c’est depuis cette date que l’agriculture s’est fortement développée ; c’est aussi à cette date que la technique des photographies aériennes a commencé à être appliquée à presque tous les pays du monde. On peut donc s’y référer pour connaître plus ou moins l’état des terres à cette époque ;
c’est enfin la période qui a vu la croissance démographique s’accélérer. Accessoirement, c’est aussi le temps zéro de toute étude sur la longue durée du passé - le « Present » du Before Present (B.P.) des datations au carbone 14.
Des difficultés méthodologiques et techniques, malgré des progrès récents
La dégradation des sols est habituellement caractérisée par quatre paramètres principaux : son type, son degré, son extension et ses causes. L’évaluation des types de dégradation ne semble pas poser de problème majeur. On distingue fréquemment les types qui concernent l’érosion (hydrique ou éolienne), ceux qui concernent les manifestations physiques, chimiques ou biologiques de la dégradation, et les « autres » dont la plupart résultent d’activités humaines polluantes ou de conflits.
L’évaluation du degré de dégradation pose des problèmes plus complexes car elle dépend de la fonction du sol que l’on privilégie. Lorsque la finalité est de nourrir l’humanité, beaucoup de spécialistes considèrent que le meilleur indicateur de la dégradation est la perte de rendement de l’[espèce] cultivée principale.
Mais la relation entre dégradation du sol et perte de rendement, malgré une bibliographie abondante (voir Lal, 1998) est loin d'être simple. Des études récentes de l'IRRI sur les causes de la stagnation des rendements du riz dans les pays symboles de la révolution verte (Inde) ont ainsi montré que ces causes sont multiples, sans que le rôle propre du sol et de sa dégradation puisse être clairement identifié.
Un surcroît de fertilisation peut par exemple compenser une dégradation des sols, comme on a pu le constater récemment en Mandchourie (Nord Est de la Chine).
Une autre difficulté tient au fait que les différents types de dégradation se traduisent en général par des diminutions des rendements et par une évolution souvent défavorable des cultures possibles. Mais il y a rarement abandon total. On passe de la culture au pâturage extensif.
Les seuils de ces évolutions sont difficiles à suivre. D’autres spécialistes préfèrent donc choisir des paramètres liés au sol comme indicateurs du degré de dégradation, en privilégiant l’analyse des obstacles que rencontre une plante pour se développer correctement : difficulté d’enracinement, appauvrissement chimique, diminution de la capacité de rétention en eau. La technique du GPS apporte un plus significatif pour déterminer avec précision l'extension des zones dégradées identifiables.
Les causes directes de la dégradation des sols sont les pratiques agricoles non appropriées (culture continue sans apports d’engrais ni d’amendements, raccourcissement excessif du temps de repos des sols, irrigation mal conduite, absence de mesures de conservation des sols), la surexploitation de la végétation pour le bois de feu, le surpâturage, et, en particulier dans les pays développés, une mécanisation excessive, des pollutions diverses.
Le concept élargi de dégradation des terres conduit à accorder en outre de l’importance aux causes indirectes : pression démographique, régime foncier, éducation, traditions culturelles.
En pratique, quatre grands types de méthodes sont utilisés pour évaluer et cartographier la dégradation des sols :
Le recours aux « dires à titre d’expert », c'est-àire à des spécialistes de terrain, qui connaissent bien leur région et sont aptes à déceler les signes d’une détérioration de la qualité des sols.
Pour couvrir la planète, de nombreux experts et de coordinateurs régionaux sont ainsi mobilisés.
Ont-ils tous la même conception de ce qu’est la dégradation des sols ? Les projets récents, comme LADA, veillent à ce qu’il y ait toujours plusieurs experts confrontant leurs points de vue respectifs.
La télédétection, dont les progrès permettent de repérer des superficies de plus en plus petites révélant des signes de détérioration : érosion, salinisation par exemple.
Mais certains indicateurs, comme une diminution du taux de matière organique, ou une compaction des sols ne sont que rarement décelables sur ce type d’image. Les pollutions chimiques sont très difficiles à identifier.
L’analyse morphologique des sols. Les pédologues s’intéressent à la genèse des sols, à leur évolution, que ce soit dans le plan vertical (différenciation des sols en horizons) ou dans le plan latéral (évolution temporelle de la couverture pédologique) et se réfèrent à la taxonomie des sols qu’ils ont établie.
Chaque catégorie de sol a en effet une sensibilité et une résilience particulière vis-à-vis des différents types de dégradation.
Les pédologues accordent en outre une grande importance à la morphologie des sols, à leur « anatomie ». Un bon sol est pour eux comme un sol bien « organisé », avec une bonne porosité. La compaction sera donc fréquemment considérée comme un signe fort d’une dégradation de la qualité du sol.
La stabilité de ce bon état structural sera logiquement une qualité complémentaire. Une bonne activité biologique décelable morphologiquement, liée par exemple à l’activité de la mésofaune (vers de terre) constituera un indicateur important à leurs yeux.
Une cartographie pédologique détaillée constitue un investissement précieux, mais très consommateur de temps et d’argent.
Les analyses chimiques, physiques, biologiques, sur des échantillons de sols.
Ces dernières méthodes sont désormais sophistiquées, et assez bien standardisées à l’échelle planétaire.
La mise au point récente d’indicateurs biologiques relatifs à la microflore du sol (empreintes moléculaires, profils d’acides gras phospholipidiques..) et à la faune du sol (lombricidés, collemboles, acariens etc.) constitue un progrès important.
Mais, outre le coût de la collecte de cette batterie d’indicateurs, les incertitudes analytiques peuvent être du même ordre de grandeur que les variations temporelles que l’on espère mettre en évidence !
Deux tentatives de cartographie planétaire de la dégradation des sols ou des terres
Le programme GLASOD (Global Assessment of Human-Induced Soil Degradation)
Ce programme a été lancé en 1987 par une collaboration entre deux agences de l’ONU (UNEP et FAO) et l'International Soil Reference and Information Centre (ISRIC)[5] de Wageningen.
Il a conduit à une carte réalisée à partir de la compilation de données existantes et de quelques observations de terrain.
Les continents ont été subdivisés en régions regroupant chacune plusieurs pays.
GLASOD a mobilisé 250 spécialistes du sol et 21 coordinateurs régionaux.
La version originale (carte mondiale à l’échelle du 1/10 000 000) a été diffusée sur papier en 1991 (Oldeman et al., 1991), et ensuite numérisée.
Elle a connu une large utilisation de 2000 à 2010 à l’échelle planétaire, de manière parfois abusive.
Cinq grands types de dégradation y sont distingués : érosion hydrique ; érosion éolienne ; détériorations chimique, physique, de l’activité biologique.
La détérioration chimique est déclinée avec six rubriques : perte de nutriments ou de matière organique, salinisation, acidification, pollution, sols sulfatés acides, eutrophisation.
La détérioration physique implique, en dehors de la compaction au sens large, l’abaissement du niveau de la nappe, l’affaissement des sols organiques, l’urbanisation.
GLASOD propose pour sa carte mondiale quatre degrés de dégradation, suivant l’importance de la baisse de rendement de la culture pratiquée. Les causes directes sont celles déjà évoquées.
Ce programme ouvre également sur des paramètres qui ne touchent pas au sol lui-même (déplacements de terre, sédimentation..) ou concernent une utilisation du sol à des fins non agricoles (urbanisation).
Les suites du programme GLASOD
La carte mondiale des sols dégradés a été affinée à l'échelle régionale dans le cadre des projets Soil Degradation in South and South East Asia (ASSOD) et Soil Degradation Assessment for Central and Eastern Europe (SOVEUR).
GLASOD a également généré d'autres projets, à objectifs plus ciblés, en particulier le projet World Overview of Conservation and Technologies (WOCAT)[6], qui s'attache au problème de la conservation des sols et de l'eau.
Mais cela a également conduit l’un de ses coordinateurs (P. Brabant, coauteur de cet article) à tenter de corriger certaines lacunes du projet.
Dans sa démarche (Brabant, 2010), il distingue trois grands types de dégradation : l’érosion (hydrique, éolienne, aratoire et mécanique) ; la dégradation sensu stricto (physique, chimique ou biologique) ; les dégradations diverses (dont l’urbanisation).
Les autres indicateurs qu’il met en avant sont l’extension et le degré de la dégradation.
Baser l’indice de degré d’évolution sur la seule évaluation d’une baisse de rendement lui paraissant une opération délicate et peu sûre, il a mis en parallèle un indice basé sur les caractéristiques du sol lui-même.
Dans une première étape, des unités physiographiques sont délimitées en laboratoire, en recourant aux images satellitaires et aux différents types de cartes disponibles (géologiques, pédologiques, d’utilisation des terres).
Sur le terrain sont ensuite identifiés dans des sites tests les trois indicateurs déjà évoqués (type, extension, degré d’intensité de la dégradation).
Des indicateurs complémentaires portant sur la vitesse de dégradation, la tendance historique, les causes, la vulnérabilité des sols, les effets hors-site, peuvent être mis en œuvre.
Dans une troisième étape, de retour au laboratoire, il construit un indice synthétique à partir des trois indices principaux.
L’outil pour délimiter des unités cartographiques de l’état de dégradation des terres ainsi en place a été appliqué à l’échelle de la totalité d’un pays, le Togo (Brabant et al., 1996) ou de provinces d’un pays, le Vietnam[7].
Le programme LADA-GLADIS sur la dégradation des terres
Le projet DESERTLINKS[8] sur la désertification en région méditerranéenne a été un précurseur du projet LADA.
L’idée directrice y était de définir un indice régional de désertification à partir d’une batterie d’indices, avec des procédures statistiques.
Les causes de la désertification, la diversité des paramètres humains en jeu, la résilience des systèmes, y ont reçu une attention particulière, de même que le sol, par suite des risques liés à l’érosion.
Les fonctions du sol sont regroupées autour de quatre grandes rubriques : régulation ; production ; habitat ; information.
Dans la fonction de régulation, le paramètre « stabilité structurale » est mis en exergue en soulignant son rapport avec l’activité biologique, de même que les indicateurs des conditions de dispersion des argiles.
Les porteurs de ce projet rappellent toutefois que les "valeurs critiques" qui pourraient être définies pour un sol ne sont valables que pour une espèce cultivée donnée, et peuvent varier dans l’espace et dans le temps.
Le projet LADA a été mené par la FAO[9] avec l'appui du Fonds Mondial de l'Environnement (FME) et du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).
LADA est à l'échelon planétaire le plus important programme des années 2000 sur le thème de la dégradation des terres.
Six pays ont étroitement été impliqués : Afrique du Sud, Argentine, Chine, Cuba, Sénégal, Tunisie.
LADA dresse un état des lieux des biens et services écosystémiques fournis par les terres.
Il s’intéresse ensuite aux tendances (dégradation ou amélioration). Six biens ou services sont considérés comme majeurs : la biomasse, le sol, l’eau, la biodiversité, les aspects économiques et les aspects socioculturels. Le sol n’est donc plus qu’un objet d’attention parmi d’autres.
Dans ce type de projet, les facteurs humains jouent un rôle clef. La méthode choisie est celle intitulée DPSIR en anglais, FPEIR en français.
Les Forces motrices sont les activités pouvant causer directement ou indirectement la dégradation des terres. Les indicateurs de Pressions regroupent des activités pouvant générer directement ou indirectement une augmentation de la pression sur la terre. Ceux d’Etat reflètent les conditions de la terre ainsi que sa capacité de résilience.
Ceux d’Impacts décrivent les effets et les impacts de l’augmentation ou de la diminution de la pression. Ceux de Réponses explicitent les mécanismes mis en place par les utilisateurs des terres afin de relâcher la pression sur la terre.
Le sol peut intervenir au niveau des indicateurs d’état (types de dégradation) : salinisation, diminution des éléments nutritifs, perte de diversité biologique par exemple ; mais aussi dans les indicateurs de Pression, comme le compactage lié à la pression de l’élevage ou du machinisme.
A certaines échelles d’étude, un expert FAO, F. Berding, propose d’agréger dix paramètres afin de constituer un indicateur synthétique de la « santé » du sol.
Suivant le score réalisé, cette santé sera qualifiée de très bonne, bonne, moyenne, mauvaise.
Les dix paramètres retenus sont l’épaisseur du sol, sa structure, sa texture, la présence d’éléments grossiers, la teneur en matière organique, la compaction liée au labour, les croûtes de surface (physiques ou biologiques), les conditions d’enracinement, l’activité biologique, la sodicité.
L’ambition de concevoir des indices synthétiques est étendue à tous les paramètres de la dégradation des terres, l’objectif ultime étant de définir un indice global de la dégradation des terres.
La première étape de démarche cartographique de LADA se base sur la délimitation de Land Use Systems (LUS), fractions de territoires caractérisées par un ensemble de données biophysiques et socio-économiques, recueillies par des enquêtes mettant en jeu un grand nombre d’acteurs de terrain.
Et ce n’est qu’ensuite qu’on évalue au sein de chaque unité LUS le pourcentage concerné par la dégradation (type, intensité).
Trois cartes GLADIS (Global Land Degradation Information System) sont disponibles à l’échelle planétaire.
La première porte sur la capacité des écosystèmes à fournir des biens et services.
La deuxième sur la dégradation des terres. La troisième sur les classes de dégradation des terres.
Une présentation synthétique des résultats de LADA a été faite par Nachtergaele et al[10]
Conclusions et perspectives : comment gérer un nombre croissant d'indicateurs de la dégradation des terres ?
La dégradation des sols
Les « modes » en termes d'indicateurs de dégradation
Les grandes catégories de types de détérioration de la qualité des sols semblent établies, l’érosion gardant chez certains une place à part, prééminente, car c’est l’existence même du sol qui y est menacée.
Mais on constate qu’au cours des trente dernières années, le poids relatif des indicateurs référés à ces trois disciplines de base que sont la chimie, la physique (en y incluant la morphologie et la minéralogie) a évolué.
Dans les années 1980, la chimie était en vogue. Les indicateurs chimiques ([capacité d’échange], toxicité aluminique, forte fixation du phosphore, salinité) étaient mis en exergue.
Aujourd’hui, ce sont les indicateurs biologiques qui ont le vent en poupe, par suite des progrès récents en la matière.
Le sol est volontiers considéré comme une « usine de la vie ». La raréfaction des travailleurs de cette usine, les « ouvriers » (bactéries, champignons..), les « superviseurs » (nématodes, micro arthropodes et al.) et enfin les « architectes » (vers de terre, termites) est considérée comme l’indice d’une dégradation grave
(ec.europa.eu/environment/soil/pdf/soil_biodiversity_brochure).
Mais il paraîtrait dangereux d’accorder une importance trop exclusive à un seul de ces types d’indicateurs.
La « qualité » d’un sol est d’abord un équilibre entre des paramètres très divers, assurant par exemple un confort morphologique et biologique à la plante que l’on veut produire dans des conditions optimales.
L’évolution du taux de matière organique et celle de la densité apparente restent aux yeux de beaucoup des paramètres incontournables pour juger si la qualité du sol est en voie de détérioration ou non.
Mais toutes les matières organiques ne sont pas « bonnes », et les mesures de densité apparente sont très coûteuses, ou de précision incertaine !
Un intérêt particulier devrait être apporté dans l’avenir aux indicateurs décelant des évolutions lentes mais pernicieuses de la qualité du sol.
Rappelons ici le cas le plus spectaculaire de gains de nouvelles terres à l’échelon planétaire depuis cinquante ans, hors déforestation : la mise en culture des cerrados brésiliens.
Ces terres conquises sur la savane ont vu leur faible qualité chimique initiale (sols acides) assez facilement corrigée.
Mais leur fertilité ainsi améliorée pourrait être compromise à terme par une diminution de leur qualité physique, suite à la compaction de la couche arable. L’un des objectifs de la pratique du semis direct est d’ailleurs de limiter ce risque.
Vers une meilleure prise en compte des « effets hors-site »
Comment prendre en compte les effets hors-site ? L’érosion par l’eau et le vent entraîne des effets hors-site qui sont dus aux matériaux déplacés à une distance variable du site érodé. L’envasement des retenues de barrage est un exemple d’effet défavorable.
Mais ces effets peuvent être parfois favorables, comme le dépôt d’alluvions fertiles dans les plaines inondées et les deltas. Les dégradations physiques, chimiques, biologiques ont fréquemment des effets hors-site d’ordre socioéconomique, la migration des habitants notamment.
Des espoirs en matière de modélisation des risques de dégradation
L'exemple de l'érosion hydrique illustre l’intérêt et les limites de la modélisation.
De nombreuses expérimentations ont été menées dans le monde sur des parcelles en pente de quelques dizaines à quelques centaines de mètres carrés, simulant ainsi le phénomène à l'échelle des versants.
Des mesures avec le Césium 137 ont été effectuées. Récemment, et en particulier en Europe, des démarches de modélisation se sont développées.
Dans les arbres de décision qui ont été conçus, les données sur la sensibilité des sols à la formation d’une croûte de battance, sur l'érodibilité des sols ont été croisées avec des données sur le couvert végétal et les caractéristiques des précipitations (Le Bissonnais et al., 2004).
Les modèles élaborés font notamment appel à des modèles numériques de terrain aux résolutions de plus en plus affinées (250m, 50m, voire même 20m).
De très belles cartes ont été tracées. Mais comment valider ces modèles ? On peut certes interroger des fichiers de déclaration des catastrophes naturelles.
Mais tous les sédiments érodés ne créent pas des dégâts, car une partie peut être piégée dans des situations intermédiaires. Cette approche des risques, l’aléa érosion, constitue néanmoins un excellent moyen pour responsabiliser l’homme et lui éviter de passer du risque à la réalité !
La dégradation des terres
Donner une définition de la dégradation des terres n’a rien d’évident. Un exemple illustrera cette difficulté. Dans le nord du Mozambique la zone était infestée de mines antipersonnel qui ne sont retirées que très progressivement.
Le terrain est abandonné, même pour la recherche de bois de feu, à cause des risques encourus. Pendant ce temps le sol se bonifie par un repos naturel forcé.
Cette terre doit-elle être considérée comme « dégradée » ? Des actions de l’homme très diverses peuvent survenir : l’urbanisation bien entendu, mais aussi des exploitations minières à ciel ouvert, des guerres, des pollutions accidentelles par des produits radioactifs (Tchernobyl, Fukushima) et la liste est longue.
Dans les projets s’attachant à la dégradation des terres dans le sens le plus large du terme, la prise en compte des causes indirectes de la dégradation (pression démographique, régime foncier, éducation, traditions culturelles) s’impose.
Dans ce contexte, le rôle des spécialistes des sciences humaines devient déterminant.
Cette approche a certes l’intérêt de mettre en évidence toutes les facettes de la responsabilité de l’homme dans le phénomène de dégradation, mais elle conduit à un très grand nombre d’indicateurs.
Le recueil par une multitude d’enquêteurs puis la synthèse de ces indicateurs met en jeu une batterie d’indices intermédiaires.
L ’ o p é r ation s’avère très lourde, et sa « traçabilité » difficile. On peut par ailleurs se demander si un concept de dégradation tourné aussi délibérément vers les divers besoins de l’homme à relatif court terme (« multifonctionnalité des sols et des terres ») n’est pas devenu trop anthropocentrique.
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mperméabilisation des sols ...
http://europa.eu/rapid/press-release_IP-11-624_fr.htm
Environnement: l'imperméabilisation des sols dans l'Union européenne compromet la fourniture des services écosystémiques
Chaque année, en Europe, des sols représentant une superficie plus vaste que la ville de Berlin sont perdus en raison de l'expansion urbaine et de la construction d'infrastructures de transport. Cette évolution contraire aux principes du développement durable met en péril la disponibilité de sols fertiles et de nappes aquifères pour les générations futures. Un nouveau rapport publié aujourd'hui par la Commission européenne recommande une approche en trois volets axée essentiellement sur la limitation de la progression de l'imperméabilisation des sols, l'atténuation de ses effets et la compensation des pertes de sols de grande valeur par l'adoption de mesures dans d'autres zones.
S’exprimant sur le sujet, M. Janez Potočnik, membre de la Commission européenne chargé de l’environnement, a déclaré: «Certains des services fondamentaux liés aux écosystèmes sont tributaires de la qualité des sols, et sans ces derniers, la vie sur notre planète serait menacée d'extinction. Nous ne pouvons pas laisser l'imperméabilisation des sols se poursuivre. Cela ne signifie pas pour autant qu'il faille mettre un terme au développement économique ou cesser de moderniser nos infrastructures, mais la démarche adoptée doit être plus durable.»
L'asphalte gagne du terrain
Un sol est imperméabilisé lorsqu'il est recouvert d'un matériau imperméable tel que l'asphalte ou le béton. Entre 1990 et 2000, 275 hectares au moins de sols ont été perdus chaque jour dans l'UE, soit 1 000 km2 par an. La moitié de ces sols sont recouverts de manière permanente par des couches imperméables de bâtiments, de routes et de parcs de stationnement.
D'après le rapport, cette tendance s'est ralentie et a été ramenée à 252 hectares par jour au cours de ces dernières années, mais le rythme de consommation des terres demeure précupant. Entre 2000 et 2006, l'augmentation moyenne des surfaces artificielles a été de 3 % dans l'UE. C'est en Irlande, à Chypre et en Espagne que cette augmentation a été la plus marquée (respectivement 14 %, 14 % et 15 %).
Recommandations
Pour faire face au problème de l'imperméabilisation des sols, le rapport propose une approche en trois volets:
limitation de la progression de l'imperméabilisation des sols par une amélioration de l'aménagement du territoire ou le réexamen des subventions «négatives» qui encouragent indirectement l'imperméabilisation des sols;
mise en œuvre de mesures d'atténuation afin de limiter les dommages lorsque l'imperméabilisation des sols ne peut être évitée. Il s'agit par exemple de recourir à des revêtements perméables au lieu de l'asphalte ou du ciment classiques, ou de prévoir des toitures végétales;
mise en place de mesures de compensation permettant de compenser partiellement les pertes de sols dans une zone par d'autres mesures réalisées ailleurs. Ces mesures peuvent se présenter sous la forme de paiements, comme dans la République tchèque et en Slovaquie, ou d'actions de remise en état de sols déjà imperméabilisés. Des exemples de bonnes pratiques ont notamment été observés à Dresde et à Vienne.
Les résultats de ce rapport seront intégrés dans un document technique sur l'imperméabilisation des sols que la Commission élabore actuellement en collaboration avec des experts nationaux. Ce document, qui devrait être achevé début 2012, formulera, à l'intention des autorités nationales, régionales et locales, des orientations concernant les meilleures pratiques à mettre en œuvre pour limiter l'imperméabilisation des sols et en atténuer les effets.
Contexte
L'imperméabilisation des sols entraîne la perte irréversible des fonctions biologiques des sols. Étant donné que l'eau ne peut ni s'infiltrer, ni s'évaporer, le ruissellement s'accentue, avec parfois pour conséquence des inondations catastrophiques. Les paysages se fragmentent et les habitats deviennent trop exigus ou trop isolés pour abriter certaines espèces. En outre, le potentiel de production alimentaire des terres est perdu à jamais. Le Centre commun de recherche de la Commission estime que quatre millions de tonnes de blé sont perdues chaque année du fait de l'imperméabilisation des sols.
De nombreuses régions d'Europe sont touchées par l'imperméabilisation croissante des sols, dont la moitié des régions des Pays-Bas, huit provinces italiennes (Vercelli, Lodi, Verona, Piacenza, Parma, Campobasso, Matera, Catanzaro), trois départements français (Vendée, Tarn-et-Garonne, Corrèze), la région de Poznan en Pologne, la Styrie occidentale en Autriche, la région estonienne de Põhja-Eesti, ainsi que la région de Jugovzhodna en Slovénie.
La Commission, dans sa stratégie thématique en faveur de la protection des sols, a reconnu que la dégradation des sols, et notamment leur imperméabilisation, pose un grave problème au niveau de l'UE. Afin de protéger les sols de l'Union européenne, la Commission a présenté en 2006, avec le soutien du Parlement européen, une proposition de directive-cadre sur les sols. La proposition est toutefois bloquée au Conseil en raison de l'opposition de certains États membres.
Pour de plus amples informations
Rapport intitulé «Overview of best practices for limiting soil sealing or mitigating its effects in EU-27» (vue d'ensemble des meilleures pratiques à mettre en œuvre dans l'UE-27 pour limiter l'imperméabilisation des sols ou en atténuer les effets) http://ec.europa.eu/environment/soil/sealing.htm
Le rapport sera présenté le 25 mai entre 9 h 00 et 11 h 00 à l'occasion de la conférence consacrée à la Semaine verte:
http://ec.europa.eu/environment/greenweek/index.html
Pour plus d'informations concernant la stratégie thématique en faveur de la protection des sols:
http://ec.europa.eu/environment/soil/three_en.htm
MEMO/06/341 sur la protection des sols
Pour plus d'informations concernant la politique de l'Union européenne en faveur de la protection des sols:
http://ec.europa.eu/environment/soil/index_en.htm
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PDF sue l'imperméabilisation des sols : très intéressants
http://www.ville.saint-constant.qc.ca/01_servicesmunicipaux/07_urbanisme/pdf/Fiche_impermeabilisation_des_s.pdf
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Encore sur l'imperméabilisation des sols :
http://www.journaldelenvironnement.net/article/comment-lutter-contre-l-impermeabilisation-des-sols,23331
Sites & Sols
Comment lutter contre l’imperméabilisation des sols ?
Le 24 mai 2011 par Célia Fontaine
Politique & Société, Sites et sols urbains, Sites et sols naturels
Les toitures végétalisées, comme au Japon, permettent de compenser la perte de sols recouverts.
Chaque jour, l’Union européenne perd environ 252 hectares de sols à cause de l’expansion urbaine et des infrastructures de transport, soit 1 1.000 km2 kilomètres carrés par an.
Cette avancée de l’asphalte se fait au détriment de la disponibilité des sols fertiles et des nappes aquifères.
La Commission européenne s’est penchée sur cette question et publie le 23 mai un rapport qui recense les meilleures pratiques européennes pour limiter le rythme de consommation des terres et les effets de l’imperméabilisation des sols.
Un quart des organismes vivants de la planète vivent dans le sol. « Le sol est la peau vivante de la terre et rend d’innombrables services à la vie (…).
C’est une ressource cruciale qu’on ne peut plus ignorer», rappelait l’Agence européenne de l’environnement (AEE) en janvier dernier (dans le JDLE).
Les bactéries et champignons assurent en effet des fonctions essentielles comme la biodégradation de la matière organique, la production de nutriments pour les plantes, la fixation d’azote, la dégradation des polluants, etc.
Avec l’explosion de la démographie, en milieu urbain surtout, les sols sont recouverts par des infrastructures toujours plus nombreuses, ce qui a pour effet de les «imperméabiliser». Ainsi recouvert, le sol ne peut plus remplir ses fonctions naturelles (dans le JDLE).
L'eau ne peut ni s'infiltrer, ni s'évaporer, le ruissellement s'accentue, avec parfois pour conséquence des inondations catastrophiques, explique la Commission européenne.
L’artificialisation des sols s'accompagne également d'une fragmentation et d'un cloisonnement des milieux naturels, défavorables à de nombreuses espèces.
Elle concourt à l'augmentation des déplacements et donc à celle des émissions de polluants et gaz à effet de serre.
Entre 2000 et 2006, l'augmentation moyenne des surfaces artificielles a été de 3% dans l'UE.
C'est en Irlande, à Chypre et en Espagne que cette augmentation a été la plus marquée (respectivement 14%, 14% et 15%), précise le communiqué publié le 23 mai.
En France, les espaces artificialisés atteignent 9,4% du territoire en 2008, soit 5,1 millions d'hectares, selon l’Insee.
Les mesures d’urbanisme prises dans le cadre des lois Grenelle n’étant pas encore appliquées, il est encore difficile de mesurer leurs effets sur l’imperméabilisation des sols.
Pour l’instant, il n'existe aucun corpus législatif ni aucune réglementation visant spécifiquement la biodiversité des sols.
La Commission a pourtant présenté en 2006, avec le soutien du Parlement européen, une proposition de directive-cadre sur le sujet.
Mais en janvier 2008, une minorité de blocage (constituée de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de l’Autriche, des Pays-Bas et de la France) s’est opposée à l’adoption du texte, notamment en raison des coûts de mise en œuvre des obligations qui en découleraient.
En attendant que les Etats se mettent d’accord, et sans vouloir mettre un terme aux activités économiques ou à la modernisation des infrastructures, la Commission propose dans son rapport une approche en trois volets.
Le premier vise l’amélioration de l'aménagement du territoire ou le réexamen des subventions «négatives» qui encouragent indirectement l'imperméabilisation des sols.
Le second suggère la mise en œuvre de mesures d'atténuation afin de limiter les dommages lorsque l'imperméabilisation des sols ne peut être évitée.
Il s'agit par exemple de recourir à des revêtements perméables au lieu de l'asphalte ou du ciment classiques, ou de prévoir des toitures végétales.
Les surfaces perméables peuvent améliorer les capacités de drainage du sol recouvert.
Elles jouent donc un rôle non négligeable dans la prévention des inondations, puisqu’elles peuvent réduire la quantité et la vitesse de l’eau qui s’écoule.
Cependant, ces surfaces ne peuvent pas être considérées comme des méthodes de «protection» du sol, car toutes les techniques nécessitent que l’on retire 30 centimètres de couche de terre pour les remplacer par des gravats, rappelle le rapport de la Commission.
En ce qui concerne les toitures vertes, technique qui consiste à recouvrir le toit des bâtiments d'un substrat végétalisé, celles-ci ne peuvent pas à proprement parler être classées comme «instruments de réduction de l’imperméabilisation des sols».
Elles ont surtout pour but de compenser la perte de terres recouvertes par l’asphalte en offrant de nouveaux espaces verts qui rafraichissent l’air des villes denses.
Leur capacité de rétention hydraulique est intéressante: les toitures vertes rejettent nettement moins d'eau que les toitures traditionnelles lors d'averses intenses et la qualité des eaux rejetées est également meilleure.
Inconvénient: les coûts restent élevés, tant de mise en place que d’entretien, surtout dans les pays où peu d’entrepreneurs les proposent. Le rapport de la Commission note également des inconvénients liés au climat. Les toitures vertes ne résistent pas bien aux vents forts.
Le troisième axe proposé par les rapporteurs se concentre sur la mise en place de mesures de compensation permettant de compenser partiellement les pertes de sols dans une zone par d'autres mesures réalisées ailleurs.
«Ces mesures peuvent se présenter sous la forme de paiements, comme dans la République tchèque et en Slovaquie, ou d'actions de remise en état de sols déjà imperméabilisés.
Des exemples de bonnes pratiques ont notamment été observés à Dresde et à Vienne», peut-on lire dans le communiqué.
Le rapport sera officiellement présenté le 25 mai à l'occasion de la conférence consacrée à la Semaine verte.
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http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/10_Roudart_Rapport_complet_terres_cultivables_cultivees.pdf
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Za%C3%AF_(agriculture)
le ZAI, technique agricole
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Sans problème, cher Vyseee, avec plaisir, même !
L'élevage a plusieurs composantes, dont, hélas, la filière alimentaire, nécessaire, certes, mais trop conditionnée par le rendement, la maltraitance à animaux, (et que dire du broyage odieux des poussins ? ) voire la cupidité etc..
Et celle d'enrichissement du sol (primordial ! )
1 - Les animaux ont largement autant droit que nous à la vie, à la possession de la Terre, etc (même si, je dois avouer que je me passerais fort bien des scorpions, etc .. ) et, de toute façon, ils nous sont nécessaire pour l'alimentation (du moins pour la plupart d'entre nous), et aussi pour la formation et le maintien du sol lui-même, de la terre arable.
2 - et, de toute façon, ils nous sont nécessaires pour l'alimentation (du moins pour la plupart d'entre nous), et aussi pour la formation et le maintien du sol lui-même, de la terre arable.
I - Donc, le sol ... (et les eaux)
Bien entendu, il n'est nul part de même nature.
Il faudra que nous parlions :
de l'humus, terre arable,
de la Régression et dégradation des sols
de la salinisation des sols
du Zai (technique agricole)
de l'influence des barrages
de l'irrigation
des différents type d'engrais (fumure), fournis par les animaux (domestiques ou non), engrais organiques
des engrais minéraux
des engrais obtenus autrement (coquilles .. )
des plantes halophytes (des plantes adaptées aux sols secs, à a chaleur intense, au sel, aux vents violents .. )
de la façon de limiter les avancées dunaires, sableuses
de l'adaptation des animaux, surtout bovins et caprins, aux différents milieux
du surpaturage
de l'épandage des lisiers
de Claude Bourguignon, pédologue
Bref .. toutes les interactions ...
Car sans sols .. point d'élevage (et l'inverse aussi, d'ailleurs .. )
des livres se rapportant à ces sujets
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L'élevage, ou, tout simplement, les animaux, sont donc là pour protéger, voire pour fabriquer, la terre arable, voire le tchernoziom, ou autres types de sols
(Une terre arable est une terre qui peut être labourée ou cultivée (latin arabilis : labourable). Les terres arables comprennent les terrains en jachère, les cultures maraîchères et céréalières et les prairies artificielles.
Quand ils sont intensivement cultivés et labourés, les sols arables peuvent perdre certaines de leurs qualités (richesse en humus, diversité génétique et richesse en champignons y diminuent généralement, de même parfois que leurs capacités de rétention et épuration de l'eau).) (wikipédia)
Ils l’enrichissent de matières organiques, non seulement par leurs bouses, mais aussi par leurs coquilles (escargots, notamment, et oeufs) (on ne prend pas assez souvent ce facteur-là en compte.)
Il serait bon de savoir ce deviennent les coquilles des oeufs utilisés dans l'industrie alimentaire (collectés ou non ? ) (coût de la logistique ? ), des coquilles d'escargots vendus hors coquilles, des coquilles d’huîtres, moules, bulots, etc) (toujours le problème de la collecte et du coût de celle-ci, de l'entreposage .. )
Les bouses (ou lisiers) : très utiles, donc, pour leurs matières organisques. Mais, dans certains cas, il faut faire de la séparation, ( http://www.agrireseau.qc.ca/porc/documents/Recherche_separation-lisier.pdf )
notamment pour éviter l'excès d'ammoniac, qui est irritant.
(Le lisier de porc contient des dérivés de l'azote, du phosphore, du potassium, mais aussi du calcium, du magnésium, du sodium, ainsi que des oligo-éléments : cuivre, zinc, manganèse, fer, soufre,etc )
Ne serait-il pas possible de déshydrater ce lisier, et de le répandre sur les terres manquant d'oligo-élements, voire dunaires ?
C'est certainement possible techniquement, mais après, il faut compter avec l'aspect financier, ainsi qu'avec les coutumes, religions, etc . .
Le tchernoziom ("terre noire") est un sol surtout caractéristique de certaines parties du biome des steppes et prairies tempérées sous climat continental.
Cette terre noire contient un fort pourcentage d'humus — 3 à 15 %, riche en potasse, phosphore et oligo-éléments. Elle est très épaisse, souvent plus de 1 m, et jusqu'à 6 m en Ukraine. Elle est très fertile et l'impasse d'engrais, de fond et azoté, est possible. Le fort taux d'humus et d'argile lui confère une réserve d'eau utile importante. Pour ces raisons, elle est souvent considérée comme le meilleur sol au monde pour l'agriculture. D'ailleurs, ce type de sol se prête très bien au semis direct ou aux techniques culturales simplifiées (TCS).
Bref, tout cela pour dire que les meilleures terres, les plus riches, les plus fertiles, sont les terres où se trouvaient des troupeaux
Les chevaux fournissent, bien sûr, le meilleur engrais (intrant), suivi donc par les bovins (mais pour ceux-là, ça peut, je suppose, varier selon la nourriture qu'ils reçoivent),
Pour les porcins, on vient d'en parler .. En revanche, pour les chèvres et moutons, j'ai toujours entendu parler que c'était peu nutritif (pour la terre, j'entends) (en plus du fait que ça peut véhiculer la tremblante du mouton .. )
Inconvénients du bétail d'élevage . ou sauvage : les maladies, parasites, germes divers (comme tous les animaux, en somme) .. Craindre et traiter pour la brucelose, par exemple. Chaque espèce a ses maladies ..
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Voici une très bonne illustration de la lutte contre la désertification :
http://www.corbisimages.com/stock-photo/rights-managed/42-29049689/the-552-km-tarim-desert-highway-crosses
Bovins sur une ile du fleuve Niger : observer leur extrême maigreur . Ce sont des zébus :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Surp%C3%A2turage#/media/File:ILRI,_Stevie_Mann_-_Livestock_graze_on_an_island_in_the_Niger.jpg
Merci de votre patience, et surtout, d'avoir créé ce sujet -----
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Moissons, pénuries, etc ..
J'aimerais bien savoir quel tonnage des céréales récoltées est réservé à l'alimentation humaine ?
(le reste étant utilisé pour : la nourriture du bétail (au lieu de foin .. ), la production de bio-carburant, la fabrication de sacs plastique recyclables, la production de boissons alcoolisées ( whisky, saké, etc ) etc ...
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Retour sur l'élevage : les parasites du mouton :
http://www.organicagcentre.ca/NewspaperArticles/tcog_2012/tcog_sheep_parasites_f.asp
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un lien intéressant, dans le domaine de l'agriculture et l'élevage :
http://www.terroirsdepicardie.com/agroalim/air99.htm
http://www.betuco.be/Potato/Pommes%20de%20terre%20transformation.pdf
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Botswana: sécheresse record depuis 30 ans
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/07/30/97001-20150730FILWWW00213-bostawana-secheresse-record-depuis-30-ans.php
Botswana: sécheresse record depuis 30 ans
Le Botswana a débloqué des fonds d'urgence pour répondre à un état de sécheresse général inégalé depuis près de 30 ans, qui a entraîné une chute spectaculaire des surfaces agricoles mises en culture, a indiqué jeudi le ministère de l'Agriculture.
Une ligne budgétaire extraordinaire de 445 millions de pulas, environ 40 millions d'euros, soit près d'1% du budget national, a été votée au Parlement quelques semaines après que le président, Ian Khama, a déclaré l'état de sécheresse général, ce qui n'était plus arrivé depuis 1984.
«C'est une mauvaise année partout. Nous ne faisons même pas de distinction par villages ou localités, contrairement au passé», a souligné le ministre adjoint de l'Agriculture, Fidelis Molao.
Les fonds doivent financer des subventions aux éleveurs de bétail, que les autorités ont encouragé à déstocker le plus possible de têtes en boucherie faute d'herbe pour faire pâturer leurs animaux.
L'argent doit également permettre au ministère du Tourisme d'avoir plus de véhicules de lutte contre les incendies de brousse, mais aussi de financer des projets d'irrigation de secours, de servir un deuxième repas dans certaines écoles primaires, dans certains foyers de travailleurs et de distribuer des vivres à certains enfants de moins de 5 ans en état de malnutrition modéré.
Le pays devrait être en mesure de faire face tout seul à cette situation contrairement à 1984, quand le Botswana avait demandé l'assistance des Nations Unies, a précisé M. Molao.
En 2013, le Botswana (2 millions d'habitants) avait déjà connu une sécheresse, mais pas généralisée.
Une baisse significative de la pluviométrie conjuguée à une canicule ont provoqué l'effondrement des surfaces mises en culture (-70 % en mars sur un an).
Le sorgho est une des denrées alimentaires locales de base.
Dans certains champs au sud, même lorsque la terre n'est pas complètement asséchée, les cultures ne parviennent pas à absorber le peu d'eau disponible en raison de la chaleur extrême et, partout, le spectacle qui s'offre à la vue est celui de pousses chétives ou irrémédiablement flétries.
Toute l'Afrique australe est affectée cette année par les caprices de la météo, pluies tardives, inondations, sécheresse, notamment le Malawi et le Zimbabwe, mais aussi l'Afrique du Sud, qui sera obligée d'augmenter ses importations de maïs.
La récolte de maïs en Afrique australe, aliment de base dans toute région, devrait reculer cette année d'environ 26% par rapport au résultat exceptionnel de 2014, situation susceptible de déclencher des hausses de prix et de compromettre les acquis récents en matière de sécurité alimentaire, a averti en avril l'agence des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).
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Bibliographie succincte sur les problèmes de l'eau
( livres que j'ai en ma possession )
L EAU, ENJEU MONDIAL (Géolitique du partage de l'eau ),
de Frédéric LASSERRE ( Docteur en géographie, professeurs à l'Université LAVAL (Québec ) Directeur de l'Observatoire de recherche internationale sur l'eau de l'Université Laval) )
LES GUERRES DE L EAU, de Frédéric LASSERRE
LA GUERRE DES BARRAGES, de Jacques LESLIE, journaliste, correspondant de guerre
GÉOLITIQUE DE L EAU, Nature et enjeux, de Janine et Samuel ASSOULINE ( Samuel, docteur en sciences de l'eau et du sol )
GÉOLITIQUE DE L EAU, de Suzanne DIONET-GRIVET, Agrégée de géographie
PROCHE ORIENT, le pouvoir la terre et l'eau, de Pierre BLANC ( Ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts ) ( enseignant-chercheur au Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM)
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Bibliographie succincte sur les problèmes de l'eau
( livres que j'ai en ma possession )
L EAU, ENJEU MONDIAL (Géolitique du partage de l'eau ),
de Frédéric LASSERRE ( Docteur en géographie, professeurs à l'Université LAVAL (Québec ) Directeur de l'Observatoire de recherche internationale sur l'eau de l'Université Laval) )
LES GUERRES DE L EAU, de Frédéric LASSERRE
LA GUERRE DES BARRAGES, de Jacques LESLIE, journaliste, correspondant de guerre
GÉOLITIQUE DE L EAU, Nature et enjeux, de Janine et Samuel ASSOULINE ( Samuel, docteur en sciences de l'eau et du sol )
GÉOLITIQUE DE L EAU, de Suzanne DIONET-GRIVET, Agrégée de géographie
PROCHE ORIENT, le pouvoir la terre et l'eau, de Pierre BLANC ( Ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts ) ( enseignant-chercheur au Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM)
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Merci Mme Sibelius d'avoir pris le temps de répondre.
Si je puis me permettre, un peu de concision m'aiderait à lire plus de tes posts, fort instructifs au demeurant 0*)
Ainsi d'un point de vue écologique, tu penses que l'élevage serait bénéfique, et pourrait l'etre encore plus en faisant passer l'aspect financier au second plan ? (si je résume bien)
Qu'en est il :
- de la déforestation (l'élevage en est la 1ère cause) (étant donné que pour produire 1 kilo de viande il faut énormément plus de terre que pour 1 kilo de céréale (par exemple)) ?
- De la pollution inquiétante des nappes phréatiques due aux déjections et urines animales (urines qui étant corrosives en arrivent à attaquer le fer et autres matériaux) ?
- Des émissions de méthane (pets des animaux principalement) plus nocives pour la couche d'ozone que les émissions de gaz carbonique ?
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