Dans la lande qui s'allonge sous la caresse d'un soleil froid,
Fleurissent ça et là les bouquets d'ajoncs aux moutons blancs,
Et en tendant l'oreille l'on entend les murmures indélicats,
D'un vent qui saute et joue comme un loup devenu enfant,
Un désert peuplé de soupirs, de sourires en distinction,
Un sol jonché d'autant de brins de regrets et d' amertume,
Dessus, des moments ivres, des folies, des vies en construction,
Dessous, la houle d'un océan de sentiments posthumes,
Et au centre du monde, se dresse, solitaire et sereine,
Une maison sans artifices, juste des murs blanchis,
Battue aux vents, brûlée au soleil, plus vaillante qu'une reine,
Insensible aux changements derrière ses volets gris,
Nul être vivant dans cet espace de pensées et de sens,
Pas de marcheur pour y tracer des sillons droits à suivre,
Pas de chasseur pour protéger les murs que le temps ensence,
Nulle âme pour stopper l'invasion des souvenirs vouivres,
Il se lève et tempête soudain, ce vent devenu muet,
Dessine du bout de ses doigts effilés les arêtes de desseins,
Qu'un homme ne se pourrait de lui même s'avouer,
Mais qu'il garde depuis plus que de raison, enfouis en son sein,
Il gronde sur la lande celui qui a gobé les rayons du soleil,
Son manteau encouvre les moutons qui furent mordorés,
Elles s'écrasent et frappent les futures larmes d'une tempête en éveil ,
Contre le bois des volets clos qu'elles tentent de briser,
Las, sous les portes se glissent les souffles pernicieux
Des ombres du passé qui s'infiltrent sans pudeur,
Affichant l'apparente innocence de leurs rictus malicieux,
Gantées de velours et de soie aux heureuses heures,
Elle geint la maison qui imperceptiblement s'échancre,
Bâtissant de ses mains des renforts de poussière de papier,
Le coeur qui a vécu n'est point fait pour baigner dans l'encre,
Des rêves qui sont mort nés, étiolés avant d'être créés.
Bisou Morganna
Être conscient,
C’est sentir, agir, penser et savoir que je sens, que je pense et que j’agis.
L’homme n’est pas posé dans le monde, il s’y rapporte.
Par la conscience, le monde devient objet de connaissance et de réflexion!!
En quoi la conscience fait elle la grandeur et la misère de l’homme ?
Citation de morganna
Dans la lande qui s'allonge sous la caresse d'un soleil froid,
Fleurissent ça et là les bouquets d'ajoncs aux moutons blancs,
Et en tendant l'oreille l'on entend les murmures indélicats,
D'un vent qui saute et joue comme un loup devenu enfant,
Un désert peuplé de soupirs, de sourires en distinction,
Un sol jonché d'autant de brins de regrets et d' amertume,
Dessus, des moments ivres, des folies, des vies en construction,
Dessous, la houle d'un océan de sentiments posthumes,
Et au centre du monde, se dresse, solitaire et sereine,
Une maison sans artifices, juste des murs blanchis,
Battue aux vents, brûlée au soleil, plus vaillante qu'une reine,
Insensible aux changements derrière ses volets gris,
Nul être vivant dans cet espace de pensées et de sens,
Pas de marcheur pour y tracer des sillons droits à suivre,
Pas de chasseur pour protéger les murs que le temps ensence,
Nulle âme pour stopper l'invasion des souvenirs vouivres,
Il se lève et tempête soudain, ce vent devenu muet,
Dessine du bout de ses doigts effilés les arêtes de desseins,
Qu'un homme ne se pourrait de lui même s'avouer,
Mais qu'il garde depuis plus que de raison, enfouis en son sein,
Il gronde sur la lande celui qui a gobé les rayons du soleil,
Son manteau encouvre les moutons qui furent mordorés,
Elles s'écrasent et frappent les futures larmes d'une tempête en éveil ,
Contre le bois des volets clos qu'elles tentent de briser,
Las, sous les portes se glissent les souffles pernicieux
Des ombres du passé qui s'infiltrent sans pudeur,
Affichant l'apparente innocence de leurs rictus malicieux,
Gantées de velours et de soie aux heureuses heures,
Elle geint la maison qui imperceptiblement s'échancre,
Bâtissant de ses mains des renforts de poussière de papier,
Le coeur qui a vécu n'est point fait pour baigner dans l'encre,
Des rêves qui sont mort nés, étiolés avant d'être créés.
Félicitation Morgana ....
Il y a de super passage et très profond .....que j'aime .....!
Citation de schal123
Bisou Morganna
Être conscient,
C’est sentir, agir, penser et savoir que je sens, que je pense et que j’agis.
L’homme n’est pas posé dans le monde, il s’y rapporte.
Par la conscience, le monde devient objet de connaissance et de réflexion!!
En quoi la conscience fait elle la grandeur et la misère de l’homme ?
Bien le bonsoir Schal
La conscience est également siège des sentiments et des connaissances.
Elle gère le ressenti et la réflexion.
La conscience est un monde à elle seule et pas seulement la porte du monde
Citation de matt629
Bonjour Morganna, le post
Épique .. superbement écrit .. comme toujours
Un vrai plaisir à lire, et relire :)
Merci pour le partage :)
Il y a là trop de compliments...
Grand merci et toujours ravie que mes textes plaisent à être lus.
Cela me va droit au coeur qu'ils soient ainsi appréciés
La conscience est également siège des sentiments et des connaissances.
Elle gère le ressenti et la réflexion.
La conscience est un monde à elle seule et pas seulement la porte du monde
Bien le bonjour morganna
La conscience porte donc sur ce qui se passe dans l'esprit d'un individu