Elle s’est assise sur la chaise sous le pommier,
Les jambes bien mises, les mains croisées.
Sans rien dire, elle a commencé à regarder,
Le monde devant elle et son rythme saccadé.
Elle a vu à ses yeux le papillon jaune voler,
Les monstres de fer et leurs nuages pollués.
Elle a sourit de ses mâchoires édentées.
Elle a pleuré de son cœur presqu’ asséché.
Elle est née, il y a bien des années
Elle n était alors qu une simple poupée
Dans les champs musardait le roitelet
Et sur les abords coquelicots et bleuets.
Puis les jours à son dos se sont accrochés,
Coups de pinceaux violets et grisés,
Succession de visions succédanées
De bien, de beau, de moins, de pire, d effacés
Le souffle léger, le cœur régulier.
Elle a pris son peigne sur la commode du noyer,
Elle a peigné ses longs cheveux gris cendrés.
Elle a vu le soleil devant elle se lever,
Elle a vu la lune et ses étoiles briller,
Elle a entendu le rossignol dans son pommier
Elle a vu les pétales des fleurs naitre et tomber.
Elle a senti les odeurs des herbes coupées.
Le dos bien droit et les pieds dénudés.
Elle a froncé quelque peu ses yeux délavés,
Et pincé ses lèvres fines de rides ourlées .
Lentement , frottant sa robe, elle s’est levée
Pas de faux plis ni de brin qui reste accroché.
Mécontente du monde, elle a éteint son pommier,
Elle a pris à son univers le vent pour unique cavalier
Et sans se retourner, s’en est allée se coucher.
Citation de morganna
Elle s’est assise sur la chaise sous le pommier,
Les jambes bien mises, les mains croisées.
Sans rien dire, elle a commencé à regarder,
Le monde devant elle et son rythme saccadé.
Elle a vu à ses yeux le papillon jaune voler,
Les monstres de fer et leurs nuages pollués.
Elle a sourit de ses mâchoires édentées.
Elle a pleuré de son cœur presqu’ asséché.
Elle est née, il y a bien des années
Elle n était alors qu une simple poupée
Dans les champs musardait le roitelet
Et sur les abords coquelicots et bleuets.
Puis les jours à son dos se sont accrochés,
Coups de pinceaux violets et grisés,
Succession de visions succédanées
De bien, de beau, de moins, de pire, d effacés
Le souffle léger, le cœur régulier.
Elle a pris son peigne sur la commode du noyer,
Elle a peigné ses longs cheveux gris cendrés.
Elle a vu le soleil devant elle se lever,
Elle a vu la lune et ses étoiles briller,
Elle a entendu le rossignol dans son pommier
Elle a vu les pétales des fleurs naitre et tomber.
Elle a senti les odeurs des herbes coupées.
Le dos bien droit et les pieds dénudés.
Elle a froncé quelque peu ses yeux délavés,
Et pincé ses lèvres fines de rides ourlées .
Lentement , frottant sa robe, elle s’est levée
Pas de faux plis ni de brin qui reste accroché.
Mécontente du monde, elle a éteint son pommier,
Elle a pris à son univers le vent pour unique cavalier
Et sans se retourner, s’en est allée se coucher.
c'est très beau..
ça m'aspire..
Modifié il y a 7 ans, le dimanche 29 octobre 2017 à 21:44