Citation de damiel33
Ses propos obscènes , indécents...
résonnent encore dans mes rêves,
les chauds moments reviennent
en surface dans les mêmes refrains
ses yeux grands ouverts..
chassent toute image
qui pourra la conduire
vers son désir ,elle me dévoile
toutes ses folies,tandis que moi ..
bien décidé a pénétrer tout droit
dans cette caverne humide
qui m'invite sans cesse
a noyer le poisson dans l'eau
pour assouvir sa soif...
a suivre..
Damiel33
déconseillé aux moins de 16 ans ...(sourire) bonjour tout le monde...
Lutte sous dentelles....que c'est beau mon dieu !!
qui posera son arme le premier ?
surement un de nous deux..
scène number two...
les pétales s' éclatent sous
les coups de ma langue..
que je fais glisser dans tout les sens ..
ça coule de partout ...my god!!! tu criai ..
j'avale chaque goutte de ta cyprine
sucre et sel mélangés
je fonce encore plus loin...et
tout a coups tu me demande
de tourner la page pour écrire ENCORE..
et laisser mes empreintes au verso..
ce n'est que le début de la fin..
avant de me réveiller en sursaut...
damiel33
Modifié il y a 3 ans, le mardi 11 mai 2021 à 11:28
ce soir, la lune rêve avec plus de paresse;
ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
qui d'une main distraite et légère caresse
avant de s'endormir le contour de ses seins
sur le dos satiné des molles avalanches,
mourante, elle se livre aux longues pamoisons,
et promène ses yeux sur les visions blanches
qui montent dans l'azur comme des floraisons.
quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
elle laisse filer une larme furtive
un poète pieux,ennemi du sommeil,
dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.
Nous sommes dans une étrange stase, une sorte d’étau émotionnel. Nous ressentons les effets quotidiens de nos limitations physiques. Ceux d'entre nous qui en ont, ne peuvent pas embrasser leurs nièces et neveux pendant la pandémie. Certains d'entre nous ne peuvent toujours pas rendre visite à leurs grands-parents, ou se rendre aux lieux de leur sépulture. Il y a des bébés pour lesquels l'empreinte la plus solide du visage humain est celle d’un visage masqué.
Comment traverserons-nous ceci ? Je ne sais pas comment nous traverserons ceci.
J’ai repoussé tant de choses parce que j’étais convaincue d’être dans le tort, d’être mal façonnée, ou pire, d'avoir muté du prototype « normal » que j’ai reçu lorsque j’ai atterri ici sur terre. Je l'ai engraissé, je l'ai envenimé, je l'ai rendu rebelle, irresponsable et faible. Et j'ai pris ce même corps et l’ai traité de façon irrespectueuse. Je me suis demandée pourquoi, pendant une pandémie, de meilleurs corps que le mien ne sont plus ici pour faire de meilleures choses, tandis que le mien persiste.
Ce n'est pas comme si l'amour était la réponse, ni la paix, ou le pain quotidien lorsque tout le monde n'obtient pas le pain ou le dal […] ou le riz. Mais je sens, je sens vraiment, que la réponse, dans chaque petit moment auquel nous devons faire face, jour après jour, c’est vous. Votre imperfection. Votre sacré et tumultueux désordre. Vos larmes de morveux et vos incohérentes divagations. Votre dutty wine [une danse jamaïcaine sexuellement explicite] devant le miroir seul à quatre heures du matin avec une demi-bouteille de puncheon [rhum]. Vos prières à genoux pour le dieu dont vous retombez amoureux ou que vous apprenez à ignorer. Je ne sais pas, mais je veux être ici et persister. Immodérément. Ridiculement. Peut-être même bêtement. Et la difficulté est celle de croire que je mérite cette grâce.
Donc c'est maintenant. Le moment. D'affronter la personne qui vous a causé de la douleur pendant la pandémie, ou peut-être pendant toute votre vie. De rompre avec elle. De dire oui, putain oui. De dire non, putain non. D’acheter la robe qui vous grossit, et de l’exhiber grassement le long du gros couloir de cette grosse terre, parce que vous ne serez rien mais vous serez belles en la portant. Maintenant c’est le temps de prendre le prêt interstellaire géant de la banque dorée de chaque possibilité que vous vous êtes niés. De croire que ce que vous faites, magnifiquement, vous reviendra. Le moment est venu d’adopter un chat. Le moment est venu de faire pousser une barbe de 12 mètres. C'est le moment d'admettre que vous êtes déprimé. Maintenant, c'est le moment où vos côtes s'ouvrent comme des mains d'os et que vous remplissez l'espace intérieur avec des fleurs, de la musique, de la marijuana, du bon sexe, une incomparable sensualité, et du chocolat.
Pas seulement parce que nous ne savons pas combien de temps il nous reste. Cela a toujours été ainsi. La pandémie ne l'a rendu que plus vrai, ne serait-ce qu’en soulignant le peu de choix que les pauvres, les personnes à risque et les pays du Sud global ont quand ils sont confrontés au capitalisme des catastrophes. C’est le moment, mais pas parce que nous sommes à court de temps.
C'est le moment, parce que vous valez chaque seconde de paix que vous pouvez revendiquer pour vous-même sur ce rocher qui tourne brutalement indifférent. Mangez tout le gâteau au chocolat. Ignorez tous les propos moralisateurs. Il n'y a pas de preux chevaliers, mais il y a *vous*.
Nous sommes dans une étrange stase, une sorte d’étau émotionnel. Nous ressentons les effets quotidiens de nos limitations physiques. Ceux d'entre nous qui en ont, ne peuvent pas embrasser leurs nièces et neveux pendant la pandémie. Certains d'entre nous ne peuvent toujours pas rendre visite à leurs grands-parents, ou se rendre aux lieux de leur sépulture. Il y a des bébés pour lesquels l'empreinte la plus solide du visage humain est celle d’un visage masqué.
Comment traverserons-nous ceci ? Je ne sais pas comment nous traverserons ceci.
J’ai repoussé tant de choses parce que j’étais convaincue d’être dans le tort, d’être mal façonnée, ou pire, d'avoir muté du prototype « normal » que j’ai reçu lorsque j’ai atterri ici sur terre. Je l'ai engraissé, je l'ai envenimé, je l'ai rendu rebelle, irresponsable et faible. Et j'ai pris ce même corps et l’ai traité de façon irrespectueuse. Je me suis demandée pourquoi, pendant une pandémie, de meilleurs corps que le mien ne sont plus ici pour faire de meilleures choses, tandis que le mien persiste.
Ce n'est pas comme si l'amour était la réponse, ni la paix, ou le pain quotidien lorsque tout le monde n'obtient pas le pain ou le dal […] ou le riz. Mais je sens, je sens vraiment, que la réponse, dans chaque petit moment auquel nous devons faire face, jour après jour, c’est vous. Votre imperfection. Votre sacré et tumultueux désordre. Vos larmes de morveux et vos incohérentes divagations. Votre dutty wine [une danse jamaïcaine sexuellement explicite] devant le miroir seul à quatre heures du matin avec une demi-bouteille de puncheon [rhum]. Vos prières à genoux pour le dieu dont vous retombez amoureux ou que vous apprenez à ignorer. Je ne sais pas, mais je veux être ici et persister. Immodérément. Ridiculement. Peut-être même bêtement. Et la difficulté est celle de croire que je mérite cette grâce.
Donc c'est maintenant. Le moment. D'affronter la personne qui vous a causé de la douleur pendant la pandémie, ou peut-être pendant toute votre vie. De rompre avec elle. De dire oui, putain oui. De dire non, putain non. D’acheter la robe qui vous grossit, et de l’exhiber grassement le long du gros couloir de cette grosse terre, parce que vous ne serez rien mais vous serez belles en la portant. Maintenant c’est le temps de prendre le prêt interstellaire géant de la banque dorée de chaque possibilité que vous vous êtes niés. De croire que ce que vous faites, magnifiquement, vous reviendra. Le moment est venu d’adopter un chat. Le moment est venu de faire pousser une barbe de 12 mètres. C'est le moment d'admettre que vous êtes déprimé. Maintenant, c'est le moment où vos côtes s'ouvrent comme des mains d'os et que vous remplissez l'espace intérieur avec des fleurs, de la musique, de la marijuana, du bon sexe, une incomparable sensualité, et du chocolat.
Pas seulement parce que nous ne savons pas combien de temps il nous reste. Cela a toujours été ainsi. La pandémie ne l'a rendu que plus vrai, ne serait-ce qu’en soulignant le peu de choix que les pauvres, les personnes à risque et les pays du Sud global ont quand ils sont confrontés au capitalisme des catastrophes. C’est le moment, mais pas parce que nous sommes à court de temps.
C'est le moment, parce que vous valez chaque seconde de paix que vous pouvez revendiquer pour vous-même sur ce rocher qui tourne brutalement indifférent. Mangez tout le gâteau au chocolat. Ignorez tous les propos moralisateurs. Il n'y a pas de preux chevaliers, mais il y a *vous*.
Bonjour! monsieur Fouthese ! impressionnant!! Grand merci pour le partage ..trés belle chute aussi ... a vrai dire parfois on est loin de la réalité et pourtant le temps court très vite ..on a pas le droit a l'erreur a un certain age.. merci encore c'est un plaisir de lire ce genre de sujet...je vous souhaite trés belle journée a bientot ...
Citation de damiel33
Bonjour! monsieur Fouthese ! impressionnant!! Grand merci pour le partage ..trés belle chute aussi ... a vrai dire parfois on est loin de la réalité et pourtant le temps court très vite ..on a pas le droit a l'erreur a un certain age.. merci encore c'est un plaisir de lire ce genre de sujet...je vous souhaite trés belle journée a bientot ...
Hello Damiel,
s'éloigner de la réalité est une faute à mon sens puisque c'est elle qui nourrit notre imaginaire
Et nous abandonner à l'imaginaire lorsque la réalité est trop envahissante c'est aussi une faute.
Sans cesse il faut être vigilant envers soi-même !
Bonjour smailiennes et smailiens bonjour tout le monde ...Dieu merci j'ai échappé bel a ce minable virus...après un long séjour a l'hopital...voilà donc Dieu merci...et me revoilà de retour.. cadeau a tout le monde ...