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J'ai erré dans les couloirs immaculés la tête trop emplie de troubles pensées, les vagues en ressac mourant sur les falaises berçant tendrement le fil de mes idées. J'ai marché, aveugle, le coeur enserré dans les herbes grasses dansant sous mes pieds, la pluie sourde des landes étouffant la braise de mon âme lézardée, pur cristal asthénié. J'ai traversé les forêts millénaires abandonnées comme seuls compagnons les oiseaux affamés, le vent soufflant glacé sur les flammes niaises des espoirs emplissant mon reflet éthéré. Je me suis appuyée à vieux rocher éloigné son corps largement ancré dans le sol tourbé j'y ai posé mes armes, cuirs et sculpté la glaise et enfin j'ai ouï ton souffle mon aimé éloigné.
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Citation de "morganna"J'ai erré dans les couloirs immaculés la tête trop emplie de troubles pensées, les vagues en ressac mourant sur les falaises berçant tendrement le fil de mes idées. J'ai marché, aveugle, le coeur enserré dans les herbes grasses dansant sous mes pieds, la pluie sourde des landes étouffant la braise de mon âme lézardée, pur cristal asthénié. J'ai traversé les forêts millénaires abandonnées comme seuls compagnons les oiseaux affamés, le vent soufflant glacé sur les flammes niaises des espoirs emplissant mon reflet éthéré. Je me suis appuyée à vieux rocher éloigné son corps largement ancré dans le sol tourbé j'y ai posé mes armes, cuirs et sculpté la glaise et enfin j'ai ouï ton souffle mon aimé éloigné. .........
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lumen (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "morganna"J'ai erré dans les couloirs immaculés la tête trop emplie de troubles pensées, les vagues en ressac mourant sur les falaises berçant tendrement le fil de mes idées. J'ai marché, aveugle, le coeur enserré dans les herbes grasses dansant sous mes pieds, la pluie sourde des landes étouffant la braise de mon âme lézardée, pur cristal asthénié. J'ai traversé les forêts millénaires abandonnées comme seuls compagnons les oiseaux affamés, le vent soufflant glacé sur les flammes niaises des espoirs emplissant mon reflet éthéré. Je me suis appuyée à vieux rocher éloigné son corps largement ancré dans le sol tourbé j'y ai posé mes armes, cuirs et sculpté la glaise et enfin j'ai ouï ton souffle mon aimé éloigné. C'est une lande où rôdent les fantômes, Ombres arrachées aux corps vivants, Qui errent sans boussole, sans soleil, sans étoiles, Ombres solitaires dévorées de passions vaines Poétesse là, qui se chante elle-même, Amoureuse de sa propre ombre, Blafarde projetée par une lune mourante, Prédicatrice ici tentant en vain De rassembler les errants, Imprécatrice enfin, anathèmes vengeurs, Cris stridents dans la nuit, emportés par le vent. C'est la lande où rôdent les morts vivants. C'est ici.
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lavande11 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "morganna"J'ai erré dans les couloirs immaculés la tête trop emplie de troubles pensées, les vagues en ressac mourant sur les falaises berçant tendrement le fil de mes idées. J'ai marché, aveugle, le coeur enserré dans les herbes grasses dansant sous mes pieds, la pluie sourde des landes étouffant la braise de mon âme lézardée, pur cristal asthénié. J'ai traversé les forêts millénaires abandonnées comme seuls compagnons les oiseaux affamés, le vent soufflant glacé sur les flammes niaises des espoirs emplissant mon reflet éthéré. Je me suis appuyée à vieux rocher éloigné son corps largement ancré dans le sol tourbé j'y ai posé mes armes, cuirs et sculpté la glaise et enfin j'ai ouï ton souffle mon aimé éloigné. constante dans le texte va et vient entre l'enfermement et la nature l'extérieur ! et je préfère de beaucoup les odes à la nature la liberté ect
Modifié il y a 8 ans, le lundi 16 novembre 2015 à 17:40
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lavande11 (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "lumen"Citation de "morganna"J'ai erré dans les couloirs immaculés la tête trop emplie de troubles pensées, les vagues en ressac mourant sur les falaises berçant tendrement le fil de mes idées. J'ai marché, aveugle, le coeur enserré dans les herbes grasses dansant sous mes pieds, la pluie sourde des landes étouffant la braise de mon âme lézardée, pur cristal asthénié. J'ai traversé les forêts millénaires abandonnées comme seuls compagnons les oiseaux affamés, le vent soufflant glacé sur les flammes niaises des espoirs emplissant mon reflet éthéré. Je me suis appuyée à vieux rocher éloigné son corps largement ancré dans le sol tourbé j'y ai posé mes armes, cuirs et sculpté la glaise et enfin j'ai ouï ton souffle mon aimé éloigné. C'est une lande où rôdent les fantômes, Ombres arrachées aux corps vivants, Qui errent sans boussole, sans soleil, sans étoiles, Ombres solitaires dévorées de passions vaines Poétesse là, qui se chante elle-même, Amoureuse de sa propre ombre, Blafarde projetée par une lune mourante, Prédicatrice ici tentant en vain De rassembler les errants, Imprécatrice enfin, anathèmes vengeurs, Cris stridents dans la nuit, emportés par le vent. C'est la lande où rôdent les morts vivants. C'est ici. lol ohhhhhh purée j'ai des gens en présence moins rustique que moi
Modifié il y a 8 ans, le lundi 16 novembre 2015 à 17:42
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Citation de "gueguce"Citation de "morganna"J'ai erré dans les couloirs immaculés la tête trop emplie de troubles pensées, les vagues en ressac mourant sur les falaises berçant tendrement le fil de mes idées. J'ai marché, aveugle, le coeur enserré dans les herbes grasses dansant sous mes pieds, la pluie sourde des landes étouffant la braise de mon âme lézardée, pur cristal asthénié. J'ai traversé les forêts millénaires abandonnées comme seuls compagnons les oiseaux affamés, le vent soufflant glacé sur les flammes niaises des espoirs emplissant mon reflet éthéré. Je me suis appuyée à vieux rocher éloigné son corps largement ancré dans le sol tourbé j'y ai posé mes armes, cuirs et sculpté la glaise et enfin j'ai ouï ton souffle mon aimé éloigné. ......... coucou toi...
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Citation de "lumen"Citation de "morganna"J'ai erré dans les couloirs immaculés la tête trop emplie de troubles pensées, les vagues en ressac mourant sur les falaises berçant tendrement le fil de mes idées. J'ai marché, aveugle, le coeur enserré dans les herbes grasses dansant sous mes pieds, la pluie sourde des landes étouffant la braise de mon âme lézardée, pur cristal asthénié. J'ai traversé les forêts millénaires abandonnées comme seuls compagnons les oiseaux affamés, le vent soufflant glacé sur les flammes niaises des espoirs emplissant mon reflet éthéré. Je me suis appuyée à vieux rocher éloigné son corps largement ancré dans le sol tourbé j'y ai posé mes armes, cuirs et sculpté la glaise et enfin j'ai ouï ton souffle mon aimé éloigné. C'est une lande où rôdent les fantômes, Ombres arrachées aux corps vivants, Qui errent sans boussole, sans soleil, sans étoiles, Ombres solitaires dévorées de passions vaines Poétesse là, qui se chante elle-même, Amoureuse de sa propre ombre, Blafarde projetée par une lune mourante, Prédicatrice ici tentant en vain De rassembler les errants, Imprécatrice enfin, anathèmes vengeurs, Cris stridents dans la nuit, emportés par le vent. C'est la lande où rôdent les morts vivants. C'est ici. bonjour... joli j'aime. mais "Imprécatrice enfin, anathèmes vengeurs " ? je trouve cela un peu exagéré...
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Citation de "lavande11"Citation de "morganna"J'ai erré dans les couloirs immaculés la tête trop emplie de troubles pensées, les vagues en ressac mourant sur les falaises berçant tendrement le fil de mes idées. J'ai marché, aveugle, le coeur enserré dans les herbes grasses dansant sous mes pieds, la pluie sourde des landes étouffant la braise de mon âme lézardée, pur cristal asthénié. J'ai traversé les forêts millénaires abandonnées comme seuls compagnons les oiseaux affamés, le vent soufflant glacé sur les flammes niaises des espoirs emplissant mon reflet éthéré. Je me suis appuyée à vieux rocher éloigné son corps largement ancré dans le sol tourbé j'y ai posé mes armes, cuirs et sculpté la glaise et enfin j'ai ouï ton souffle mon aimé éloigné. constante dans le texte va et vient entre l'enfermement et la nature l'extérieur ! et je préfère de beaucoup les odes à la nature la liberté ect vi.. mais quand j'écris sur la cueillette aux champignons, tout le monde s'en fout mdrrrrrrrrrrr on a tous des facilités ou des affections pour certains domaines, aujourd'hui celui ci, demain un autre.
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lumen (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "morganna"Citation de "lumen"Citation de "morganna"J'ai erré dans les couloirs immaculés
la tête trop emplie de troubles pensées,
les vagues en ressac mourant sur les falaises
berçant tendrement le fil de mes idées.
J'ai marché, aveugle, le coeur enserré
dans les herbes grasses dansant sous mes pieds,
la pluie sourde des landes étouffant la braise
de mon âme lézardée, pur cristal asthénié.
J'ai traversé les forêts millénaires abandonnées
comme seuls compagnons les oiseaux affamés,
le vent soufflant glacé sur les flammes niaises
des espoirs emplissant mon reflet éthéré.
Je me suis appuyée à vieux rocher éloigné
son corps largement ancré dans le sol tourbé
j'y ai posé mes armes, cuirs et sculpté la glaise
et enfin j'ai ouï ton souffle mon aimé éloigné.
C'est une lande où rôdent les fantômes,
Ombres arrachées aux corps vivants,
Qui errent sans boussole, sans soleil, sans étoiles,
Ombres solitaires dévorées de passions vaines
Poétesse là, qui se chante elle-même,
Amoureuse de sa propre ombre,
Blafarde projetée par une lune mourante,
Prédicatrice ici tentant en vain
De rassembler les errants,
Imprécatrice enfin, anathèmes vengeurs,
Cris stridents dans la nuit, emportés par le vent.
C'est la lande où rôdent les morts vivants.
C'est ici.
bonjour...
joli j'aime.
mais "Imprécatrice enfin, anathèmes vengeurs " ?
je trouve cela un peu exagéré...
j'aime l'excès.
si tu es une nappe de lumière blanche
dans l'obscurité,
alors je suis la flèche de lumière cyane
qui vient t'éclabousser.
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Citation de "lumen"Citation de "morganna"[quote login="lumen"][quote login="morganna"]J'ai erré dans les couloirs immaculés l j'aime l'excès. si tu es une nappe de lumière blanche dans l'obscurité, alors je suis la flèche de lumière cyane qui vient t'éclabousser. Effronterie et excès sont de bon aloi dans ce monde de jacasseries et de froid. sois à la fois flèche et placidité pour toujours au coeur savoir frapper.
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kikoditca (clôturé)
il y a 8 ans
TOUT CA ... pour un peu d'amour .............. La poésie .............. Vaste affaire ... M'est avis que les plus noirs poèmes ... ON LES GARDE POUR SOI ... C 'est toujours le sempiternel problème de confondre la poésie avec les petites annonces ... Je n'attaque personne en disant çà ... Je constate ... J’ai vu des archipels sidéraux ! … et des îles dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : Est ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles … … Million d'oiseaux d’or , ô future Vigueur ? Arthur Rimbaud CA C'EST DE LA POESIE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! CA VOUS REMUE LE CUL !!! DERECHEF !!! comme disait Brassens Une contribution passante .................. Pascal
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Citation de "kikoditca"TOUT CA ... pour un peu d'amour .............. La poésie .............. Vaste affaire ... M'est avis que les plus noirs poèmes ... ON LES GARDE POUR SOI ... C 'est toujours le sempiternel problème de confondre la poésie avec les petites annonces ... Je n'attaque personne en disant çà ... Je constate ... J’ai vu des archipels sidéraux ! … et des îles dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : Est ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles … … Million d'oiseaux d’or , ô future Vigueur ? Arthur Rimbaud CA C'EST DE LA POESIE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! CA VOUS REMUE LE CUL !!! DERECHEF !!! comme disait Brassens Une contribution passante .................. Pascal Bonjour.... Merci du passage, un peu de Rimbaud fait toujours du bien... Par contre comment dire de garder telle ou telle poésie pour soi ? La poésie ne se résume pas aux bluettes ou aux odes sur la nature lol Si l on en suit ton idée, l on devrait supprimer nombres de grandes oeuvres. Ce serait bien dommage je crois
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lumen (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "kikoditca"TOUT CA ... pour un peu d'amour ..............
La poésie .............. Vaste affaire ...
M'est avis que les plus noirs poèmes ... ON LES GARDE POUR SOI ...
C 'est toujours le sempiternel problème de confondre la poésie avec les petites annonces ...
Je n'attaque personne en disant çà ... Je constate ...
J’ai vu des archipels sidéraux ! … et des îles
dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
Est ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles …
… Million d'oiseaux d’or , ô future Vigueur ?
Arthur Rimbaud
CA C'EST DE LA POESIE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
CA VOUS REMUE LE CUL !!! DERECHEF !!! comme disait Brassens
Une contribution passante ..................
Pascal
tu constates? et toi, qu'es tu capable de produire, à part des critiques, t'es stérile ou quoi? t'as du génie ou quoi?
Le génie garantit les facultés du cœur.
L’homme n’est pas moins immortel que l’âme.
Les grandes pensées viennent de la raison !
La fraternité n’est pas un mythe.
Les enfants qui naissent ne connaissent rien de la vie, pas même la grandeur.
Dans le malheur, les amis augmentent.
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lumen (clôturé)
il y a 8 ans
Citation de "morganna"Citation de "lumen"Citation de "morganna"[quote login="lumen"][quote login="morganna"]J'ai erré dans les couloirs immaculés
l
j'aime l'excès.
si tu es une nappe de lumière blanche
dans l'obscurité,
alors je suis la flèche de lumière cyane
qui vient t'éclabousser.
Effronterie et excès sont de bon aloi
dans ce monde de jacasseries et de froid.
sois à la fois flèche et placidité
pour toujours au coeur savoir frapper.
Tu es ma "petite annonce"
Aux yeux des voyeurs étalée
Et dans leur culotte séchée
Je vais les faire frétiller
Honteux d'eux mêmes
De leurs désirs
Méprisant ma "petit annonce"
Ils avancent frustrés
Clamant haut leur stérilité
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Bonjour le Post. Quoi qu'en disent certains, respect pour ces inspirations, ces mots ces sens, cette musique, cette musique des sens qui m'émervillent à chaque fois. (Un lecteur silencieux.)
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