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Je suis noir
Comme l'espoir
Prince du soir
Je suis vert
Comme la mer
Reine des terres
Je suis brun
Dur et plein
Comme du pain
Je suis bleu
Fort et preux
Vrai voeux pieu
Je suis d'or
Vrai confort
Faux accords
Je suis rouge
Flot qui bouge
Sur la vouge
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smanitou (clôturé)
il y a 14 ans
Pas mal :)
Il y a juste le tercet sur l'or qui m'échappe un peu, pourquoi "faux accords" ? Mais sinon, c'est simple et efficace ;)
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dans ce cas veuillez m excuser
Aimes moi ce soir, car demain je ne t’aimerais peut être plus
L’amour trouve sa route en la liberté
Aimes moi ce soir car mes yeux ne t’ont pas encore vu
Seul la passion est là pour les habiter
Offres ton corps à la caresse encore légère
Goûte cette main libre de toute étreinte
Elle n’a pas encore essuyée tes yeux sévères
Elle n’a pas encore rallumée ses nuits éteintes
Brûles mes lèvres elles connaissent pas le goût amer de tes larmes
Aimes les ce soir leurs chemins ne sont pas entravées
Elles n’ont en elles que le désir, pas le devoir, de charme
Ne t’abandonnes pas, ne te donnes pas, gardes ta liberté
Ne fermons pas les yeux, ils sont les chemins où nous fuirons
Ils sont la nuit où chacun d’entre nous trouvera son étoile
Ils n’ont pas encore en eux les peurs que nous braverons
Laissons les briller d’une vraie lumière, pas de leur surface qui s’étoile
Parcoures mon corps comme je parcoure le tien
Ouvres leurs juste les portes du plaisirs, laisses juste jaillir cette amour
Ne le retiens pas, même si le matin est sa fin
L’important est qu’il voit le jour
Aimes moi ce soir car demain je ne t’aimerai plus
L’amour meurt sans liberté
Les secondes nous enferment en leurs prisons, et résonnent déjà les pas perdus
Le poids de cet amour nous a déjà condamné
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Les couleurs des dragons, les traditionnelles tout du moins...
Et je me permet d'ajouter...
Je suis argent
Vif, aimant
L'air fraternellement
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Je trace ma nuit au milieu des soucis Oubliant mes larmes, n'écoutant que la pluie Comme l'ombre s'allonge Quand viennent les songes Le désir nous ronge Et l'instinct nous plonge La musique des corps N'est pas forcément d'accord Tendus dans l'effort Nous cherchons le réconfort C'est la valse des couleurs Le récit de nos ardeurs Nos envies et nos peurs Et nos blessures de coeur Chante pour l'envie Et pour la catharsis Que brillent tes iris Et s'enlumine la nuit Je trace ma nuit au milieu des oublis Oubliant mes peur, n'écoutant que l'envie Douceur infinie d'une sortie d'agonie Chante sous la pluie
Modifié il y a 14 ans, le jeudi 20 mai 2010 à 21:14
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Tu me donnes ton sourire, un reflet de ton âme,
Un petit fragment de ton histoire de femme,
Flammèche de ton cœur irradiant l atmosphère,
Un peu de chaleur dans ces minutes passagères.
Trouver en lui, cette tendresse que tu caches
Retenir l infini qui doucement s enfuit, se détache
Y découvrir de subtils nuances, d inexorables brillances
Pour y mêler le mien, et découvrir de nouvelles impudences.
Tu me donnes ton regard, une fragrance de ton cœur,
Colorant la toile de mes pensées, de nouvelles ardeurs.
Prendre sa caresse, s envelopper d un innocent amour,
Faire un pas sur le chemin d un sentiment troubadour
Et trouver la route des mots qui ne veulent s avouer.
Affirmer, mûrir leur discours de tes yeux éclairés,
Savourer l explosion de leur succulence, effleurer chaque arôme.
Amnistier les fièvres puisque tu en es le symptôme,
Tu me donnes tes murmures, une caresse du désir,
N existant que du frisson de mes sens en délire,
Egarements de mon ouie amplifiant chacun de tes souffles,
S infiltrant vers les monts de mon cerveau et ses gouffres,
Fosses creusées par l écho de ta respiration où plonge ma folie.
Où se noie ma raison, sagesse qui à jamais se renie.
Découper sur mes mains les courbes de ton corps,
Meurtrir le mien pour savoir s il rêve, s il saigne encore.
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Le tour des Poètes
Comme Verlaine je cherche de la lumière
Pour la vie suprême de chaque matin je me lève
Dans un univers virtuel où je suis seul messager
Alors que je ferme les yeux à Rimbaud
Ma pensée dit " Ah ! que le temps vienne
Où tous les coeurs s' éprennent ! "
Les heures me conduisent à Baudelaire
Je lis chaque nuit " Les fleurs du mal "
Et je sens vibrer en moi une âme de Poète
Puis c' est l' arrivée de Jacques Prévert
Qui court dans ma tête sans appel à la révolte
Juste une main sur le papier velin qui se perd
Et c' est le chemin vers la maison de Malherbe
Qui m' inspire après tant et tant d' années
Des couplets de chansons chargés de vers
Ainsi se termine ma tournée des Poètes
Avec Guillaume Apollinaire
Qui m' enlève les mauvaises pensées
Christian Jacques
( Déposé à la SABAM, sous ma vraie identité )
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Qui enlèvera mon chagrin
lui vaudrai plein de soins
attentif ou non , il aura plein d'attentions
pas au point d'en perdre toutes notions
Modifié il y a 14 ans, le jeudi 22 juillet 2010 à 19:40
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Il nous faut... Amour par pure envie Amitié par gaité La Raison pour la vie Un ange sous l'oreiller Et afin de pourvoir au reste De tout et de rien en zeste
Modifié il y a 13 ans, le mardi 7 juin 2011 à 19:10
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Trois heures, dans le noir, Vois ! Trois soeurs dans le soir, L'une a la peau ivoire, L'une qu'on ne peut voir, L'autre qu'on ne veut voir. Blanche messagère, Elle est celle d'hier, Elle est nos prières, Ange de nos pères, Dans ses bras nous serre. L'aveugle tend sa main, Balaie notre espoir vain, De son suaire en lin. Qui donc serait serein, Connaissant son destin ? Enfin, par ses efforts, Face à la pléthore D'âmes qui s'évaporent Par les derniers sabords, Nous vient la belle Mort.
Modifié il y a 13 ans, le samedi 4 juin 2011 à 02:16
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