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carmencitalarevoila (clôturé)
il y a 9 ans
Jinan esclave de Daech 2crit par Thierry Oberlé grand reporter au Figaro. Au début de l'hiver 2014, Jinan rencontre par hasard Thierry Oberlé, grand reporter au figaro. Elle lui raconte son histoire, timidement, avec pudeur et sincérité. Ses mots précis et justes masquent sa détresse. Jiman est une rescapée. Elle a dixhuit ans mais en paraît plus. Elle est une jeune mariée. Sa voir fluette tranche avec la force de son caractère et sa détermination. Vendue à deux combattants un flic et un imam, elle a été torturée et séquestrée, et contrainte de se convertir à l'Islam, comme toutes les captives des Djihadistes. L'esclavage sexuel, est, pour Daech, tout ce que méritent ces mécréantes. Jinan a eu de la chance, elle a réussi à s'enfuir. Sa guérison passera par ce témoignage, pour elle, et pour toutes les femmes qui ont subi le même sort, parfois en y laissant la vie. Début de l'histoire: Daech est entré dans le village ! Daech attaque!! Jinan s'attendait à devoir partir un jour ou l'autre dans la précipitation. Un sentiment de danger imminent s'était répandu dans la région dès le début de l'été 2014, et, avec lui, l'impression terrifiante qu'un monde allait s'effondrer, le sien. Celui des Yézidis, habitant au pied des monts Sinjar, dans le nord de l'Irak, non loin de la frontière syrienne. L'offensive de l'Etat islamique cible les minorités religieuses et ethniques. Jinan ne pouvait s'imaginer qu'elle serait capturée avec sa famille, le 4 août par les combattants de Daech, et que bientôt elle serait séparée d'elle, ni qu'elle allait vivre pendant trois mois, l'enfer, celui de l'asservissement
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lavande11 (clôturé)
il y a 9 ans
Le récit de la défection de « César », photographe de la barbarie syrienne LE MONDE | 23.01.2014 à 13h59 • Mis à jour le 23.01.2014 à 18h38 | Par Benjamin Barthe (Montreux, Suisse, envoyé spécial) et Stéphanie Maupas (La Haye, correspondance) Abonnez vous à partir de 1 € Réagir ClasserPartager (1 060)Tweeter image: http://s2.lemde.fr/image/2014/01/23/534x0/4353370_7_9062_ahmed-jarba-chef-de-la-coalition-nationale_96e4c9beb95015c84349a7b23cbe1766.jpg Ahmed Jarba, chef de la Coalition nationale syrienne, brandit, le 22 janvier 2014 à Montreux, une des photographies prises par « César ». Dans le huis clos d'une chambre d'hôtel à Montreux, à l'écart de l'agitation causée par la conférence de paix sur la Syrie, un homme fait défiler des photos de cadavres sur l'écran de son ordinateur. Souvent nus ou couverts de haillons, les corps portent les traces de supplices variés : lacération, strangulation, électrocution, mutilation, etc. Sur le torse de la plupart des cadavres, le visage figé dans un ultime rictus, on distingue des numéros, tracés au marqueur. Parfois c'est sur un bout de carton, déposé au pied du torturé, que figurent les informations. « Ce sont les numéros attribués aux détenus quand ils sont arrêtés puis quand leur décès est prononcé, explique l'homme, un opposant syrien nommé Emadeddin Rachid. Les numéros se suivent. C'est de l'abattage à la chaîne. » Ces clichés, auquel Le Monde a eu un accès exclusif, ont nourri le rapport, dévoilé lundi 20 janvier par la chaîne américaine CNN et le quotidien britannique The Guardian, qui accuse le régime syrien d'avoir torturé et tué « à l'échelle industrielle ». Commandée par le Qatar et rédigée par un cabinet d'avocats londoniens avec le renfort de spécialistes de la justice internationale, cette étude se fonde sur un matériau d'une nature et d'une ampleur inédite dans l'histoire de la Syrie : un stock de 55 000 photographies représentant environ 11 000 personnes tuées en détention. LOINTAINE PARENTÉ Comment leur authenticité a-t-elle pu être avérée ? Parce que la personne à l'origine de cette monumentale fuite n'est nul autre que l'auteur de la plupart des clichés : un photographe de la police militaire, qui a fait défection en 2013, désigné dans le rapport sous le nom de code « César ». Le Monde, qui est en possession de seize de ces clichés, a choisi pour l’instant de ne pas les publier. Emadeddin Rachid est l'un des cerveaux de cette opération, qui a percuté de plein fouet la conférence de Montreux et déstabilisé la délégation syrienne face à la presse internationale. Agé de 48 ans, ancien vice-doyen de la faculté de charia (loi islamique) de l'université de Damas, il est l'un des responsables du Mouvement national syrien, un courant islamiste modéré représenté au sein de la Coalition nationale syrienne (CNS), la colonne vertébrale de l'opposition au régime Assad. Selon toute vraisemblance, c'est grâce à une lointaine parenté entre un membre de son mouvement et « César » que le contact est établi. Longtemps chargé de prendre en photo des scènes de crimes ou d'accident, l'homme s'est vu affecter à une tout autre tâche après le début de la révolte syrienne, en mars 2011 : tirer le portrait des opposants, réels ou supposés, qui ont été torturés à mort ou froidement exécutés dans les geôles du régime. Un travail de recensement photographique aussi méticuleux que mortifère, une bureaucratie de la barbarie menée dans un double but : d'une part permettre aux autorités de délivrer un certificat de décès aux familles à la recherche d'un frère ou d'un père disparu, en mettant son trépas sur le compte d'un « problème respiratoire » ou d'une « attaque cardiaque » ; d'autre part, permettre aux tortionnaires de confirmer à leur hiérarchie que la sale besogne a bien été accomplie. « Tuer ses opposants, ça fait partie de la routine du régime, explique Emadeddin Rachid. Consigner la tuerie, c'est simplement aller au bout de la routine. » « CHAÎNE D'ANONYMES QUI ONT RISQUÉ LEUR VIE » A l'hôpital militaire où il est assigné, « César » reçoit jusqu'à cinquante corps par jour. Chacun d'eux nécessite quinze à trente minutes de travail, car quatre à cinq clichés sont requis pour constituer le dossier de décès. Le spectacle de la sauvagerie des services de sécurité syrien éprouve durement le photographe légiste. Il est mûr pour passer à la rébellion. Six mois seront nécessaires pour mettre en place la filière destinée à récolter les preuves photographiques. « Une chaîne d'anonymes, notamment des combattants de l'Armée syrienne libre, ont risqué leur vie pour réussir ce coup d'éclat », dit Emadeddin Rachid. Il aura fallu quatre mois supplémentaires pour exfiltrer « César » et sa famille. Sollicités par le cabinet londonien Carter-Ruck, trois médecins légistes et trois anciens procureurs internationaux, qui ont officié dans les tribunaux sur la Sierra Leone et l'ex-Yougoslavie, se mettent alors au travail. Bien conscient que son hostilité notoire au régime Assad risque de nuire à la crédibilité du rapport final, le Qatar a accepté de financer cette entreprise à la condition que « les pièces fassent l'objet d'une authentification appropriée et rigoureuse », souligne Cameron Doley, l'un des avocats de la firme anglaise. Les experts s'immergent dans le lot d'images et acquièrent la conviction qu'il est « très peu probable » qu'elles aient pu être falsifiées. Ils rencontrent à trois reprises, au mois de janvier, le témoin à charge, le pressent de questions et finissent par se convaincre que l'homme est bien ce qu'il prétend. Bien que partisan du soulèvement anti-Assad, « “César” a rendu compte honnêtement de son expérience », assure le rapport, qui précise qu'il n'a par exemple jamais prétendu avoir été témoin des exécutions. « CAMPS DE CONCENTRATION NAZIS » Sur la BBC, le patron de la commission d'enquête, sir Desmond de Silva, a récusé toute interférence de Doha, le commanditaire. « L'intérêt que possède le Qatar dans cette affaire ne veut pas dire que les preuves sont fausses. Nous avons pris ce fait en compte et avons été très méticuleux dans notre façon de travailler. » Pas suffisamment au goût de la délégation syrienne à Montreux, qui a qualifié le rapport de « partial et politisé ». Au Monde, Emadeddin Rachid a montré l'exemplaire scanné d'un dossier de décès constitué avec les photos de « César ». Le formulaire porte l'en-tête de la « République arabe syrienne, commandement général des forces militaires » et le cachet « Police militaire » est apposé sur les clichés post mortem. Le Monde a également pu voir de nombreuses photos d'un hangar, transformé en charnier, avec une quinzaine de dépouilles décharnées éparpillées sur le sol. « C'est le garage de l'hôpital militaire de Mezzeh [nord-ouest de Damas], assure M. Rachid. Quand la morgue est pleine, c'est là que les cadavres sont jetés. Tous ces corps avec la peau sur les os, ça fait immanquablement penser aux camps de concentration nazis. » L’exposé fait d’autant plus froid dans le dos que les 55 000 photos sont censées avoir été prises sur seulement deux sites : l’hôpital de Mezzeh et celui de Teshrin, toujours à Damas. « Imaginez un peu : il y a une vingtaine d’hôpitaux militaires en Syrie », insiste l’analyste Samir Al-Taqi. Cet eiplomate rallié à l&rsquoposition conseille l’Association pour les disparus et les prisonniers de conscience, implantée à Alep. « Nous allons demander aux familles qui ont perdu un proche de passer en revue les photos, dit-il. Dans ces milliers de visages, certaines identifieront sûrement un frère ou un père. Ca clouera définitivement le bec au régime. » « César », Sami et Emad espèrent qu’à moyen terme, une juridiction internationale aura l’idée et la capacité de se pencher sur leurs archives photographiques. « Si personne ne punit les auteurs de ces massacres, alors soyez-en sûr, il y a aura des massacres dans l’autre sens, prévient Emaddedin Rachid. C’est soit la justice, soit la revanche. » >> Lire aussi Le rapport sur la torture systématique en Syrie (Attention, certains photos peuvent être choquantes) Syria Report Execution Tort by matgoa En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/01/23/le-recit-de-la-defection-de-cesar-photographe-de-la-barbarie-syrienne_4353005_3218.html#1TWoJwbgYwRve2pv.99 et le régime de bacher el assad ? t'en pense quoi
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Lavande : si vous pouviez aérer votre texte, ça le rendrait plus facile à consulter. Merci.
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lavande11 (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "sibelius"Lavande : si vous pouviez aérer votre texte, ça le rendrait plus facile à consulter. Merci. tu vas sur la touche raccourci tu as les images en plus
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Citation de "lavande11"Citation de "sibelius"Lavande : si vous pouviez aérer votre texte, ça le rendrait plus facile à consulter. Merci. tu vas sur la touche raccourci tu as les images en plus oui, merci.
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carmencitalarevoila (clôturé)
il y a 9 ans
Mais quel est le rapport avec le livre que je cite? Pourquoi ne pas créé votre discussion vous même? d'autant que votre copier coller est interminable
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carmencitalarevoila (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "sibelius"aucun rapport, en effet Etant inscrite depuis hier sur agoratchat, elle peut aller là bas copier coller ses textes. Si c'est ici pour noyer mon sujet, je crois que c'est peine perdue, elle n'a rien à y gagner
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lavande11 (clôturé)
il y a 9 ans
le rapport c'est la syrie .......... entre bacher el assad et daesh qui est le pire ?
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Citation de "lavande11"le rapport c'est la syrie .......... entre bacher el assad et daesh qui est le pire ? Le pire, c'est Daesh.
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lavande11 (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "sibelius"Citation de "lavande11"le rapport c'est la syrie .......... entre bacher el assad et daesh qui est le pire ? Le pire, c'est Daesh. relis le texte que tu as aérée combien de morts a fait bacher combien daesh
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lavande11 (clôturé)
il y a 9 ans
c'est marrant quand même qu'on se sente concerné par la syrie que depuis qu'il y a daesh, pourtant çà a démarrer aux printemps arabes.........
il suffirait que bacher el assad organise un attentat en france pour que ça pivote dans le cerveau des français !
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carmencitalarevoila (clôturé)
il y a 9 ans
Citation de "lavande11"c'est marrant quand même qu'on se sente concerné par la syrie que depuis qu'il y a daesh, pourtant çà a démarrer aux printemps arabes......... il suffirait que bacher el assad organise un attentat en france pour que ça pivote dans le cerveau des français ! Et le rapport avec le sujet de mon livre? Faites une discu sur daech sur agorat, il manque de sujet à débattre
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Citation de "lavande11"c'est marrant quand même qu'on se sente concerné par la syrie que depuis qu'il y a daesh, pourtant çà a démarrer aux printemps arabes......... il suffirait que bacher el assad organise un attentat en france pour que ça pivote dans le cerveau des français ! à part le "printemps tunisien", tout le reste a été instrumentalisé par les forces de l'OTAN ! C'était de la provocation pure et simple, dans le but de refaire une main mise sur la région, ses peuples et ses gouvernants. Est déclaré Dictateur .. quiconque n'obéit pas servilement aux USA : c'est clair, comme ça ? Et n'allez pas me parler de la peine de mort : L'Arabie Saoudite la pratique à tour de bras .. et on ne lui dit rien.
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Citation de "carmencitalarevoila"Citation de "lavande11"c'est marrant quand même qu'on se sente concerné par la syrie que depuis qu'il y a daesh, pourtant çà a démarrer aux printemps arabes......... il suffirait que bacher el assad organise un attentat en france pour que ça pivote dans le cerveau des français ! Et le rapport avec le sujet de mon livre? Faites une discu sur daech sur agorat, il manque de sujet à débattre Désolée, ...
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