Citation de ttrickster
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Magnifique ...
Tu as dis le mot. Quelle merveille que cette œuvre. On n’y entre dans une atmosphère étrange et si prégnante, presque comme par un froid hivernal rendu magistralement par cette attaque d’un son délicieusement inquiétant et ensuite cette ligne de basse si profonde et grave qui est comme un piédestal à l’être qui s’y invite pour en dispenser la chaleur étrange de sa voix aux tonalités si prégnantes dosant avec maestria sur les registres de la force, de la beauté et de la fragilité rendue si vraie par le chevrotement dont elle habille la tessiture de l’organe de son dire.
En plus d’être rentré d’avec ta sensibilité à fond dans l’émotionnel si fort de ce son et surtout de cette voix, as-tu remarqué aussi, mon Ttrikster, que malgré le fait d’avoir été postée en 2011, il n’y a que 689 vues.
C’est fou ! Mais aussi il y a des fois où l’on se dit que finalement et après tout…la solitude est une amante dont il faut apprécier la singularité de son minimalisme car elle nous emmène vers d’autres contrées si loin d’un certain grand et gros et trop fort bruit ambiant.
La première fois que je l’ai écouté, Elle, et surtout cette merveille de son répertoire…trente fois au cours d’une nuit, je me l’a suis passé et repassé en boucle, de la même façon que je suis resté plusieurs heures à contempler la valse de Camille Claudel par exemple, entre autres œuvres majeures que le petit être émerveillé que je suis à eu la chance d’approcher.
Ah…Camille Claudel…La Valse ! Si l’une, juste précédemment, sculpte si magnifiquement des vibrations moléculaires, l’autre aura sculpté dans la matière une merveille de force et de puissance expressives dans l’émotion…cette émotion si forte qui se dégage de la beauté de la geste de cette danse mais dont il me semble que le plus, si fort, réside dans ce qui la fait paraître presque en déséquilibre, proche de la chute ; à s’en demander si par cette singularité, le message de Camille n’a pas voulu traduire à la fois son amour de Rodin et la plus que prescience de son abandon à venir pour elle. La valse, sa valse, c’est la traduction quasi absolue de ce qui était beau et ne le sera plus…la déchirure !
Faut-il tant souffrir parfois pour être Artiste ?
A se demander aussi si ce n’est un paradoxe humain qu’il faille de la difficulté, de la souffrance, pour accoucher de la beauté...
La naissance à la vie arrive lorsque viennent les cris d’un bas ventre qui se distend et quelquefois se déchire.
Mise bas…tel est le seuil au très ras de l’entrée de la porte du Monde. Il faut ensuite s’élever et souvent tout seul.
Et pour aller plus loin dans "l’entrevoyure" du devenir de notre Monde, on peut constater que malheureusement l’humain s’endort de sa multitude et ne se réveille parfois que lorsqu’il est seul.
C’est pour cela que le groupe émergeant ayant une certaine conscience de notre déliquescence tarde tant à venir et prendre un autre pouvoir en créant par exemple, un vrai et universel groupe de réflexion et de travail qui aurait une sorte de tel désintéressement mais de charisme à se faire comprendre dans ce qu’il aurait à suggérer d’autrement faire et si loin de tous ces think tank qui sont souvent un leurre dans ce qu’ils pensent nous faire gober en étant, somme presque toutes, que des vitrines et dont l’arrière boutique commerce en vase clos et caché au seul profit de l’intelligentzia intéressée et dévoyée.
Ah l’intelligentzia dominante, quel paradoxe aussi !
Voilà tout un aréage de gens à l’intellect parfois heureux de ses prédispositions (je n’ai pas dis heureux de ses résultats humanistes, heing…) qui se laisse tellement tirer par la manche d’un égo à vision si restrictive d’un avenir glorieux pour eux mais pauvrement immédiat.
C’est que l’immédiat c’est jouissif, mais ce n’est pas prévisionnel.
Et du prévisionnel il nous en faudrait un wagon.
C’est que le soleil ou diverses autres joyeusetés cosmiques ont aussi des choses à faire, comme par exemple nous imprimer par l’expansion finale de leur être tout comme de leur simple rencontre, une certaine dure future réalité lors de leurs prochaines visites un gros tantinet problématique.
Si fait - euh…c’est encore si loin des prémices de l’intention à le…faire – qu’il faudrait que les sus cités - susciter des vocations…soupir…- prennent conscience qu’ils pourraient être tout autant heureux de leur pouvoir de gouvernance, s’ils faisaient en sorte de nous rendre assez heureux aussi par le travail justement rémunéré qu’ils nous permettraient.
Ainsi de tous ces travailleurs satisfaits, il s’ensuivrait une efficacité certaine et en grand nombre pour avance ; entre autres sur le fait qu’il faille qu’on ne perde pas trop de temps en s’entre-guerroyer pour se consacrer aussi à une saine avancée technologique nous permettant un jour de pouvoir quitter ce lieu afin, plus que de préserver l’humanité…les traces de ce qu’elle avait parfois engendré de si fort et de si beau.
Je n’écoute presque jamais de musique sans incidence révélatrice et presque parfois dévastatrice sur mon émotionnel.
Des vastes…Hé ! Dévale la pente !
L’émotionnel rendu ainsi complice de dévaler des pentes parfois si "jouissivement" abruptes…ou alors…mais c’est une autre histoire…la vraie si paradoxalement belle et néfaste…celle de l’humain.
Modifié il y a 7 ans, le jeudi 5 octobre 2017 à 22:59