deumeupeu (clôturé)
il y a 7 ans
Citation de "apocope"Citation de "deumeupeu"Citation de "takiiine"Citation de "apocope"Pas un sur ce forum pour apprécier cette soprano ni cet orchestre…
Les béotiens du site accourent plutôt pour se féliciter mutuellement sur l'état de leur bêtise.
Plus ils sont idiots, plus ils se persuadent qu'ils ne le sont pas…
Glossaire
Béotien : personne aux goûts grossiers qui se moque des arts et des lettres
t'inquiète on apprécie ou pas, mais notre but ici, ou en tout cas le mien, est de jouer ton jeu et de tout pourrir sur mon passage comme tu le fais sur les topics des autres.
Ton topic : ouvert par toi, de la merde, on a plus envie de te pourrir que de regarder ta vidéo.
L'arroseur arrosé.
Bisous mon amour.
« De la merde » - c’est inutilement excessif et ça ne découragera sûrement pas le bonhomme…
J’ai visionné cette vidéo.Avant tout j’y ai vu une performance ( réussie ) de la part de ladite diva.Sans plus;c’est tout.Et c’est peu.
Ô mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées, depuis que vos vivantes leçons, plus douces que le miel, filtrèrent dans mon cœur, comme une onde rafraîchissante. J'aspirais instinctivement, dès le berceau, à boire à votre source, plus ancienne que le soleil, et je continue encore de fouler le parvis sacré de votre temple solennel, moi, le plus fidèle de vos initiés. Il y avait du vague dans mon esprit, un je ne sais quoi épais comme de la fumée; mais, je sus franchir religieusement les degrés qui mènent à votre autel, et vous avez chassé ce voile obscur, comme le vent chasse le damier. Vous avez mis, à la place, une froideur excessive, une prudence consommée et une logique implacable. A l'aide de votre lait fortifiant, mon intelligence s'est rapidement développée, et a pris des proportions immenses, au milieu de cette clarté ravissante dont vous faites présent, avec prodigalité, à ceux qui vous aiment d'un sincère amour. Arithmétique! algèbre! géométrie! trinité grandiose! triangle lumineux! Celui qui ne vous a pas connues est un insensé! Il mériterait l'épreuve des plus grands supplices; car, il y a du mépris aveugle dans son insouciance ignorante; mais, celui qui vous connaît et vous apprécie ne veut plus rien des biens de la terre: se contente de vos jouissances magiques; et, porté sur vos ailes sombres, ne désire plus que de s'élever, d'un vol léger, en construisant une hélice ascendante, vers la voûte sphérique des cieux. La terre ne lui montre que des illusions et des fantasmagories morales; mais vous, ô mathématiques concises, par l'enchaînement rigoureux de vos propositions tenaces et la constance de vos lois de fer, vous faites luire, aux yeux éblouis, un reflet puissant de cette vérité suprême dont on remarque l'empreinte dans l'ordre de l'univers. Mais, l'ordre qui vous entoure, représenté surtout par la régularit parfaite du carré l'ami de Pythagore, est encore plus grand; car, le Tout-Puissant s'est révélé complètement, lui et ses attributs, dans ce travail mémorable qui consista à faire sortir, des entrailles du chaos, vos trésors de théorèmes et vos magnifiques splendeurs. Aux époques antiques et dans les temps modernes, plus d'une grande imagination humaine vit son génie, épouvanté, à la contemplation de vos figures symboliques tracées sur le papier brûlant comme autant de signes mystérieux, vivants d'une haleine latente, que ne comprend pas le vulgaire profane et qui n'étaient que la révélation éclatante d'axiomes et d'hiéroglyphes éternels, qui ont existé avant l'univers et qui se maintiendront après lui. Elle se demande, penchée vers le précipice d'un point d'interrogation fatal, comment se fait-il que les mathématiques contiennent tant d'imposantes grandeurs et tant de vérité incontestable tandis que, si elle les compare à l'homme, elle ne trouve en ce dernier que faux orgueil et mensonge. Alors, cet esprit supérieur, attristé, auquel la familiarit noble de vos conseils fait sentir davantage la petitesse de l'humanité et son incomparable folie, plonge sa tête, blanchie, sur une main décharnée et reste absorbé dans des méditations surnaturelles. Il incline ses genoux devant vous, et sa vénération rend hommage à votre visage divin comme à la propre image du Tout-Puissant. Pendant mon enfance, vou-m'apparûtes, une nuit de mai, aux rayons de la lune, sur une prairie verdoyante, aux bords d'un ruisseau limpide, toutes les trois égales en grâce et en pudeur, toutes les trois pleines de majesté comme des reines. Vous fîtes quelques pas vers moi, avec votre longue robe, flottante comme une vapeur et vous m'attirâtes vers vos fières mamelles, comme un fils béni. Alors j'accourus avec empressement, mes mains crispées sur votre blanche gorge Je me suis nourri, avec reconnaissance, de votre manne féconde, et j'ai senti que l'humanité grandissait en moi, et devenait meilleure. Depuis ce temps, ô déesses rivales, je ne vous ai pas abandonnées. Depuis ce temps, que de projets énergiques, que de sympathies, que je croyais avoir gravées sur les pages demon cœur, comme sur du marbre, n'ont-elles pas effacées lentement de ma raison désabusée, leurs lignes configuratives, comme l'aube naissante efface les ombres de la nuit! Depuis ce temps, j'ai vu la mort, dans l'intention, visible à l'œil nu, de peupler les tombeaux, ravager les champs de bataille, engraissés par le sang humain et faire pousser des fleurs matinale par-dessus les funèbres ossements. Depuis ce temps, j'ai assisté aux révolutions de notre globe; les tremblements de terre, les volcans, avec leur lave embrasée, le simoun du désert et les naufrages de la tempête ont eu ma présence pour spectateur impassible. Depuis ce temps, j'ai vu plusieurs générations humaines élever, le matin, ses ailes et ses yeux, vers l'espace, avec la joie inexpériente de la chrysalide qui salue sa dernière métamorphose, et mourir, le soir, avant le coucher du soleil, la tête courbée, comme des fleurs fanées que balance le sifflement plaintif du vent. Mais, vous, vous restez toujours les mêmes. Aucun changement, aucun air empesté n'effleure les rocs escarpés et les vallées immenses de votre identité. Vos pyramides modestes dureront davantage que les pyramides d’Égypte, fourmilières élevées par la stupidité et l'esclavage. La fin des siècles verra encore debout sur les ruines des temps, vos chiffres cabalistiques, vos équations laconiques et vos lignes sculpturales siéger à la droite vengeresse du Tout-Puissant, tandis que les étoiles s'enfonceront, avec désespoir, comme des trombes, dans l'éternité d'une nuit horrible et universelle, et que l'humanit grimaçante, songera à faire ses comptes avec le jugement dernier. Merci, pour les services innombrables que vous m'avez rendus. Merci, pour les qualités étrangères dont vous avez enrichi mon intelligence. Sans vous, dans ma lutte contre l'homme, j'aurai peut-être été vaincu. Sans vous, il m'aurait fait rouler dans le sable et embrasser la poussière de ses pieds. Sans vous, avec une griffe perfide, il aurait labouré ma chair et mes os. Mais, je me suis tenu sur mes gardes, comme un athlète expérimenté. Vous me donnâtes la froideur qui surgit de vos conceptions sublimes, exemptes de passion. Je m'en servis pour rejeter avec dédain les jouissances éphémères de mon court voyage et pour renvoyer de ma porte les offres sympathiques, mais trompeuses, de mes semblables. Vous me donnâtes la prudence opiniâtre qu'on déchiffre à chaque pas dans vos méthodes admirables de l'analyse, de la synthèse et de la déduction. Je m'en servis pour dérouter les ruses pernicieuses de mon ennemi mortel, pour l'attaquer, à mon tour, avec adresse, et plonger, dans les viscères de l'homme, un poignard aigu qui restera à jamais enfoncé dans son corps; car, c'est une blessure dont il ne se relèvera pas. Vous me donnâtes la logique, qui est comme l'âme elle-même de vos enseignements, pleins de sagesse; avec ses syllogismes, dont le labyrinthe compliqué n'en est que plus compréhensible, mon intelligence sentit s'accroître du double ses forces audacieuses. A l'aide de cet auxiliaire terrible, je découvris, dans l'humanité, en nageant vers les bas-fonds, en face de l'écueil de la haine, la méchanceté noire et hideuse, qui croupissait au milieu de miasmes délétères, : en s'admirant le nombril. Le premier, je découvris, dans les ténèbres de ses entrailles, ce vice néfaste, le mal! supérieur en lui au bien. Avec cette arme empoisonnée que vous me prêtâtes, je fis descendre, de son piédestal, construit par la lâcheté de l'homme, le Créateur lui-même! Il grinça des dents et subit cette injure ignominieuse ; car, il avait pour adversaire quelqu'un de plus fort que lui. Mais, je le laisserai de côté, comme un paquet de ficelles, afin d'abaisser mon vol... Le penseur Descartes faisait, une fois, cette réflexion que rien de solide n'avait été bâti sur vous. C'était une manière ingénieuse de faire comprendre que le premier venu ne pouvait pas sur le coup découvrir votre valeur inestimable. En effet, quoi de plus solide que les trois qualités principales déjà nommées qui s'élèvent, entrelacées comme une couronne unique, sur le sommet auguste de votre architecture colossale? Monument qui grandit sans cesse de découvertes quotidiennes, dans vos mines de diamant, et d'explorations scientifiques, dans vos superbes domaines. O mathématiques saintes, puissiez-vous, par votre commerce perpétuel, consoler le reste de mes jours de la méchanceté de l'homme et de l'injustice du Grand-Tout! ).
Tu pourrais résumer ta tartine qui s'égare dans des considérations sociales et, à moins que la qualité de tes enceintes acoustiques ne soit en cause, nous entretenir sur l'organe bien timbré de cette soprano dont le chant dodécaphonique est absolument remarquable.
Ah ! Monsieur ! Monsieur ! J’observe que ma tirade vous emporte vers de ces confins poétiques vers lesquels tantôt je refusai à moi-même de me rendre,muni bien entendu des ardeurs & dévotions dues à leur égard.J’eusse pu certes tenter de faire le dithyrambe par vous attendu,espéré.Ici encore il n’en sera rien,préférant me ranger aux côtés des « béotiens » incriminés,ayant fait vœu de silence envers tout ce qui en vous éveille des délices traduits par des superlatifs que partage le commun des mortels pendant que,peut-être,les « béotiens » par vous pourchassés et pourfendus,attendaient un développement pédagogique dense et précis grâce auquel – qui sait ! - vous rejoindre.Car enfin,votre prodigalité culturelle n’a de cesse de se répandre sur ce Forum en de multiples topics sans que jamais vous eussiez l’idée de partager par l’entremise de votre prose ces émois qui branlent votre esthétique particulière de vous seul connue puisque bornée par les limites de l’être de chair que vous êtes.Voilà qui me semble dommageable si j’en crois l’image Ô combien mutilée que vous peignez,incontinent,de quelques-uns de vos contemporains.Lesquels,dans l’ o p a c i t é du Forum,ne sont sans doute pas décidés à chaque instant à étaler sans vergogne des raffinements réservés à des lieux plus propices et à des personnes plutôt enclines à s’esbaudir de savoirs-faire d’où le Verbe ne serait qu’une pièce rapportée.Faut-il y voir malice dans cette posture ? Que nenni ! Le protéiforme est notre condition souveraine de sorte que celle-ci a bien des talents pour semer semences exaltantes,passant parfois inaperçues il faut en convenir,dans le but pourtant louable d’égayer nos jours et nos nuits !
Ne vous ayant pas suivi là où vous nous attendiez tous,je suis tout confus d’être de ceux dont le nombre multiplie vos allergies esthétiques.Vous l’aurez compris: ce n’était pas mon intention.En visionnant la vidéo,j’en oubliai cette transe vôtre dont l’intensité vous incita à montrer son objet au plus grand nombre.L’esthète que vous êtes n’imaginait pas d’autres lectures que celle dont vous êtes porteur.Mais quoi ! Si la réalité est si décevante,tempérons nos colères et nos chagrins car elle porte en ses flancs des promesses artistiques dont ni vous ni moi ne saurions en deviner la teneur ni les auteurs.Et à coup sûr les affinités électives qui en émaneront produiront des joutes verbales contraires dont je ne suis plus guère friand depuis longtemps,la disparité des goûts l’emportant;j’expose,j’impose rarement,ayant compris,à ma sensibilité dé-fendante,qu’en ces lieux les « vainqueurs » et les « vaincus » assemblés en sortiront de toute façon meurtris.Dès lors,à quoi bon ruiner son âme ici aussi !
Plaît-il ! Je m’égare… Souffrez que vos raffinements aillent s’encanailler dans les culs-de-basse-fosse du trop Humain ! On y trouve des diamants qui auront de quoi repaître votre sensibilité arachnéenne dégoûtante de codes sans cesse remis sur l’établi d’une âme impérieusement créatrice,parfois dégoulinante d’iceux alors qu’elle n’en a cure tant les affres de la création la maintiennent sur son laborieux destin,chemin de croix de sa vérité unique,obsédante,taraudante,inconditionnelle.Je réclame pour moi-même le Beau.Sans les afféteries des parasites qui la cernent et dont les borborygmes ne sont qu’une manière obscure d’autorité autoproclamée.
Cheminons de concert Monsieur ! La route est certes cahoteuse mais pourquoi lui accorder notre attention la plus misérable,celle qui se blesse à tout propos et parfois hors de propos;maudissant ici une pierre,là une fondrière,dont pourtant une main experte fera un tableau devant lequel plus tard tant de foules enthousiastes se presseront.Le peintre s’empare de la glaise,la façonnant selon une sensibilité qu’il a singulière et n’apparaissant qu’à mesure où il met en place les éléments de l’émoi parfois fugitif qui l’a comme happé.Il l’a ressenti mais ne l’a pas dit.Seul son pinceau raconte… A d’autres souvent de s’essayer au privilège insigne d’y ajuster avec bonheur et talent le Verbe manquant alors que nul ne les sollicite expressément.- Au reste,y parviendront-ils ? Car il y faut,dès le berceau,que s’exerçât la prodigalité fantasque de ces Muses éthérées dont aucune ne me fit la grâce d’une aumône.De fait,j’abandonne volontiers aux Gens de Lettres de suivre cahin-caha le Lumineux cortège dont l’Histoire affirme qu’il avait des enjolivures rupestres en guise de point de départ… - « Béotien »...,dîtes-vous… J’en souris encore.
Mais j’entends que rôdent des pas… Est-ce que la cuistrerie,en ces parages,…
Que sçay-je Monsieur ? Que sçay-je ? N’étant pas poète…
Notes de lecture:
" Si la musique nous est si chère, c'est qu'elle est la PAROLE* la plus profonde de l'âme, le cri harmonieux de sa joie et de sa douleur. " - Romain Rolland,citation
* C'est moi qui souligne
" Nous considérons aujourd’hui comme une parfaite cuistrerie l’ancienne prétention qu’eurent nos pères de créer une science de l’art ou encore de décrire l’œuvre d’art […]. " - Georges Sorel," Réflexions sur la violence ",citation
Modifié il y a 7 ans, le dimanche 19 mars 2017 à 17:37