30 ans avant Stranger Things, le film de Rob Reiner de 1986 « Stand by Me » combinait la jeunesse, la nostalgie et les cadavres pour une histoire historique de l’âge adulte.
Modifié il y a 3 ans, le mercredi 28 avril 2021 à 08:27
Nous fredonnons les mélodies de ses œuvres, quand l’âme est facile et ensoleillée, quand vous voulez aller de l’avant danser, sans regarder en arrière les échecs et la rate d’automne. Glenn Miller a été en mesure de donner aux auditeurs non seulement la musique - mais aussi l’inspiration et la joie de chaque nouveau jour. Le parcours créatif de ce compositeur et arrangeur a été beaucoup plus long que sa vie, nous pouvons dire, il continue à ce jour. Comment la recherche d’une réponse à la question - que s’est-il passé le 15 décembre 1944 outre-Manche?
Marie-Paule Belle a rejoint Noëlle Châtelet et les associations militant pour le droit de choisir sa mort.
Elle nous avait conviés le 22 juin dernier à la projection d’un documentaire intitulé Oui à une douce fin de vie, où elle interprétait la chanson de Françoise Mallet-Joris Un pas de plus.
C’est la façon qu’a choisie Marie-Paule Belle de s’investir dans une cause plus que jamais d’actualité, défendue par l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), présidée par Jean-Luc Romero-Michel.
« Quand Armand Brajtman et Mika Gianotti m’ont demandé de participer à leur documentaire et d’interpréter cette chanson où tout est dit, j’ai accepté tout de suite. J’adhère complètement à cette cause, nous a expliqué l’artiste. J’ai vu tellement de gens autour de moi souffrir ! Je suis pour une loi garantissant une fin de vie dans la dignité, une loi efficace, pas un semblant de loi qui oblige à aller en Belgique ou en Suisse, ce qui coûte très cher et n’est pas permis à tout le monde. Je suis affolée par le retard du droit français en matière d’euthanasie volontaire. »
L’interprète et compositeur de La Parisienne a rejoint dans son combat une autre intervenante du documentaire, Noëlle Châtelet, écrivain et sociologue, présente elle aussi dans la cour de la mairie du iie arrondissement de Paris où était projeté le film.
La sœur de Lionel Jospin a pris le relais de leur mère, Mireille, adhérente de l’association. Ancienne sage-femme, cette dernière avait aidé à donner la vie, et pouvoir choisir de se donner la mort lui semblait normal.
« Le droit de fermer les yeux, écrivait-elle, comme on décide d’aller dormir, parce qu’il est l’heure tout simplement et le devoir de vie, accompli. »
Les efforts des partisans de ce point de vue, comme Marie-Paule, mais aussi Annie Stone et son époux, Mario d’Alba, portent peu à peu leurs fruits.
Les mentalités évoluent, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) vient en effet de proposer de légaliser l’euthanasie et le suicide assisté, dans un avis adopté le mardi 10 avril 2018.
« Il manque un personnage politique de la trempe de Simone Veil pour faire passer cette loi nécessaire, nous a confié Marie-Paule. Quelqu’un qui avancerait par étapes, comme cette grande dame l’a fait pour obtenir la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse. »
Mais que ses nombreux fans se rassurent.
Leur artiste, aussi investie soit-elle, n’est en aucun cas pressée de nous quitter, et chantera pour eux tout l’été.
Anne Vanderlove est morte à l'âge de 75 ans le 30 juin 2019. "Anne est morte dans la nuit de samedi à dimanche chez nous, dans le Finistère, auprès des siens", ont annoncé Sandrine, sa compagne et Charles, son fils. Tout au long de sa carrière, l'artiste se faisait surnommer la Joan Baez française. On lui connaît le tube Ballade en novembre qui lui aura valu le Grand prix de l'Académie de la chanson en 1967. Elle sortira ensuite d'autres tubes qui serviront d'hymnes aux militants en grève lors des évènements de mai 68. "Je n'ai pas à dire aux gens ce qu'ils pensent. J'espère simplement avoir trouvé des mots qui leur parlent", confiait celle qui prenait très à coeur de proposer des paroles qui résonnent en chacun de nous dans ses chansons.
Citation de irisnoir
Anne Vanderlove est morte à l'âge de 75 ans le 30 juin 2019. "Anne est morte dans la nuit de samedi à dimanche chez nous, dans le Finistère, auprès des siens", ont annoncé Sandrine, sa compagne et Charles, son fils. Tout au long de sa carrière, l'artiste se faisait surnommer la Joan Baez française. On lui connaît le tube Ballade en novembre qui lui aura valu le Grand prix de l'Académie de la chanson en 1967. Elle sortira ensuite d'autres tubes qui serviront d'hymnes aux militants en grève lors des évènements de mai 68. "Je n'ai pas à dire aux gens ce qu'ils pensent. J'espère simplement avoir trouvé des mots qui leur parlent", confiait celle qui prenait très à coeur de proposer des paroles qui résonnent en chacun de nous dans ses chansons.
Bonjour.
Pas trop sensible à ce genre de "balade", comme je ne le fus pas à celles de Joan Baez, reconnaissant toutefois la militante.
Merci de nous remettre en mémoire ces bonnes chansons que nous avions oubliées pour certaines et que nous prenons plaisir à réécouter, tout du moins pour ma part.