Il faut que le drame soit grand, il faut que le drame soit vrai. Ainsi s’exprime Victor Hugo dans la préface d’Angelo, tyran de Padoue, l’un de ses rares drames en prose.
Ciel et mer :
Ciel et mer
Ciel et mer
Ciel et mer, l'éternel voile
resplendit comme un Saint hôtel
Mon ange viendra-t-il du ciel ?
Mon ange viendra-t-il par la mer ?
Ici je l'attend ; ardemment souffle
aujourd'hui le vent de l'amour.
Ah ! Cet homme qui y soupire
vous conquiers, o rêves d'or !
Dans l'aura profond
N'apparait pas ni
L'horizon embrasse l'onde !
L'onde embrasse l'horizon
Ici dans l'ombre, où je me couche
Avec le dernier soupir du cœur.