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bonjour rozene Modifié il y a 9 ans, le dimanche 22 mars 2015 à 13:04 |
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Une pupille noire entourée de blanc. Le visage fatigué braqué sur un lieutenant. L'ordre sera donné dans quelques instants. Deuxième assaut de la journée et Marcel attend. Il a placé au bout de son fusil une baillonnette pour lutter contre une mitraillette de calibre 12.7. Près de sa tranchée, placés à 20 ou 30 mètres, la guerre des bouchers, nous sommes en 1917. Tant de journée qu'il est là ! A voir tomber des âmes. Tant de journées déjà passées sur le chemin des dames. Marcel sent que la fin a sonné. Au fond de sa tranchée, ses mains se sont mises à trembler. L'odeur de la mort se fait sentir, il n'y aura pas de corps à corps, il sent qu'il va bientôt mourir. Comment un homme peut-il accepter d'aller au combat ? Et quand il sent au fond de lui qu'il ne reviendra pas. L'homme est-il un animal ? Comme à cette époque le mal est déjà caporal. La main du lieutenant doucement vers le ciel s'est levée. La suite, l'avenir est un long passé. |
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